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Retour sur le film Vaincre ou mourir

Martin

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Je ne suis pas monarchiste et cette République n’est pas la mienne, je ne suis plus catholique depuis un moment, mais musulman, ce qui ne n’empêche pas de saluer le film « Vaincre ou mourir », et d’inviter les personnes honnêtes intellectuellement à aller le voir tant qu’il est à l’affiche au cinéma.

Le film est introduit pas les propos de l’historien spécialiste des guerres de Vendée et auteur du néologisme « mémoricide », Reynald Secher.

On reste impressionné par la qualité cinématographique d’un film qui n’a pas bénéficié des financements des supers productions hollywoodiennes. Coté public, la salle n’était pas pleine, mais nous n’étions pas seuls non plus (c’est à souligner compte tenu du peu de battage médiatique dont a bénéficié cette production, si ce n’est par la presse mainstream, qui comme à son habitude jette le discrédit sur tout ce qui n’est pas wokiste) et cela plusieurs semaines après sa sortie.

J’invite les personnes qui ne seraient pas encore au fait des crimes perpétrés par les soldats républicains aux ordres de la Convention lors de cet épisode tragique de notre histoire , à aller voir ce film. En effet, si la République française aime donner des leçons d’humanisme à tous les peuples du monde, les différentes Républiques françaises n’ont jamais pris leurs responsabilités quant à ce qu’il convient de qualifier de génocide vendéen, tant la préméditation, que les actions inhumaines perpétrées par les fanatiques révolutionnaires viennent appuyer cette thèse pourtant réfutée par les autorités. Rien n’est épargné dans le film : la guillotine bien sur, les colonnes infernales, les noyades de Nantes, les fusillades, ou les exécutions à la baïonnette pour « économiser la poudre », parfois de familles entières, enfants compris.

En cette période où les valeurs d’engagement, de courage, d’honneur, de fidélité à un serment ou à un mode de vie, sont foulées au pied par l’idéologie dominante, il est toujours bon de voir que jadis, des hommes, mais aussi des femmes (et oui !), ont donné leurs vies pour leur vision de Dieu, pour ce qu’ils pensaient être juste, indépendamment de leurs choix et de notre propre conception de Dieu.

Pour conclure, voici quelques extraits de textes historiques, édifiants, de cette période soigneusement occultée :
1793 (13 décembre). 23 frimaire an II. Note du représentant en mission Jean-Baptiste Carrier au général Haxo, commandant l’armée des sables : « Il entre dans mes projets (et ce sont les ordres de la Convention nationale) d’enlever toutes les subsistances, les denrées, les fourrages, tout en un mot dans ce maudit pays [la Vendée], de livrer aux flammes tous les bâtiments, d’en exterminer tous les habitants... »

1793. Lettre du général Westerman au Comité de salut public après le massacre de Savernay (23 décembre) : « Il n’y a plus de Vendée ! Elle est morte sous notre sabre avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et dans les bois de Savernay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé. Mes hussards ont tous attaché à la queue de leurs chevaux, des lambeaux d’étendards de brigands. Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant, que plusieurs points, ils font des pyramides. Kléber et Marceau sont là. Nous ne faisons pas de prisonniers, car il faudrait leur donner le pain de la liberté, et la pitié n’est pas révolutionnaire... »

1791 (décembre). Déclarations de Jean-Baptiste Carrier à l’occasion de son procès : « Oui, la Convention savait qu’on fusillait des brigands par centaines. Que faisaient les députés qui s’acharnent contre moi ? Ils applaudissaient. Pourquoi me confirmait-on alors dans ma mission ? J’étais le sauveur de la patrie, et maintenant je suis un homme sanguinaire (…). Je n’ai rien fait en Vendée sans ordres supérieurs. Mes vœux ont toujours été pour la République et la France. »

Ces extraits sont tirés de l’ouvrage « Sottisier à propos des minorités ethniques » de Joan-Pere Pujol aux éditions Lacour.
 
Salmoun'alaykom

Merci pour le partage.
Les révolutions des peuples finissent toujours par des massacres malheureusement quelque soit la cause.
 

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