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Le Soufisme ou les dimensions mystiques de l'Islam

Hassan.m

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Salâm wa Noor,

l'intitulé est le titre d'un livre de qualité masha-Allah d'Anne Marie schimmel qui traite comme le titre l'indique de quelques dimensions mystiques de l'islam ,je vous laisse lire la présentation du livre en question par Jean-Jacques Lavoie.

Qu'une seule personne puisse présenter une synthèse suggestive du soufisme, tant au plan historique que phénoménologique, est une tâche presque impossible. Un spécialiste du mysticisme islamique qui entreprendrait de relever un tel défi pourrait se comparer à celui qui cherche à gravir le mont Qâf où habite le Simurgh, le roi des oiseaux et l'incarnation de la divinité dans la mythographie persane popularisée par Fariduddin, car il devrait à lui seul connaître non seulement l'histoire de l'islam depuis les origines jusqu'au vingtième siècle, mais aussi les grandes zones de la culture islamique: la zone arabe, tant orientale qu'occidentale, la zone iranienne, turque, malaise et africaine (tout particulièrement l'Afrique noire). Pour avoir quelque chance de maîtriser sa discipline, il serait en outre voué à savoir l'arabe, le persan et le turc, dans toutes leurs variétés dialectales, bien entendu, mais aussi l'ourdou, le sindhi, le panjabi, le pashto, le siraikhi, le bengali, pour ne nommer que les principales langues qui sont évoquées dans le présent livre. Il est vrai qu'ils sont peu nombreux les élus qui atteignent la montagne où habite le Simurgh, mais on peut néanmoins dire que dans le présent livre, modestement présenté comme une esquisse et un assemblage des notes de cours qui furent données à Harvard (p. 9-10) ou encore comme un simple coup d'oeil sur quelques aspects du soufisme (p. 28), Annemarie Schimmel réussit avec brio à nous faire découvrir une immense chaîne de montagnes.

Ce livre, qui couvre donc plus d'un millénaire de traditions islamiques, se divise en huit chapitres et deux appendices. A. Schimmel commence d'abord par s'interroger sur le mot «soufisme», nom généralement admis pour le mysticisme islamique (p. 17-40). Dans cette première description partielle du soufisme, elle traite des questions reliées au panthéisme, à l'esprit prophétique et mystique, aux approches volontariste et gnostique, ainsi qu'à l'origine du mot «tasawwuf», «soufisme». Aussi, tout en reconnaissant qu'il existe plusieurs manières de faire l'approche du phénomène du soufisme, elle souligne sa préférence pour les études des structures sous-jacentes aux différents systèmes de mystique et de philosophie (à la manière d'Henry Corbin) et pour les analyses du langage et l'étude des symboles de la mystique (à la manière de Louis Massignon et de Paul Nwyia). Quant à l'analyse psychologique, elle n'y accordera qu'une importance secondaire, car même l'analyse la plus fine et la plus raffinée reste très limitée. Pour reprendre une image des soufis, les mots restent sur la plage.

Beaucoup plus long, le second chapitre (p. 41-130) traite de l'évolution du soufisme classique, des origines jusqu'à Ghazzali. Cette histoire du soufisme est divisée en deux grandes périodes. La première va du Prophète lui-même jusqu'à Hallaj (mort en 922), ce grand martyr de l'amour mystique à qui elle consacre les pages 89 à 106. Quant à la seconde période, qui va de Shibli (mort en 945) à Ghazzali (mort en 1111), elle fut surtout celle de l'organisation et de la consolidation du soufisme sous une influence, non encore complètement élucidée de nos jours (p. 64 et 112), de la pensée chiite.

Intitulé «La voie», le troisième chapitre (p. 131-236) est entièrement consacré à l'ascèse. Celle-ci se subdivise en trois parties: la shari'a (la Loi qui constitue à la fois le point de départ et la route principale), la tariqa (la voie qui fait tout converger vers Dieu) et la haqiqa (la réalité suprême et ultime qui est expérimentation trans-subjective de la présence active universelle de Dieu). Cette division tripartite correspond dans une certaine mesure à la via purgativa, la via contemplativa et la via illuminativa des chrétiens. Après avoir présenté ces trois étapes principales du progrès mystique et souligné l'importance du guide - en effet, dira Maulana, quiconque voyage sans guide a besoin de deux cents ans pour un voyage de deux jours (p. 137), l'auteure analyse les différentes stations par lesquelles le voyageur poursuit sa route vers l'«instase» (et non vers l'«extase», puisque le mystique, souligne-t-elle à la p. 227, n'est pas transporté hors de lui-même, mais plutôt dans les profondeurs de son soi). Parmi les stations mentionnées et brièvement analysées, on retrouve le jeûne, la pauvreté, la patience, la gratitude et l'espoir (p. 150-169). Par contre, les dernières stations sur la voie mystique sont la gnose et l'amour (p. 170-191). La gnose, car on ne peut aimer que ce qu'on connaît, dira Ghazzali (p. 170), mais aussi et surtout l'amour, car personne ne peut mieux exprimer l'amour mystique que l'amant. En effet, comme le dira `Ali ibn `Uthman al-Hujwiri, «une chose ne peut être expliquée que par quelque chose de plus subtil qu'elle-même. Il n'y a rien de plus subtil que l'amour - par quoi donc l'amour sera-t-il expliqué?» (p. 182). Quant aux pages 192 à 236, elles traitent des diverses formes d'adoration: la prière rituelle, la prière libre, le dikhr, forme d'adoration singulière aux soufis et que le père Nwyia appelle, d'un terme emprunté à l'église de Byzance, théomnémie (p. 213), et le sama` («écoute»), forme de prière collective qui se fait par le biais de la musique et de la danse.

Le chapitre quatre (p. 237-284), qui a pour titre «L'homme et la voie vers la perfection», présente quelques facettes de l'anthropologie mystique de l'Islam, laquelle n'est guère facile à résumer puisqu'elle est aussi variée que l'Islam lui-même. Pour ce faire, A. Schimmel se limite à analyser quatre aspects des plus fascinants de la psychologie mystique de l'Islam: la manière dont les soufis ont traité Satan, la puissance du mal (p. 245-251); le culte des saints qui a fini par jeter le discrédit sur tout le soufisme (p. 252-257); les miracles qui ont toujours été regardés par les grands maîtres comme des pièges sur la voie menant à Dieu (p. 257-267); le culte du prophète, bien sûr, comme l'indique la seconde moitié de la profession de foi (p. 268-284).

Le cinquième chapitre (p. 285-321) discute plus brièvement de la vie communautaire, des premiers ordres mystiques et des règles monastiques. Beaucoup plus complexe, le chapitre 6 (p. 323-354) aborde la pensée théosophique de trois grands mystiques: Suhrawardi (mort en 1234), Ibn `Arabi (mort en 1240) et ses partisans, et Ibn Al-Farid (mort en 1235).

Intitulé «La rose et le rossignol», le chapitre sept est consacré à la poésie persane (p. 355-404) et turque (p. 404-422). L'auteure commence d'abord par rejeter les thèses des défenseurs du sens purement mystique de cette poésie tout comme les thèses des défenseurs du sens purement érotique. Après avoir souligné le caractère à la fois mystique et érotique de cette poésie (p. 355-371), elle examine rapidement les oeuvres de Sana'i (mort en 1131), d'`Attar (mort en 1220) et de Maulana Jalalauddin Rumi (mort en 1273), lequel a droit à la part du lion (p. 382-404). Du côté des poètes turcs, dont le premier grand représentant fut Ahmed Yasawi (mort en 1166), deux auteurs retiennent particulièrement son attention: Yunus Emre (mort en 1321) et Kaygusuz Abdal (quinzième siècle). Ce choix n'est pas arbitraire, puisqu'ils furent les maîtres les plus marquants de la poésie bektashi (ordre soufi appartenant au courant chiite) qui se développa en Anatolie à partir des quatorzième et quinzième siècles.

Enfin, dans son dernier chapitre (p. 423-492), l'auteure présente une synthèse du développement du soufisme en Inde et au Pakistan (p. 423-457). Puis, quelques pages sont réservées à la vie et l'oeuvre de Khwaja Mir Dard de Delhi (1721-1785) ainsi qu'à la poésie mystique dans les langues régionales de l'Inde et du Pakistan.

Un épilogue (p. 493-498) évoque rapidement la situation guère enviable du soufisme aux dix-neuvième et vingtième siècles: d'une part, le soufisme est tombé en discrédit chez la majorité des musulmans (en 1925, les ordres mystiques furent même interdits en Turquie); d'autre part, les principaux penseurs soufis contemporains sont plutôt fondamentalistes.

Deux appendices complètent ce livre. Le premier appendice (p. 499-517) est intitulé «Le symbolisme des lettres dans la littérature soufie». Il est intimement relié à l'ensemble de sa recherche et c'est pourquoi l'auteure nous y renvoie à plusieurs reprises (p. 35, 223 et 418). Quant au second appendice (p. 518-531), auquel elle ne fait référence qu'une seule fois (p. 337), il traite de «l'élément féminin dans le soufisme». Sans aucunement cacher une certaine forme de sexisme, voire même de misogynie, qui caractérise la littérature soufie, A. Schimmel, dans ces dernières pages, rappelle néanmoins l'importance du féminin dans cette littérature et note qu'il est tout de même remarquable que l'enseignement soufi soit continué de nos jours, pour une grande part, par des femmes. En outre, elle est persuadée qu'une étude du rôle des mères dans les biographies soufies montrerait combien ces dernières ont initié à la vie mystique ces grands maîtres soufis. Ceci dit, le ton quelque peu polémique de cet appendice à l'égard de la tradition chrétienne m'a étonné, d'autant plus qu'il contraste énormément avec le reste du livre où l'auteure fait preuve d'un esprit davantage ouvert, voire même oecuménique.

Une liste des abréviations utilisées (p. 11-13), une note sur la transcription des alphabets arabe et persan (p. 14-15) et une note sur l'année musulmane (p. 16) sont situées au tout début de ce monumental ouvrage, tandis que quatre index le terminent (p. 573-630). En outre, une imposante bibliographie (p. 533-572), dans laquelle on retrouve trois pages consacrées à ses publications, invite le lecteur à poursuivre la recherche.

Il est vrai que les savants qui se fient aux livres risquent d'être «comme l'âne qui transporte des livres» (sourate 62,5) et que Dieu a condamné la connaissance inutile (sourate 2,96), mais les connaissances que viennent proposer cet impressionnant volume, paru originellement en 1975 et traduit de l'anglais et de l'allemand par Albert Van Hoa, seront d'une très grande utilité pour toute personne désireuse de mieux connaître les richesses des formes diverses du soufisme et plus particulièrement la poésie mystique provenant du grand domaine influencé par la culture iranienne. Bien entendu, ce livre ne donnera pas accès au Simurgh, lequel représente, entre autres choses, l'illumination sur tous les problèmes, mais le lecteur sera davantage en mesure d'imaginer à quoi le soufisme tout entier ressemble. Dit autrement, il ne sera plus tout à fait comme les hommes aveugles de la célèbre mathnawi de Maulana Jalaludin Rumi qui, quand on leur fit toucher un éléphant, le décrivirent chacun d'après la partie du corps que leur main avait touchée: «à l'un l'éléphant apparaissait comme un trône, à un autre comme un éventail, ou comme un tuyau d'eau ou comme une colonne. Mais personne ne fut capable d'imaginer à quoi l'animal tout entier ressemblait.»


http://www.religiologiques.uqam.ca/recen/17recschimmel.html

Salâm wa Rahmah
 
La mystique musulmane



Mercredi, Janvier 2, 2008


La mystique musulmane d’après l’œuvre de Muhammad Hamidullah (1908-2002)

Article (IQNA)- Dans la première partie de cet article, nous avons vu les distinctions effectuées par M. Hamidullah concernant les différents domaines de l’autorité exercée par le Prophète : politique, cultuel et enfin spirituel. Ce dernier domaine est précisément celui de la mystique. Comme dans la première partie, nous ferons une grande place aux citations de M. Hamidullah.


Un des premiers points qu’il convient d’évoquer lorsque l’on traite de la mystique est celui de la diversité des prédispositions et des vocations : « La conception de Dieu diffère selon les individus : un philosophe ne L’envisage pas de la même manière que l’homme de la rue. Le Prophète Muhammad admirait la ferveur de la foi des gens simples, et donnait souvent l’exemple de ‘‘la foi des vieilles femmes’’, inébranlable et pleine de conviction sincère. La jolie petite histoire de l’éléphant et du groupe d’aveugles est bien connue : Ils n’avaient jamais entendu parler d’un éléphant. A son arrivée, un jour dans leur village, chacun d’eux s’approcha de l’étrange animal.

Quelqu’un parvint à mettre la main sur sa trompe, l’autre sur son oreille, un autre sur sa patte, un quatrième sur sa queue, etc. Au retour, ils échangèrent leurs impressions et chacun décrivit l’éléphant à sa façon et selon son expérience personnelle, à savoir que l’éléphant était comme une colonne courbée (trompe), comme une aile (oreille), comme une pierre polie (défenses), mince et cylindrique (queue)...Chacun avait raison mais aucun ne savait toute la vérité, laquelle était au-delà de leurs capacités perceptives.

Si nous remplaçons les aveugles de cette parabole par les chercheurs du Dieu invisible, nous pouvons facilement nous rendre compte de la véracité relative des expériences individuelles. Un certain mystique du début de l’Islam remarquait : ‘‘Il y a une vérité sur Dieu connue des hommes de la rue, une autre connue des initiés, une autre propre aux prophètes inspirés, et une autre, enfin, connue de Dieu seul.’’

Dans l’exposé donné plus haut, attribué au Prophète Muhammad, il y a assez d’élasticité pour satisfaire aux besoins des différentes catégories d’hommes, des gens instruits comme des ignorants, des intelligents comme des simples, des poètes, des artistes, des juristes, des théologiens et de tout le reste. » (Initiation à l’Islam, § 135)

La parabole de l’éléphant et du groupe d’aveugles – citée par Ghazâlî et Rûmî entre autres – souligne la relativité de la connaissance humaine. Dans ce paragraphe, M. Hamidullah invite donc son lecteur à prendre conscience des limites de sa connaissance et a fortiori de sa connaissance de Dieu. Dans ce domaine, les hommes sont diversement disposés et le Prophète a clairement établi une hiérarchie spirituelle entre eux :

D’après Ibn ‘Abbâs : « Le bas monde est illicite pour les gens de l’Au-delà, l’Au-delà est illicite pour les gens du bas monde, et les deux – bas monde et Au-delà – sont illicites pour les gens de Dieu.»(Cité par Daylamî. Hadith valide)

De même, le Coran [1] établit une hiérarchie équivalente en distinguant trois catégories d’hommes :

- ‘‘les gens de la gauche’’ (ashâb al-mach’ama) qui sont voués à l’Enfer : ils sont « nombreux parmi les premières générations et nombreux parmi les dernières générations. »

- ‘‘les gens de la droite’’ (ashâb al-maymana) lesquels sont promis au Paradis : ils sont « nombreux parmi les premières générations et nombreux parmi les dernières générations. »

- ‘‘les Précesseurs’’ (al-sâbiqûn) dont le Coran nous dit qu’ils sont les ‘‘Rapprochés de Dieu’’ (al-muqarrabûn) : ils sont « une multitude parmi les premières générations et rares parmi les dernières générations. »

Les initiés dont parlent M. Hamidullah sont les mystiques de l’Islam et ils sont désignés dans le hadith précédent par l’expression ‘‘gens de Dieu’’ (ahl Allâh) et dans le Coran par ‘‘Rapprochés de Dieu’’.

A la lecture du paragraphe précédent, on peut s’interroger sur la nature de la proximité de Dieu dont parlent le Coran et le Hadith :

« Les questions de ce domaine sont du ressort du mysticisme. L’équivalent de ce terme en Islam a plusieurs synonymes :

- Ihsân : Le Prophète l’a défini dans les termes suivants : ‘‘L’Ihsân (ou embellissement de tout) est que tu adores Dieu comme si tu le voyais...’’

- Qurb : ou rapprochement avec le Seigneur.

- Tarîqa : ou chemin du voyage vers Dieu.

- Sulûk ; ou voyage vers Dieu.

- Tasawwuf : qui signifie étymologiquement ‘‘se vêtir de lainage’’. Ce dernier terme est devenu on ne sait pourquoi le plus courant.

Il est exact que les mystiques musulmans – tout comme ceux d’autres civilisations – n’aiment pas divulguer leurs pratiques et leurs particularités en dehors du cercle restreint de leurs disciples ou confrères. Non pas qu’il y ait là des secrets scandaleux, mais probablement parce que les gens du commun ne comprennent pas pourquoi on se donne de la peine, « inutilement », en renonçant à bien des choses délicieuses de la vie, et aussi parce qu’ils n’ajoutent pas foi aux expériences personnelles mystiques. Donc, mieux vaut cacher tout cela à ceux qui n’ont pas la capacité de l’apprécier. Incidemment, il arrive que le secret et le mystère entourant une chose la rende plus chère aux yeux de ceux qui, tout en l’ignorant, la cherchent. »(Initiation à l’Islam, § 201-202)

L’attitude des mystiques de l’Islam est celle que recommanda le Prophète lorsqu’il enjoignit les Compagnons à ne pas dépasser les capacités de compréhension de leur entourage :

D’après ‘Alî b. Abî Tâlib : « Parlez aux gens en fonction de leur connaissance : aimeriez-vous que l’on traite Dieu et Son Envoyé de mensonge?» (Cité par Bukhârî. Hadith authentique)

La connaissance spirituelle dont jouissent les mystiques n’est évidemment pas le fruit d’une étude ou d’un apprentissage : elle résulte d’une inspiration que Dieu octroie au cœur qui, s’étant purifié, est devenu capable de recevoir une lumière divine :

« Il y a aussi l’ilham, que nous pouvons traduire par ‘‘inspiration divine’’. Des choses sont suggérées au cœur (esprit) d’un homme dont l’âme est suffisamment développée dans les vertus de justice, de charité, de désintéressement, de bienveillance envers autrui. Les saints de toutes les époques, de tous les pays ont joui de cette grâce. Lorsque quelqu’un se consacre à Dieu et cherche à s’oublier, il y a des moments, de très courte durée certes, où la présence divine brille comme un éclair, état dans lequel on comprend sans effort ce qu’aucun effort n’aurait réussi à faire comprendre. L’esprit humain – ou son cœur, comme disaient les anciens – est ainsi éclairé et, par conséquent, il a un sentiment de certitude, de contentement et de prise de conscience de la vérité. C’est Dieu qui le guide et le contrôle dans ses pensées tout comme dans ses actions...» (Initiation, §141)

Pour tenter de définir simplement en quoi consiste la voie mystique en Islam, Hamidullah s’exprime en dans termes suivants :

« Faute d’un meilleur terme, on peut dire que le mysticisme est la méthode du meilleur comportement individuel : la façon dont on acquiert le contrôle de soi-même, la sincérité, la réalisation de la présence constante de Dieu dans nos actes comme dans nos pensées, un effort pour aimer Dieu, toujours davantage. » (Initiation, § 207)

Cette façon de s’exprimer est très proche de ce qu’a dit Ghazâlî de la voie mystique :

« Je suis resté en retraite dix ans : j’eus, durant cette période, le dévoilement de choses innombrables. Il me suffira de déclarer que les Soufis cheminent dans la seule Voie qui mène à Dieu le Très-Haut : leur chemin est le meilleur des chemins et leur voie la meilleure des voies. Ils se comportent de la manière la plus pure...

Leurs actions comme leur repos, intérieurement comme extérieurement, sont tirés de la source de la lumière prophétique ; il n’y a point d’autre lumière à la surface de la terre pour s’éclairer.»(Munqidh, p.100)

Afin de saisir ce que peut être une ‘‘illumination intérieure’’, Hamidullah cite Walî Allâh al-Dihlawî (m.1762) :

« Parlant des ‘‘secrets de la prière’’, le grand mystique Wali Allah ad Dihlawîy s’exprime ainsi :

« Sache que l’homme est parfois enlevé comme un éclair auprès de l’enceinte de la sainteté (présence divine), et se trouve adhérent, avec le plus grand attachement possible, au seuil de Dieu. Là, descendent sur cet homme des transfigurations divines, qui dominent son âme. Il y voit et sent des choses que la langue humaine est incapable de décrire. L’état-éclair une fois passé, l’homme revient à sa condition précédente, et se trouve tourmenté par cette perte de l’extase.

Il essaie donc de rejoindre ce qui lui échappait, et il se met dans sa condition d’ici-bas, la plus proche de la condition d’absorption dans la connaissance de Dieu. C’est la condition du respect, du dévouement et de la conversation presque directe avec Dieu, condition qu’accompagnent les gestes ainsi que les paroles appropriées. La prière consiste essentiellement entre trois éléments : d’abord le sentiment d’humilité devant la présence majestueuse de Dieu, ensuite la reconnaissance de cette supériorité divine et humilité humaine, par des paroles convenables, et enfin l’adoption pour son corps et tous ses organes de la posture de respect nécessaire...

Pour rendre hommage à quelqu’un, on se lève et l’on se tourne vers l’objet de son respect et de son invocation. Plus respectueux encore, l’homme s’incline et baisse la tête par révérence... le faîte et le sommet de l’humilité est de baisser la tête – qui concentre, en son plus haut degré, le « moi » de la conscience – si bien qu’elle touche le sol devant l’objet du respect... Comme l’homme n’atteint l’apogée de son évolution spirituelle que graduellement, il est évident qu’une telle ascension doit traverser ces trois étapes : une prière complète comportera les trois postures à savoir : rester debout, s’incliner et poser le front sur le sol en présence de Dieu – tout cela pour acquérir l’évolution nécessaire de l’âme, en vue de sentir la sublimité divine et l’humilité devant Dieu » (Hujjatallah al-Bâlighat, tome 1, § Secrets de la prière). » (Initiation, § 165)

Pour conclure la section qu’il consacre à la mystique M. Hamidullah donne cette définition reprenant l’essentiel des idées qu’il a développées : « Le mysticisme ou la culture spirituelle en Islam se propose la diminution du Moi et la réalisation toujours grandissante de la présence divine.»(Initiation, § 222)

On l’aura compris à la lecture des extraits cités dans cet article, M. Hamidullah privilégiait la simplicité dans le discours sans jamais être superficiel : il abordait les domaines les plus profonds de l’Islam tout en restant accessible. On a parfois reproché à ses écrits une certaine lourdeur stylistique. C’est oublier, d’une part, que le français n’était pas sa langue maternelle, et, d’autre part, qu’il cherchait à être compris du plus grand nombre : en lui, l’érudit n’étouffait jamais le pédagogue.

Finalement, son œuvre est à son image : à la fois discrète et profonde. Gageons que ses ouvrages continueront encore longtemps à éclairer des lecteurs soucieux à la fois d’érudition mais aussi d’authenticité.

 
Pays-Bas

Mercredi, Janvier 2, 2008

L'islam pourrait devenir la religion la plus populaire en Pays-Bas.

Pays-Bas (IQNA)- L'islam pourrait devenir la religion la plus populaire dans certaines grandes villes aux Pays-Bas d'ici à 2020.

Des églises et des temples qui se vident, des mosquées qui sortent de terre, des garages et des écoles où les "nouvelles croyances" s'expriment avec enthousiasme : dans toutes les villes néerlandaises, le paysage religieux est semblable.

Certains veulent réagir contre la progression de l'islam, qui pourrait devenir la religion la plus populaire dans certaines grandes villes d'ici à 2020.

Des démographes avancent même des prévisions - contestées - qui affirment qu'elle pourrait, dans le même délai, devenir la plus populaire du pays.

Officiellement, la religion musulmane n'est ni "l'ennemie" ni "la concurrente".

Mais plutôt un modèle à imiter, parce qu'elle a su canaliser un besoin de spiritualité.

 
Propos de soufis sur leur science

Propos de soufis sur leur science :

Certains, parmi les gens des sciences exotériques, ont tout simplement nié l’existence des sciences ésotériques ; ils disent : « nous ne connaissons que la chariaâ, expression visible du saint livre et de la sunna ». Ils ont affirmé également : « vous vous perdez en conjectures, quand vous parlez de sciences ésotériques et soufisme ou science soufie ».
Nous leur répondons donc par ceci : « la chariaâ ou la loi islamique et une science unique c’est un seul nom qui regroupe deux réalités, le récit et l’expérience ; si on les réunit, cela nous donne la chariaâ, laquelle incite aux actions intérieures et extérieures. On ne peut donc isoler un aspect d’un autre, et dire que c’est une science de l’intérieur ou une science de l’extérieur. Quand la science est dans le cœur, elle y est enfouie dans son intimité, jusqu’à ce qu’elle s’exprime par la langue, alors, elle devient extérieure ».
De tout ceci, on peut dire que la science est exotérique et ésotérique, c’est la chariaâ, qui incite aux actions extérieures et intérieures. Les actions externes concernent l’activité des organes externes comme les actes culturels ou les règles de la loi. Dans le premier cas, ce sont par exemple les ablutions, la prière, l’aumône légale, le jeûne, le pèlerinage, la guerre sainte etc., dans le deuxième cas, ce sont les limites à ne pas dépasser par exemple le divorce, l’affranchissement des esclaves, les ventes, les devoirs, la loi du talion (châtiments ou représailles) etc. Tout ceci, concerne les membres extérieures. Quant aux activités internes, cela concerne les actions de cœur, Qui se traduisent par les stations et les états, tels que la croyance, la foi, la certitude, la sincérité, la véracité, la connaissance, la remise confiante, l’amour, l’agrément de Dieu, l’invocation, les louanges, le repentir, la crainte, la pitié, le contrôle, la réflexion et l’attention, la peur, l’espoir, la patience, le contentement, la soumission à Dieu, la confiance, la proximité, la ferveur, l’extase, l’appréhension, la tristesse, les remords, la pudeur, la timidité, le respect, la vénération, l’estime.
Il y a une science, une jurisprudence et une explication pour chacune de ces actions, qu’elles soient internes ou externes, ainsi qu’une réalité, une méthode d’approche et une sensibilité ; la preuve en est dans les nombreux versets du Coran, ainsi que dans les récits du prophète (psl). Et ce en dépit des nombreuses détractions.
Ainsi, quand on parlera de la science du dedans, la science spirituelle ésotérique, on veut parler des actions de l’intérieur, qui proviennent de l’organe interne qui est le Cœur . Il en est de même, quand on fait référence à une science de l’extérieure ceci concerne les membres externes que sont les organes.
Allah le très haut, a dit : «…et, il vous a comblé de ses bienfaits apparents et cachés. ». Les bienfaits apparents résultent de ce que Dieu le très haut accorde aux membres extérieurs comme grâce dans les actes de dévotion ; les bienfaits cachés sont le bénéfice que Dieu le très haut accorde au cœur dans ses différents états. L’extérieur ne peut se passer de l’intérieur, et l’intérieur ne peut se passer de l’extérieur. Dieu le puissant, le majestueux a dit : « S’ils l’avaient plutôt rapportée au Messager (psl) et à ceux des leurs qui détiennent le pouvoir, certains d’entre eux en auraient certainement déduit des conclusions véritables » Les Femmes 83.

La science déductive (‘ilm moustanbat), c’est la science ésotérique, c’est la science des soufis, (littéralement : des gens du soufisme). Car , ils ont des concepts déduits du Corans et du hadith et d’autres sources également.
Nous allons évoquer une partie de tout cela, inch Allah. La science est exotérique et ésotérique, le Coran est exotérique et ésotérique, le hadith du messager d’Allah (psl) est ésotérique et exotérique à la fois. Dans ce contexte, nos compagnons (les soufis) ont des preuves et des arguments tirés du Coran, de la sunnah et de la raison. Cette explication dépasse le cadre de cette étude, et, ce que nous avons avancé est largement suffisant. La réussite est tributaire d’Allah (psl).

A propos du soufisme, de ses caractéristiques et de ses buts. Le maître de Junayd, que Dieu les prenne dans sa miséricorde, Mohamed ibn Ali Qassab a dit : « des mœurs excellentes, qui sont apparues à une époque excellente avec un peuple excellent » .
Quant à Junayd, questionné à propos du soufisme, il a dit : « le soufisme c’est que tu sois avec Dieu sans intermédiaire ».
A la même question Rouwaym ibn Ahmad( miséricorde de Dieu sur lui ) a dit : « diriger l’âme vers Dieu de tout son bon vouloir (volonté divine) ».
Semnoun (miséricorde de Dieu sur lui) a répondu : « le soufisme, c’est que tu ne possède rien et que rien ne te possède ». Abou Mohamed al Djariri (miséricorde de Dieu sur lui) a répondu : « s’embellir des hautes valeurs morales, et, s’extirper des mauvaises mœurs… »
‘Omran ibn Othman ibn Al Makki a dit : « L’homme doit prendre à chaque instant ce qu’il y a de meilleur. »
Ali ibn Abd Arrahim Al Qannad- que Dieu le prenne dans sa miséricorde – a dit, toujours à propos du soufisme : « le déploiement d’une station et l’union permanente »
Al-Junayd a dit : « le soufisme c’est acquérir toute qualité raffinée et éviter tout défaut dégradant ».
Abou Alhassan Chadili a dit : « accoutumer (tadrib) l’ego à la soumission (à Dieu) et le ramener aux lois divines ».
Ibn ‘Ajiba Alahasani ajoute : « sache que cette science (le soufisme), n’est pas quelque chose qui s’exprime par des mots (par le langage) , mais la science du tassawuf est une science des goûts et des états spirituels. Elle ne peut guère être acquise à partir des écrits ( ce n’est pas une science livresque), mais elle s’acquiert par le compagnonnage des gens qui connaissent ces goûts et ces états. Elle ne peut être obtenue par la parole(par les dire), mais elle obtenue par le service des frères et l’accompagnement des gens de la perfection. Par Dieu, n’a réussi celui qui a réussi que par le compagnonnage de ceux qui ont réussi(auprès de Dieu). »
 
Soufisme

Assalamou alaykoum

L'allamah mohammad houssein Tabataba'iy a départagé les branches de l'islam en quatres grans groupes après la grande zizanie ou dissention (FITNA).

Les Théologiens, les Philosophes, Les Gens de La Traditions (Ahl al Sunna wal jamaa) -et Les Spirituels je n'en suis pas si sure je vais revoir le tafsir !-

Ayatollah Sayed Al kho'iy avait dit à Sheikh Smaoui Tijjani à propos de l'ordre des Soufis : " L'islam accepte tout ce qui est bien et rejette tout ce qui est mauvais" et l'ayatollat de mentionner quelques biens des soufis comme le renoncement à ce bas monde ainsi que les mauvais des soufis le non attachement aux prescriptions divines dont le coran et la prééminence des Saints Hommes qui ne sont pas des Maa'soumines.

Alors par mesure de précaution, je ne refuse pas de lire pour apprendre ou d'en discuter et débattre avec les SOUFIS mais de là à leur accorder plus de crédit ? il y a bien un gouffre que je moi je ne saurai franchir pour l'instant.

NB. c'est bien d'apprendre la Science qu'elle soit soufie ou boudhiste pour vu que l'on garde le cap AHL UL BAYT IMAMIYYA ITHNA ASHARIYYA. Seul, Droit chemin Confirmé par tous les livres révélés des trois composantes monothéistes que sont l'ancient testament du judaisme, le nouveau testament chrétien qu'est l'évangile et le noble Coran. C'est peut être du prosélytisme pur mais bon! moi c'est DEFENSE FIXE! le reste LAA IKRAA FI DIINE ! Que chacun fasse ce qu'il veut ! mais qu'on ne vienne pas nous dire que nos savants agréent tous ce que les Soufis font avec des bouquins écrits ou traduits et imprimés par des francs-maçonneries illuminées d'orientalistes occultistes! c'est pas la mystique de l'islam c'est celle du SATAN


Maa Salaam
 
Salamoun'alaykom


Assalamou alaykoum

L'allamah mohammad houssein Tabataba'iy a départagé les branches de l'islam en quatres grans groupes après la grande zizanie ou dissention (FITNA).

Les Théologiens, les Philosophes, Les Gens de La Traditions (Ahl al Sunna wal jamaa) -et Les Spirituels je n'en suis pas si sure je vais revoir le tafsir !-

Ayatollah Sayed Al kho'iy avait dit à Sheikh Smaoui Tijjani à propos de l'ordre des Soufis : " L'islam accepte tout ce qui est bien et rejette tout ce qui est mauvais" et l'ayatollat de mentionner quelques biens des soufis comme le renoncement à ce bas monde ainsi que les mauvais des soufis le non attachement aux prescriptions divines dont le coran et la prééminence des Saints Hommes qui ne sont pas des Maa'soumines.

Alors par mesure de précaution, je ne refuse pas de lire pour apprendre ou d'en discuter et débattre avec les SOUFIS mais de là à leur accorder plus de crédit ? il y a bien un gouffre que je moi je ne saurai franchir pour l'instant.

NB. c'est bien d'apprendre la Science qu'elle soit soufie ou boudhiste pour vu que l'on garde le cap AHL UL BAYT IMAMIYYA ITHNA ASHARIYYA. Seul, Droit chemin Confirmé par tous les livres révélés des trois composantes monothéistes que sont l'ancient testament du judaisme, le nouveau testament chrétien qu'est l'évangile et le noble Coran. C'est peut être du prosélytisme pur mais bon! moi c'est DEFENSE FIXE! le reste LAA IKRAA FI DIINE ! Que chacun fasse ce qu'il veut ! mais qu'on ne vienne pas nous dire que nos savants agréent tous ce que les Soufis font avec des bouquins écrits ou traduits et imprimés par des francs-maçonneries illuminées d'orientalistes occultistes! c'est pas la mystique de l'islam c'est celle du SATAN


Maa Salaam


Je voulais justement attirer l'attention sur ce point important dans la pensée soufiste:
...la prééminence des Saints Hommes qui ne sont pas des Maa'soumines.

Si vous avez remarqué les propos du soufis sur leur science fini par ce qui suit:


...mais la science du tassawuf est une science des goûts et des états spirituels. Elle ne peut guère être acquise à partir des écrits ( ce n’est pas une science livresque), mais elle s’acquiert par le compagnonnage des gens qui connaissent ces goûts et ces états. Elle ne peut être obtenue par la parole(par les dire), mais elle obtenue par le service des frères et l’accompagnement des gens de la perfection. Par Dieu, n’a réussi celui qui a réussi que par le compagnonnage de ceux qui ont réussi(auprès de Dieu). »:


les théosophes mystiques, sûfîya, les soufis reprochent au chiisme la substitution de la personne du maître à la personne mystique de l’Imâm intérieur « caché au sens mais présent au cœur du fidèle »

Les propos de henri corbin vont dans ce sens quand il dit:

" le vrai soufisme signifie le vrai shî’isme et réciproquement car la gnose shî’ite se situe à l’origine du soufisme".

donc la grande erreur se situe dans cette confusion et cette comparaison qui pour nous les chiites n'a pas lieu d'être; comparer la personne mystique à un Imam infaillible désigné par ALLAH :swt:pour être l'héritier de son prophète.
 
Suffit avec le Soufis !

Assalamou Alaykoum

Hier après midi sur NATIONAL GEOGRAPHIC Channel ( du groupe Skynews-propriété de Ruppert murdoch, un Illuminati) un Film Documentaire sur l'Islam présente le SOUFISME comme la voie médiane et juste à suivre entre le radicalisme des Théologiens des deux bords que sont selon No God channel les Savants Wahhabis et les Ayatollahs Chiites qui constituent un clergé rigide et rigoriste dont le "musulman" s'en serait bien passé comme intermédiaire. De plus ils en ont profité pour faire la propagande d'un ILLUMINE qui affirme que l'Arabe n'est pas la langue du Coran ; ce serait plutôt............................. L'Araméen de l'époque de Jesus!!!

http://www.christoph-heger.de/Claud...Nouvelle%20Observateur%20avril_mai%202004.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Christoph_Luxenberg

Un certain Christophe luxenberg !!! en tout cas LUX = lumière en latin et berg = ville ou village alors un christ illuminé dans un village ? il n'a qu'à halluciner comme il veut jusqu'à éblouissement total et aveuglément complet ; on s'en contrefiche éperdument !


En outre, sur www.Shichat.com j'ai trouvé un post qui stipule que le gouvernement des Etats-unis à travers leurs Think-tank composé entre autres de Brzezinski, Wolwofitz, George Tenet (CIA) et bien d'autres loups garous ont concocté un plan pour promouvoir le Soufisme "Nashqbandi" dans le monde musulman pour contenir le Wahhabisme et le chiisme en commençant par le Moyen orient et l'asie du Sud - Est. Quand c'est le grand SATAN qui soutien le SOUFI, Alors là moi je dit : Suffit! avec le SOUFI.



Maa Salaam
 
Salamoun'alaykom

Le grand Satan soutiendra tout le monde pour détruire l'Islam et créer la zizanie entre les musulmans.
Je me rappelle avoir vu une émission il y'a deux ans où ils ont montré comment le CIA encadre des jeunes pour former des réseaux qui s'infiltrent parmi les sunnites et les chiites, leur mission est de divulguer des informations erronées dont l'objectif est d'alimenter les conflits sans merci entre sunna et chi'a en Irak.

A mon avis le soufisme n'est pas à rejeter d'une manière intégrale.
Les Soufistes ont laissé quand même un héritage gnostique, théosophique et philosophique très important.
 
c'est la vérité qu'il ne faut pas rejeter en général à cause de sa source de provenance, Nabil badrawi dans son introduction à la du'a kumayl éditions al bouraq a rapporté un Hadith du prophète de la clémence qui dit en substance :

" Dieu peut assister cette religion (islam) en faisant en sorte que la vérité parvienne à celui qui le mérite même par les moyens d'un scélérat ( ou un hypocrite )"

Je ne rejette pas tout en bloc mais je ne vais pas m'approprier les conseils d'une secte avec des croyances incomplètes et qui de surcroit s'allie aux satanistes tant les francs-maçons Turques que cette Alliance des Soufis "Naqshbandi" avec AL- CIA comme les "Awakening Counsels" Sunnis en iraq soit disant pour combattre Al qaeda!

La précaution vu mon degré de foi et de connaissances religieuses ( comparé à celui d'un mujtahid) me pousse à mettre une barrière entre moi et cette tendance là jusqu'à ce que j'atteigne la moitié du parcours de l'ijtihad avec une foi ferme , solide et inébranlable, j'affronterai les ruses du diable "le doigt dans le nez" sinon c'est trop risqué car ce chemin est glissant vu le charme qu'il offre à tout profane : " le diable leur a embelli leurs méfaits"

maa Salaam
 

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