Assalam aleykoum,
Ma question pourrait être résumée comme suit : doit-on nécessairement avoir une aversion contre le sunnisme lorsqu'on est chiite ?
Ce que je vais dire n'engage bien sûr que moi.
La question de la légitimité de l'autorité en Islam est un sujet qui m'intrigue profondément. Plus j'étudie l'histoire des premiers siècles de l'Islam, plus je me dis que ce que l'on connaît comme divisions (sunnisme, chiisme, ibadisme...) est lié à une situation politique qui n'est plus la nôtre.
Une illustration complète de mon raisonnement : http://www.maison-islam.com/articles/?p=355
=> Je crois que ces questions théologico-historiques sont très complexes, et qu'avoir une réponse trop nette peut vite tourner au sectarisme. Personnellement, je me reconnais dans l'autorité spirituelle de l'Imam Ali (puisse Dieu l'agréer) ; mais j'essaie aussi de me souvenir que l'Islam est une croyance par-delà les barrières, les déterminations, les contingences... En un mot, c'est une religion universelle : la fragmenter au travers d'un cadre étroit, issu d'une époque ou d'un contexte dont les circonstances nous sont étrangères est quelque chose qui me dérange.
Je suis bien conscient que des affrontements ont opposé les premiers pouvoirs chiites à nos Saints Imams. Mais je pense que les causes en étaient politiques, et pas tant religieuses. Ce faisant, je demeure partisan d'Ali, car je pense qu'il était le plus à même de diriger la Oumma ; pourtant, j'essaie aussi de faire la part des choses. Je crois que la piété populaire chiite a beaucoup œuvré à caricaturer ces questions, parfois au détriment de la communauté de tous les musulmans...
Nous n'avons qu'un Dieu, exalté soit-Il.
Nous reconnaissons l'autorité d'un Livre, le Saint Coran.
Nous reconnaissons tous le Prophète Muhammad, la paix et le salut soient sur lui.
Aussi, je trouve assez dommage que la Oumma se déchire jusqu'à aujourd'hui... L'unité me semble être tellement plus belle. Même si c'est assez utopique, je pense que c'est un idéal respectable.
En paix, en fraternité et sans aucune provocation,
Votre frère Mansur
Ma question pourrait être résumée comme suit : doit-on nécessairement avoir une aversion contre le sunnisme lorsqu'on est chiite ?
Ce que je vais dire n'engage bien sûr que moi.
La question de la légitimité de l'autorité en Islam est un sujet qui m'intrigue profondément. Plus j'étudie l'histoire des premiers siècles de l'Islam, plus je me dis que ce que l'on connaît comme divisions (sunnisme, chiisme, ibadisme...) est lié à une situation politique qui n'est plus la nôtre.
Une illustration complète de mon raisonnement : http://www.maison-islam.com/articles/?p=355
=> Je crois que ces questions théologico-historiques sont très complexes, et qu'avoir une réponse trop nette peut vite tourner au sectarisme. Personnellement, je me reconnais dans l'autorité spirituelle de l'Imam Ali (puisse Dieu l'agréer) ; mais j'essaie aussi de me souvenir que l'Islam est une croyance par-delà les barrières, les déterminations, les contingences... En un mot, c'est une religion universelle : la fragmenter au travers d'un cadre étroit, issu d'une époque ou d'un contexte dont les circonstances nous sont étrangères est quelque chose qui me dérange.
Je suis bien conscient que des affrontements ont opposé les premiers pouvoirs chiites à nos Saints Imams. Mais je pense que les causes en étaient politiques, et pas tant religieuses. Ce faisant, je demeure partisan d'Ali, car je pense qu'il était le plus à même de diriger la Oumma ; pourtant, j'essaie aussi de faire la part des choses. Je crois que la piété populaire chiite a beaucoup œuvré à caricaturer ces questions, parfois au détriment de la communauté de tous les musulmans...
Nous n'avons qu'un Dieu, exalté soit-Il.
Nous reconnaissons l'autorité d'un Livre, le Saint Coran.
Nous reconnaissons tous le Prophète Muhammad, la paix et le salut soient sur lui.
Aussi, je trouve assez dommage que la Oumma se déchire jusqu'à aujourd'hui... L'unité me semble être tellement plus belle. Même si c'est assez utopique, je pense que c'est un idéal respectable.
En paix, en fraternité et sans aucune provocation,
Votre frère Mansur