Quoi de neuf ?
Forum al-imane.com

This is a sample guest message. Register a free account today to become a member! Once signed in, you'll be able to participate on this site by adding your own topics and posts, as well as connect with other members through your own private inbox!

biographie des proches de Rassoulou Allah, aswaws

abdul

New member
salam alykoum wa rahmatullah wa barakatuh chers soeurs, chers freres,
est ce que vous pouvez postez la biographie de fatima, de hussein, de aicha enfin celle de tous les membres de la famille du prophete sulalah 'aleyi wa salam. barakALLAHOUFIKOUM
 
abdul a dit:
salam alykoum wa rahmatullah wa barakatuh chers soeurs, chers freres,
est ce que vous pouvez postez la biographie de fatima, de hussein, de aicha enfin celle de tous les membres de la famille du prophete sulalah 'aleyi wa salam. barakALLAHOUFIKOUM

salam alaykoum

Oui je pense que ce serait aussi une bonne idée, de la famille du prophete :saws: , fatima, ali, hussein, hassan,...heu aicha...vu le mal qu'elle a fait, je sais pas trop...

salam

khadija
 
Résumé biographique de Sayyida Fatima Zahra (ahs)​

Cinq ans après la déclaration de Prophétie de l’Islàm par Mohammad ibné Abdoullàh (saw), est née Janàbé Fatéma Zéhra (ahs), le 20 Jamàdi oul Akhar, à Makkà, huit ans avant l’hégire ( an 615).
Ses parents, le Prophète Mohammad (saw) et Bibi Khadija (ahs) sont tous deux descendants du Prophète Ibrahim (as).
Un jour, un révélation invita notre Prophète à se retirer hors de la ville et à méditer pendant 40 jours. A la fin de cette période, de la nourriture de Jannat fut apportée au Prophète avec la bonne nouvelle qu’Allàh S.T. le comblera d’un enfant.
Peu après, Bibi Khadija (ahs) se sentit envahie d’un parfum rafraichissant qui ne la quittait plus. Le Prophète lui dit que c’est parce qu’elle portait Janàbé Fatéma (ahs).
Au moment de la naissance de l’enfant, les femmes de Makka ont réfusé d’aider Bibi Khadija (ahs) car elle soutenait le Prophète et l’Islàm, alors Allàh S.T. a envoyé l’âme de quatre Dames du Paradis pour assister, à savoir:
-Bibi Sarah (ahs), l’épouse du Prophète Ibrahim (as),
-Bibi Maryam (ahs), la mère du Prophète Issà (as),
-Oummé Koulsoum, la soeur du Prophète Moussa (as),
-Bibi Aassyia (ahs), l’épouse de Firaunn.
Dans son enfance, Janàbé Fatéma (ahs) a enduré pendant trois ans les difficultés de la vallée desertique de "Shib-é-Abi Talib", où les musulmans se sont exilés suite aux persécutions des Mecquois.
Son comportement fut un exemple parfait de femme musulmane et a montré que le Hijab n’inhibait nullement l’intelligence. Elle a perdu sa Mère Bibi Khadija (ahs) à l’âge de cinq ans.
Elle prenait beaucoup soin de son père, Le Prophète de l’Islàm, surtout quand il était agressé par les Quoreishes et revenait à la maison ensanglanté après les prêches pour l’Islàm. C’est pourquoi elle reçu le titre de "Oummé Abihà" (Mère de son père).
Plusieurs prétendants souhaitaient se marier avec elle, mais le Prophète repondait qu’il attend le commande-ment d’Allàh ST.
Imam Ali (as) a été choisi par Allàh et ils se marièrent le plus humblement et simplement en 2 AH (an 624).
Elle fut une épouse parfaite et partageait le travail menager avec son aide Bibi Fizzà.
Le Sourat "Al Dahrr" (Coran 86:01-31) fut révélé pour l’honneur de la maison de Janàbé Fatéma (ahs).
Elle devint une mère exemplaire de quatre enfants :
-Imam Hassan (as),
-Imam Houssein (as),
-Bibi Zaynab (ahs),
-Oummé Koulsoum (as).
Un cinquième enfant, H. Mohsin (as), est décedé en son sein au moment où les persécuteurs sont entrés par la force chez elle, en poussant avec violence sur elle la porte d’entrée, après la mort du Saint Prophète (saw).
Une parcelle de terrain (Baghé Fadak) que son père Le Saint Prophète (saw) lui avait offert a été confisqué par le Kalifat, après la mort du Prophète. Elle se présenta au Tribunal pour réclamer son dû, non pas pour la valeur matérielle du terrain, mais pour montrer au monde que l’acquisition du pouvoir temporel ne permettait pas de casser les lois d’Allàh ST. Le sermon qu’elle a délivré à ce moment montre la profondeur de sa connaissance et de son intelligence.
Elle est la seule fille de Prophète dont est issu le " Ahl-oul-beit (les gens de la maison du Prophète saw).
Elle fut la seule femme au "Moubàhilà" où elle a accompagné le Prophète (saw) , Imam Ali (as) et ses deux enfants Imam Hassan (as) et Imam Houssein (as) pour la confrontation contre les Chrétiens de Najran le 24 Zil Hajj du 9 AH (an 630). Coran (3:58 à 60). Les Chrétiens ont abdiqué devant le Prophète.
Après le décès du Prophète (saw), Janàbé Fatima (ahs) survécut seulement 75 jours. Elle décéda le 3 Jamadil Akhar du 11 AH, à l’âge de 18 ans (an 632).
Imam Ali (as) l’enterra durant la nuit conformément au voeux de son épouse qui souhaitait que n’assistent pas à ses funérailles ceux dont elle était mécontente.
Elle est inhumé à Madina, mais l’endroit exacte de sa tombe est en réalité inconnu.
Jannat-oul Baqi ? Masjidé Nabwi ?
 
FATIMA AZ-ZAHRA

« Lorsqu'on annonce à l'un d'eux la naissance d'une fille, Son visage s'assombrit, il suffoque, il se tient à l'écart, Loin des gens,,, à cause du malheur qui lui a été annoncé. a-t-il conserver cet enfant malgré sa honte ? Va-t-il conserver cet enfant malgré sa honte ? Ou bien l'enfouira-t-il dans la poussière ? Leur jugement n'est-il pas, détestable ? »
(Sourate16 : 58)

Tous les prophètes de Dieu se sont trouvés confrontés à une situation sociale des plus alarmante. L'oppression et, la corruption régnaient souvent en maîtres. Toutefois, cette tyrannie, ce despotisme, se manifestaient différemment selon l'endroit et l'époque.
Pour ce qui est du cadre social dans lequel le Sceau des prophètes, Muhammad vit le jour, l'ambiance était à la misogynie et au patriarcat démesuré.


en effet, la femme « pré-islamique "connaissait la pire des humiliations, celle qui faisait d'elle un objet convoité ou rejeté !
Par exemple, quand le père venait à mourir c'était le fils aîné qui héritait de tout des terres, du bétail, des dinars et ... des femmes, y compris sa propre mère !
Les hommes firent d'elle une créature qui symbolisait la honte et le déshonneur. Tout individu privé de fils était, à cette époque, surnommé « al-Abtar », le sans postérité, le dépouillé...
C'est ainsi que les pères purent justifier leurs crimes odieux, enterrer leurs filles vivantes
Le moment était venu de mettre un terme à cette barbarie sans nom.
Comment?

Le Coran la baptisée « KAWTHAR », ce qui signifie abondance, profusion...
Plus concrètement l'heure était au bouleversement, à la révolution menée par un père et sa fille.
Le père, il s'agit de sa Majesté le Prophète, Muhammad, miséricorde pour les mondes.
La fille, enfant du Messager et de Hazraté Khadija, c'est Fatema dit « az-Zahra »
L'enseignement révolutionnaire peut commencer et c'est Fatema qui nous ouvre la voie :
-Relation entre une fille et son père : RESPECT
-Relation entre une femme et mari : COMPLICITÉ
-Relation entre une mère et ses enfants ; AFFECTION
Ce mouvement engagé par ces êtres chers était « blanc ». Il n'a pas mis un terme au respect des filles pour leur père, ni à celui des femmes pour leur mari, et ce par souci de vengeance.
Il n'a pas renversé les bases de la vie familiale pour faire payer aux hommes leurs atrocités à l'égard des femmes. Non, il n'a rien fait de semblable.
Ce mouvement, issu des nobles enseignement islamique, était fondé sur l'étude profonde, logique et psychologique de la société humaine.
L'Islam a voulu honorer toutes les femmes en faisant de Fatema l'unique héritière de la guidance prophétique, Quelle révolution pour les siècles.
Mais à quoi bon...
La plupart des discours et autres monter en chaire sont aujourd'hui comme hier, axés sur des propos stéréotypés, infertiles et anachroniques lorsqu'il s'agit de traiter de la femme. Même quand il y a lieu d'évoquer cette grande Dame, az-Zahra, on tente d'altérer son portrait en ne faisant d'elle qu'un être fragile et consternant.
Et pourtant, combien nombreux sont les, enseignements que l'on peut puiser de cette courte et brève existence
Peut-être avons-nous, nous femmes désireuses de recouvrir notre véritable statut, besoin de faire le point sur ce qui nous semble être notre « voie ».
Tout d'abord, il est impératif de noter que la femme a toujours fait l'objet de toutes les convoitises. Aujourd'hui, il semblerait qu'on veuille la placer devant un véritable dilemme idéologique : Le conservatisme ténébreux ou le modernisme fallacieux.
I. CONSERVATISME-TRADITIONNALISME.

Certaines femmes, soucieuses de faire preuve de fidélité à l'égard de leur cher Islam, sont persuadées qu'être musulmane signifie se réfugier dans l'imitation aveugle des coutumes et autre mœurs en vigueur il y a quatorze siècles !
Elles font l'amalgame avec ancienneté et tradition (sunna). Le Prophète avait une méthodologie qui consistait à respecter le contenant mais à modifier le contenu !! Conserver à tout prix les habitudes du passée, en pensant qu'elles font parties intégrantes de la religion est une erreur que la société actuelle n'acceptera jamais, car les us et coutumes sont limités dans le temps et l'espace.
C'est cet état d'esprit qui est à l'origine du dénigrement de l'Islam et c'est cette vision des choses qui génère l'oppression et l'obscurantisme (Algérie, Afghanistan, Arabie Saoudite ... ).
Nous ne sommes pas loin de l'époque jahilite.

II. MODERNISME-REFORMISME.
Il S'agit de toutes ces femmes qui, écœurées par ces traditions cruelles et surannées se lancent corps et âmes dans un autre «moule», celui de la modernité. Certes les contours sont plus attrayants, on y voit clignoter les mots LIBERTÉ - DROIT- PROGRÈS.
Elles se sentent renaître parce qu'elles ont tout rejeté jusqu'y compris leur identité. Ici le piège est plus grand, car ce style de vie offre un certain confort, celui de l'insouciance. Le réveil peut s'avérer brutal, le moule est présent !
Alors sommes-nous condamnées à prendre parti pour l'une de ces voies ? Bien sûr que non, et c'est ainsi qu'on réalise la nécessité d'une troisième voie, d'un modèle :
La femme FATEMIYYA

Voilà pourquoi il est fondamental d'exiger de nos savants et autre enseignant de tracer un portrait juste et complet de la Dame des dames, Fatima az-Zahra
Reste ensuite à en faire notre compagnon de route et d'être :
  • ·Pieuse et croyante
    ·Active et révolutionnaire
    ·Consciente et éveillée
    ·Fière et humble
    ·Fraternelle et bienveillante
    FATEMA VÉCUT AINSI ET MOURUT AINSI.

    Farida

    Fatema la radieuse
    Fille du prophète Mohammed et de Khadija (AS), Fatema est née le 20 Jumada second à la Sainte Mecque, cinq années après le début de la Révélation de la Sainte Écriture Coranique. Elle fera partie de l'émigration imposée par les censeurs mecquois, polythéistes, idolâtres et superstitieux qui refusaient d'accréditer la charge de Messager confiée par Dieu, exalté soit-il, à son bien aimé Prophète Mohammed (SAW). Son Martyre a eu lieu le 3 Jumada second, durant la troisième année de l'hégire, à Médine. L'endroit de ses funérailles sera tenu au secret par son époux, L'Imam Ali (AS) et leurs proches, selon les dernières volonté de Fatema Az-Zehra.

    Épouse de Ali Ibn Abî Talib et mère d'Al Hassan et d'Al Hossein, elle fut la seule fille du prophète qui jouit d'une grande renommée.
    Soit parce qu'elle vécut plus près de son père, resta plus longuement en vie et lui donna une nombreuse descendance qui se répandit dans tout le monde musulman.
    Soit parce que sur elle se réfléchissent les grandeurs de son père et l'importance qu'eurent dans l'histoire son mari et ses fils.
    Soit parce qu'avec le temps, les musulmans lui découvrirent des qualités extraordinaires.
    Il fut demandé au sixième Imam Sadecq (AS): « Pourquoi Fatema s'appelait-elle Zehra ? » -Zehra signifie « briller ». Lorsque Fatema se trouvait dans le Mirhab - lieu avancé dans la mosquée - la lumière qu'elle dégageait était visible par tous les habitants des cieux, autant que la lumière des étoiles est visible par tous les habitants de la terre. C'est pour cette raison qu'elle fut aussi appelée Zehra. Loin de vous toute idée qui voudrait faire de Fatema une femme commune ! Elle est tellement radieuse qu'elle a mérité d'être la femme aux 11 noms*
 
abdul a dit:
Résumé biographique de Sayyida Fatima Zahra (ahs)​

Cinq ans après la déclaration de Prophétie de l’Islàm par Mohammad ibné Abdoullàh (saw), est née Janàbé Fatéma Zéhra (ahs), le 20 Jamàdi oul Akhar, à Makkà, huit ans avant l’hégire ( an 615).
Ses parents, le Prophète Mohammad (saw) et Bibi Khadija (ahs) sont tous deux descendants du Prophète Ibrahim (as).....

Après le décès du Prophète (saw), Janàbé Fatima (ahs) survécut seulement 75 jours. Elle décéda le 3 Jamadil Akhar du 11 AH, à l’âge de 18 ans (an 632).
Imam Ali (as) l’enterra durant la nuit conformément au voeux de son épouse qui souhaitait que n’assistent pas à ses funérailles ceux dont elle était mécontente.
Elle est inhumé à Madina, mais l’endroit exacte de sa tombe est en réalité inconnu.
Jannat-oul Baqi ? Masjidé Nabwi ?

Assalamou 'alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

Cher frère Abdul,

Je souhaiterai seulement vous demander de me dire combien de temps a vécu Sayida, Fatima Ezzahra :as:

A quel âge s'est-elle mariée
A quel âge a-t-elle mis au monde ses enfants, et combien elle a eu, avec leurs noms.

Vous constaterez alors qu'il y a quelque chose qui est IMPOSSIBLE avec cette biographie.

J'attends, vos précisions et vérifications.

En effet, d'après votre article, elle serait morte à l'âge de 17 ans !!!

Faites l'exercice avec les dates de naissance de ses enfants et la date possible de son mariage et vous trouverez que quelque chose "ne colle pas".

Cette biographie donnée par un site sounie, me semble plus plausible, même si elle-même est contredite par d'autres sources.

http://www.risala.net/siyar/sahabiyat/fatima.htm

En effet, ici, il est dit que Sayida Fatima :as: serait née 2 ans et chez d'autres 5 ans avant la Révélation.
Il y a même des articles qui parlent de 5 ans avant la Révélation, mais considérant que cette révélation a eu lieu 4 ans avant que Rassoulou Allah, :saws: ne reçoive l'ordre d'Allah, Jalla Jalalouhou, de diffuser Le Message, hors de sa famille, c'est ce qui justifie pourquoi, l'imam 'Ali, :as: dit qu'il a prié 4 ans AVANT tout autre musulman, hormis Rassoulou Allah, :saws: et Sayida Khadidja, :as:.

Donc de ce qui précède, Sayda Fatima :as: serait née entre 608 et 610, et se serait mariée en l'an 2 de l'Hégire, soit en 624, à un âge, entre 14 et 16 ans, et serait morte, en 632 ou 633, puisque certaines sources parlent de 3 mois à 6 mois après le Rappel à Allah, de Rassoulou Allah :saws:, donc à l'âge de 24 ans ou au minimum de 22 ans, ce qui est plus plausible.

Il y a même une source, qui dit qu'elle serait née après le Mi'radj, puisqu'elle serait issue de la "pomme" qu'aurait croquée Rassoulou Allah, :saws: lorsqu'il visita le Paradis, ce qui justifie son dire "Fatima est de moi, et je suis d'elle, et je l'embrasse pour la sentir et sentir le parfum d'El Jenna !!" Ce qui avait pour résultat d'irriter Aïcha et d'exciter sa jalousie.

Cette dernière spéculation, donnerait donc, une naissance vers 614 ou 615, et considérant qu'elle serait morte en 632-33, elle n'aurait vécu qu'entre 17 ans et 19 ans.

Voir aussi ce lien, et cette biographie:

http://www.al-shia.com/html/fre/

FATIMEH (SALUT SUR ELLE)
"Fatima est une partie de mon corps, elle est la lumière de mes yeux et le fruit de mon cœur et de mon esprit... elle est un ange à existence humaine."

Le Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui), alors que cinq ans avaient passé depuis le début de la prophétie. Vivait dans les pires conditions. L'Islam était alors isolé et la petite minorité de musulmans qui s'était constituée, dès le départ, subissait alors de violentes pressions.

Les milieux de la Mecque étaient obscurs et sinistres en raison de l'athéisme, de l'idolâtrie, de l'ignorance et des mythes, des guerres tribales arabes, de la souveraineté de la force et de l'extrême misère des populations. Le Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui), quant à lui, n'avait de pensées que pour l'avenir, un avenir qui promettait d'être brillant derrière ces nuages noirs et ténébreux; cet avenir qui, par le biais des moyens ordinaires et de l'apparence, ne se serait pas facilement laissé deviner et même que, peut-être, cela se serait avéré impossible. Ce fut en cette même année que le Prophète fut amené à vivre un grand événement; il eut le privilège, par ascension et sur ordre de Dieu, de voir le Royaume des Cieux et, conformément au verset 23 de la sourate T.H.,

"..Pour te montrer certains de nos plus grands signes", le plus grand signe de Dieu, lui fut montré au plus haut du plus haut des Cieux. Son grand esprit devint alors encore plus grand et il se proposa d'accepter une mission encore plus lourde et plus prometteuse à la fois. Dans un récit, rapporté tant par les chiites que par les sunnites c'est-à-dire que les uns et les autres sont unanimes sur l'authenticité de ce récit il est dit: Le Prophète, (Que la paix soit sur lui), la nuit de son ascension, fut conduit au Paradis. L'Ange Gabriel lui donna le fruit de l'arbre du bonheur et, alors que le Prophète (Que la paix soit sur lui) revenait sur terre, de ce fruit du Paradis naquit l'embryon de Fatima Zahra (Salut sur elle). Dans un hadith il est rapporté que le Prophète (Que la paix soit sur lui), en raison de ses origines, aimait à embrasser Fatima (Salut sur elle). Un jour, sa femme Aicha, lui reprochant son attitude à l'égard de son enfant, lui demanda : "Pourquoi embrasses-tu tellement ta fille ?»Le Prophète (que la paix soit sur lui) de répondre : "A chaque fois que, j’embrasse Fatima me vient d'elle l'odeur du Paradis éternel." C'est ainsi que, à partir du vingtième jour de Djamadiolsâni (sixième mois de l'année lunaire des musulmans), le monde poursuivit sa marche dans l'attente de la grande et heureuse naissance de Fatima, conçue de la pure essence du fruit du Paradis, fille d'un homme comme le Prophète (Que la paix soit sur lui) et d’une femme dévouée et généreuse comme Khadîdja, sa mère.

C'est ainsi que furent démenties toutes les critiques et toutes les accusations lancées au Prophète par les opposants qui lui reprochaient de ne pas avoir de "descendant pour la succession"; et, comme nous révèlent- les versets de la sourate "L'Abondance", c'est ainsi que Fatima devint la source brillante pour la continuation de la génération du Prophète et des Saints Imams, et pour le meilleur et le plus grand bien des musulmans à travers les siècles et le temps, jusqu'au jour de la Résurrection.

Cette Dame du Paradis avait neuf noms, tous plus significatifs les uns que les autres :
1. Fatima (qui a sevré son enfant).

2. Sedigah (femme sincère).

3. Tahereh (pure).

4. Mobarakeh (sainte).

5. Zakyeh (vertueuse).

6. Razyeh (satisfaite).

7. Marzieh (louable).

8. al-Mouhadathah : celle à qui les anges ont parlé.

9. Zahra (brillance), dont chacun témoigne de ses qualités et des bienfaits de son immense fertile existence. Il est suffisant de dire que, dans son célèbre nom, Fatima, est caché la plus grande des bonnes nouvelles pour ceux qui la suivent sur son chemin puisque la racine du nom "Fatima" est "fatma" qui signifie "rompre" ou "sevrer",Selon un hadith, il est rapporté que le cher Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui) dit un jour à l’Imam Ali (Salut à lui): "Sais-tu pourquoi ma fille s'appelle Fatima?"

L’Imam Ali lui répondit : "Je vous en prie, dites-le moi."

Le Prophète lui dit : "C'est parce qu'elle et ses chiites (partisans) et ceux qui suivent son école seront exempts du feu de l'enfer."

D'entre tous ses noms, " Zahra " aussi a une précieuse signification et un éclat particulier. Il fut demandé au sixième imam, Imam Sadegh (Salut à lui) : "Pourquoi Fatima s'appelait-elle aussi Zahra ?"

Il répondit :

" Parce que Zahra signifie brillance et que Fatima était telle que, quand elle se tenait dans le Mihrab, la lumière qu'elle dégageait était visible par tous les gens des Cieux, de la même façon que la lumière des étoiles est visible par les gens de la Terre. C'est pour cette raison qu'elle fut aussi appelée Zahra !»

Lorsque Khadîdja, femme de prestige qui était connue de tous et surnommée la Grande Dame, se maria avec le Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui), alors toutes les femmes de la Mecque cessèrent d'avoir des relations avec elle et dirent :

"Elle s'est mariée avec un jeune, indigent et orphelin, ce qui lui retire de sa personnalité !"

Cette situation persistait encore, même à l'époque où Khadîdja portait en elle le fœtus d'un enfant qui n'était autre que Fatima Zahra. Au moment de la venue au monde de l'enfant, elle envoya quelqu’un chercher les femmes de Qoraich. Elle leur fit dire de venir à son aide en ces heures sensibles, pénibles et douloureuses et de ne pas l'abandonner.

Mais, elle se retrouva seule devant la réponse froide et amère de ces dames qui lui rétorquèrent :

"Tu n'as pas écouté ce que nous avions à te dire et tu as épousé cet orphelin, fils de Abou Taleb, qui n'avait pas de fortune, et bien, nous ne viendrons pas t’assister ! "

Khadîdja, qui avait une foi profonde, fut considérablement peinée par ce message hideux et uni, mais la lumière de l'espoir se fit dans le fond de son cœur et elle comprit que son Dieu ne la laisserait pas seule en de telles circonstances. Elle se retrouva donc seule, allongée au milieu de la pièce, dans les moments les plus difficiles et les plus insoutenables de l'accouchement, et pas une femme n’était venue à son chevet pour la soutenir. Elle eut le cœur serré et les vagues mugissantes de la non sociabilité des gens vinrent molester sa pure sensibilité quand, soudain, une lueur naquit à l'aube de son esprit. Elle ouvrit les yeux et vit, là, quatre femmes qui se tenaient debout, près d'elle. Elle fut prise d'inquiétude, mais l’une des quatre femmes l'interpella et lui dit :

"N'aie pas peur et ne sois pas triste. Ton Dieu Généreux nous a envoyé à ton secours ! Nous sommes tes sœurs. Moi, je suis Sarah. Elle, c'est Assia elle est la femme de Pharaon et sera une de tes amies au Paradis. Voici Marie, la fille d’ Imran et la quatrième que tu vois là. C’est la sœur de Moise ben Emran; elle s'appelle Koltsoum ! Nous sommes venues pour être tes amies et t'assister en cet instant. "

Elles restèrent près d'elle jusqu'au moment où Fatima, la Dame de l'Islam, ouvrit les yeux sur le monde.

Oui, il en fut ainsi conformément à :

(Coran 41, verset 30)

"Les anges descendent sur ceux qui disent : Notre Seigneur est dieu et qui persévèrent dans la rectitude; ne craignez pas, ne vous affligez pas; accueillez avec joie la bonne nouvelle du Paradis qui vous a été promise."

Mais, en plus des anges, en ces instants de bonheur, toutes les femmes prestigieuses du monde se hâtèrent pour venir assister Khadîdja, femme de foi et de résistance.

La joyeuse naissance de son enfant contenta à un tel point le Prophète (Que la paix soit sur lui), que sa langue se délia pour faire les éloges et les louanges de Dieu, tandis que la langue des malveillants qui l'avaient surnommé "Abtar" (sans descendance) fut coupée pour toujours.

Dieu avait annoncé la nouvelle de cette grande naissance, riche en bienfaits, à son Prophète, dans la sourate " L'Abondance ", en lui disant :

"Oui, nous t'avons accordé l'abondance. Prie donc ton Seigneur et sacrifie toi ! Celui qui te hait : Voilà celui qui n'aura jamais de Postérité !(Coran 108, versets 1,2 et 3)
Wa Allahou a'lem
 

Sidebar Liste Messages

Discussions
14 240
Messages
91 719
Membres
4 642
Dernier membre
Giovanni de retour
Retour
Haut