Le Coran-le Rappel-le Discernement (Forkân)

[shariatienne]

Salam,


"En vérité, ce Coran est le banquet de Dieu : profitez au mieux de Son banquet. Ce Coran est la guidée de Dieu, la lumière manifeste et la guérison utile, une protection infaillible pour celui qui s'y conforme fermement, une délivrance pour celui qui observe ses enseignements. Aucun reproche ne peut lui être fait car il ne dévie jamais. Ne renfermant aucune tortuosité, il ne se prête à aucune réforme. Ses miracles sont éternels. Sa gloire et ses délices sont impérissables. Récitez-le et vous obtiendrez la récompense divine, car chacune de ses lettres procure dix récompenses; je ne dis pas que alif, lâm, mîm représentent ensemble une lettre, mais bien trois lettres : alif, lâm, mîm."

Hazrate Mohammad (pslf)

 

[shariatienne]

Salam,


"Dieu se révèle à Ses serviteurs dans Sa Parole (le Coran), mais vous ne voyez pas".



Ici l'Imam (as) tente de nous faire approcher l'essence de l'écriture, son mystère actif, bienheureux celles et ceux qui l'auront "éprouvé" l'espace d'un .... :

"Je n'ai pas cessé de répéter le verset jusqu'à ce que je l'entendisse de Celui-là même Qui l'a prononcé."

Imam As-Sâdiq (as)

 

[shariatienne]

Salam,


"Si la philosophie grecque a élargi de façon considérable le champ de vision des penseurs musulmans, elle a cependant, dans l'ensemble, obscurci leur conception du Coran. Socrate concentrait son attention sur le seul monde de l'humain. Pour lui, la seule étude qui convînt à l'homme était celle de l'homme, et non pas celle du monde des plantes, des insectes et des étoiles.
Combien différent est l'esprit du Coran, qui voit dans l'humble abeille un réceptacle de l'inspiration divine et s'adresse constamment au lecteur pour lui faire remarquer le mouvement perpétuel des vents, l'alternance de la nuit et du jour, les nuages,(les montagnes), le ciel étoilé et les planètes naviguant dans l'espace infini."

Mohammed Iqbal
"Reconstruire la pensée religieuse de l'Islam" (edition UNESCO)

 

[reza]

salam shariatienne,
jai une petite question a te poser..
je ne connais pas lauteur, mais ce nom me rapelle un certain Iqbal qui a ecrit des oeuvres en farsi et ourdou durant le debut du siecle et je pensais
que peut etre ce texte faisait partie de ses oeuvres.


merci

khoda hafez

 

[shariatienne]

je ne connais pas lauteur, mais ce nom me rapelle un certain Iqbal qui a ecrit des oeuvres en farsi et ourdou durant le debut du siecle et je pensais
que peut etre ce texte faisait partie de ses oeuvres.

Salam Reza,

Il s'agit bien du même homme :Mohammed Iqbal, philosophe, poète, juriste et homme politique.
Il a surtout étudié dans les universités d'Allemagne et d'Angleterre.
Ce qui l'agaçait particulièrement, l'immobilisme des penseurs musulman :"Notre communauté, se repose dans la poussière..." répétait-il.

Il a donné également des conférences (à Madras), je crois qu'il y en avait 6, elles ont été publiées en anglais et Mme Meyerovitch s'est chargée de les traduire en français, sous le titre de "Reconstruire la pensée religieuse de l'Islam", d'où est tiré l'extrait en question.

Bien à vous.

 

[reza]

merci beaucoup

 

[shariatienne]

Salam,


"La Révélation coranique est la lumière qui fait voir, mais elle ne peut faire voir, certes, que si l'enseignement des Imams lève le voile de l'apparence littérale qui la recouvre. La méditation philosophique, c'est l'oeil qui voit et qui contemple cette lumière. Pour que se produise le phénomène de la vision, il faut aussi des yeux qui regardent. Si vous supprimez cette lumière, vos yeux ne verront rien; mais si vous fermez obstinément les yeux, comme le font les littéralistes et les docteurs de la Loi, vous ne verrez rien non plus. Dans les deux cas, c'est le triomphe des ténèbres, et le cas de celui qui n'ouvre qu'un oeil, le cas du borgne, n'est pas meilleur.
En revanche, conjoignez l'intelligence philosophique et la Révélation divine, c'est alors "lumière sur lumière", comme le dit le verset de la Lumière; aussi les phases successives de ce verset coranique réfèrent-elles, nous le savons, dans leur sens ésotérique, aux quatorze Immaculés"


Mollâ Sadrâ Shirâzî