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17 Rabi awal: Naissance du Messager d'Allah.

azedine

Well-known member
Salam 'alaykum,



Correspondant à la date grégorienne du Jeudi 05 Avril 2007



J'ai choisi , pour célébrer cette occasion, une réflexion du Dr Muhammad Tayy qui nous décrira le rôle du Prophète Mohammad:saws: sur le sentiment de responsabilité des individus envers eux-même et leur communauté sans lequel la solidarité et la fraternité n'y aurait pas cours. Quels sont les moyens utilisés par le Messager d'Allah pour susciter ce sentiment parmi la première génération des musulmans ?


:basmallah​



L'Islam représente le sceau des religion célètes, il est le système le plus global apte à demeurer jusqu'à la fin des temps. Les religions célestes ont d'abord affirmé l'Unicité puis ont fixé les prérogatives du gouverneur envers les gouvernés, que ce soit sur le plan social ou politique, afin d'instaurer un système basé sur l'honorabilité du fils d'Adam en lui accordant sa liberté, ses droits et en lui faisant assumer ses responsabilités dans un cadre d'unité et de solidarité collective. Ce système nécessite la formation d'un groupe exemplaire personnifiant à un degré trés élevé les enseignements divins qui prendrait en charge de les enseigner aux autres, sous la direction d'un Imam ou d'un calife dont le savoir, la justice et la volonté ferme dépassent ceux des autres.

En tout ceci, le Noble Messager fut l'organisateur, l'exécuteur et l'inspirateur, que ce soit par l'application, l'explication et la clarification des préceptes coraniques ou par leur achèvement par les hadiths sacrés (Qudsi), ses vénérables hadiths ou son comportement pratique. Le Noble Messager a suscité, au sein des membres du groupe musulman, un sentiment de responsabilité de telle sorte qu'il est devenu un groupe solidaire, chacun ressentant ce qui concernait les autres et tous ressentant ce qui concernait l'un d'eux. Comment l'activité prophétique s'est-elle manifestée dans ce domaine ?

Le Messager a confirmé, conformément aux enseignements divins, le développement de la personnalité individuelle musulmane, le renforcement du sentiment de responsabilité et l'ancrage du sentiment collectif par l'approfondissement de la conscience et l'application des préceptes divins.


1_ Développement de la personnalité individuelle musulmane.

Cette question se pose à deux niveaux: le premier concerne la confirmation des particularités et des dons, le second concerne l'exercice des actes à vocation publique.
Au premier niveau, il s'agit de raffermir et de respecter le sentiment de liberté, de s'attacher fermement au droit et de le reconnaître, ainsi que le développement du sentiment de fraternité et d'égalité.

a-Le sentiment de liberté.
A la base, l'homme naît libre. L'Imam Ali dit: "Ne sois pas l'esclave d'un autre alors qu'Allah t'a créé libre" (1). Umar ibn al Khattab dit: "Comment pouvez-vous asservir les gens alors que leur mère les ont engendré libre"(2).
Cette liberté peut disparaître si l'homme entreprenait de combattre Dieu et Son Messager; l'Islam a interdit l'asservissement, mis à part des prisonniers de guerre non-musulmans, tout comme il a ordonné d'avoir un comportement humain envers les esclaves, en incitant même à les libérer et à leur accorder le droit de s'affranchier eux-même en réunissant certaines conditions.
Mais la liberté ne se limite pas à cet aspect, loin de là , elle signifie la possibilité de l'homme d'accomplir tout acte, d'agir à son gré tant que le Loi divine ne l'interdit pas, de faire en sorte que tous les actes que des générations d'humains ont faits et ont obtenu le droit de faire, tels que les droits de se déplacer, d'exercer des droits politiques, de penser et de s'exprimer, etc...

b-le droit:
Les droits individuels sont considérés aujourd'hui comme les garants des libertés publiques, tels que le droit à la proprièté, qui préserve contre les abus de dépossession des gens, qu'ils soient musulmans ou appartenant aux gens du Livre. Il fut confirmé par le Noble Prophète concernant les propriètés des juifs, après la conquête de Khaybar(3), et confirmé également par les Califes et notamment l'Imam Ali(as) qui recommandait aux dirigeants des troupes de ne pas se servir ni d'un âne, ni d'un chameau, ni de l'eau d'un peuple sans le consentement de celui-ci.

c-l'égalité:
Elle est la principale valeur sociale confirmée par l'Islam. Le Noble Messager se comportait avec les musulmans avec justice et égalité, il ne faisait aucune distinction entre eux, il se considérait leur égal en temps de guerre comme en temps de paix, et même, il se sacrifiait plus qu'eux. C'est ce que témoigne Ali en disant: "Lorsque l'adversité devenait intenable, nous nous en préservions auprès du Messager d'Allah, aucun de nous n'était aussi proche que lui de l'ennemi".

Le Messager confirmait cet état d'esprit en disant: "Vous êtes tous les enfants d'Adam, et Adam est fait de terre"(4), mais aussi: "Vous êtes égaux comme les dents du peigne", "Nulle préférence pour un arabe sur un persan, ni pour un blanc sur un noir, ni pour un noir sur un blanc, sauf en ce qui concerne la Pièté."(5) C'est d'ailleurs ce qu'exprime le Saint Coran:
:eek:pen: "Ô Hommes! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. Allah est certs Omniscient et Grand-Connaisseur".:close: (Al Hujurat, verset:13)

d-la fraternité:
Le Messager a considéré que le musulman était le frère du musulman. Il a imposé cette conception de façon directe, lorsqu'il a instauré la fraternisation entre Ansars et Muhâjirun.
Il a de plus incité les musulmans à fraterniser et à prendre conscience des exigences de cette fraternisation en disant: "Le musulman est frère du musulman, il ne l'opprime pas et ne le trompe pas"(6)

e-l'honorabilité:
Il s'agit de l'une des manifestations de l'honorabilité accordée par Allah à l'Homme, comme cela est exprimé dans la sourate "Al Isra' (verset 62). Cette honorabilité par laquelle Il a élevé le fils d'Adam et mis à sa disposition ce qui se trouve sur terre, empêche son humiliation et son avilissement par la suppression de ses droits. C'est ce qui permet probablement à l'Homme d'assumer le rôle de lieutenant sur terre qui lui est dévolu. Si le gouverneur dilapide ces exigences, il devient tyran, et si le gouverné les abandonne, il est oppresseur envers lui-même; respectées, ces conditions permettent à l'Homme d'accomplir sa mission.


(à suivre...)
 
Suite.




Au deuxième niveau:

a_ le développement de la personnalité individuelle:
Le Noble Messager a agi en sorte de développer la personnalité de l'individu, de libérer son énergie cachée, c'est ce qui a permis à certains de se découvrir héros alors qu'ils étaient auparavant écrasés. Le Messager a également aidé à équilibrer les personnalités, soit en atténuant la fierté de quelque uns en les soumettant à la direction de ceux qu'ils considéraient comme inférieurs, soit en enseignant à ses compagnons comment se préoccuper des affaires publiques, en les incitant à réfléchir sur les affaires politiques et sociales, par le biais de la Shûra (consultation). Ces pratiques ont permis l'avènement de dirigeants politiques, de penseurs et d'hommes de valeur qui auraient pu jouer un rôle meilleur si le gouvernement islamique avait poursuivi le chemin tracé par le Prophète et les califes bien-guidés.

b_le commandement des troupes:
En consultant les faits des guerres au temps du Messager, nous découvrons que parmi ceux qu'il nomma au commandement des troupes, figurent ceux qui étaient dénigrés avant l'Islam. Il confia ce poste à Zayd b. Hâritha, son ancien mawlâ et à son fils Usama, il en confia la direction aussi aux émigrés de l'Ethiopie, tels que Abu Ubayda al Jarraâh, Sa'd b. abi Waqqâs, Abu Salma b. Abdul Asad, 'Abdur Rahman b. Awf, Shujâ b. Wahab al Asadî, Umar b. al Khattab et Abou Bakr, ceux qui étaient issus des tribus subalternes.

Quant aux évènement cruciaux, il en confia la direction à ses proches tels que Hamza, Ubayda b. al Harith qui eurent en charge les premières troupes puis à Ali b. Abi Talib et son frère Ja'far.
Et, en fin de compte, il encourageait ceux "dont les coeurs sont à rapprocher" ou ceux qui étaient récents dans l'Islam en leur confiant le commandement des troupes, mettant leur capacité au service de la pure religion, afin que cette fonction puisse éventuellement modifier leurs convictions, tels que Abu Sufyan, 'Ayina b. al Husn al Furâzi et d'autres, ou en leur confiant des missions diplomatiques comme le fait de confier à Uthmân de se rendre à la Mecque le jour d'Al Hudaybiyya, pour négocier, etc..
Quant aux missions particulièrement critiques, il les confiait aux membres de sa famille, comme Ja'far pour l'Ethiopie ou Ali pour annoncer la sourate al Barâ'a aux polythéïstes.

c_ la consultation:
Dans le saint Coran, nous lisons:
:eek:pen: Et consultes-les à propos des affaires; puis une fois que tu t'es décidé, confie-toi donc à Allah, Allah aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance.:close: (Al Imran, verset 159)

Le Noble Messager a appliqué ce précepte dans une trés large mesure, il a consulté ses compagnons au sujet de nombreux évènements. Il consulta quelques musulmans au sujet de l'émigration vers l'Ethiopie: "Si vous vous dirigez vers l'Ethiopie, il s'y trouve un roi qui n'opprime pas ses sujets"., il consulta les gens à propos de la bataille de Badr, et à ce sujet, il réserva sa consultation aux Ansars étant donné qu'ils ne s'étaient pas encore engagés à entreprendre des batailles offensives; il consulta ses compagnons au sujet du lieu de campement à Badr et accepta la proposition d'al Habbab b. al Mundhir. Avant la bataille de Uhud, le Messager consulta ses compagnons pour savoir s'ils devaient sortir ou rester à Médine, il accepta un point de vue opposé au sien. Il prit également l'avis de Salman pour creuser le fossé puis l'avis de Sa'd b. Ma'ad et Sa'd b. Abada pour refuser de donner une partie des dattes de Médine en contrepartie du retrait de l'ennemi.

d_ l'esprit de pardon:
Le Messager refusait dans l'esprit de la revanche, il accordait son pardon là où ni la religion ni le droit divin n'étaient lésés. Il incitait ainsi ses compagnons à se défaire de tout esprit de revanche, à oublier les hostilités de l'époque précédente pour commencer une nouvelle ère, dépourvue de l'esprit tribal étroit. Cet esprit du pardon s'est manifesté de la façon la plus claire le jour de la conquête de la Mecque, où il s'adressa à ceux qui l'avaient opprimé et avaient tyrannisé ses compagnons en les rejetant hors de leurs foyers et en les tuant, en disant: "Ô vous les gens de Quraych et les habitants de la Mecque, que pensez-vous que je vais faire de vous ?" Ils répondirent: "Un frère généreux et un cousin généreux". Il leur dit: "Allez, vous êtes libres!", après que le Tout-Puissant ait assuré sa victoire sur eux.
Le Messager d'Allah avait ordonné aux commandants de ses troupes, lors de la conquête de la Mecque, de ne tuer personne sauf en cas de défense; il retira la bannière des mins de Sa'd Abada lorsque ce dernier se mit à menacer les gens et il la confia à Ali.
Et finalement, le Messager annonça, lors de la conquête de la Mecque, aux portes de la Ka'ba, la nullité de tous les droits antécédents relevant des causes liées à la guerre.

A suivre.
 
2_ La responsabilité

La responsabilité fait partie du dépôt qu'Allah a fait porter aux humains, en disant:
:eek:pen: Nous avions proposé au xcieux, à la terre et aux montagnes la responsabilité. Ils ont refusé de la porter et en ont eu peur, alors que l'homme s'en est chargé; car il est trés injuste (envers lui-même) et trés ignorant:close: (al Ahzab, verset 72)

Cette responsabilité s'assume selon trois directions:

_la responsabilité envers la religion
_la responsabilité envers l'ensemble de la communauté
_la responsabilité envers les individus

a-la responsabilité envers la religion
Elle consiste à obéïr aux préceptes divins relatifs à la diffusion du message à combattre les déviations, qu'elles soient importantes ou minimes.

a1-diffusion du message:
Allah a appelé les musulmans à diffuser la pensée de l'Islam, et en cas d'empêchement, à combattre:

:eek:pen: Par la sagesse et la bonne exhortation, appelle au sentier de ton Seigneur:close: (an Nahl, verset 125)

Allah a également ordonné d'entreprendre des discussions avec les gens du Livre s'ils n'ont pas été injustes:

:eek:pen: Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du Livre, sauf ceux d'entre eux qui ont été injustes:close: (al Ankabût, verset 46).

Le Messager a confirmer ces préceptes en appelant les polythéïstes à l'Islam. En cas de refus, il lui fut autorisé de combattre. Il dit: "Je fus ordonné de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils témoignent qu'il n'y a de dieu qu'Allah, que Mohammad est Son Prophète, jusqu'à ce qu'ils accomplissent la prière et rendent l'aumône. S'ils le font, ils protège de moi leur sang et leur fortune, hormis ce qui revient à l'Islam, et leur compte sera devant Allah" (7)

a2-résister aux déviations, en se basant sur le principe d'ordonner le licite et d'interdire l'illicite, qui est mentionné dans de nombreux versets. Le Messager a confirmé, au cours de sa vie, ce principe, en disant: "Baisse les yeux, met fin aux préjudices, rends le salut, ordonne le licite et interdit l'illicite". (8)

Dans un hadith d'Abu Darr: "Le Messager nous a ordonné de ne pas nous laisser devancer en trois: ordonner le licite, interdire l'illicite et enseigner les gens"

L'aspect le plus important de ce principe consiste à combattre les responsables de l'injustice, comme l'affirme le Prophète: "Qui aperçoit un dirigeant injuste qui rend licite ce qu'Allah a rendu illicite, qui rompt la promesse divine, qui contrecarre la sunna du Messager d'Allah, qui agresse et agit injustement avec ses sujets, et qui n'en modifie rien, ni en acte, ni en paroles, Allah a le droit de l'introduire là où Il introduit l'autre" (10)

Ali qui expliquait le verset: :eek:pen: Et il y a parmi les gens celui qui se sacrifie pour la recherche de l'agrément d'Allah", a ajouté: "il s'agit de celui qui est tué en accomplissant le précepte d'ordonner le licite et de combattre l'illicite:close: (11)

b-la responsabilité envers l'ensemble
Tout musulman doit assumer la responsabilité envers l'ensemble des musulmans, que ce soit en défendant la religion, ou en menant des activités utiles pour l'Islam.
Le Noble Coran indique les moyens d'assumer cette responsabilité, en luttant contre les ennemis de l'Islam, en obéïssant au Messager, en se parant des nobles vertus et en respectant les autres. Le discours coranique s'adresse à tous les croyants et non seulement aux dirigeants de la communauté, la responsabilité est alors collective lorsqu'elle fait face à des difficultés ou qu'elle doive assumer des devoirs. Ceci ne contredit pas le fait que certains devoirs sont individuels, dans le sens où chaque musulman devrait l'assumer et d'autres collectifs dans le sens où ils n'exigent pas la participation de tous les individus, celle des uns suffit à décharger les autres.

A suivre.
 
Suite et fin.


c-responsabilité envers les individus.
Il s'agit de prendre la défense d'un groupe ou d'un seul individu, de combler leurs besoins, de secourir les sinistrés ainsi que de défendre le groupe incapable de le faire lui-même:

:eek:pen: Et qu'avez-vous à ne pas combattre dans le sentier d'Allah, et pour la cause des faibles: hommes, femmes et enfants qui disent: "Seigneur! fais-nous sortir de cette cité dont les gens sont injustes...:close: (an Nisa, verset: 75)

Le Messager d'Allah a insisté pour développer le sentiment de la solidarité collective, que ce soit lors des batailles ou dans la vie de la cité. Tous les membres de la communauté avaient droit à l'égalité et à la dignité.

Le Prophète(as) a également incité au sacrifice pour la défense de la communauté ou même des individus: "Celui qui entend un homme appeler: "Ô musulmans!" et qui ne répond pas à son appel, n'est pas un musulman". Il n'y a aucun doute que l'acte le plus important concernant cet aspect consiste à affronter les catastrophes qui touchent des milliers de musulmans tels que les incendies ou les inondations. Le Messager affirme: "Celui qui repousse loin des musulmans, le fléau de l'eau ou du feu, ou qui repousse l'ennemi, Allah lui pardonne ses péchés" (12)

d-l'affection entre musulmans
Le Messager a ordonner de s'intéresser au sort des musulmans. Il exigea que l'attitude envers Allah soit le critère, et non les intérêts personnels, car "les liens les plus fermes de la foi sont l'amour en Allah, l'inimitié en Allah, prendre pour amis les amis d'Allah et désavouer les ennemis d'Allah" (13). Ainsi, le comportement avec le musulman sera aussi équitable et aussi bienveillant qu'avec soi-même. Le Messager a ordonné également de faire le bien avec ceux qui le méritent et ceux qui ne le méritent pas, comme le fait de secourir le sinistré ou d'aider celui qui est dans le besoin. La récompense de l'aide sera probablement à la mesure de la difficulté surmontée. "Qui aide son frère musulman pour le sortir du péril, du souci ou de l'affliction, Allah lui réserve dix bonnes actions, l'élève de dix degrés.., repousse loin de lui dix revanches et lui prépare pour le Jour de la Résurrection dix intercessions" (14)

Parmi les devoirs les plus utiles envers les musulmans figure le conseil. "Les gens les mieux situés pour Allah, le jour de la Résurrection, sont ceux qui ont parcouru Sa terre en conseillant Ses créatures" (15). Tout en prônant la fermeté envers les ennemis entêtés, l'Islam demande aux croyants la bienveillance et la misèricorde entre eux:

:eek:pen: Mohammad est le Messager d'Allah. Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants, misèricordieux entre eux:close: (al Fath, verset 29)

Le Messager a insisté sur un tel comportement en disant: "Celui qui n'est pas misèricordieux, ne sera pas digne de misèricorde", tout comme il a appelé à renforcer les liens de parenté et à rendre visite aux malades, afin que les cryants forment un seul corps, où l'individu s'intéresse à ce qui intéresse l'ensemble et où l'ensemble s'intéresse à ce qui intéresse l'individu. C'est ce qu'affirme le Messager: "Les croyants, dans leur affection, misèricorde et bienveillance réciproque, sont comme un corps: si un membre se plaint, les autres accourent pour le veiller et lui faire tomber la fièvre". (16).

Notes:

1 - Nahj al Balaga, Sharh ibn Abi Hadid 3/485
2 - Mohammad Hasanayn Haykal, al Faruq Umar, 198, 7ème édition
3 - Al Waqidi, al Magazi
4 - Musnad Abi Daoud, 111
5 - Musnad Ahmad, 5/411
6 - Sahih Bukhari, vol 22, 2/3
7 - Sahih Bukhari, 1992, vol 1, chap 17 h.25
8 - Sunan ad-Darimi, Beyrouth 1/136
10 - al Futuh, Beyrouth 4/12; at-Tabari, Tarikh.
11 - Al- Hurr al Amili, wasa'il ash-shi'a 61/143, h.2
12 - Wasa'il ash-shi'a 1992 vol. 15 140 h. 1
13 - Wasa'il..., 16/336, h2
14 - Wasa'il...,344, h. 8.
15 - Wasa'il..., chap. 29, 373
16 - Sahih Bukhari, vol. 4, chap. 7, 7/102, h. 6011.


Salam 'alaykum.
 

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