La mort de ‘Omar
Solaym Ibn Qays a dit : « ‘Abdallâh Ibn ‘Omar a dit : Quand la mort de mon père fut proche, tantôt il perdait conscience tantôt il retrouvait ses sens. Une fois qu’il reprit conscience, il dit : Mon fils, fais-moi venir ‘Ali Ibn Abi Tâlib avant que je meure ! ...
J’allai auprès de ‘Ali Ibn Abi Tâlib et dis : Fils de l’oncle de l’Envoyé de Dieu, mon père t’appelle au sujet d’une affaire qui le chagrine.
‘Ali (`alayhi-s-salâm) se leva et lorsqu’il entra auprès de ‘Omar, celui-ci lui dit : Fils de l’oncle de l’Envoyé de Dieu, ne me pardonneras-tu pas et ne m’absoudras-tu pas pour toi et ton épouse Fâtimah si je te remets le califat ?
‘Ali (`alayhi-s-salâm) lui répondit : Soit, à condition que tu réunisses les Mohâjirîn et les Ansâr, que tu rendes le droit que tu as pris à celui à qui il appartenait, que tu avoues ce qu’il y avait entre toi et ton compagnon comme pacte à notre sujet et que tu reconnaisses notre droit, alors je te pardonnerai et je t’absoudrai. Je te garantis cela de la part de Fâtimah la fille de mon oncle.
Lorsque mon père entendit cela, il tourna son visage vers le mur et dit : Le feu plutôt que l’infamie ! ...
Je demandai à mon père : Qu’est-ce qui t’empêche de lui donner le califat ?
Il me répondit : Garde cela secret !
‘Ali (`alayhi-s-salâm) dit ensuite : En vérité, l’Envoyé de Dieu (salla-llâh `alayhi wa-âlihi) m’a informé de cela de son vivant et il m’a informé de la nuit de sa mort. Je te conjure par Dieu, Ibn ‘Omar, de confirmer la véracité de ce que je vais te dire ! Lorsque tu lui as demandé : Qu’est-ce qui t’empêche de lui donner le califat ? Il t’a répondu : Ce qui m’en empêche c’est le feuillet que nous avons écrit entre nous et le pacte que nous avons fait dans la Ka`bah. »
Madînat al-Ma`âjiz, v.2, p.95 - Kitâb Solaym Ibn Qays
Solaym Ibn Qays a dit : « ‘Abdallâh Ibn ‘Omar a dit : Quand la mort de mon père fut proche, tantôt il perdait conscience tantôt il retrouvait ses sens. Une fois qu’il reprit conscience, il dit : Mon fils, fais-moi venir ‘Ali Ibn Abi Tâlib avant que je meure ! ...
J’allai auprès de ‘Ali Ibn Abi Tâlib et dis : Fils de l’oncle de l’Envoyé de Dieu, mon père t’appelle au sujet d’une affaire qui le chagrine.
‘Ali (`alayhi-s-salâm) se leva et lorsqu’il entra auprès de ‘Omar, celui-ci lui dit : Fils de l’oncle de l’Envoyé de Dieu, ne me pardonneras-tu pas et ne m’absoudras-tu pas pour toi et ton épouse Fâtimah si je te remets le califat ?
‘Ali (`alayhi-s-salâm) lui répondit : Soit, à condition que tu réunisses les Mohâjirîn et les Ansâr, que tu rendes le droit que tu as pris à celui à qui il appartenait, que tu avoues ce qu’il y avait entre toi et ton compagnon comme pacte à notre sujet et que tu reconnaisses notre droit, alors je te pardonnerai et je t’absoudrai. Je te garantis cela de la part de Fâtimah la fille de mon oncle.
Lorsque mon père entendit cela, il tourna son visage vers le mur et dit : Le feu plutôt que l’infamie ! ...
Je demandai à mon père : Qu’est-ce qui t’empêche de lui donner le califat ?
Il me répondit : Garde cela secret !
‘Ali (`alayhi-s-salâm) dit ensuite : En vérité, l’Envoyé de Dieu (salla-llâh `alayhi wa-âlihi) m’a informé de cela de son vivant et il m’a informé de la nuit de sa mort. Je te conjure par Dieu, Ibn ‘Omar, de confirmer la véracité de ce que je vais te dire ! Lorsque tu lui as demandé : Qu’est-ce qui t’empêche de lui donner le califat ? Il t’a répondu : Ce qui m’en empêche c’est le feuillet que nous avons écrit entre nous et le pacte que nous avons fait dans la Ka`bah. »
Madînat al-Ma`âjiz, v.2, p.95 - Kitâb Solaym Ibn Qays