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La croyance

Carine

Banni
Banni
Salam Alaykoum Wa Rahmatoullah

Les croyances ou la Croyance...
Voici un petit conte, psychologique...(Et pas de Rûmî...)
Une fois n'est pas coutume...




Un paysan avec trois de ses ânes se rendait au marché pour vendre sa récolte.
La ville était loin et il lui faudrait plusieurs jours pour l'atteindre.
Le premier soir, il s'arrête pour bivouaquer non loin de la maison d'un vieil hermite.
Au moment d'attacher son dernier âne, il s'aperçoit qu'il lui manque une corde.
Si je n'attache pas mon âne se dit-il demain, il se sera sauvé dans la montagne!


L'étrange conseil de l'hermite.

Il monte sur son âne après avoir solidement attaché les deux autres et prend la direction de la maison du vieil hermite.
Arrivé, il demande au vieil homme s'il n'aurait pas une corde à lui donner.
Le vieillard avait depuis longtemps fait v½ux de pauvreté et n'avait pas la moindre corde, cependant, il s'adressa au paysan et lui dit:
"Retourne à ton campement et comme chaque jour fait le geste de passer une corde autour du cou de ton âne et n'oublie pas de feindre de l'attacher à un arbre."
Perdu pour perdu, le paysan fit exactement ce que lui avait conseillé le vieil homme.
Le lendemain dès qu'il fût réveillé, le premier regard du paysan fût pour son âne.
Il était toujours là!
Après avoir chargé les trois baudets, il décide de se mettre en route, mais là, il eut beau faire, tirer sur son âne, le pousser, rien n'y fit.
L'âne refusait de bouger.

Retour chez l'hermite.

Désespéré, il retourne voir l'Hermite et lui raconte sa mauvaise aventure.
As-tu pensé à enlever la corde? lui demanda-t-il.
Il n'y a pas de corde répondit le paysan.
Pour toi oui mais pour l'âne...
Le paysan retourne au campement et d'un ample mouvement, il mime le geste de retirer la corde.
L'âne sans aucune résistance le suit.
Ne nous moquons pas de cet âne.

L'âne croit être attaché...

L'âne voit son maître jours après jours faire le geste de l'attacher avec une vrai corde. Maintenant lorsque son maître fait le geste, il croit être attaché.




Nous sommes souvent comme cet âne, ce qui a donné naissance à une croyance peut bien disparaître, la croyance, elle, demeure..
.



;)
 
:basmallah

As-salâmu 'aleykum,

Carine a dit:
Nous sommes souvent comme cet âne, ce qui a donné naissance à une croyance peut bien disparaître, la croyance, elle, demeure...
Et notre corps est comme cette corde. Ce qui nous attache peut bien disparaître...

Carine a dit:
L'âne sans aucune résistance le suit.
Les ânes ont tellement de choses à nous apprendre... :icon_frow

Certains Chrétiens et Brahmoïstes voient dans le sens du péché toute la religion. Leur idéal de dévot est celui qui prie : "Ô Seigneur, je suis un pêcheur ! Daigne me pardonner mes péchés !..." Ils oublient que le sens du péché marque seulement l’étape première et inférieure de la spiritualité... Les hommes ne se rendent pas compte de la force de l’habitude. Si vous dites éternellement : "Je suis un pêcheur", vous resterez un pêcheur jusqu’à l’éternité. Vous devez répéter : "Je ne suis pas enchaîné, je ne suis pas enchaîné... Qui peut m’enchaîner ? Je suis le fils de Dieu, du Roi des rois..." Faites agir votre volonté, et vous serez libre !... L’imbécile qui dit sans arrêt : "Je suis dans l’esclavage" finit en vérité par se rendre esclave. Le misérable qui répète inlassablement : "Je suis un pêcheur", devient pêcheur, en vérité... Mais cet homme est libre qui dit : "Je suis libre de l’esclavage du monde. Je suis libre. Le Seigneur n’est-il pas notre Père ?..." L’esclavage est de l’esprit. La Liberté aussi est de l’esprit...
Ramakrishna, Evangile, I, 293 et 178.

As-salâm.
 
Croyances

:basmallah

As-salâmu 'aleykum,

Merveilleux... :)

Courrier International - n° 752 - 31 mars 2005

Au lycée Attécoubé d’Abidjan, les élèves de terminale D3 vivent un cauchemar : ils sont accusés d’avoir mangé l’âme de trois enseignants, morts l’un après l’autre fin 2004. Les certificats de décès sont pourtant formels : Gnagne Dorcas est morte d’hypertension, Natchia Charles était atteint de paludisme et Coulibaly Oumar de typhoïde.

Mais rien n’y fait : le censeur de l’établissement, Sess Adou, a révélé après le premier décès qu’il avait vu en songe une liste d’enseignants qui ne verraient pas la prochaine année scolaire. Ces morts ne sont pas naturelles, soutient-il.

“Pour arrêter l’hécatombe, il faut que les élèves, le corps professoral et les autres employés de l’établissement se confient à Jésus. Je prie pour repérer les autels démoniaques et chasser les esprits qu’ils abritent.” Ngran Liliale, une professeur de philo, n’en démord pas.

“Les élèves sont bel et bien des sorciers, et je ne mettrai plus jamais les pieds dans cette classe”, a-t-elle déclaré à l’agence de presse Syfia. Galati Ferdinand, remplaçant de la première victime des mangeurs d’âme, est tétanisé par la peur : “Je les ai suppliés de m’épargner. Ils doivent avoir pitié de nous afin que nous puissions achever l’année scolaire.” Et les acteurs de ce drame urbain “se demandent secrètement s’ils doivent s’adresser à Dieu ou à leurs vieux fétiches”, conclut Le Messager de Douala.


As-salâm.
 

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