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Benefits de Ziarat Imam Mahdi (AJ)

Hussein123

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Salam W,

Je voudrais savoir les Bienfaits de l'Invocation de Imam Mahdi (AJ) lorsque c'est récité pendant la prière ou à n'importe quel moment.
 
Salamoun'alaykom

Salam W,

Je voudrais savoir les Bienfaits de l'Invocation de Imam Mahdi (AJ) lorsque c'est récité pendant la prière ou à n'importe quel moment.


Nous cherchons tous à emprunter la " Voie droite ". Cette voie n'est autre que celle de notre Imam as qui est lui même une lumière descendante de son grand père le messager d'ALLAH sw. Nous rappeler de lui à chaque prière est une façon de suivre ses traces pendant son Occultation et d'être prêts à être parmi les gens choisis dêtre à ses côtés inchaallah.
Nous avons le devoir de le connaitre et de prier ALLAH sw de nous le faire connaitre, car c'est lui le salut du monde entier.

Je vous conseille vivement de lire ce livre : En attendant le Mahdi ('aj)
 
Salamoun'alaykom




Nous cherchons tous à emprunter la " Voie droite ". Cette voie n'est autre que celle de notre Imam as qui est lui même une lumière descendante de son grand père le messager d'ALLAH sw. Nous rappeler de lui à chaque prière est une façon de suivre ses traces pendant son Occultation et d'être prêts à être parmi les gens choisis dêtre à ses côtés inchaallah.
Nous avons le devoir de le connaitre et de prier ALLAH sw de nous le faire connaitre, car c'est lui le salut du monde entier.

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Salam, j'ai pu lire ça sur ton lien

Le Quatorzième devoir Ce devoir consiste à rechercher dans les quatre coins du monde les amis rapprochés d'Allah, des uléma irfânî (mystiques, théosophes, ascètes) qui se sont détachés des artifices de ce monde pour se dévouer à l'amour d'Allah, à chercher Sa proximité, et à trouver les meilleures voies d'obtenir Son agrément. Il est nécessaire d'essayer de suivre l'exemple de tels adorateurs qui se sont fondus dans l'Essence d'Allah, qui vivent en communion avec leur Bien-aimé, qui se sont façonnés aux bonnes manières divines et qui ont atteint les plus hauts degrés de la connaissance d'Allah.
Il y avait parmi les uléma, les connaisseurs pieux, les rapporteurs des hadith d'Ahl-ul-Bayt (p) et les ouvriers d'Allah une élite qui s'était élevée aux sommets de la proximité d'Allah et que les croyants se doivent de connaître pour marcher sur ses traces, et se guider par la lumière de sa guidance. Or, à chaque époque il y a une branche de cette élite auguste, qui fleurit. Ceux qui veulent s'en inspirer et emprunter sa voie, n'ont qu'à se mettre à leur recherche.
C'est sans doute à cette constellation d'adorateurs que l'Imam al-Sâdiq (p) fait référence dans le hadith suivant: «Par Celui Qui détient dans Sa main mon âme, il y a sur la terre et dans ses quatre coins des croyants pieux pour qui le monde entier ne vaut même pas l'aile d'un moustique; et si la totalité de ce bas-monde avec tout ce qu'il renferme et arbore était une pièce d'or rouge autour du cou de l'un d'entre eux et que cette pièce tombait par terre, il ne s'en rendrait nullement compte, comme si rien n'était tombé de lui, à cause de son insignifiance pour lui».
Et évoquant quelques qualités des amis rapprochés d'Allah (awliyâ'Allâh), il (p) dit: «Quel manque quede manquer leur fréquentation et leur conversation! Quelle affliction que de les perdre! Quel soulagement de cette affliction que de les retrouver pour les fréquenter! Recherchez-les! Si vous les trouvez et que vous acquérez un peu de leur lumière, vous serez guidés par eux et gagnants dans ce monde et dans l'autre monde! Ils sont parmi les gens aussi rares que le soufre rouge. Leur ornement est le long silence, la discrétion (sur les secrets des autres), la Prière, la Zakât, le Pèlerinage, le Jeûne et la consolation des frères aussi bien dans la difficulté que dans l'aisance! Tel sont leur ornement et leur amour! Quels sont heureux et quel beau retour (vers Allah)! Ils sont les héritiers du Firdows (Paradis), leur demeure éternelle!».

Peut etre pour parler d'un rapprochement entre Soufis et Chiites
 
Salamoun'alaykom

Salam, j'ai pu lire ça sur ton lien
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Peut etre pour parler d'un rapprochement entre Soufis et Chiites


LE SHÎ’ISME ET LE SOUFISME.
Leurs relations principielles et historiques
par SEYYED HOSSEIN NASR.

L’étude des rapports existant entre le shiisme et le soufisme est assez complexe, aussi bien au point de vue de leur réalité métahistorique que sous l’angle de leur manifestation dans l’histoire. Dans une telle étude, nous n’avons pas à nous occuper de la critique de certains orientalistes qui mettent en question le caractère islamique et coranique du shiisme et du soufisme. Ces critiques se basent sur l’hypothèse a priori qui veut que l’Islam ne soit pas une religion révélée et même que s’il est une religion, il est simplement celle de « l’épée » pour les bédouins du désert, et du coup renient complètement que le côté gnostique et ésotérique de la religion musulmane soit dérivé de la révélation islamique.
Beaucoup d’orientalistes pensent que l’absence des documents historiques, se rapportant aux premiers siècles de l’hégire, corrobore leur thèse comme si la non-existence en soi-même pouvait infirmer l’existence de quelque chose qui aurait pu exister sans avoir laissé des traces écrites que nous pourrions étudier et analyser aujourd’hui. La réalité du shiisme et du soufisme, comme étant des aspects essentiels de la révélation islamique, est trop évidente pour être niée par n’importe quel argument historique. L’arbre étant jugé suivant ses fruits, la spiritualité ne peut être que le fruit d’un arbre dont les racines sont plongées dans une vérité révélée. Renier cette évidente vérité serait comme si nous doutions de la sainteté chrétienne d’un saint François d’Assise, parce que l’on ne dispose pas de documents historiques témoignant clairement des premières années de la succession apostolique. En effet, ce que la présence d’un saint François prouve est le fait opposé, c’est-à-dire que la succession apostolique doit être vraie, même s’il n’existe pas de documents historiques. On pourrait affirmer mutatis mutandis la même chose à propos du shiisme et du soufisme.
En tout cas, cette étude se base sur le fait que le soufisme et le shiisme sont de caractère islamique ; en effet, le shiisme et le soufisme constituent des aspects intrinsèques de l’orthodoxie islamique, compris non pas seulement sous le sens théologique, mais dans toutes les formes révélées.
Le rapport entre le shiisme et le soufisme est compliqué par le fait que ces deux réalités spirituelles et religieuses ne se situent pas sur le même plan de l’Islam. L’Islam a un aspect exotérique (zâhir) et un aspect ésotérique (bâtin), qui constituent avec toutes leurs divisions intérieures la structure verticale de cette révélation. Mais l’Islam se divisant aussi en sunnisme et en shiisme, on peut dire que ces deux constituent la structure « horizontale » de cette tradition.
Mais si ce n’était que cela, la question serait relativement simple en effet, la dimension ésotérique de l’Islam, qui, dans le milieu sunnite, s’identifie presque complètement avec le soufisme, se répercute sur tous les aspects du shiisme, non seulement sur l’aspect ésotérique, mais encore sur l’aspect exotérique.
On pourrait dire que l’ésotérisme ou la gnose islamique s’est cristallisée dans la forme du soufisme dans le monde sunnite tandis qu’il a fécondé toute la structure du shiisme, surtout pendant les premiers siècles de l’ère islamique.
Du point de vue sunnite, le soufisme présente des similitudes avec le shiisme, et il a même assimilé des aspects du shiisme. Le grand historien Ibn Khaldûn écrit : « Donc les soufis furent imprégnés des théories shiites. Les théories shiites ont pénétré si profondément dans les idées religieuses des soufis qu’ils fondaient leur pratique de l’utilisation du manteau (khirqah) surle fait que ‘Alî habilla Hasan al-Basrî d’un tel manteau, et l’obligea solennellement de consentir à suivre la voie mystique. (Donc la tradition commencée par ‘Alî était suivie selon les soufis par al-Junayd, un des maîtres soufiques).
Du point de vue shiite, le shiisme est à l’origine de ce qu’on appellera plus tard le soufisme. Mais ici, par le shiisme, on veut dire les enseignements ésotériques du Prophète, c’est-à-dire les (asrâr) que plusieurs autorités shiites identifient avec la taqîyah des shiites.
Chacun de ces deux points de vue présente un aspect de la même réalité, mais considéré à travers deux mondes qui appartiennent à l’orthodoxie totale de l’Islam. Cette réalité est l’ésotérisme ou la gnose islamique. Si l’on considère le soufisme et le shiisme dans leur manifestation historique, durant les périodes ultérieures, ni le shiisme, ni le sunnisme ni le soufisme sunnite ne dérivent l’un de l’autre. Chacun tient son autorité du Prophète lui-même et de la source de la révélation islamique. Mais si l’on entend par le shiisme l’ésotérisme islamique comme tel, il sera naturel qu’il soit inséparable du soufisme. Par exemple, les Imams shiites jouent un rôle fondamental dans le soufisme, mais en tant que représentants de l’ésotérisme islamique et non pas comme Imam shiite.
Il y a en effet une tendance parmi les historiens musulmans tardifs, aussi bien que chez les savants modernes, à appliquer d’une manière régressive les claires distinctions qui paraitront plus tard aux deux premiers siècles de l’hégire. Il est vrai qu’on peut discerner un élément « shiite », même pendant la vie du Prophète, et que le shiisme et le sunnisme ont leur origine dans la révélation islamique et qu’ils existent providentiellement pour que l’Islam puisse intégrer des éléments ethniques et psychologiques divers dans la communauté islamique. Mais dans les premiers siècles, on ne peut pas discerner les mêmes divisions claires et distinctes que l’on trouvera plus tard. Il y avait des éléments sunnites avec des tendances définitivement shiites. Il y avait aussi des contacts intellectuels et sociaux, établis par les shiites avec des éléments sunnites. En fait, dans certains cas, il est difficile de dire si un auteur particulier était shiite ou sunnite, surtout avant, le IVe-Xe siècle, bien que dans cette période la vie spirituelle et religieuse du shiisme et du sunnisme possède déjà un parfum distinct. Dans ce milieu moins cristallisé et plus fluide, les éléments d’ésotérisme islamique qui, du point de vue shiite, sont particulièrement shiites, paraissent dans le monde sunnite en tant que l’ésotérisme islamique comme tel.
On trouve le meilleur exemple de ce principe dans la position de ‘Ali ibn Abî Tâlib. Le shiisme est essentiellement « l’Islam de ‘Ali », lequel représente pour les shiites l’autorité « spirituelle » et «temporelle» après le Prophète. Dans le sunnisme aussi, ‘Ali est à l’origine de presque tous les ordres soufiques, et il est l’autorité spirituelle par excellence après le Prophète. Le célèbre hadîth, «Je suis la cité de la connaissance et ‘Ali en est la porte », qui est une référence directe au rôle initiatique de ‘Alî dans l’ésotérisme islamique, est accepté par les shiites aussi bien que par les sunnites. Mais « la régence spirituelle » (khilâfah rûhânîyah) de ‘Ali paraît au soufisme dans le monde sunnite non pas comme quelque chose de shiite, mais comme reliée directement à l’ésotérisme islamique, en soi-même.
Cependant, le cas de ‘Ali et la vénération que lui témoignent les shiites et les sunnites montrent que des rapports très intimes les rattachent l’un à l’autre. Le soufisme ne possède pas une sharî’ah, il n’est qu’une voie spirituelle (tarîqah) attachée à un rite particulier shari’ite comme le rite malékite ou shâféite. Le shiisme possède une sharî’ah et une tarîqah. Dans son aspect de tariqah pur, le shiisme est presque identique au soufisme tel qu’il existe chez les sunnites. Il y a même certaines confréries soufiques, telles que celle des Ni’matulâhîs, qui ont existé dans les deux mondes des sunnites et des shiites. Outre cela, le shiisme possède, dans son aspect shari’ite et théologique, des éléments ésotériques qui sont apparentés au soufisme. On pourrait même dire que le shiisme, même dans son aspect extérieur, est orienté vers les stations spirituelles (maqâmât-i rûhânî) du Prophète et des Imams, qui sont aussi le but de la vie spirituelle dans le soufisme.
Quelques exemples de ces rapports vastes et complexes entre le shiisme et le soufisme peuvent éclairer les principes que nous avons déjà considérés. En Islam en général et dans le soufisme en particulier, le saint s’appelle wali (waliallâh, ami de Dieu) et la sainteté (wilâyah). Dans le shiisme, toute la fonction de l’Imam est associée avec le pouvoir et la fonction de ce qu’en persan on appelle walâyat et qui dérive de la même racine que wilâyah et a un rapport intime avec elle. Même quelques autorités ont considéré ces deux notions comme étant identiques. En tout cas, selon le shiisme, le Prophète de l’Islam, comme tous les grands prophètes avant lui, a eu en outre la fonction prophétique d’avoir été le messager d’une nouvelle législation divine (nubawwah) et (risâlah), a eu aussi la fonction du guide spirituel et le pouvoir initiatique (walâyat) qu’il a transmis par l’intermédiaire de Fâtimah à ‘Alî, et de ‘Alî à tous les Imams. Etant donné la présence perpétuelle de l’Imam, cette fonction et ce pouvoir sont toujours présents et peuvent guider les hommes dans la vie spirituelle. « Le cycle d’initiation » (dâ’iart al-wilâyah), qui suit « le cycle de la prophétie » (dâ’irat al-nubuwwah), continue donc jusqu’à nos jours et garantit la présence perpétuelle d’une voie ésotérique en Islam. On peut dire la même chose à propos de wilâyah, parce qu’elle aussi implique une présence spirituelle permanente en Islam, qui donne la possibilité aux hommes de pratiquer une vie spirituelle et d’atteindre à la sainteté. C’est pourquoi certains soufis comme Hakim al-Tirmidhî, se sont particulièrement occupés de cet aspect fondamental du soufisme. Naturellement, il y ades différences entre le soufisme et le shiisme en ce qui concerne la manière dont fonctionne ce pouvoir et la personne qui la représente, aussi bien que celui qui est considéré comme « le sceau de la sainteté ». Mais la similitude entre les doctrines shiites et soufiques est assez remarquable et elle résulte directement du fait que les deux interprétations de la doctrine de wilâyah ou wilâyat sont deux aspects de la même réalité, c’est-à-dire l’ésotérisme islamique qui est lui-même appelé walâyat.
Parmi les pratiques des soufis, il y en a une qui est intimement reliée, dans le sens symbolique, à la notion de la wilâyah et dans son origine à la notion shiite de walâyat. Cette pratique, le port du manteau et sa transmission par le maître au disciple, symbolise la transmission des enseignements spirituels et la grâce (barakah) particulière associée à l’acte d’initiation. Chaque état de l’Etre est comme un manteau ou un voile qui « couvre » l’état plus élevé, parce que symboliquement le « plus haut » s’associe toujours avec «l’intérieur ». Le manteau soufique symbolise la transmission d’une influence spirituelle qui permet au disciple de pénétrer l’état de conscience « profane » pour atteindre un nouvel état de conscience. Symboliquement, c’est par la vertu de ce manteau ou le voile transmis par le maître au disciple, que celui-ci peut déchirer son propre voile intérieur qui le sépare de Dieu.
Le port et la transmission du manteau et le symbolisme de cet acte et son rapport avec le shiisme sont confirmés par Ibn Khaldûn dans un passage déjà cité. Dans le Hadith-i kisâ’ (la tradition du vêtement) qui est célèbre dans le shiisme, le Prophète appelle sa fille, Fâtimah, aussi bien que ‘Ali et ses fils Hasan et Husayn, et leur demande de se mettre tous autour de lui. Puis, il prend un manteau et il le place de manière telle qu’il les couvre complètement.
Le manteau et sa transmission symbolisent la transmission de la walâyat universelle du prophète à la forme de la walâyat partielle (walâyat-i fâtimiyah) à Fâtimah et par celle-ci aux Imams.
Il y a une référence directe au symbolisme ésotérique du manteau dans une tradition shiite bien connue, qu’en raison de son importance et de sa beauté, nous citons complètement :
« On a rapporté du Prophète — la paix soit sur lui et sur sa famille — ce dit : « Quand je fus ravi au ciel en l’ascension nocturne et que j’entrai au paradis, je vis au milieu de celui-ci un palais fait de rubis rouge. Gabriel m’en ouvrit la porte et j’y vis une demeure faite de perles blanches. J’entrai dans la demeure et vis en son centre un coffre fait de lumière et fermé par une serrure faite de lumière. Je dis : « Ô Gabriel ! Qu’est ce coffre et qu’y a-t-il en lui ? » Gabriel dit : « Ô, Ami de Dieu (habiballâh) ! En elle est le secret de Dieu (sirrallâh), que Dieu ne révèle à personne, sauf à celui qu’Il aime. » Je dis : « Ouvre-m’en le couvercle ? » Il dit : « Je suis un esclave qui suit le commandement divin. Prie ton Seigneur jusqu’à ce qu’Il accorde la permission de l’ouvrir. » J’implorai donc la permission de Dieu. Une voix vint du Trône divin disant : « Ô Gabriel ! Ouvre-la ! » Il l’ouvrit. Je vis en elle la pauvreté spirituelle (faqr) et le manteau (muraqqa’ah). Je dis :
« Qu’est-ce que ce faqr et ce muraqqa’ah ? » La voix du ciel dit : « Ô Muhammad, ce sont deux choses que j’ai choisies pour toi et ton peuple (ummah) depuis le moment où Je vous ai créés tous deux. Ces deux choses, Je ne les donne à personne sauf à ceux que J’aime. Et Je n’ai rien créé de plus précieux qu’elles. » Alors le saint Prophète dit : « Dieu — que son Nom soit exalté — a choisi le faqr et le muraqqa’ah pour moi, et tous deux sont pour lui les choses les plus précieuses. » Le Prophète tourna son attention vers Dieu et quand il revint de son ascension nocturne (mi’raj), il fit revêtir à ‘Alî le manteau avec la permission de Dieu et sur son commandement. ‘Alî le revêtit et il y cousit des pièces jusqu’à ce qu’il dise : « J’ai cousu tant de pièces sur ce manteau que je suis embarrassé devant celui qui coud. » ‘Ali le fit revêtir à son fils Hasan après lui, puis ce fut Husayn et ensuite les descendants de Husayn l’un après l’autre jusqu’au Mahdi. Le manteau reste avec celui-ci maintenant. »
Ibn Ahi Jumhûr, aussi bien que les commentateurs shiites plus tardifs de ce hadith, ajoute que le manteau revêtu et transmis par les soufis n’est pas le même manteau que celui dont il est question dans le hadîth. Ce que, plutôt, les soufis cherchent à faire, c’est d’arriver à imiter les circonstances de la vêture du manteau telle que le Prophète la fit et, par cet acte, de devenir conscients des mystères divins (asrâr) que symbolise le manteau, dans la mesure de leur capacité.
Toute la question de la wilâyah et du manteau qui la symbolise met en évidence l’élément commun le plus important entre le soufisme et le shiisme, qui est la présence d’une forme ésotérique et cachée de connaissance et d’instruction. L’usage de la méthode du ta’wil, ou herméneutique spirituelle, pour comprendre le saint Qur’ân aussi bien que le « texte cosmique », et la croyance en des degrés de signification à l’intérieur de la révélation, qui sont communs au soufisme et au shiisme, résultent de la présence de cette forme ésotérique de connaissance. La présence de la wilâyah, ou walâyat , est le garant, dans le shiisme comme dans le soufisme, d’un caractère gnostique et ésotérique dont le ta’wil et le mode caractéristique d’instruction présent en tous deux sont les expressions naturelles.
Etroitement associé à la walâyat est le concept de l’Imam dans le shiisme, car l’Imam est celui qui possède le pouvoir et la fonction de la walâyat. Le rôle de l’Imam est central pour le shiisme, et nous ne pouvons nous occuper ici de toutes ses ramifications. Mais, du point de vue spirituel, il est important de mettre en valeur sa fonction de guide spirituel, une fonction qui ressemble beaucoup à celle du maître soufi. Le shiite cherche à rencontrer son Imam, qui n’est autre que son guide spirituel intérieur, si bien que certains soufis shiites parlent de l’Imam de l’existence de chaque personne (imâm wujûdika). Si on laisse de côté les fonctions shari’ites et aussi les fonctions cosmiques de l’Imam, sa fonction initiatique et son rôle de guide spirituel sont semblables à ceux des maîtres soufis.
De fait, tout comme dans le soufisme où chaque maître est en contact avec le pôle (qutb) de son époque, dans le shiisme toutes les fonctions spirituelles à chaque époque sont intérieurement reliées à l’Imam. L’idée de l’Imam comme pôle de l’univers et celle de qutb en soufisme sont presque identiques, comme c’est affirmé si clairement par Sayyid Haydar Âmulî quand il dit : « Le qutb et l’Imam sont deux expressions ayant la même signification et se référant à la même personne ». La doctrine de l’homme universel (al-insân al-kâmil), exposée par Ibn ‘Arabi, est très semblable à la doctrine shiite du qutb et de l’Imam, comme l’est la doctrine du mahdî développée par les maîtres soufis postérieurs. Toutes ces doctrines se réfèrent essentiellement à la même réalité ésotérique, à la haqîqat al-muhammadîyah, telle qu’elle se présente à la fois en shiisme et en soufisme. Et en ce cas, en tant qu’il s’agisse de la formulation de cette doctrine, il a pu y avoir des influences shiites directes sur les formulations soufies postérieures.
Une autre doctrine, qui est commune aux shiites et aux soufis, bien que sous certaines formes différentes, est la « lumière muhammadienne » (al-nûr al-muhammadî) et la chaîne initiatique (silsilah). Le shiisme croit qu’il y a une « lumière primordiale » passée d’un prophète à l’autre et, après le Prophète de l’Islam, aux Imams. Cette lumière préserve les prophètes et les Imams du péché, en les rendant impeccables (ma’sûm), et leur accorde la connaissance des mystères divins. Pour acquérir cette connaissance, l’homme doit être relié à cette lumière à travers l’Imam qui, suivant le Prophète, agit comme l’intermédiaire de l’homme à l’égard de Dieu dans la quête de la connaissance divine. De la même manière, dans le soufisme, pour obtenir l’accès aux méthodes qui, seules, rendent possible la réalisation spirituelle, l’homme doit être relié à une chaîne initiatique, ou silsilah, qui remonte au Prophète et par laquelle une barakah coule de la source de la révélation jusqu’à l’être de l’initié. La chaîne s’appuie donc sur la continuité d’une présence spirituelle qui ressemble fort à la « lumière muhammadienne » du shiisme. De fait, les soufis plus tardifs parlent eux-mêmes de la « lumière muhammadienne ». Dans la période primitive, spécialement dans les enseignements de l’Imam Ja’far al-Sâdiq, la doctrine shiite de la « lumière muhammadienne » et la doctrine soufie de la chaîne spirituelle se rejoignent et, comme dans les autres cas, ont leur source dans les mêmes enseignements ésotériques de l’Islam.
Nous voulons finalement, dans cette comparaison entre doctrine shiite et doctrine soufie, mentionner les stations spirituelles et gnostiques (maqâmât-i ‘irfânî). Si nous nous tournons vers une étude de la vie du Prophète et des Imams comme on la trouve par exemple dans la compilation de Majlisi dans le Biâhr al-anwâr, nous découvrons que ces récits sont fondés, plus que tout autre chose, sur les états intérieurs spirituels des personnages considérés. Le but de la vie religieuse dans le shiisme est, en réalité, d’arriver à imiter la vie du Prophète et des Imams et d’atteindre leur état. Bien que pour la majorité des shiites, ceci reste seulement comme une possibilité latente, l’élite (khawâss) y a toujours été pleinement attentive. Les stations spirituelles du Prophète et des Imams, conduisant à l’union avec Dieu, peuvent être considérées comme le but final vers lequel tend la piété shiite et sur lequel est fondée toute la structure spirituelle du shiisme.
Dans le soufisme aussi, le but qui est d’atteindre Dieu ne peut être réalisé qu’en passant par les états (ahwâl) et stations (maqâmat) qui occupent une place si éminente dans les traités classiques du soufisme. La vie soufie aussi est une vie axée sur l’accomplissement de ces états, bien que le soufi ne recherche pas ces états en eux-mêmes, mais cherche Dieu en sa sublime Essence. Il est vrai qu’en soufisme chacun est attentif aux états et aux stations, tandis qu’en shiisme l’élite seule y est éveillée, mais ceci est assez naturel dans la mesure où le soufisme est lui-même le chemin de l’élite spirituelle, tandis que le shiisme concerne une communauté entière, possédant sa propre dimension exotérique et ayant sa propre élite aussi bien que ses croyants ordinaires (‘awâmm). Mais dans la signification spéciale donnée aux stations spirituelles dans les récits shiites de la vie du Prophète et des Imams, il y a une similitude frappante avec ce qu’on trouve en soufisme. Ici encore tous deux se réfèrent à la même réalité, l’ésotérisme islamique, àl’aspect pratique et « réalisé » auquel se rapportent les stations spirituelles.
A suivre…
Article de Seyyed Hossein NASR tiré de « Le shî’isme imamite » aux PUF, 1970.
 
Madame el Batoul, j'ai lu la moitié de votre présentation dans le dernier message, nchallah quand j'aurai du temps je lirai le reste
Ayant étudié (en amateur, en chercheur de la vérité) le chiisme et le soufisme, je trouve qu'ils sont une continuité normale du message Mohammedien et le tout vient du Coran et de sa Sounna, par sounna je parle de l'authentique, de son vécu et non de certains ajouts

Ce que les soufis ont de plus c'est qu'en plus de suivre Aqwal (les paroles) et Af3al (les actes) du Prophete as, ils suivent aussi ses
Ahwel (états d'ame), et sont dans un état d'actualisation e de purification continuelle
Le Prophete pbsl étant le premier maitre soufi, si on peut utiliser ce terme avant son temps

Lui qui allait à la grotte pour des moments de contemplation et d'observation, voir meme d'adoration (vu qu'on parle de ta3abboud)
Lui qui s'est purifié avant meme la révélation pour etre digne de recevoir la plus grande révélation
Révélation qui lui appartient dans un monde pré existanciel et d'autres avec lui (d'ou le terme Nous), lui, les Ahl et les Awliya

Cette révélation, qui lui meme a dit sera inséparable de ceux qui seront les repères aprés
Et Ali ibn abi talib étant ce deuxieme personnage, maitre de la mystique islamique, du Ta'wil et du Djafr
Ali dont la majorité des soufis 40 écoles remontent à lui et à rassoul Allah, tous se réclament de ses deux la

La naqchbandiya étant la seule qui remonte au prophete et abou bakr, mais d'autres recherches disent que c'est abou bakr djafar sadik
La différence qu'on peut trouver entre le chiisme et le soufisme est que dans le premier cas, les Imams sont connus
en tant que maitre de l'époque, en tant que pole de l'univers (Mouftarad etta3a, ayant une autorité ordonné)

Et que le soufisme a surtout existé aprés le MAHDI, sujet de notre discussion
Aprés lui ont vécu énormément de Awliya Allah et comme si le message du Mahdi a permis une ouverture à l'universalité des secrets divins et qu'ils ont dit si Allah nous a révélé à vous, nous obéir serait un ordre
Des awliya qui pour la majorité sont descendants du Prophete pbsl, mais dont les rangs ne sont pas connu

Le pole du 4eme sciecle n'est pas connu, ni celui du 5eme, ni aprés, plusieurs Awliya et Pieux ont vécu
Mais à la différence des Imams (connus en tant que tel, comme maitre de leurs génération) les saints soufis
sont postulants aux hauts rangs, que ce soit dans le chiisme avec les bab et autres, ou dans le sunnisme les aqtab, awtad, abdal...

wa Allahoumma salli ala Mohammed wa Ahl mohammed
Wa salam alikoum
 
Dernière édition:
Il sera intéressant de savoir la position du soufisme par rapport à l'Imam Al-Mahdi qu'ALLAH lui hâte l'apparition.

Salam alikoum

Etant donné qu'il n y'a pas un soufisme officiel, mais plutot c'est des méthodologies spirituelles, et donc il n y'a pas un avis fixe
Le Mahdi fils de Askari est reconnu par beaucoup de soufi, et les termes de sa RE apparition et de son Faradj témoignent qu'il
s'agira de lui à la fin des temps
Cependant, le Mahdi des soufis est un fils de Hassan, pas hassan askari, mais hassan Sibt fils de Ali et frère de Houssein
Des écoles soufis dénombrent les 11 imams et s'arretent et le 12 eme ils le fond descendre de Hassan ibn Ali

On ferme cette parenthese

L'avis du soufisme sur le Mahdi est que le sujet du Mahdi ne se limite pas à un seul personnage
Mais qu'à toute époque, à tout sciecle son Mahdi ou ses Mahdis et à chacun de suivre et de faire sortir le mahdi en lui meme

A mon avis les approches chiite et soufi ne se contredisent pas mais se completent
Le Mahdi étant le fils de askari, mais que aprés lui en chaque époque son mahdi
des mahdis qui ont surement vécu, mais non connu en tant que tel et je veux votre avis la dessus
Le sens de l'occultation et de l'imam toujours présent et de toujours le chercher, ce pole toujours présentet quand il meurt
sera remplacé par une autre, n'est il pas cela le sens de la Ghaiba (un mahdi perpetuel mais non connu que lui c'est le mahdi)


Ahmed tidjani est il mahdi de son époque? mirza ghoulam ahmed est il mahdi de son époque?
leurs sagesse, leurs spiritualité, leurs discours étant mahdique, messianique, sans pour autant etre le Mahdi en personne
Mais des semblables à lui, salam
 
Dernière édition:
Pour les soufis l'image qu'ils ont du sauveur, est quelqu'un de libérateur, libérer les gens de toutes les limitations dans lesquelles ils se sont mis, ou plutôt on les a mis, et qui les voile de la vérité, de l'essentiel du message, un vivificateur, un consolateur, un unificateur, tout en étant un différenciateur : différencier le vrai du faux, quelqu'un incarnant la miséricorde mohammadienne dans toute son universalité, incarnant ce modèle mohammadien d'Homme parfait, d'Homme universel. Le vrai salut, concernant non seulement le musulman, mais l'homme, en général, ce serait de revenir à cette dimension fondamentale de l'être humain, sans lequel il reste perdu, vis-à-vis de lui-même avant toute chose .

C'est un salut essentiellement spirituel, avant qu'il soit religieux. La religion sans la spiritualité ne peut mener à rien, et la preuve c'est ce qu'on voit aujourd'hui, on condamne au nom de la religion, on tue au nom de la religion, on propage la haine et la division au nom de la religion. Quand on perd l'Esprit, on se perd et on fait perdre, et le salut résiderait dans le fait de retrouver ce sens perdu, et celui qui t'aide à ceci. En dehors de ceci, je dirais qu'il n'y a point de salut.
fi amani Allah
 
Salamoun'alaykom

Salam alikoum

Etant donné qu'il n y'a pas un soufisme officiel, mais plutot c'est des méthodologies spirituelles, et donc il n y'a pas un avis fixe
Le Mahdi fils de Askari est reconnu par beaucoup de soufi, et les termes de sa RE apparition et de son Faradj témoignent qu'il
s'agira de lui à la fin des temps
Cependant, le Mahdi des soufis est un fils de Hassan, pas hassan askari, mais hassan Sibt fils de Ali et frère de Houssein
Des écoles soufis dénombrent les 11 imams et s'arretent et le 12 eme ils le fond descendre de Hassan ibn Ali

On ferme cette parenthese

L'avis du soufisme sur le Mahdi est que le sujet du Mahdi ne se limite pas à un seul personnage
Mais qu'à toute époque, à tout sciecle son Mahdi ou ses Mahdis et à chacun de suivre et de faire sortir le mahdi en lui meme

A mon avis les approches chiite et soufi ne se contredisent pas mais se completent
Le Mahdi étant le fils de askari, mais que aprés lui en chaque époque son mahdi
des mahdis qui ont surement vécu, mais non connu en tant que tel et je veux votre avis la dessus
Le sens de l'occultation et de l'imam toujours présent et de toujours le chercher, ce pole toujours présentet quand il meurt
sera remplacé par une autre, n'est il pas cela le sens de la Ghaiba (un mahdi perpetuel mais non connu que lui c'est le mahdi)


Ahmed tidjani est il mahdi de son époque? mirza ghoulam ahmed est il mahdi de son époque?
leurs sagesse, leurs spiritualité, leurs discours étant mahdique, messianique, sans pour autant etre le Mahdi en personne
Mais des semblables à lui, salam

Dans Nahj al-Balâghah" ( La voie de l'éloquence), vous trouverez un hadîth de l'Imam 'Ali as adressé à Kumayl Ibn Ziyâd al-Nakh'î:


"O Kumayl Ibn Ziyâd: Apprends de moi par coeur ce que je te dis: " ...Oui, certes, par Allah! La terre n'est jamais vide d'un Guide qui maintient les Preuves d'Allah ( Hujjah ). Il assume cette tâche soit à découvert soit tout en étant caché. Et ce afin que les Preuves divines et leurs significations ne soient pas anéanties».

L'Imam As-Sâdeq as déclara : “ Jamais depuis que la Terre fut créée, elle n'a été sans la Présence d'un Savant et d'une Preuve de Dieu pour redonner vie aux pures vérités délaissées par les gens, puis l'Imam récita le Verset suivant : ” Ils voudraient, avec leurs bouches, éteindre la Lumière de -Dieu, alors que -Dieu ne veut que parachever Sa Lumière, en dépit des incrédules ". (Coran 9/32)

Il a dit aussi: " Dans le Monde, il y a toujours eu Présence de la Preuve ou d'un Messager ou d'un Imam, tous savaient distinguer le Halal du Haram, savaient guider les gens vers le Chemin de -Dieu ; la Terre ne sera jamais sans la Présence de la Preuve de Dieu et d'un Guide seulement durant les 40 jours précédents le Jour de la Résurrection..."

Et dans un autre récit: " Amir Al-Mu'minin (L'emir Des croyants) Ali as, dans son sermon délivré à la Mosquée de Kufa, déclara : " Mon Seigneur ! En vérité Ta Terre nécessite bien une Preuve venant de Toi et pour la Création, qui guide les gens vers Ta Religion, qui leur enseigne Ta Science faisant que mon statut de Preuve ne sera pas vain et Tes Amis soumis ne feront jamais marche arrière après avoir été guidés. En vérité, cette Preuve doit apparaître et les gens lui obéiront ou elle sera occultée et son apparition sera attendue. D'évidence, durant la période du Gouvernement fondé sur le Faux, elle sera occultée, sa Science et sa Vision demeureront fermes dans les cœurs des Fidèles qui agiront en conformité avec elle jusqu'au jour de son apparition, ils s'accrocheront seulement à ce qui rend furieux les autres à leur égard car le parti des égarés leur sera toujours hostile..."
 
Salam, merci beaucoup pour les sources à chaque fois, machaAllah
Et donc que faut il comprendre avec ta derniere interventions, aprés Mohammed ibn el hassan el askari (dans son occultation). Qui sont les preuves? Mon avis, est que aprés la ghaiba s'est opéré une trés grande ouverture à l'universalité
Certe on ne peut pas dire qui est le Pole du 4eme sciecle, il y'a des noms, mais on ne peut pas le dégager
et au 5eme et 6eme sciecles qui sont les poles, les preuves, les hujjah? et aprés au 7eme 8eme et jusqu'à nos jours? on sait que Awliya Allah ont vécu et qu'il y'a un Ordre, une hierarchie (les aqtab, les awtad, les abdal, les nouqaba, les noudjaba, les bab...) mais qui est qui? on ne sait pas, à la différence de l'époque des 12 Imams ou ils ont été connu, tel est l'Imam et il avait une autorité ordonnée (mouftarad ta3a)

La ghaiba je la voit dans ce sens, c'est que aprés mohammed ibn el hassan el askari, les preuves ne s'arreteront pas, seulement ils ne seront pas connu en tant que tel, je donne un exemple, abdelkader djilani est appelé soultan el awliya et peut postuler à ce degrés de pole de son temps (ou pas) ou abi madyan el ghaouth (le secoureurs) les chadhili l'ont comme repère, ou ahmed rifai, ou badawi ou d'autres (ou pas) et donc les rangs élevés et les statuts rapprochés ils y arrivaient par la perseverance et la quete de la vérité, comme ahmed tidjani ou il jour il a vu la lumière du Prophete pbsl qui lui a dit tu es mon petit fils et je te guiderai et il a parlé de secret (sirr)... au point que beaucoup de littéralistes l'insultent car son style ressemble à celui des 12 imams, ou mirza ghoulam Ahmed qui a dit etre un mahdi et un messie (mais sans etre eux meme), quelqu'un qui leurs ressemble, qui bénificient de graces presque semblables, mais c'est pas lui le jesus ibn maryam en personne et ainsi de suite
 

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