seyyedahmed
<font color="#990000">Membre d'honneur</font>
La Terre de Fadak
Je souhaiterai donner quelques éléments de réponse à la page suivante concernant la Terre de Fadak :
3714- D'après al-Miswar ibn Makhama, le Messager de Dieu (ç) dit : "Fâtima est une partie de moi-même ; celui qui l'irrite m'irrite moi-même".
Le Coran est "Le Livre Authentique" (le seul livre incontestablement authentique). Les Hadiths ne prennent pas le dessus sur le Coran : si un Hadith va en contradiction avec un Verset du Saint Coran, alors ce Hadith ne peut être que rejeté, car les paroles de notre Cher Prophète Mohammed (S) ne peuvent aller en contradiction aux Paroles d'Allah (SwT).
Or, voici ce que dit Allah (SwT) dans le Saint Coran :
{ Et Salomon hérita de David [...] }
Ceci prouve que « chez les chiites », « l’authenticité de cette Tradition » est aussi reconnue ?
Premièrement : Seyyed Khomeyni était certes un Savant Shiite, mais cela ne signifie pas que s’il disait quelque chose, tous les Shiites sont forcément en accord avec ses propos.
Donc s’il aurait vraiment dit cela, tout le monde n’est pas obligé d’être d’accord avec ce Savant.
Deuxièmement : La raison reste donc une chose à ne pas oublier, mais si tel ou tel savant dit telle ou telle ou telle chose ; un Hadith ne peut pas contredire le Coran, en aucun cas.
Voici ce qui est marqué dans le message de Mouhammad Patel : « Celui qui mettra Fâtima (radia allâhouma anha) en colère, alors c’est comme s’il m’a mis en colère. » en rapportant un Hadith du Prophète Mohammed (S), puis il est marqué dans le message de Mouhammad Patel : « Peut-on déduire de là que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) était aussi en colère contre Ali (radhia allâhou anhou) et que la foi de Ali (radhia allâhou anhou) avait fléchi ???… »
Or, voici de quoi il faisait allusion (d’après le message de Mouhammad Patel) : « Par exemple, Ali (radhia allâhou anhou) avait voulu prendre comme seconde épouse la fille de Abou Djahal. »
Je pense qu’il y a une "nuance" entre « avait voulu prendre » et « a pris » ! S’est-il finalement marié à la fille d’Abou Djahal, ou a-t-il justement préféré ne pas mettre en colère sa femme, qui n’est autre que la fille bien-aimée du Noble Prophète Mohammed (S), Fatima Az-Zahra (AS) ?
3729- D’après ‘Ali ibn Hussayn, al-Miswar ibn Makhrama dit : « Une fois, ‘Ali demanda la main de la fille d’Abu Jahl. Ayant entendu parler de l’affaire, Fâtima alla dire au Messager de Dieu (ç) : "Ta peuplade prétend que tu ne ressents aucune colère pour tes filles ; car voici que ‘Ali désire se marier avec la fille d’Abu Jahl." Aussitôt, le Messager de Dieu (ç) se leva… Je l’entendis, après avoir prononcé la formule de chahâda, dire ceci : "Cela dit, j’ai marié Abu al-‘As ibn ar-Rabî’ qui m’a parlé et s’est montré sincère avec moi. Quand à Fâtima, c’est une partie de moi-même, et je déteste qu’il lui arrive ce qui lui déplaît… Par Dieu ! la fille du Messager de Dieu ne saurait être avec la fille de l’ennemi de Dieu chez un seul homme." Après cela, ‘Ali a renoncé à demander la main [de la fille d’Abu Jahl]. »
* Il y a un rajout rapporté par Muhammad ibn ‘Amru ibn Halhala, et ce d’ibn Chihâb, de ‘Ali ibn al-Husayn, d’al-Miswar [qui dit] : « J’ai entendu le Messager de Dieu (ç) évoquer un genre à lui appartenant aux Beni ‘Abd-Chams. Il fit l’éloge de son comportement en tant que gendre et dit : "Il m’a parlé et s’est montré sincère avec moi ; il m’a promis et a tenu parole." »
Est-il dit dans ce Hadith rapporté dans Sahih Boukhari que ‘Ali Ibn Abi Talib (AS) a finalement mis en colère la fille bien-aimée du Noble Prophète Mohammed (S), Fatima Az-Zahra (AS) ? Ou au contraire, lit-on plutôt dans ce Hadith que « ‘Ali a renoncé à demander la main [de la fille d’ABu Jahl » ?
Donc ici, il y a comparaison entre, d’un côté, un Hadith où Abu Bakr aurait « rejeté » une chose à Fatima Az-Zahra (AS), sans qu’il n’y ait mention d’acceptation par la suite par Abu Bakr à donner le droit à Fatima (AS), et de l’autre, un Hadith où ‘Ali Ibn Abi Talib (AS) renonce justement « à demander la main [de la fille d’Abu Jahl] »…
Comment peut-on refuser une chose à la fille du Prophète Mohammed (S) qui était tant aimée par celui-ci ?
3713- * Le Prophète (ç) dit : « Fâtima est la maîtresse des femmes du Paradis. »
Abu Bakr avait-il tout le temps raison quand il s’agissait d’avoir un désaccord avec un Membre de la Famille du Noble Prophète Mohammed (S) ? Faut-il chercher par tous les moyens à donner raison à Abu Bakr, au détriment des Membres de la Famille de notre Cher Prophète Mohammed (S) ? Pourtant, si l’on prend en compte une certaine citation que l’on rapporte d’Abu Bakr, voici ce que l’on peut lire :
3713- Wâqid : J’aientendu mon père rapporter d’ibn ‘Umar qu’Abu Bakr (r) avait dit : « Gardez votre vénération envers Muhammed (ç) par l’intermédiaire des membres de sa Maison. »
Et pourtant, juste avant (dans Sahih Boukhari), Abu Bakr “rejette” aussi bien [les réclamations de] Fatima Az-Zahra (AS) que ‘Ali Ibn Abi Talib (AS) !
3711- D’après ‘Â’icha, Fâtima (s) envoya demander à Abu Bakr sa part de la succession du Prophète (ç), de "ce que Dieu avait attribué comme prise de guerre à Son Messager" ; autrement dit, elle demandait l’Aumône du Prophète (ç) se trouvant à Médine et à Fadak, et ce qui restait du Khums de Khaybar.
3712- « Le Messager de Dieu (ç), lui dit Abu Bakr, avait dit ceci : "Nous ne laissons pas [de bien à] hériter, ce que nous laissons est une aumône. Quand à la famille de Muhammed, ils ne mangeront que de ces bien (c’est-à-dire les biens de Dieu...) ; et ils ne doivent pas avoir plus que leurs subsistances. Par Dieu ! je ne changerai aucune chose se rapportant aux Aumônes du Prophète (ç) qui existaient de son vivant... Je prendrai envers elles les mêmes dispositions déjà prises par le Messager de Dieu (ç)." Sur ce, ‘Ali prononça la formule de tachahhud et dit : "O Abu Bakr ! nous sommes au courant de tes mérites…" avant de parler de leur parenté avec le Messager de Dieu (ç) et de leur droit. Abu Bakr prit alors la parole et dit : "Par Celui qui tient mon âme dans Sa main ! il m’est plus préférable de donner aux proches du Messager de Dieu (ç) qu’à mes proches." »
Abu Bakr serait-il plus savant que Fatima Az-Zahra (AS) et que ‘Ali Ibn Abi Talib (AS) ?
P.S. : Peut-être que tout le monde n’a pas exactement les mêmes références (Volume...) concernant les Hadiths (de Sahih Boukhari, ici), cela peut provenir de l’édition. Mais je ne pense pas qu’il doit très difficile de les retrouver, étant donné certaines précisions fournies (chapitre, sous-chapitre, numéro de Hadith...).
Bismillah Ar-Rahman Ar-Rahim
As-Salamo 'Aleykom wa Rahmat Allah wa Barakatouh !
As-Salamo 'Aleykom wa Rahmat Allah wa Barakatouh !
Je souhaiterai donner quelques éléments de réponse à la page suivante concernant la Terre de Fadak :
Mouhammad Patel a dit:Enoncé de l'objection:
"Mohammad n'est qu'un messager, des messager avant lui sont passés - S'il mourrait donc ou s'il était tué, retourneriez-vous sur vos talon ? Quiconque retournera sur ses talons ne nuira en rien à Allah; et Allah récompensera les reconnaissants." Coran 7/10.
Donc, si Allah met en garde les Compagnons, nous sommes en droit de vérifier l'histoire pour nous apercevoir s'ils n'ont fléchi. Pour cela les Hadiths nous seront utiles : Dans le Sahih Boukhari, il est rapporté que le Prophète dit : "Fatima est de moi, qui lui causera du tort me causera du tort." Dans le Sahih Boukhari toujours, il est dit : "Fatima est morte en étant en colère contre Abu Bakr". Subhanallah, ceci n'est qu'une partie des raison pour les quelles les Chiites font un Ijtihad sur la vie de certains Compagnons…
LXII - Les mérites des Compagnons du Prophète (ç)
R. 12 - De la noble nature des parents du Messager de Dieu (ç) et de la noble nature de Fâtima (s), la fille du Prophète (ç)
R. 12 - De la noble nature des parents du Messager de Dieu (ç) et de la noble nature de Fâtima (s), la fille du Prophète (ç)
3714- D'après al-Miswar ibn Makhama, le Messager de Dieu (ç) dit : "Fâtima est une partie de moi-même ; celui qui l'irrite m'irrite moi-même".
Sahih Boukhari, Volume 5
Mouhammad Patel a dit:Les Hadiths nous apprennent, qu'après le départ du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) de ce monde, Fâtimah (radhia allâhou anha) vint réclamer à Abou Bakr (radhia allâhou anhou) un certain nombre de terres (dont celle de "Fadak", situé dans la région du "Hidjâz" et habitée par un groupe de juifs) en guise d'héritage du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). Abou Bakr (radhia allâhou anhou) refusa de lui remettre ces terres et lui rappela le Hadith qu'il avait personnellement entendu du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam):
"Nous autres les Prophètes nous ne laissons aucun bien en héritage. Tout ce que nous laissons derrière nous est aumône."
(Il est à noter que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) ne fut pas le seul à avoir entendu le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dire ceci: Ces propos sont également rapportés de Aïcha (radhia Allâhou anha) (Boukhâri - Volume 2 / Page 996) et de Abou Houraïra (radhia Allâhou anhou) (Boukhâri - Volume 2 / Page 996). Ils ont également été entendus par Oumar (radhia Allâhou anhou), Ousmân (radhia Allâhou anhou), Abdoul Rahmân Ibné Awf (radhia Allâhou anhou), Zoubeïr (radhia Allâhou anhou), Sa'ad Ibné Waqqâs (radhia Allâhou anhou), mais surtout Ali (radhia allâhou anhou) et Abbas (radhia allâhou anhou), tous deux membres unanimement reconnus de la famille du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ("Ahl oul Bayt") (Voir Boukhâri - Volume 1 / Page 435, Volume 2 / Pages 575 et 596, Mouslim - Volume 2 / Page 90 et Tirmidhi - Volume 1 / Page 194, entre autres…) Ajoutons à cela le fait qu'il existe des Traditions considérés comme étant fiables dans les ouvrages de référence chiites qui mentionnent aussi de façon explicite que les Prophètes (alayhimous salâm) ne laissent en héritage aucun bien matériel… Ainsi, Al Koulaïni (qui est considéré comme une référence chez les chiites) cite dans son ouvrage "Al Kâfi" le Hadith suivant: "Certes, les oulémas sont les héritiers des Prophètes et les Prophètes ne laissent en héritage ni dirham, ni dînâr… ils ne laissent en héritage que le "Ilm" (la science)…" Al Madjilisi (autre savant chiite reconnu), commentant les différentes chaînes de transmission de ce Hadith affirme que l'une d'entre elle est fiable et authentique (Réf: "Mir'ât oul Ouqoûl" - Volume 1 / Page 111).
Le Coran est "Le Livre Authentique" (le seul livre incontestablement authentique). Les Hadiths ne prennent pas le dessus sur le Coran : si un Hadith va en contradiction avec un Verset du Saint Coran, alors ce Hadith ne peut être que rejeté, car les paroles de notre Cher Prophète Mohammed (S) ne peuvent aller en contradiction aux Paroles d'Allah (SwT).
Or, voici ce que dit Allah (SwT) dans le Saint Coran :
{ Et Salomon hérita de David [...] }
Coran, Sourate 27, Verset 16
”Mouhammad Patel” a dit:Ce qui prouve également l'authenticité de cette Tradition chez les chiites, c'est le fait que Khomeïni le cite comme argument dans son célèbre ouvrage "Al Houkoumat oul Islâmiyah", en précisant clairement que tous les narrateurs de sa chaîne de transmission sont fiables… Bref, il ressort de ces références que même les chiites reconnaissent que les Prophètes (alayhimous salâm) ne laissent aucun bien matériel en héritage.
Ceci prouve que « chez les chiites », « l’authenticité de cette Tradition » est aussi reconnue ?
Premièrement : Seyyed Khomeyni était certes un Savant Shiite, mais cela ne signifie pas que s’il disait quelque chose, tous les Shiites sont forcément en accord avec ses propos.
Donc s’il aurait vraiment dit cela, tout le monde n’est pas obligé d’être d’accord avec ce Savant.
Deuxièmement : La raison reste donc une chose à ne pas oublier, mais si tel ou tel savant dit telle ou telle ou telle chose ; un Hadith ne peut pas contredire le Coran, en aucun cas.
Mouhammad Patel a dit:En effet, il est arrivé qu'elle (radhia allâhou anha) se soit mise en colère contre Ali (radhia allâhou anhou) (Le Hadith qui relate ceci est présent dans le Sahih Boukhâri)… Par exemple, Ali (radhia allâhou anhou) avait voulu prendre comme seconde épouse la fille de Abou Djahal. A cette occasion, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) prononça un sermon et tint les propos cités ci dessus (""Celui qui mettra Fâtima (radhia allâhou anha) en colère, alors c'est comme s'il m'a mis en colère." ) Peut-on déduire de là que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) était aussi en colère contre Ali (radhia allâhou anhou) et que la foi de Ali (radhia allâhou anhou) avait fléchi ???…
Voici ce qui est marqué dans le message de Mouhammad Patel : « Celui qui mettra Fâtima (radia allâhouma anha) en colère, alors c’est comme s’il m’a mis en colère. » en rapportant un Hadith du Prophète Mohammed (S), puis il est marqué dans le message de Mouhammad Patel : « Peut-on déduire de là que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) était aussi en colère contre Ali (radhia allâhou anhou) et que la foi de Ali (radhia allâhou anhou) avait fléchi ???… »
Or, voici de quoi il faisait allusion (d’après le message de Mouhammad Patel) : « Par exemple, Ali (radhia allâhou anhou) avait voulu prendre comme seconde épouse la fille de Abou Djahal. »
Je pense qu’il y a une "nuance" entre « avait voulu prendre » et « a pris » ! S’est-il finalement marié à la fille d’Abou Djahal, ou a-t-il justement préféré ne pas mettre en colère sa femme, qui n’est autre que la fille bien-aimée du Noble Prophète Mohammed (S), Fatima Az-Zahra (AS) ?
LXII - Les mérites des Compagnons du Prophète (ç)
R. 16- Des gendres du Prophète (ç) :
parmi eux il y avait Abu al-‘As ibn ar-Rabî’
R. 16- Des gendres du Prophète (ç) :
parmi eux il y avait Abu al-‘As ibn ar-Rabî’
3729- D’après ‘Ali ibn Hussayn, al-Miswar ibn Makhrama dit : « Une fois, ‘Ali demanda la main de la fille d’Abu Jahl. Ayant entendu parler de l’affaire, Fâtima alla dire au Messager de Dieu (ç) : "Ta peuplade prétend que tu ne ressents aucune colère pour tes filles ; car voici que ‘Ali désire se marier avec la fille d’Abu Jahl." Aussitôt, le Messager de Dieu (ç) se leva… Je l’entendis, après avoir prononcé la formule de chahâda, dire ceci : "Cela dit, j’ai marié Abu al-‘As ibn ar-Rabî’ qui m’a parlé et s’est montré sincère avec moi. Quand à Fâtima, c’est une partie de moi-même, et je déteste qu’il lui arrive ce qui lui déplaît… Par Dieu ! la fille du Messager de Dieu ne saurait être avec la fille de l’ennemi de Dieu chez un seul homme." Après cela, ‘Ali a renoncé à demander la main [de la fille d’Abu Jahl]. »
* Il y a un rajout rapporté par Muhammad ibn ‘Amru ibn Halhala, et ce d’ibn Chihâb, de ‘Ali ibn al-Husayn, d’al-Miswar [qui dit] : « J’ai entendu le Messager de Dieu (ç) évoquer un genre à lui appartenant aux Beni ‘Abd-Chams. Il fit l’éloge de son comportement en tant que gendre et dit : "Il m’a parlé et s’est montré sincère avec moi ; il m’a promis et a tenu parole." »
Sahih Boukhari, Volume 5
Est-il dit dans ce Hadith rapporté dans Sahih Boukhari que ‘Ali Ibn Abi Talib (AS) a finalement mis en colère la fille bien-aimée du Noble Prophète Mohammed (S), Fatima Az-Zahra (AS) ? Ou au contraire, lit-on plutôt dans ce Hadith que « ‘Ali a renoncé à demander la main [de la fille d’ABu Jahl » ?
Donc ici, il y a comparaison entre, d’un côté, un Hadith où Abu Bakr aurait « rejeté » une chose à Fatima Az-Zahra (AS), sans qu’il n’y ait mention d’acceptation par la suite par Abu Bakr à donner le droit à Fatima (AS), et de l’autre, un Hadith où ‘Ali Ibn Abi Talib (AS) renonce justement « à demander la main [de la fille d’Abu Jahl] »…
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Comment peut-on refuser une chose à la fille du Prophète Mohammed (S) qui était tant aimée par celui-ci ?
LXII - Les mérites des Compagnons du Prophète (ç)
R. 12 - De la noble nature des parents du Messager de Dieu (ç) et de la noble nature de Fâtima (s), la fille du Prophète (ç)
R. 12 - De la noble nature des parents du Messager de Dieu (ç) et de la noble nature de Fâtima (s), la fille du Prophète (ç)
3713- * Le Prophète (ç) dit : « Fâtima est la maîtresse des femmes du Paradis. »
Sahih Boukhari, Volume 5
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Abu Bakr avait-il tout le temps raison quand il s’agissait d’avoir un désaccord avec un Membre de la Famille du Noble Prophète Mohammed (S) ? Faut-il chercher par tous les moyens à donner raison à Abu Bakr, au détriment des Membres de la Famille de notre Cher Prophète Mohammed (S) ? Pourtant, si l’on prend en compte une certaine citation que l’on rapporte d’Abu Bakr, voici ce que l’on peut lire :
LXII - Les mérites des Compagnons du Prophète (ç)
R. 12 - De la noble nature des parents du Messager de Dieu (ç) et de la noble nature de Fâtima (s), la fille du Prophète (ç)
R. 12 - De la noble nature des parents du Messager de Dieu (ç) et de la noble nature de Fâtima (s), la fille du Prophète (ç)
3713- Wâqid : J’aientendu mon père rapporter d’ibn ‘Umar qu’Abu Bakr (r) avait dit : « Gardez votre vénération envers Muhammed (ç) par l’intermédiaire des membres de sa Maison. »
Sahih Boukhari, Volume 5
Et pourtant, juste avant (dans Sahih Boukhari), Abu Bakr “rejette” aussi bien [les réclamations de] Fatima Az-Zahra (AS) que ‘Ali Ibn Abi Talib (AS) !
LXII - Les mérites des Compagnons du Prophète (ç)
R. 12 - De la noble nature des parents du Messager de Dieu (ç) et de la noble nature de Fâtima (s), la fille du Prophète (ç)
R. 12 - De la noble nature des parents du Messager de Dieu (ç) et de la noble nature de Fâtima (s), la fille du Prophète (ç)
3711- D’après ‘Â’icha, Fâtima (s) envoya demander à Abu Bakr sa part de la succession du Prophète (ç), de "ce que Dieu avait attribué comme prise de guerre à Son Messager" ; autrement dit, elle demandait l’Aumône du Prophète (ç) se trouvant à Médine et à Fadak, et ce qui restait du Khums de Khaybar.
3712- « Le Messager de Dieu (ç), lui dit Abu Bakr, avait dit ceci : "Nous ne laissons pas [de bien à] hériter, ce que nous laissons est une aumône. Quand à la famille de Muhammed, ils ne mangeront que de ces bien (c’est-à-dire les biens de Dieu...) ; et ils ne doivent pas avoir plus que leurs subsistances. Par Dieu ! je ne changerai aucune chose se rapportant aux Aumônes du Prophète (ç) qui existaient de son vivant... Je prendrai envers elles les mêmes dispositions déjà prises par le Messager de Dieu (ç)." Sur ce, ‘Ali prononça la formule de tachahhud et dit : "O Abu Bakr ! nous sommes au courant de tes mérites…" avant de parler de leur parenté avec le Messager de Dieu (ç) et de leur droit. Abu Bakr prit alors la parole et dit : "Par Celui qui tient mon âme dans Sa main ! il m’est plus préférable de donner aux proches du Messager de Dieu (ç) qu’à mes proches." »
Sahih Boukhari, Volume 5
Abu Bakr serait-il plus savant que Fatima Az-Zahra (AS) et que ‘Ali Ibn Abi Talib (AS) ?
P.S. : Peut-être que tout le monde n’a pas exactement les mêmes références (Volume...) concernant les Hadiths (de Sahih Boukhari, ici), cela peut provenir de l’édition. Mais je ne pense pas qu’il doit très difficile de les retrouver, étant donné certaines précisions fournies (chapitre, sous-chapitre, numéro de Hadith...).
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{ «Et donne au proche parent ce qui lui est dû [...] }
Coran, Sourate 17, Verset 26
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Qu’Allah (SwT) soit avec vous !
Was-Salamo ‘Aleykom wa Rahmat Allah wa Barakatouh !
Was-Salamo ‘Aleykom wa Rahmat Allah wa Barakatouh !