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Le propre sur la calamité de jeudi

Albatoul

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La calamité de jeudi : Omar prétend que le prophète délirait !


"La calamité du jeudi " ou " Raziyatu-lkhamiss " constitue un des plus horribles jours que la communauté islamique a vécu et dont les conséquences se répercutent jusqu'à notre jour.
Trois jours avant la mort du prophète saw, les compagnons étaient regroupés dans sa chambre saw. Il leur demanda de lui apporter de quoi écrire un message protecteur qui évitera leur égarement. Mais les Compagnons se divisèrent en grandes querelles. Les uns disaient « Qu’il nous écrive son message qui évitera l’égarement! » D’autres se rangeaient aux côtés de Omar qui refusait catégoriquement que le prophète saw écrive quoi que ce soit. Ils ont désobéi à son ordre en prétendant qu'il délirait. En écoutant leur propos, le Prophète (saw) s'était fâché. il les a chassé de chez lui sans rien écrire.

Les rapporteurs du hadith en particulier ibn Abbas ont essayé certainement par peur d'épargner Omar en modifiant ses propos grotesques envers le prophète saw, ils ont tantôt remplacé l'expression " délirer " par " Il a été submergé par la douleur ", et tantôt remplacé le sujet qui est Omar par " certains parmi les compagnons " , "Certains d’entre eux ", ou " ils ont dit ".
Mais le fait que dans d'autre récits il a été rapporté que Omar a dit:" Le Prophète a été submergé par la douleur, et vous avez le Coran le livre de Dieu, il nous suffit", cela prouve que ce "Certains d’entre eux " ne peut être que Omar. Nous allons voir que Ibnou Teyimeyyah a enlevé le doute et a confirmé que Omar a bien dit que le prophète saw divaguait tout en donnant une explication rocambolesque ,

Les hadiths qui racontent cette calamité sont rapportés par les plus grands rapporteurs de la sunna. Dans cet article, nous allons les citer et les examiner .

Ibn Abbas raconte : « C’était un jeudi, et quel jeudi ! Le Messager d’Allah était très malade, il déclara : « Approchez vous que je vous écrive un écrit grâce auquel vous ne vous égarerez jamais » A ce moment Omar Ibn al-Khattab intervint et dit : « Le Prophète (s) est dominé par la souffrance, nous avons le Coran et le Livre de d’Allah (awj) nous suffit ! » alors les gens qui était présent dans la maison divergèrent et se disputèrent, les uns disaient ; Apporter-lui de quoi vous écrire un écrit qui vous préservera à jamais de l’égarement, tandis que les autres disaient comme disait Omar. Lorsque la dispute et les voix s’élevèrent auprès du Prophète (s) ; le Messager d’Allah (s) leur dit : « levez-vous et partez ! » Oubaydullah ajouta : Ibn Abbas disait : « le malheur tout le malheur fut qu’à cause du fait qu’ils élevèrent leurs voix et de leur dispute, le Messager d’Allah (s) fut empêché d’écrire pour eux cet écrit. ».
 
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Les sources

Sahih Al Bukhari

Al Bukhari dans son Sahih a cité la calamité de jeudi à plusieurs reprises et selon plusieurs compagnons et rapporteurs qui ont assisté aux faits. Nous citerons quelques récits


Sahih Al Bukhari - Kitab Al 'Ilm, page 41, n° du hadith 114


صحيح البخاري – العلم – كتابة العلم – رقم الحديث : 114
‏- حدثنا ‏ ‏يحيى بن سليمان ‏ ‏قال حدثني ‏ ‏ابن وهب ‏ ‏قال أخبرني ‏ ‏يونس ‏ ‏عن ‏ ‏ابن شهاب ‏ ‏عن ‏ ‏عبيد الله بن عبد الله ‏ ‏عن ‏ ‏ابن عباس ‏ ‏قال ‏‏” لما اشتد بالنبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏وجعه قال ‏ ‏ائتوني بكتاب أكتب لكم كتابا لا تضلوا بعده قال ‏ ‏عمر ‏ ‏إن النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏غلبه ‏ ‏الوجع وعندنا كتاب الله حسبنا فاختلفوا وكثر ‏ ‏اللغط ‏ ‏قال قوموا عني ولا ينبغي عندي التنازع ‏فخرج ‏ ‏ابن عباس ‏ ‏يقول ‏ ‏إن ‏ ‏الرزية ‏ ‏كل ‏ ‏الرزية ‏ ‏ما حال بين رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏وبين كتابه ” .


Yahyâ Ibn Soulaymân (al-Jou‘fî al-Koufî) nous a rapporté disant que (‘Abdallah) Ibn Wahb (Ibn Mouslim al-Misrî) m’a rapporté disant que Yoûnous (Ibn Yazîd al-Aylî l’affranchi de Mou‘âwiya Ibn Abî Soufyân) m’a informé selon Ibn Chihâb (az-Zouhrî, Mohammad Ibn Mouslim) selon ‘Oubaydallah Ibn ‘Abdallah (Ibn ‘Otba Ibn Mas’oûd) selon (‘Abdallah) Ibn ‘Abbâs qui dit :
" Quand le Prophète (sawas) sentit sa maladie s’aggraver, il dit : « Apportez de quoi écrire, je vais vous écrire ce qui vous empêchera de vous égarer après moi ! » ‘Omar (Ibn al-Khattâb) intervint et dit : « L’Envoyé de Dieu (sawas) est dominé par la souffrance, nous avons le Livre de Dieu qui nous suffit ! » ils se disputèrent et haussèrent le ton ! « Sortez de chez moi dit le Prophète (sawas), le désaccord n’est pas permis en ma présence ! » (‘Abdallah) Ibn ‘Abbâs sortit de chez le Prophète (sawas) en disant : « L’irréparable malheur est bien celui d’avoir empêché le Prophète (sawas) d'écrire ce qu'il voulait ! »


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Sahih Al Bukhari - Kitab Al Maghazi, page 1087, n° du hadith 4431

Qoutayba (Ibn Sa‘îd ath-Thaqafî) nous a rapporté disant que Soufyân (Ibn ‘Ouyayna al-Makkî) nous a rapporté selon Soulaymân (Ibn Abî Mouslim) al-Ahwal selon Sa‘îd Ibn Joubayr (Ibn Hichâm, l’affranchi de Wâliba al-Asadî al-Koûfî) qui dit : (‘Abdallah) Ibn ‘Abbâs dit :
"Quand ce fut jeudi, et quel mémorable jeudi, la douleur du Prophète (sawas) empira, alors il dit : « Apportez-moi de quoi rédiger un écrit qui vous empêchera à jamais de vous égarer ! »
Une querelle s’éleva parmi les assistants, alors que hausser le ton n’est pas permis en présence d’un prophète ! Le Prophète (sawas) délire ! dirent-ils. Ils se mirent à lui demander des explications !
« Laissez-moi ! dit-il, L'état où je me trouve est meilleure que ce que vous me proposez ! »
Il fit trois recommandations : – expulsez les infidèles d’Arabie, -traitez les délégués des tribus comme je les traitais.
Le Prophète se tut et ne cita pas la troisième recommandation, ou je l’ai oublié dit Ibn ‘Abbâs, !

صحيح البخاري – المغازي – مرض النبي ( ص ) – رقم الحديث : 4431
‏- حدثنا ‏ ‏قتيبة ‏ ‏حدثنا ‏ ‏سفيان ‏ ‏عن ‏ ‏سليمان الأحول ‏ ‏عن ‏ ‏سعيد بن جبير ‏ ‏قال قال ‏ ‏ابن عباس ‏يوم الخميس وما يوم الخميس اشتد برسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏وجعه فقال ‏ ‏ائتوني أكتب لكم كتابا لن تضلوا بعده أبدا فتنازعوا ولا ينبغي عند نبي تنازع فقالوا ما شأنه أهجر استفهموه فذهبوا يردون عليه فقال دعوني فالذي أنا فيه خير مما تدعوني إليه وأوصاهم بثلاث قال أخرجوا المشركين من ‏ ‏جزيرة ‏ ‏العرب ‏ ‏وأجيزوا الوفد بنحو ما كنت أجيزهم وسكت عن الثالثة أو قال فنسيتها .


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Sahih Al-Bukhari Hadith 3053 pages 752

Qabîsa (Ibn ‘Ouqba al-Koûfî) nous a rapporté disant que (Soufyân) Ibn Ouyayna (al-Makki) nous a rapporté selon Soulaymân (Ibn Abî Mouslim) al-Ahwal selon Sa’îd Ibn Joubayr (Ibn Hichâm, l’affranchi de Wâliba al-Asadî al-Koûfi) selon (‘Abdallah) Ibn ‘Abbas (Dieu en soit satisfait) qui dit :
Quand ce fut jeudi, Ibn ‘Abbâs pleura à chaudes larmes au point d’en mouiller les cailloux, puis il dit : la douleur du Prophète (sawas) empira ce jeudi-là, alors il dit : « Apportez-moi de quoi vous écrire ce qui vous empêchera à jamais de vous égarer ! »
il y a eu contestation et ils élevèrent la voix, alors que la discussion n’est pas permise en présence d’un prophète ! « Le Prophète (sawas) délire ! dirent-ils. — Laissez-moi ! dit-il. L'état où je me trouve est meilleure que ce que vous me proposez ! »


3053 صحيح البخاري – الجهاد والسير – هل يستشفع إلى… – رقم الحديث : )
‏- حدثنا ‏ ‏قبيصة ‏ ‏حدثنا ‏ ‏ابن عيينة ‏ ‏عن ‏ ‏سليمان الأحول ‏ ‏عن ‏ ‏سعيد بن جبير ‏ ‏عن ‏ ‏ابن عباس ‏ ‏رضي الله عنهما ‏ ‏أنه قال ‏ يوم الخميس وما يوم الخميس ثم بكى حتى ‏ ‏خضب ‏ ‏دمعه الحصباء فقال اشتد برسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏وجعه يوم الخميس فقال ‏ ‏ائتوني بكتاب أكتب لكم كتابا لن تضلوا بعده أبدا فتنازعوا ولا ينبغي عند نبي تنازع فقالوا هجر رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏قال دعوني فالذي أنا فيه خير مما تدعوني إليه


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Sahih Al-Bukhari – Edition Al Qalam – Tome 2 – Hadith 3168 pages 1013, 1014

Mohammad (Ibn Salâm al-Bîkandî) nous a rapporté disant que (Soufyân) Ibn ‘Ouyayna (al-Makkî) nous a rapporté selon Soulaymân Ibn Abî Mouslim al-Ahwal qui dit avoir entendu Sa‘îd Ibn Joubayr (Ibn Hichâm, l’affranchi de Wâliba al-Asadî al-Koûfï) disant avoir entendu (‘Abdallah) Ibn ‘Abbâs (Dieu en soit satisfait).
‘Abdallah Ibn ‘Abbâs (Dieu en soit satisfait) dit : «Quand ce fut jeudi, et quel mémorable jeudi, Et Ibn ‘Abbâs se mit à pleurer à chaudes larmes au point d’en mouiller les cailloux ! — De quel jeudi parles-tu ? dit Sa‘îd Ibn Joubayr. »
Alors Ibn ‘Abbâs dit : La douleur du Prophète (sawas) empira ce jeudi-là, alors il dit : « Apportez-moi un os d’omoplate où je vous rédige un écrit qui vous empêchera de vous égarer ! »
il y a eu contestation et et ils élevèrent la voix , alors que toute querelle est inadmissible en présence d’un Prophète ! « Le Prophète (sawas) délire, dirent-ils, demandez-lui ce qu’il veut dire ! — Laissez-moi ! dit-il, l'état où je me trouve est meilleure que ce que vous me proposez !"

صحيح البخاري – الجزية – إخراج اليهود من جزيرة العرب – رقم الحديث : 3168)
‏- حدثنا ‏ ‏محمد ‏ ‏حدثنا ‏ ‏ابن عيينة ‏ ‏عن ‏ ‏سليمان بن أبي مسلم الأحول ‏ ‏سمع ‏ ‏سعيد بن جبير ‏ ‏سمع ‏ ‏ابن عباس ‏ ‏رضي الله عنهما ‏ ‏يقول ‏‏” يوم الخميس وما يوم الخميس ثم بكى حتى بل دمعه الحصى قلت يا ‏ ‏أبا عباس ‏ ‏ما يوم الخميس قال اشتد برسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏وجعه فقال ‏ ‏ائتوني بكتف أكتب لكم كتابا لا تضلوا بعده أبدا فتنازعوا ولا ينبغي عند نبي تنازع فقالوا ما له ‏ ‏أهجر ‏ ‏استفهموه فقال ذروني فالذي أنا فيه خير مما تدعونني إليه


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Musnad de Ahmad



Musnad Ahmad pages 222 et 223 n° de hadith 3111

Il a été relaté qu’Ibn ‘Abbas (raa) a dit: « Quand le Messager d’Allah (sawas) était sur le point de mourir, Il y avait quelques hommes dans la maison, ‘Umar Ibn Al-Khattab était parmi eux. il a dit : « Je vais écrire pour vous un testament après quoi vous ne vous égarerez pas. » ‘Umar a dit : le Messager d’Allah (sawas) est dominé par la douleur et vous avez le Coran, le Livre d’Allah est suffisant pour nous. Les gens dans la maison se sont disputés. Certains d’entre disaient : « Laissez le Messager d’Allah (sawas) écrire (quelque chose) pour vous», D’autres ont été d’accord avec ce que ‘Umar a dit. Quand leur désaccord et leurs disputes sont devenus excessifs, le Messager d’Allah (sawas) a dit : « levez-vous ". » Ibn ‘Abbas disait ( depuis ce jour là) : « Quelle calamité ce fut le jour où le Messager d’Allah (sawas) fut empêché d’écrire ce testament pour eux à cause de leur désaccord et disputes !

عبد الرزاق أخبرنا معتمر عن الزهري عن عبيد الله بن عبدالله بن عتبة عن ابن عباس قال : ” لما حضر رسول الله صلى الله عليه وسلم وفي البيت رجال فيهم عمر بن الخطاب فقال النبي صلى الله عليه وسلم هلم أكتب لكم كتاباً لا تضلون بعده فقال عمر إن رسول الله صلى الله عليه وسلم قد غلب عليه الوجع وعندكم القرآن حسبنا كتاب الله فاختلف أهل البيت فاختصموا فمنهم من يقول قربوا يكتب لكم رسول الله صلى الله عليه وسلم كتاباً لن تضلوا بعده ومنهم من يقول ما قال عمر فلما أكثروا اللغو والإختلاف عند رسول الله صلى الله عليه وسلم قال رسول الله صلى الله عليه وسلم قوموا قال عبيدالله فكان ابن عباس يقول إن الرزية كل الرزية ما حال بين رسول الله صلى الله عليه وسلم وبين أن يكتب لهم ذلك الكتاب من اختلافهم ولغطهم ” .

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Musnad Ahmad n° de Hadith 1935 pages 408 et 409

Soufiane rapporte de Sulaymane fils de Abi Muslim l'oncle de bnou abi Najih qui a entendu Sa’îd Ibn Joubayr selon (‘Abdallah) Ibn ‘Abbas (Dieu en soit satisfait) qui dit :
Quand ce fut jeudi, Ibn ‘Abbâs pleura à chaudes larmes au point d’en mouiller les cailloux, puis il dit : la douleur du Prophète (sawas) empira ce jeudi-là, alors il dit : « Apportez-moi de quoi rédiger un écrit qui vous empêchera à jamais de vous égarer ! » Les gens se sont disputés alors qu'il n'est pas permis de se disputer en présence d’un prophète ! « Le Prophète (sawas) délire ! dirent-ils. Soufiane a dit cela veut dire qu'l divague. Demandez lui. Ils sont parti lui demander des explications. Laissez-moi ! dit-il. L'état où je me trouve est meilleure que ce que vous me proposez ! »

1935 مسند أحمد – ومن مسند بني هاشم – بداية مسند عبد الله بن العباس – رقم الحديث :
– ‏حدثنا ‏ ‏سفيان ‏ ‏عن ‏ ‏سليمان بن أبي مسلم ‏ ‏خال ‏ ‏ابن أبي نجيح ‏ ‏سمع ‏ ‏سعيد بن جبير ‏ ‏يقول قال ‏ ‏ابن عباس ” يوم الخميس وما يوم الخميس ثم بكى حتى بل دمعه ‏ ‏وقال ‏ ‏مرة دموعه ‏ ‏الحصى قلنا يا ‏ ‏أبا العباس ‏ ‏وما يوم الخميس قال اشتد برسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏وجعه فقال ‏ ‏ائتوني أكتب لكم كتابا لا تضلوا بعده أبدا فتنازعوا ولا ينبغي عند نبي تنازع فقالوا ما شأنه ‏ ‏أهجر ‏ ‏قال ‏ ‏سفيان ‏ ‏يعني هذى ‏ ‏استفهموه فذهبوا يعيدون عليه فقال دعوني فالذي أنا فيه خير مما تدعوني إليه وأمر بثلاث ‏ ‏وقال ‏ ‏سفيان ‏ ‏مرة أوصى بثلاث ‏ ‏قال أخرجوا المشركين من ‏ ‏جزيرة العرب ‏ ‏وأجيزوا ‏ ‏الوفد بنحو ما كنت ‏ ‏أجيزهم ‏ وسكت ‏ ‏سعيد ‏ ‏عن الثالثة فلا أدري أسكت عنها عمدا وقال مرة أو نسيها ‏ ‏و قال ‏ ‏سفيان ‏ ‏مرة ‏ ‏وإما أن يكون تركها أو نسيها ” . ‏



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Musnad Ahmad n° de Hadith 14726 page 67

Selon Moussa fils de Daoud, selon Abi Zubeir, selon Jaber: " Le prophète a demandé de quoi rédiger un écrit qui empêche la oumma à jamais de s'égarer. Omar n'était pas d'accord, il a empêché le prophète saw de le faire. "

مسند أحمد – باقي مسند المكثرين – مسند جابر بن عبد الله ( ر ) – رقم الحديث : 726 14
‏- ‏حدثنا ‏ ‏موسى بن داود ‏ ‏حدثنا ‏ ‏ابن لهيعة ‏ ‏عن ‏ ‏أبي الزبير ‏ ‏عن ‏ ‏جابر ” أن النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏دعا عند موته بصحيفة ليكتب فيها كتابا لا يضلون بعده قال فخالف عليها ‏ ‏عمر بن الخطاب ‏ ‏حتى رفضها ” .


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Annisai dans al Sunnan Al Kubra



Annissai dans ses sunnan Al kubra " Kitab Al-'Ilm " volume 5, page 366, hadith n°5821 :

Zakaria bnou Yahya, selon Ishaq bnou Ibrahim, selon Abd Al-Razzaq, selon Muammar, selon Al-Zouhri, selon 'Ubayd Allah bnou Abdullah, selon Ibn Abbas, : " Lorsque la mort s'approcha du Prophète (sawas), il y avait dans la maison des hommes dont Omar : Il saw a dit « Je vais vous écrire des directives qui vous empêcheront de vous égarer après moi ! » ‘Omar (Ibn al-Khattâb) intervint et dit : « La maladie a vaincu l’Envoyé de Dieu (sawas), vous avez le Livre de Dieu qui nous suffit ! » Ils se sont rassemblé dans la chambre, les uns disait d'apporte au prophète de quoi écrire, les autres ont suivi 'Omar. Ils se sont disputé et haussé le ton ! " Sortez de chez moi " a dit le Prophète (sawas), (‘Abdallah) Ibn ‘Abbâs disait : « L’irréparable malheur est bien celui d’avoir empêché le Prophète (sawas) de mettre à exécution cet écrit à cause de leur dispute ! "


النسائي - السنن الكبرى - كتاب العلم - كتابة العلم
الجزء : ( 5 ) - رقم الصفحة : 366

زكريا بن يحيى ، قال : حدثنا : إسحاق بن ابراهيم ، قال : أنبأ : عبد الرزاق ، قال : حدثنا : معمر ، عن الزهري ، عن عبيد الله بن عبد الله ، عن ابن عباس ، قال : لما حضر رسول الله (ص) ، وفي البيت رجال فيهم عمر بن الخطاب ، فقال رسول الله (ص) : هلم أكتب لكم كتابا لن تضلوا بعده أبدا ، فقال عمر : أن رسول الله (ص) قد غلب عليه الوجع ، وعندكم القرآن حسبنا كتاب الله ، فاجتمعوا في البيت ، فقال : قوم قربوا يكتب لكم كتابا لن تضلوا بعده أبدا ، وقال قوم ما قال عمر ، فلما أكثروا اللغط والاختلاف عند رسول الله (ص) ، قال لهم : قوموا ، قال عبيد الله : فكان ابن عباس ، يقول الرزية كل الرزية ما فات من الكتاب الذي أراد رسول الله (ص) إن يكتب أن لا يضلوا بعده أبدا لما كثر لغطهم واختلافهم.​


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Sahih Muslim
Dans Sahih Muslim - page 771, Kitab Al Wassiyyah, hadith n°1637

D’après Sa’id Ibn Jubayr d’après Ibn Abbas qui dit : « Le jour du jeudi ah ! quel jour du jeudi, puis Ibn Abbas se mit à pleurer si fort que ses larmes mouillaient les cailloux du sol. Je lui demandai : « Qu’est ce donc le jour du jeudi Ô Ibn Abbas ? ». – C’est le jour me répondit-il, où s’aggrava le mal dont souffrait le Messager d’Allah (s) ; il dit alors : « Apportez moi de quoi vous écrire un écrit grâce auquel vous ne vous égarerez jamais. » à ce moment il se disputèrent et il ne convient pas de se disputer en présence d’un Prophète (s). ils dirent : « Qu’a-t-il donc, est ce qu’il délire ? demandez des explications » - Le prophète (s) leur dit alors : « Laissez-moi ! ce qui m’occupe en ce moment est meilleure (que ce à quoi vous m’invitez) ! ». Il ordonna trois choses : Expulsez les mécréants d’Arabie dit-il ; donner des présents au députations, de la même façon que moi-même je leur donnais. » Quant à la troisième recommandation soit il n’a pas voulu la dire ou soit il l’a dite mais Ibn Abbas l’a oubliée.


عَنْ سَعِيدِ بْنِ جُبَيْرٍ، قَالَ قَالَ ابْنُ عَبَّاسٍ يَوْمُ الْخَمِيسِ وَمَا يَوْمُ الْخَمِيسِ ثُمَّ بَكَى حَتَّى بَلَّ دَمْعُهُ الْحَصَى ‏.‏ فَقُلْتُ يَا ابْنَ عَبَّاسٍ وَمَا يَوْمُ الْخَمِيسِ قَالَ اشْتَدَّ بِرَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَجَعُهُ ‏.‏ فَقَالَ ‏"‏ ائْتُونِي أَكْتُبْ لَكُمْ كِتَابًا لاَ تَضِلُّوا بَعْدِي ‏"‏ ‏.‏ فَتَنَازَعُوا وَمَا يَنْبَغِي عِنْدَ نَبِيٍّ تَنَازُعٌ ‏.‏ وَقَالُوا مَا شَأْنُهُ أَهَجَرَ اسْتَفْهِمُوهُ ‏.‏ قَالَ ‏"‏ دَعُونِي فَالَّذِي أَنَا فِيهِ خَيْرٌ أُوصِيكُمْ بِثَلاَثٍ أَخْرِجُوا الْمُشْرِكِينَ مِنْ جَزِيرَةِ الْعَرَبِ وَأَجِيزُوا الْوَفْدَ بِنَحْوِ مَا كُنْتُ أُجِيزُهُمْ ‏"‏ ‏.‏ قَالَ وَسَكَتَ عَنِ الثَّالِثَةِ أَوْ قَالَهَا فَأُنْسِيتُهَا

Dans Sahih Muslim - page 772, Kitab Al Nithur,

D’après Oubaydullah Ibn Abdullah, d’après Ibn Abbas qui dit : « Lorsque le Messager d’Allah (s) fut à l’agonie, il y avait dans la maison des hommes et parmi eux se trouvait Omar Ibn al-Khattab ; Le Prophète (s) dit : « Approchez-vous que je vous écrive un écrit grâce auquel vous ne vous égarerez jamais » A ce moment Omar Ibn al-Khattab intervint et dit : « Le Prophète (s) est dominé par la souffrance, vous avez le Coran, le Livre d’Allah (awj) nous suffit ! » alors les gens qui étaient présents dans la maison divergèrent et se disputèrent, les uns disaient ; Apporter-lui de quoi vous écrire un écrit qui vous préservera à jamais de l’égarement, tandis que les autres disaient comme disait Omar. Lorsque la dispute et les voix s’élevèrent auprès du Prophète (s) ; le Messager d’Allah (s) leur dit : « levez-vous et partez ! » Oubaydullah ajouta : Ibn Abbas disait : « le malheur tout le malheur fut qu’à cause du fait qu’ils élevèrent leurs voix et de leur dispute, le Messager d’Allah (s) fut empêché d’écrire pour eux cet écrit. »

عَنْ عُبَيْدِ اللَّهِ بْنِ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عُتْبَةَ، عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ، قَالَ لَمَّا حُضِرَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَفِي الْبَيْتِ رِجَالٌ فِيهِمْ عُمَرُ بْنُ الْخَطَّابِ فَقَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ هَلُمَّ أَكْتُبْ لَكُمْ كِتَابًا لاَ تَضِلُّونَ بَعْدَهُ ‏"‏ ‏.‏ فَقَالَ عُمَرُ إِنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَدْ غَلَبَ عَلَيْهِ الْوَجَعُ وَعِنْدَكُمُ الْقُرْآنُ حَسْبُنَا كِتَابُ اللَّهِ ‏.‏ فَاخْتَلَفَ أَهْلُ الْبَيْتِ فَاخْتَصَمُوا فَمِنْهُمْ مَنْ يَقُولُ قَرِّبُوا يَكْتُبْ لَكُمْ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم كِتَابًا لَنْ تَضِلُّوا بَعْدَهُ ‏.‏ وَمِنْهُمْ مَنْ يَقُولُ مَا قَالَ عُمَرُ ‏.‏ فَلَمَّا أَكْثَرُوا اللَّغْوَ وَالاِخْتِلاَفَ عِنْدَ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ قُومُوا ‏"‏ ‏.‏ قَالَ عُبَيْدُ اللَّهِ فَكَانَ ابْنُ عَبَّاسٍ يَقُولُ إِنَّ الرَّزِيَّةَ كُلَّ الرَّزِيَّةِ مَا حَالَ بَيْنَ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَبَيْنَ أَنْ يَكْتُبَ لَهُمْ ذَلِكَ الْكِتَابَ مِنِ اخْتِلاَفِهِمْ وَلَغَطِهِمْ

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La calamité de jeudi est rapportée dans plusieurs autres références sunnites :


Ibnou Kathir - Albidaya wanihaya
Volume 8, hadith 34/35

ابن كثير - البداية والنهاية - سنة احدى عشرة من الهجرة
فصل في الآيات والأحاديث المنذرة بوفاة رسول الله (ص)
الجزء : ( 8 ) - رقم الحديث : ( 34 / 35 )


Ibnou Khathir -Assira annabawiyyah
Volume 4 hadith 450

ابن كثير - السيرة النبوية
سنة إحدى عشرة من الهجرة استهلت هذه السنة وقد استقر الركاب الشريف النبوي
بالمدينة النبوية المطهرة ، مرجعه من حجة الوداع
الجزء : ( 4 ) - رقم الحديث : 450 )​

Al Bayhaqi Dala-il Al nubuwah
Volume 7 hadith 181/182

البيهقي - دلائل النبوة ومعرفة أحوال صاحب الشريعة
جماع أبواب مرض رسول الله (ص) ووفاته وما ظهر في ذلك من آثار النبوة ، ودلالات الصدق
باب ما جاء في همه بأن يكتب لأصحابه كتابا حين اشتد به الوجع يوم الخميس ...
الجزء : ( 7 ) - رقم الصفحة : ( 181 / 182 )


Al Bayhaqi Dala-il Al nubuwah wa m'arifat Ahwal Saheb Al shari'a
Volume 7 hadith 183/184

البيهقي - دلائل النبوة ومعرفة أحوال صاحب الشريعة
جماع أبواب مرض رسول الله (ص) ووفاته وما ظهر في ذلك من آثار النبوة ، ودلالات الصدق
باب ما جاء في همه بأن يكتب لأصحابه كتابا حين اشتد به الوجع يوم الخميس ...
الجزء : ( 7 ) - رقم الصفحة : ( 183 / 184 )

Al Bayhaqi Al sunan Al kubra
Volume 9 page 349

البيهقي - السنن الكبرى
جماع أبواب الشرائط التي يأخذها الإمام على أهل الذمة ، وما يكون منهم نقضا للعهد
باب لا يسكن أرض الحجاز مشرك
الجزء : ( 9 ) - رقم الصفحة : ( 349 )

Ibnou Abi al-Hadid Sharh nahj al balaghah
Volume 2 page 54

ابن أبي الحديد - شرح نهج البلاغة
الجزء : ( 2 ) - رقم الصفحة : ( 54 )


Ibnou Abi al-Hadid Sharh nahj al balaghah
Volume 2 page 55

ابن أبي الحديد - شرح نهج البلاغة
الجزء : ( 2 ) - رقم الصفحة : ( 55 )


Ibnou Abi al-Hadid Sharh nahj al balagha
Volume 6 page 51

ابن أبي الحديد - شرح نهج البلاغة
الجزء : ( 6 ) - رقم الصفحة : ( 51 )


Ibnou Abi al-Hadid Sharh nahj al balagha
Volume 12 page 87

ابن أبي الحديد - شرح نهج البلاغة
الجزء : ( 12 ) - رقم الصفحة : ( 87 )


Al Haythami Majma'e al Zawa-id
Volume 4 page 214 et page 215

الهيثمي - مجمع الزوائد ومنبع الفوائد - كتاب الوصايا - باب وصية رسول الله (ص)
الجزء : ( 4 ) - رقم الصفحة : ( 214 )


Al Haythami Majma'e al Zawa-id
Volume 9 page 34

الهيثمي - مجمع الزوائد ومنبع الفوائد - كتاب علامات النبوة - باب
الجزء : ( 9 ) - الصفحة : ( 34 )


Ibnou Saad Al Tabaqat Al Kubra
Volume 2 page 187 , 188 et 189

ابن سعد - الطبقات الكبرى
تتمة السيرة النبوية الشريفة - القول في وفاة النبي (ص)
ذكر الكتاب الذي أراد رسول الله (ص) أن يكتبه لأمته في مرضه الذي مات فيه
الجزء : ( 2 ) - رقم الصفحة : ( 187 / 189/188 )


Abou Y'ala Al Mawsili dans son musnad
Musnad Jaber
volume 3 393 et 394

أبو يعلى الموصلي - مسند أبي يعلى الموصلي - مسند جابر
الجزء : ( 3 ) - رقم الصفحة : ( 393 و 394 )


Abou Y'ala Al Mawsili dans son musnad
Musnad Ibnou 'Abbas
volume 4 page 298

أبو يعلى الموصلي - مسند أبي يعلى الموصلي - أول مسند ابن عباس
الجزء : ( 4 ) - رقم الصفحة : ( 298 )


Al San'âani Al Amali fi Athar Assahaba
Testament du prophète avant son décès
volume 1 page 38

الصنعاني - الأمالي في آثار الصحابة - وصية الرسول (ص) عند موته
الجزء : ( 1 ) - رقم الصفحة : 38 )


Al San'âani Al Musannaf
Maladie du prophète
volume 5 page 338

الصنعاني - المصنف - كتاب المغازي - بدء مرض رسول الله (ص)
الجزء : ( 5 ) - رقم الصفحة : ( 438 )


Al San'âani Al Musannaf
Les gens du livre
volume 6 page 56
الصنعاني - المصنف - كتاب أهل الكتاب - إجلاء اليهود من المدينة
الجزء : ( 6 ) - رقم الصفحة : 56 )


Al San'âani Al Musannaf
Les gens des deux livres
volume 10 page 361

الصنعاني - المصنف - كتاب أهل الكتابين - باب إجلاء اليهود من المدينة
الجزء : ( 10 ) - رقم الصفحة : ( 361 )

Abou-'Awana
Volume 12 pages 589, 591 et 592

أبو عوانة - مستخرج أبي عوانة - مبتدأ كتاب الوصايا
باب الخبر الدال على أن الموصي إذا لم ينصب وصيا بعينه
الجزء : ( 12 ) - رقم الصفحة : ( 589 و 591و 592 )



Ibnou Hajar Al-'Asqalani
Fathu Al Bari
volume 8 page 134

ابن حجر العسقلاني - فتح الباري شرح صحيح البخاري
كتاب المغازي - باب مرض النبي (ص) ووفاته
الجزء : ( 8 ) - رقم الصفحة : 134 )


Ibnou Hibban dans son Sahih
Volume 14 page 562

ابن حبان - صحيح ابن حبان - كتاب التاريخ - باب مرض النبي (ص)
ذكر إرادة المصطفى (ص) كتبة الكتاب لأمته لئلا يضلوا بعده
الجزء : ( 14 ) - رقم الصفحة : 562 )


Al Hamidi dans son Musnad
Volume 1 page 457

الحميدي - مسند الحميدي - في الحج
الجزء : ( 1 ) - رقم الصفحة : 457 )


Al Khallal -Al-Sunna
Volume 1 page 296

الخلال - السنة - جامع أمر الخلافة بعد رسول الله (ص)
الجزء : ( 1 ) - رقم الصفحة : 296 )



Al Tabarani dans son Mu'jam al Kabir
Volume 11 page 115

الطبراني - المعجم الكبير - باب العين - سعيد بن جبير ، عن ابن عباس
الجزء : ( 11 ) - رقم الصفحة : 115 )


Al Fakehi, Akhbar Makka
volume 4 page 427

الفاكهي - أخبار مكة في قديم الدهر وحديثه
ذكر دخول أهل الذمة الحرم وما يكره من ذلك
الجزء : ( 4 ) - رقم الصفحة : 427 )

Al Alka-i Sharh Ussul I'tiqad Ahlu Assunna
volume 7 page 1367

اللالكائي - شرح أصول اعتقاد أهل السنة والجماعة
باب جماع فضائل الصحابة )
سياق ما روي في بيعة أبي بكر وترتيب الخلافة وكيفية البيعة
الجزء : ( 7 ) - رقم الصفحة : 1367 )

Al Salehi Al-Shami, Subul Al-Huda wa-rachad
volume 12 hadith n° 247 et 248

الصالحي الشامي - سبل الهدى والرشاد في سيرة خير العباد
جماع أبواب مرض رسول الله (ص) ووفاته
الباب الثاني عشر : في إرادته (ص) أن يكتب لأصحابه كتابا فاختلفوا فلم يكتب
الجزء : ( 12 ) - رقم الحديث : 247 / 248 )​
 
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Ibnou taymeyah avoue que c'est Omar qui a dit que le prophète saw délirait


Les sunnites ont toujours essayé de défendre Omar en écartant tout soupçons que ce soit lui qui avait injurié le prophète saw en disant qu'il délirait.
A partir des récits précédents rapportés par plusieurs rapporteurs sunnites, nous constatons que les propos changent mais convergent tous pour incriminer Omar:

- " Omar Ibn al-Khattab intervint et dit : « Le Prophète (s) est dominé par la souffrance,"
- " Omar n'était pas d'accord, il a empêché le prophète saw de le faire. "
- " Le Prophète (sawas) délire ! dirent-ils. "
- " ils dirent : « Qu’a-t-il donc, est ce qu’il délire ? "
- " alors les gens qui était présents dans la maison divergèrent et se disputèrent, les uns disaient ; Apportez-lui de quoi vous écrire un écrit qui vous préservera à jamais de l’égarement, tandis que les autres disaient comme disait Omar. "

Ibnou Taymeyah va trancher et enlever le doute en avouant clairement que Omar a bien dit que le prophète saw délirait tout en donnant une explication à sa guise comme il est son habitude :

Dans son ouvrage: " L'approche de la Sunna du Prophète pour réfuter les paroles des chiites fatalistes "
Chapitre 2: À propos de l'obligation de suivre la doctrine des imamites - partie: " les paroles des Rafidites sur Omar "
Partie: " la position d'Omar à propos de la maladie et la mort du Messager (PSL)
Volume: (6) - Numéro de page: (24)


Quant à Omar, il était confus. Il ne savait pas si ce que le Prophète, que les prières et la paix de Dieu soient sur lui disait était dû à la gravité de la maladie ou bien c'était l'une de ses paroles bien connues. La maladie était valable pour les prophètes. C'est pour cela qu'il a dit que le prophète délirait. Il a juste douté de cela, et le doute est valable pour 'Omar car seul les prophètes qui sont infaillibles. Omar n'était pas certain puisque le prophète était malade. Il ne pouvait pas faire la distinction entre sa parole en étant malade et celle connues et qu'ils devaient accepter.



ابن تيمية - منهاج السنة النبوية في نقض كلام الشيعة القدرية
الفصل الثاني : في أن مذهب الامامية واجب الاتباع - فصل كلام الرافضي على عمر )
فصل موقف عمر عند مرض الرسول (ص) ووفاته
الجزء : ( 6 ) - رقم الصفحة : ( 24 )

وأما عمر فاشتبه عليه هل كان قول النبي صلى الله عليه وسلم من شدة المرض أو كان من أقواله المعروفة والمرض جائز على الأنبياء ولهذا قال ماله أهجر فشك في ذلك ولم يجزم بأنه هجر والشك جائز على عمر فإنه لا معصوم إلا النبي صلى الله عليه وسلم لا سيما وقد شك بشبهة فإن النبي صلى الله عليه وسلم كان مريضا فلم يدر أكلامه كان من وهج المرض كما يعرض للمريض أو كان من كلامه المعروف الذي يجب قبوله وكذلك ظن أنه لم يمت حتى تبين أنه قد مات والنبي صلى الله عليه وسلم قد عزم على أن يكتب الكتاب الذي


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L'attitude irresponsable des compagnons

D'après les récits que nous avons vu, certains compagnons ont refusé d'obéir au prophète, et à cause de ce refus et de leur querelle, le prophète a renoncé à écrire ce qu'il voulait pour la communauté.

Pourquoi ces compagnons ont-il refusé d’obéir et d’apporter de quoi écrire au Prophète (s) ? au lieu de cela ils ont prétendu que le Prophète (s) délirait, c’est-à-dire qu’il ne savait plus ce qu’il disait et se sont querellé et levé la voix devant lui alors qu'ils savait très bien que cela a été interdit par le saint coran ?

N'ont-ils pas agit par manque de foi et par incapacité de contrôler leur désir du pouvoir ?

Quand Omar Ibn Al-Khattab disait : « La maladie a eu raison de l’Envoyé de Dieu, et nous avons le Coran et le Livre de Dieu nous suffit ! » ou « Le Prophète (s) est sous l’empire de la douleur. Vous avez le Coran, le Livre d’Allah suffit », non seulement il donne raison aux compagnons qui ont insulté le Prophète (s) ( si ce n'est pas lui qui l'a fait ) l'accusant de délirer mais aussi, il justifie leur insulte, en voulant faire croire que c’est à cause de la douleur de sa maladie que le Prophète (s) délirait, c’est-à-dire le Prophète (s) raisonnait de manière incohérente.


N'ont-ils pas lu le saint coran ?

- Sourate Al-Araf Verset 184
Est-ce qu´ils n´ont pas réfléchi ? Il n´y a point de folie en leur compagnon (Muhammad) : il n´est qu´un avertisseur explicite !

- Sourate L'Etoile Verset 1
2. Votre compagnon [Muhammed] ne s’est pas égaré et n’a pas été induit en erreur
3. et il ne prononce rien sous l’effet de la passion;
4. ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée.

- Sourate L'obscurcissement (At-Takwir) Verset 22
Votre compagnon (Muhammad) n´est nullement fou;

Lorsque le Prophète ordonne, les croyants ont-ils encore le choix dans leur façon d’agir ?

- Sourate 24 du Saint Coran An-Nur (La lumière) – verset 51
La seule parole des croyants, quand on les appelle vers Allah et Son messager, pour que celui-ci juge parmi eux, est: «Nous avons entendu et nous avons obéi». Et voilà ceux qui réussissent.

- Sourate Les Coalise - Verset 36
Il n´appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu´Allah et Son messager ont décidé d´une chose d´avoir encore le choix dans leur façon d´agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s´est égaré certes, d´un égarement évident.

- Sourate Le Butin - Verset 20
Ô vous qui croyez ! Obéissez à Allah et à Son messager et ne vous détournez pas de lui quand vous l´entendez (parler)

- Sourate 24 du Saint Coran An-Nur (La lumière) – verset 63
Ne considérez pas l'appel du messager comme un appel que vous vous adresseriez les uns aux autres. Allah connaît certes ceux des vôtres qui s'en vont secrètement en s'entre cachant. Que ceux, donc, qui s'opposent à son commandement prennent garde qu'une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux.

- Sourate 58 du Saint Coran Al-Mujadalah (La discussion) – verset 20
Ceux qui s'opposent à Allah et à Son messager seront parmi les plus humiliés.

- Sourate 9 du Saint Coran At-Tawbah (Le repentir) – verset 63
Ne savent-ils pas qu'en vérité quiconque s'oppose à Allah et à Son messager, aura le feu de l'Enfer pour y demeurer éternellement? Et voilà l'immense opprobre.


Que dit le saint coran à propos de ceux qui s’opposent au ordres du Messager d’Allah ?

- Sourate La Lumiere Verset 63
Ne considérez pas l´appel du messager comme un appel que vous vous adresseriez les uns aux autres. Allah connaît certes ceux des vôtres qui s´en vont secrètement en s´entre cachant. Que ceux, donc, qui s´opposent à son commandement prennent garde qu´une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux.

- Sourate La Discussion Verset 20
Ceux qui s´opposent à Allah et à Son messager seront parmi les plus humiliés.

- Sourate La Discussion Verset 22
Tu n´en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s´opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leur pères, leur fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs cœurs et Il les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Allah les agrée et ils L´agréent. Ceux-là sont le parti d´Allah. Le parti d´Allah est celui de ceux qui réussissent.

- Sourate Les Femmes Verset 14
Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, et transgresse Ses ordres, Il le fera entrer au Feu pour y demeurer éternellement. Et celui-là aura un châtiment avilissant.

Que dit le Coran à propos de ceux qui haussent la voix devant le Messager d’Allah ?

"O vous qui avez cru! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos œuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte. (2) Ceux qui auprès du Messager d'Allah baissent leurs voix sont ceux dont Allah a éprouvé les cœurs pour la piété. Ils auront un pardon et une énorme récompense. (3) Ceux qui t'appellent à haute voix de derrière les appartements, la plupart d'entre eux ne raisonnent pas." (al-Hudjurât : 2
 
Dernière édition:
Quel est ce message qui faisait peur aux compagnons et que le prophète saw tenait à transmettre ?

Selon les versions :
- « Qu’on m’apporte de quoi écrire, pour que je vous mette par écrit ce qui vous préservera de l’égarement après moi ! »
- « Qu’on m’apporte de quoi écrire, afin que je mette par écritce ce qui vous préservera de l’égarement »
- « Apportez-moi un os de l’omoplate, afin que je vous mette par écrit ce qui vous préservera à jamais de l’égarement »
- « Approchez-vous que je vous écrive un écrit qui vous préservera à jamais de l’égarement ! »
- « Approchez-vous que je vous écrive un écrit grâce auquel vous ne vous égarerez jamais »


Voici ce que le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) a dit à ses compagnons, qu’est ce qui peut justifier l’accusation de délire, de divagation dans ses paroles ? Vous ne trouverez aucune personne douée d’un minimum de raison, qui lorsqu’il entend cette ordre de son Prophète (s) considérer ce dernier comme étant en plein délire et divagation.
Si le Prophète (s) dit à ses compagnons apporter moi de quoi vous écrire quelque chose qui vous empêcherait de vous égarer après moi, quel est la seule et unique chose logique à faire ? c’est de se précipiter pour lui apporter de quoi écrire, c’est d’une logique simple et naturelle, à moins d’avoir déjà une idée précise de ce que le Prophète (s) voulait mettre par écrit par exemple, le nom de son successeur.
Les compagnons n’ont certainement pas oublié les paroles que le Prophète ne cessa de répéter depuis la désignation de son successeur à Ghadi Khum jusqu’à son lit de mort :
« Lorsque le Prophète (paix sur lui et sa famille), revint du pèlerinage d’adieu, s’arrêtant à Ghadir Khom, il demanda d’installer des ombrelles, ce que nous fîmes, puis Il dit : « je vais bientôt vous quitter et je vous laisse ces deux poids (Ath-Thaqalayn) dont l’un étant plus grand que l’autre, Le livre d’Allah, et ma Descendance les Gens de ma Demeure « Alhulbayti », voyez comment vous allez agir envers eux après moi, car ils ne se sépareront pas jusqu’à ce qu’ils me rejoignent au Bassin. Puis Il dit : Allah est mon maitre et je suis le maitre de tout croyants. Ensuite Il prit la main de Ali et dit : Celui dont je suis le maitre, celui-ci (Ali) est aussi le maitre, Ô mon Dieu, soutiens celui qui le soutiens et sois hostile envers celui qui lui est hostile » ou bien « Je laisse parmi vous deux Califes, (les deux successeurs) le Livre et les Ahlulbayt, et ils ne se sépareront jamais jusqu'à ce qu'ils me rencontrer ensemble au bassin.» ou encore « Je laisse parmi vous deux Califes, le Livre d'Allah une corde tendu entre le ciel et la terre, et les Ahlulbayt, et ils ne se sépareront jamais jusqu'à ce qu'ils me rencontrer au bassin.»

Rien donc d’autre ne pourrait justifier l’attitude fourbe de ceux qui se sont opposé à son ordre.
Puisque Omar considérait que la décision du Prophète comme un signe de l'affaiblissement de sa faculté de jugement, par suite de la maladie, pourquoi n'a-t-on pas accusé le premier calife Abu Bakr de déséquilibre mental quand il a, sur son lit de mort, transmis par écrit la charge califale à Omar ibn al-khattâb ?
 
Dernière édition:
En disant " le Livre d’Allah est suffisant pour nous ", Omar est considéré plus savant et plus sage que le prophète saw

Dans Sahih Muslim, Charh Annawawi, première édition, page 90:

En ce qui concerne la parole de 'Omar, les savants qui ont expliqué le hadith trouve que cette parole prouve le degré élevé de 'Omar dans le savoir, ses mérites et sa persévérance. Car, il a peur que le prophète saw leur écrive des directives qui seraient au dessus de leurs capacités et qui conduirait au châtiment en cas de négligence puisqu'elle sera prescrite et ne laissera aucune place pour l'effort juridique. C'est pour cela que 'Omar a dit " le livre de Dieu nous suffit", puisque Dieu exalté Soit-il a dit " Nous n'avons rien omis d'écrire dans le Livre " et " Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait " Omar a était conscient que Dieu a parachevé sa religion.


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Et pourtant les récits des sources sunnites montrent que le prophète saw a continué de recevoir des révélations jusqu'aux derniers jours de sa vie !
Sahih Al-Bukhari

D’après Anas Ibn Malik qui rapporte : « Allah (awj) fit des révélations de manière abondantes à son Messager (s) pendant la période précédent son décès et c’est durant cette (courte) période qu’il reçu le plus de révélation et ce fut seulement après cela que le Messager d’Allah (s) mourrut. »
عَنِ ابْنِ شِهَابٍ، قَالَ أَخْبَرَنِي أَنَسُ بْنُ مَالِكٍ ـ رضى الله عنه ـ أَنَّ اللَّهَ، تَعَالَى تَابَعَ عَلَى رَسُولِهِ صلى الله عليه وسلم قَبْلَ وَفَاتِهِ حَتَّى تَوَفَّاهُ أَكْثَرَ مَا كَانَ الْوَحْىُ، ثُمَّ تُوُفِّيَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم بَعْدُ‏.

Un hadith similaire est également rapporté par Muslim dans son sahih
Sahih Muslim - chapite 55 Le commentaire du Coran – hadith 3016

D’après Anas Ibn Malik qui rapporte : « Allah Le Puissant le Glorieux envoyait ses révélations au Messager d’Allah (s) avant son décès et les révélation devinrent abondantes le jour du décès du Messager d’Allah (s). »
عَنِ ابْنِ شِهَابٍ، قَالَ أَخْبَرَنِي أَنَسُ بْنُ، مَالِكٍ أَنَّ اللَّهَ، عَزَّ وَجَلَّ تَابَعَ الْوَحْىَ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَبْلَ وَفَاتِهِ حَتَّى تُوُفِّيَ وَأَكْثَرُ مَا كَانَ الْوَحْىُ يَوْمَ تُوُفِّيَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم



Ces hadiths prouvent que la révélation ou l’inspiration ne s’est jamais arrêté au verset : «« Aujourd'hui j'ai parachevé pour vous votre religion, j'ai complété mon bienfait sur vous et j'ai agrée pour vous l'islam comme religion » (5.3). Non bien au contraire Allah (awj) continue de faire des révélation et d’inspirer son Messager (s) en matière de religion et qui plus ait ces révélation et inspirations devinrent plus abondantes les derniers jours précédent le décès du Prophètes (s) quoi de plus normale puisqu’il s’agit d’une période décisive qui voit la seule personne qui a un lien entre la communauté et son Créateur (awj) bientôt les laisser avec leur propre destin, il est dès lors normal pour Allah (awj) de procurer ses dernières consignes à son Messager afin de laisser les musulmans sur la voie droite et de ne pas laisser musulmans dans le floue et l’incertitude, d’où cette dernière volonté du Messager d’Allah (s) de laisser un document à ses consignons, avec une promesse dont Allah (awj) et son Messager (s) sont les garant que si les compagnons s’y conforment ils ne seront jamais égaré : « Approchez-vous que je vous écrive un écrit grâce auquel vous ne vous égarerez jamais » une parole d’Al-Amine aussi claire et limpide qui rempli de sérénité le cœur du croyant et qui fait frémir d’angoisse celui de l’hypocrite.

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j'ai aussi le scan du hadith dans le sahih de Msulim si jamais vous voulez aussi le mettre.

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je continuerai après inchallah.


Pour Otheymine une des références wahhabites : c’est une miséricorde d’Allah (awj) qui a fait en sorte que Omar s’interpose




Otheymine – Charh Sahih Al-Bukhari (vérifié par Al-Albani et Ibn Baz)

Hadith 114 - D’après Oubaydullah Ibn Abdullah, d’après Ibn Abbas qui dit : « Lorsque les souffrances du Prophète saw devinrent plus vives, il dit : « Apportez-moi de quoi écrire, afin que je vous mette par écrit ce qui vous préservera de l’égarement » Omar (Ibn al-Khattab) intervint et dit : « La douleur domine le Prophète (s) ; nous avons le Livre de d’Allah qui nous suffit, il y a eu contestation et ils élevèrent la voix. » Le Prophète (s) leur dit alors : « Levez-vous et partez, il ne convient pas qu’on se dispute en ma présence ! » Puis Ibn Abbas sortit en disant : « L’irréparable malheur est bien celui d’avoir empêché le Prophète (sawas) d'écrire ce qu'il voulait ! »
عَنْ عُبَيْدِ اللَّهِ بْنِ عَبْدِ اللَّهِ، عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ، قَالَ لَمَّا اشْتَدَّ بِالنَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم وَجَعُهُ قَالَ ‏"‏ ائْتُونِي بِكِتَابٍ أَكْتُبُ لَكُمْ كِتَابًا لاَ تَضِلُّوا بَعْدَهُ ‏"‏‏.‏ قَالَ عُمَرُ إِنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم غَلَبَهُ الْوَجَعُ وَعِنْدَنَا كِتَابُ اللَّهِ حَسْبُنَا فَاخْتَلَفُوا وَكَثُرَ اللَّغَطُ‏.‏ قَالَ ‏"‏ قُومُوا عَنِّي، وَلاَ يَنْبَغِي عِنْدِي التَّنَازُعُ ‏"‏‏.‏ فَخَرَجَ ابْنُ عَبَّاسٍ يَقُولُ إِنَّ الرَّزِيَّةَ كُلَّ الرَّزِيَّةِ مَا حَالَ بَيْنَ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَبَيْنَ كِتَابِهِ

Otheymine dit :
En ce qui concerne sa parole : « Un livre qui vous préservera à jamais de l'égarement » Il dit : Les savants ont divergé à propos de ses paroles, « Un livre qui vous préservera à jamais de l'égarement » Si ce qu'il voulait dire, par l’expression : « qui vous préservera à jamais de l'égarement » concerne la loi (charia), alors il ne fait aucun doute que le Coran est meilleur que cela (cet écrit) comme Omar l’a dit « Le Coran nous suffit » car le Coran est meilleur que ce qu’il voulait écrire. » Mai si ce qui est voulu par les terme un livre qui vous empêcha de vous égarer, concerne le khalifa, lorsque le Prophète (s) voyant son état s’aggraver par la maladie avait voulu écrire un livre pour donner des directives en ce qui concerne sa succession (khilafa), alors c’est une miséricorde d’Allah (awj) qui a fait en sorte que Omar s’interpose jusqu’à l’élection d’Abu Bakr par l’agrément des compagnons, car le Prophète (s) a fait allusion à son khalifat, en effet il l’avait mandaté pour l’accomplissement du pèlerinage en l’an neuf, Abu Bakr à dirigé les gens dans l’accomplissement du pèlerinage en l’an neuf par consensus, et le fait qu’il ait été désigné en tant qu’imam pour les gens durant le pèlerinage est une allusion au fait qu’il soit le khalif après lui et l’imam des gens dans la question du khalifa …» Otheymine cite d’autres hadiths qui font allusion au khalifa d’Abu Bakr … pour conclure que c’est Abu Bakr qui devait être Khalif. »

وقوله : ( كتاباً لا تضلوا بعده ) اختلف العلماء في قوله : كتابا لا تضلوا بعده ، فإن كان المراد لا تضلوا بعده في الشريعة فلا شك أن كتاب الله خير من ذلك ، كما قال عمر حسبنا كتاب الله، لأن كتاب الله أفضل مما سيكتب، وإن كان المعنى كتاباً لا تضلوا بعده بالنسبة للخلافة وأن الرسول أراد أن يكتب لما رأى نفسه ثقل به المرض واشتد به المرض أراد أن يكتب كتاباً في الخلافة ، فإن من رحمة الله أن الله تعالى يسر أو قدر أن عمر يعارض حتى يكون انتخاب أبي بكر برضىً من الصحابة مع أن الرسول صلى الله عليه وسلم أشار إلى خلافته فهو نائبه في الحج عام تسعة ، فإن أبا بكر حج بالناس في السنة التاسعة بالاتفاق ، وتخليفه في أمامة الناس في الحج إشارة إلى أنه هو الخليفة من بعده في إمامة الناس في مسائل الخلافة

Otheymine dit :
« Ce qui est plus vraisemblable dans sa parole « nous avons le Livre d’Allah » est la première explication c’est-à-dire a su distinguer que le Livre d’Allah à la prépondérance sur tout autre livres »

لكن الذي يظهر من قوله: عندنا كتاب الله ، الذي يظهر هو المعنى الأول، وأن عمر رأى أن كتاب الله كاف عن كل كتاب

On peut comprendre ici avec quoi 'Otheymine est d'accord, c'est que 'Omar ne donnait aucune importance à la parole du prophète et qu'il n'avait pas besoin de suivre sa sunna !

Otheymine dit :
« Quant au blâme d’Ibn Abbas à l’égard de Omar dans sa parole : « la calamité, quelle calamité … ! » était une erreur d’Ibn Abbas, car la position de Omar était juste, il n’y a pas de doute que Omar était plus instruit et plus savant que lui et il était celui qu’Allah (awj) a guidé vers la position juste cette phrase d’Ibn Abbas « la calamité, quelle calamité » cette objection n’a pas de sens et Omar est plus instruit que lui, plus sage que lui, plus avisé que lui des circonstances, plus savant que lui des conséquences futures. »
وأما عتب ابن عباس رضي الله عنهما على عمر قوله: إن الرزية كل الرزية إلخ ، إنه أخطأ وأصاب عمر، لأن عمر لا شك أفقه من ابن عباس وأعلم من ابن عباس وهو الذي وفقه الله تعالى للصواب فكانت الرزية كل الرزية هو قول ابن عباس رضي الله عنه فإن هذا الاعتراض لا وجه له ، وعمر أفقه منه وأحكم منه ، وأعلم منه بدلائل الأحوال ، وأعلم منه بما يترتب في المستقبل

Otheymine dit :
« Si le Prophète (s) avait rédigé cet écrit comme étant l’écrit qui empêcherait de s’égarer, qu’en sera-t-il de la considération des gens par rapport au Coran, il sera délaissé et les gens ne lui donneront aucune importance, car il auront un autre écrit au sujet duquel le Prophète (s) leur a dit que grâce à cet écrit, ils ne s’égareront jamais, cependant Allah (awj) prescrit avec sa glorieuse et grande sagesse qu’il y aura toujours des gens égarés dans cette communauté, même si le Prophète (s) aurait écrit cet écrit, il y aura toujours des gens égarés dans cette communauté comme ce fut le cas. »
، لو أن الرسول كتب هذا الكتاب على أنه هو الكتاب الذي لا نضل بعده ، ماذا يكون إقبال الناس على القرآن ، أنه يهجر ولا يلتفت الناس إليه ، لأن عندهم الكتاب الذي قال لهم الرسول لن تضلوا بعده ، ثم إن الله قضى بحكمته جل وعلا إنه لا بد أن يضل من يضل من هذه الأمة حتى لو كتب الكتاب فلا بد أن يضل من يضل من هذه الأمة كما هو الواقع

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ou sans indications :

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La réalité est tous à fait faux
Tabarani – Al-Mu'jam Al-Awsat

Hadith 5338 –
d’après Omar Ibn Al-Khattab qui rapporte : « Lorsque le Prophète (s) tomba malade, il dit : « Apportez-moi le feuillet et l’encrier pour que je puisse vous écrire un document grâce auquel vous ne vous égarerez jamais (après moi). » Alors, nous avions fortement détesté cela (son ordre). Ensuite le Prophète (s) répéta : « Apportez-moi le feuillet pour que je puisse vous écrire un document grâce auquel vous ne vous égarerez plus jamais (après moi). » à ce moment, les femmes qui se tinrent derrière les rideaux dirent : « n'avez-vous pas entendu ce que le Prophète (s) a dit? » Alors j'ai (Omar) dit : « vous êtes comme les femmes du temps du Prophète Yussef (as), Lorsque le Messager d’Allah (s) est malade, vous versez des larmes, et quand il est en bonne santé, vous le tenez par le cou. » Le prophète lui répliqua en disant : « Laissez-les, elle sont meilleurs que vous »

عن عمر بن الخطّاب قال: لمّا مرض النبي صلى الله عليه وآله وسلم قال: " ادعوا لي بصحيفة ودواة أكتب لكم كتاباً لا تضلّوا بعده أبدا " فكرهنا ذلك أشدّ الكراهة، ثمّ قال: " ادعوا لي بصحيفة أكتب لكم كتاباً لا تضلّوا بعد أبداً ". فقال النسوة من وراء الستر: ألا تسمعون ما يقول رسول الله صلى الله عليه وآله وسلم؟! فقلت: إنّكنّ صويحبات يوسف عليه السلام، إذا مرض رسول الله صلى الله عليه وآله وسلم عصرتنّ أعينكنّ وإذا أصبح ركبتنّ عنقه. فقال رسول الله صلى الله عليه وآله وسلم" دعوهنّ فإنّهنّ خير منكم "

ce récit est très intéressant il démontre plusieurs choses :
- le Prophète ordonna à ses compagnons de lui apporter de quoi écrire un document qui préservera sa communauté de l’égarement après lui,
- Omar Ibn Al-Khattab avoue clairement, que lui et ces compagnons ont fortement détesté cet ordre,
- les femmes qui était présent ont demandé à Omar et ses compagnons de d’obéir aux Prophète (s) mais Omar les a réprimandé en les dénigrant,
- Suite aux propos de Omar, le Prophète (s) intervient pour prendre la défense de ces femmes et en affirmant que ces femmes sont meilleures que Omar et les compagnons qui l’ont suivi.
- le Prophète (s) dans ce hadith a clairement désavoué Omar Ibn al-Khatab et ceux qui l'ont suivi parmi les compagnons.



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Al-Haythami – Majmu’ Al-Zawa’id

Hadith 7175 -
D’après Jbir Ibn Abdullah qui rapporte : « Le Messager d’Allah (s) demanda avant sa mort, un feuillet afin de leur écrire ce qui leur éviterait de s’égarer après lui et d’égarer [autrui]. Alors les voix s’élevèrent dans la maison, à ce moment Omar Ibn Al-Khatab prit la parole, le Messager d’Allah (s) a renoncé. » Tout les rapporteurs de la chaine de transmission sont des rapporteurs du hadiths authentques.

عن جابر: أن رسول الله ص دعا عند موته بصحيفة ليكتب فيها كتابا لا يضلون بعده ولا يضلون‏ ، وكان في البيت لغط فتكلم عمر بن الخطاب فرفضها رسول الله (ص)‏ ، رواه أبو يعلي ، وعند رواية يكتب فيها كتابا لأمته ، قال :‏ ‏‏لا يظلمون ولا يظلمون‏‏‏ ، ورجال الجميع رجال الصحيح

Hadith 7176 -
D’près Ibn Abbas qui rapporte : Le Messager d’Allah (s) demanda une omoplate et dit : « Apportez-moi un os de l’omoplate, afin que je vous mette par écrit ce qui vous préservera à tout jamais de la divergence après moi. » à ce moment les gens qui étaient chez lui devinrent tumultueux, alors une femmes qui était présente (derrière les rideaux) leur dirent : « Honte à vous, le Messager d’Allah (s) s'adresser à vous » l’un d’entre eux leur dit alors : « Taisez-vous vous n’êtes pas assez intelligentes, vous ne pouvez pas comprendre » le Prophète (s) lui répliqua : « vous n’avez aucune clémence »

وعن ابن عباس قال :‏ دعا رسول الله ص بكتف، فقال :‏ ‏‏ائتوني بكتف أكتب لكم كتابا لا تختلفون بعدي أبدا، ‏فأخذ من عنده من الناس في لغط، فقالت امرأة ممن حضر ‏:‏ ويحكم عهد رسول الله ص اليكم‏‏ ، فقال بعض القوم ‏:‏ اسكتي فانه لا عقل لك‏، فقال النبي ص : ‏‏أنتم لا أحلام لكم

Hadith 14270 -
D’après Omar Ibn Al-Khatab qui rapporte : « Lorsque le Prophète (s) tomba malade, il dit : « Apportez-moi le feuillet et l’encrier pour que je puisse vous écrire un document grâce auquel vous ne vous égarerez jamais (après moi). » Alors, nous avions fortement détesté cela (son ordre). Ensuite le Prophète (s) répéta : « Apportez-moi le feuillet pour que je puisse vous écrire un document grâce auquel vous ne vous égarerez jamais (après moi). » à ce moment, les femmes qui se tinrent derrière les rideaux dirent : « n'avez-vous pas entendu ce que le Prophète (s) a dit? » Alors j'ai (Omar) dit : « vous êtes comme les femmes du temps du Prophète Youssef (as), Lorsque le Messager d’Allah (s) est malade, vous versez des larmes, et quand il est en bonne santé, vous le tenez par le cou. » Le répliqua en disant : « Laissez-les tranquilles, elle sont meilleures que vous »

عن عمر بن الخطاب ، قال :‏ لما مرض النبي ص، قال :‏ ‏ادعوا لي بصحيفة ودواة أكتب لكم كتابا لا تضلون بعدي أبدا ، فكرهنا ذلك أشد الكراهة ، ثم قال :‏ ‏‏ادعوا لي بصحيفة أكتب لكم كتابا لا تضلوا بعده أبدا ، فقال النسوة من وراء الستر‏ :‏ ألا يسمعون ما يقول رسول الله ص،‏ فقلت :‏ انكن صواحبات يوسف ، إذا مرض رسول الله ص عصرتن أعينكن ، وإذا صح ركبتن رقبته ‏،‏ فقال رسول الله ص دعوهن فانهن خير منكم‏‏‏



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Dernière édition:
Ibnou Taymeyah la référence des Wahhabites est à l'origine de l'interprétation fallacieuse du hadith

Ibn Taymiya – Minhaj Sunnah Nabawiya

Ibn Taymiyya commence par citer le texte relatif à l’évènement du jour du jeudi en réponse au chiite al-‘Alama Al-Hilli qui déclare :
« Il a été rapporté par les savants des des six livres de référence « sihah sitta » (Bukhari, Muslim, An-Nassa’i, Tirmidhi, Ibn Majah, Abu Daoud) d’après Ibn Abbas qui rapporte que au cours de la maladie qui emporta le Messager d’Allah (s), il dit : « Apportez-moi l’omoplate et l’encrier afin de vous écrire un écrit grâce auquel vous ne vous égarerez jamais après moi » A ce moment-là, Omar intervient et dit : « Cet homme (s) délire, le Livre de d’Allah (awj) nous suffit ! » alors les gens se disputèrent, le Messager d’Allah (s) leur dit alors : « sortez de chez moi ! il ne convient pas que l’on se dispute en ma présente. » Ibn Abbas disait : « Le malheure tout le malheure fut d’avoir empêché le Messager d’Allah (s) d’écrire pour eux cet écrit. » …

قال الرافضي وروى أصحاب الصحاح الستة من مسند ابن عباس أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال في مرض مرض موته أئتوني بدواة وبياض أكتب لكم كتابا لا تضلون به من بعدي فقال عمر إن الرجل ليهجر حسبنا كتاب الله فكثر اللغط فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم أخرجوا عني لا ينبغي التنازع لدي فقال ابن عباس الرزية كل الرزية ما حال بيننا وبين كتاب رسول الله صلى الله عليه وسلم


Tout d'abord, Ibnou Taymeyyah reconnait que c'est 'Omar qui a dit que le prophète délirait. Paix sur lui et sur sa sainte famille purifiée. Et au lieu de d’expliquer directement l’opposition de Omar à la volonté du Prophète (s) d’écrire ce qui préserverait sa communauté de l’égarement après lui, et d'avouer que 'Omar avit montré une degré d'insolence irréprochable devant le prophète saw en agonie, il a étalé les pseudo mérites de Omar en déclarant :

« Et la réponse : En ce qui concerne Omar, ce qui est confirmé concernant son savoir et ses mérites n’a eu d’égale personne excepté Abu Bakr, dans le Sahih de Muslim d’après Aicha d’après le Prophète (s) qui aurait dit : « s’il y avait dans les nations qui vous ont précédé des gens inspirés et s’il devait y en avoir dans ma communauté cela aurait été Omar » …

Et Al-Bukhari rapporte d’après Abu Hourayra qui rapporte que le Prophète (s) aurait dit : «
Parmi les communauté qui vous ont précédées, il y a eu des inspirés et s’il doit en avoir un dans ma communauté ce sera certes Omar Ibn Al-Khattab. » …

Et dans le Sahih d’après Ibn Omar qui rapporte que le Prophète (s) aurait dit : «
Pendant que je dormais je vis en songe qu’on m’apportait un récipient contenant du lait, je bu de ce lait tant jusqu’à ce qu’il sortait par mes ongles ; ensuite je donnai ce qui restait à Omar, - Comment interprètes tu ce rêve lui dit ont ? « Ce lait c’est la science » répndit-il »

Et dans le Sahih (bukhari) d’après Abu Sa’id Al-Khudri qui rapporte que le Messager d’Allah (s) aurait dit : «
Pendant que je dormais, je vis en songe des gens qu’on fit passer devant moi portant des chemises les uns qui allaient jusqu’au sein, d’autres qui n’allaient pas jusque-là. On fit passer devant moi Omar Ibn Al-Khattab dont la chemise trainait à terre. On demanda Prophète (s) quelle est l’interprétation de ce rêve, le Prophète (s) aurait répondu ; c’est la religion »

Et dans le Sahih (Muslim) d’après Ibn Omar qui rapporte que son père Omar Ibn Al-Khattab a dit : « J’étais en accord avec mon seigneur à propos de trois choses, concernant la station (maqam) d’Ibrahim (as), le voile et les captifs de Badr. » et Al-Bukhari rapporte d’après Anas (le même hadith).

والجواب أن يقال أما عمر فقد ثبت من علمه وفضله مالم يثبت لأحد غير أبي بكر ففي صحيح مسلم عن عائشة عن النبي صلى الله عليه وسلم أنه كان يقول قد كان في الأمم قبلكم محدثون فإن يكن في أمتي أحد فعمر قال ابن وهب تفسير محدثون ملهمون وروى البخاري عن أبي هريرة عن النبي صلى الله عليه وسلم قال إنه قد كان فيما مضى قبلكم من الأمم محدثون وإنه إن كان في أمتي هذه منهم فإنه عمر بن الخطاب وفي لفظ للبخاري لقد كان فيمن كان قبلكم من بني إسرائيل رجال يكلمون من غير أن يكونوا أنبياء فإن يكن في أمتي منهم أحد فعمر وفي الصحيح عن ابن عمر عن النبي صلى الله عليه وسلم قال بينا أنا نائم إذ رأيت قدحا أتيت به فيه لبن فشربت منه حتى أني لأرى الري يخرج من أظفاري ثم أعطيت فضلى عمر بن الخطاب قالوا فما أولته يا رسول الله قال العلم وفي الصحيحين عن أبي سعيد قال قال رسول الله صلى الله عليه وسلم بينا أنا نائم رأيت الناس يعرضون علي وعليهم قمص منها ما يبلغ الثدي ومنها ما يبلغ دون ذلك ومر عمر بن الخطاب وعليه قميص يجره قالوا ما أولت ذلك يا رسول الله قال الدين

وفي الصحيحين عن أبي سعيد قال قال رسول الله صلى الله عليه وسلم بينا أنا نائم رأيت الناس يعرضون علي وعليهم قمص منها ما يبلغ الثدي ومنها ما يبلغ دون ذلك ومر عمر بن الخطاب وعليه قميص يجره قالوا ما أولت ذلك يا رسول الله قال الدين

وفي الصحيحين عن ابن عمر قال قال عمر وافقت ربي في ثلاث في مقام إبراهيم وفي الحجاب وفي أسارى بدر وللبخاري عن أنس قال قال عمر وافقت ربي في ثلاث أو وافقني ربي في ثلاث قلت يا رسول الله لو اتخذت من مقام إبراهيم مصلى فنزلت واتخذوا من مقام إبراهيم مصلى (سورة البقرة). وقلت يا رسول الله يدخل عليك البر والفاجر فلو أمرت أمهات المؤمنين بالحجاب فأنزل الله آية الحجاب وبلغني معاتبة النبي صلى الله عليه وسلم بعض أزواجه فدخلت عليهم فقلت إن انتهيتن أو ليبدلن الله رسوله خيرا منكن حتى أتت إحدى نسائه فقالت يا عمر أما في رسول الله صلى الله عليه وسلم ما يعظ نساءه حتى تعظهن أنت فأنزل الله عسى ربه إن طلقكن أن يبدله أزواجا خيرا منكن الآية سورة التحريم.



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La réalité est tout à fait le contraire:

Pendant que l'imam Ali était désigné comme la porte du savoir prophétique par le messager lui même, Omar était connu par son ignorance des lois juridiques les plus fondamentales alors que la sunna du prophète et le saint coran étaient claires pour n'importe quel musulmans.

1-- Dans Sahih Muslim, Edition Dar Al khayr, Volume 1 , page 340, n° de hadith 367

"Un homme est venu chez 'Omar et lui a dit : je suis en état d'impureté et je ne trouve pas de l'eau. 'Omar lui a répondu: " Ne prie pas ". Ammar ibn Yasir dit à Omar : " Te souviens-tu lorsque toi et moi nous retrouvâmes en état d’impureté lors d’un voyage? Tu avais refusé de prier, mais je m’étais roulé au sol et j’avais prié. Plus tard, je le mentionnai au Prophète, qui me dit : " Il aurait été suffisant de faire comme ça ". Puis, il tapa légèrement la terre avec ses mains, souffla l’excès de poussière et passa ses mains sur son visage et sur le dessus de ses mains [comme s’il se lavait les mains]. 'Omar lui a dit alors : crains Dieu Ô Ammar, Ammar lui a répondu: si tu veux, je ne le raconterai à personne. "
Le même Hadith est rapporté dans :
Musnad Ahmad ibn Hanbal, volume 30, page 275. n° de hadith 18332
Al Jame' Al Sahih Volume 1 page 174 hadith n°338 sauf que dans cette source al boukhari avait amputé le hadith, il supprimé la réponse de 'Omar: " Ne prie pas "

2-- Dans Sahih Muslim, Edition Dar Al khayr, Volume 3 , page 110, n°de hadith 367

" 'Omar racontait que même après le décès du prophète saw, il avait du mal à maîtriser le décret de l'héritage et qu'il ne cessait de demander au prophète dans son vivant, et que le prophète saw le reprenait toujours en lui rappelant le dernier verset de la sourate Annissa".


Le récit est cité dans d'autres sources sounnites tel que:

Musnad l'imam Ahmad ibn Hanbal volume 1, page 250

Al-Musannaf de Ibnou Abi Shaybah volume 20, page 592

Sahih Sunan Ibnou Majah, Volume 2 page 371

Dans son livre I'Ilam Al Muwaqi'ine " إعلام الموقعين ", Ibnou Al Qayem Al-Jawziya dans la page 530 du troisième volume dit que 'Omar a déclaré avant sa mort qu'il ne pouvait pas donner des fatwa sur le décret de l'héritage car il n'avait compris son verset ( dernier verset de surate an-nissa"

Continuons avec l'explication rocambolesque de Ibnou Taymeyyah
Et en ce qui concerne l’histoire du document que le Messager d’Allah (s) voulait rédiger, comme il a été relaté dans les deux Sahih (Bukhari et Muslim), d’après Aicha qui rapporte que le Messager d’Allah (s) durant sa maladie aurait dit : « appelle Abu Bakr et ton frère afin que je rédige un document (testament), car je craint de voir quelqu’un aspirer à me succéder en disant je suis le plus digne tandis qu’Allah (awj) et les croyants refusent excepté pour Abu Bakr. » Et dans le Sahih Al-Bukhari (même hadith).

Et dans le Sahih de Muslim d’après Ibn Abi Mulayka qui dit avoir questionné Aicha à savoir qui le Messager d’Allah (s) aurait pu choisir pour lui succéder en tant que Calife ? Aicha répondit : « Abu Bakr » je lui demandais ensuite qui après Abu Bakr ? elle répondit : « Omar » je lui demandais encore puis qui après Omar ? » elle répondit : « Abu Oubayda 'Amer Ibn Al-Jarah » ensuite elle s’arrêta là. »

وأما قصة الكتاب الذي كان رسول الله صلى الله عليه وسلم يريد أن يكتبه فقد جاء مبينا كما في الصحيحين عن عائشة رضي الله عنها قالت قال رسول الله صلى الله عليه وسلم في مرضه ادعى لي أباك وأخاك حتى أكتب كتابا فإني أخاف أن يتمنى متمن ويقول قائل أنا أولى ويأبي الله والمؤمنون إلا أبا بكر وفي صحيح البخاري عن القاسم بن محمد قال قالت عائشة وارأساه فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم لو كان وأنا حي فاستغفر لك وأدعو لك قالت عائشة واثكلاه والله إني لأظنك تحب موتي فلو كان ذلك لظللت آخر يومك معرسا ببعض أزواجك فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم بل أنا وارأساه لقد همت أن أرسل إلى أبي بكر وابنه وأعهد أن يقول القائلون أو يتمنى المتمنون ويدفع الله ويأبى المؤمنون وفي صحيح مسلم عن ابن أبي مليكة قال سمعت عائشة وسئلت من كان رسول الله صلى الله عليه وسلم مستخلفا لو استخلف قالت أبو بكر فقيل لها ثم من بعد أبي بكر قالت عمر قيل لها ثم من بعد عمر قالت أبو عبيدة عامر بن الجراح ثم انتهت إلى هذا


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Ibnou Taymeyyah continue


« Quant à Omar, il était confus. Il ne savait pas si ce que le Prophète (s), disait était dû à la gravité de la maladie ou bien c'était l'une de ses paroles bien connues, car la maladie était valable pour les prophètes. C'est pour cette raison qu' il (Omar) a dit : « Qu’a-t-il, délire t-il ? ». Il a juste douté de cela, il n’a pas dit explicitement qu'il délire et le doute est valable pour Omar car seul les Prophètes (s) sont infaillibles. Omar doutait à cause de la confusion, puisque le Prophète (s) était malade. Donc Omar ne pouvait pas faire la distinction entre sa parole en étant malade et celle connues qu'ils devaient accepter, de même Omar croyait que le Prophète (s) ne pouvait pas mourir jusqu’à la confirmation de sa mort. »
وأما عمر فاشتبه عليه هل كان قول النبي صلى الله عليه وسلم من شدة المرض أو كان من أقواله المعروفة والمرض جائز على الأنبياء ولهذا قال ماله أهجر فشك في ذلك ولم يجزم بأنه هجر والشك جائز على عمر فإنه لا معصوم إلا النبي صلى الله عليه وسلم لا سيما وقد شك بشبهة فإن النبي صلى الله عليه وسلم كان مريضا فلم يدر أكلامه كان من وهج المرض كما يعرض للمريض أو كان من كلامه المعروف الذي يجب قبوله وكذلك ظن أنه لم يمت حتى تبين أنه قد مات



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Et les propos d’Ibn Abbas : « Le malheur, le plus grand des malheurs était celui d’avoir empêché le Prophète (s) de mettre à exécution cet écrit ! » cela implique que cet empêchement soit une calamité, c’est une calamité pour celui qui a douté de la légitimité du califat d’Abu Bakr, en effet s’il y avait eu un écrit le doute aurait été dissipé, quant à celui qui savait que son califat était légitime, il n’y a aucune calamité pour lui et les louanges vont à Allah (awj).

وقول ابن عباس : إن الرزية كل الرزية ما حال بين رسول الله - صلى الله عليه وسلم - وبين أن يكتب الكتاب يقتضي أن هذا الحائل كان رزية، وهو رزية في حق من شك في خلافة الصديق، أو اشتبه عليه الأمر؛ فإنه لو كان هناك كتاب لزال هذا الشك، فأما من علم أن خلافته حق فلا رزية في حقه، ولله الحمد

Et celui qui s’imagine que ce document concerne le Khalifat en faveur de Ali (s) alors il est égaré, par consensus des savants sunnite et chiites, en ce qui concerne les savants sunnites sont en accord qu’Abu Bakr est plus méritant et sur sa supériorité (sur les autre compagnons), quant aux savants chiites qui disent que Ali était celui qui méritait l’imamat ils disent qu’il avait été désigné textuellement, par un texte claire.
ومن توهم أن هذا الكتاب كان بخلافة علي فهو ضال باتفاق عامة الناس من علماء السنة والشيعة أما أهل السنة فمتفقون على تفضيل أبي بكر وتقديمه وأما الشيعة القائلون بأن عليا كان هو المستحق للإمامة فيقولون إنه قد نص على إمامته قبل ذلك نصا جليا ظاهرا معروفا وحينئذ فلم يكن يحتاج إلى كتاب


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En résumé Ibn Taymiya introduit sa réponse en commençant par évoquer les peusedo mérites de Omar pour faire comprendre qu’il était inspiré par Allah (awj), par conséquent si Omar s’est opposé à l’ordre du Messager d’Allah (s) c’est forcément par inspiration Divine et sa science. Ensuite il relate des récits qui supposent qu’Abu Bakr était pressenti pour le poste du Khalif il parle même d’un autre document que soit disant le Messager d’Allah (s) voulait rédiger en faveur d’Abu Bakr afin de le désigner comme son successeur testamentaire, bien que ce testament n’existe que dans l’imaginaire de celui qui a inventé ce hadith, car si le Prophète (s) avait vraiment testé en faveur d’Abu Bakr, dans ce cas pourquoi ce dernier n’a-t-il pas revendiqué le Khalifat durant l’évènement de la Saqifa des Banu Saida, si réellement t’elle avait été la volonté du Prophète (s), bien au contraire Abu Bakr a dit clairement qu’il voulait choisir Omar en tant que Khalif et l’ansirite Sa’d Ibn Oubada en tant que Ministre, ce qui prouve la fausseté de ce pseudo testament en faveur d’Abu Bakr.

Selon Ibn Taymiya en réalilté ce que Ibn Abbas qualifié de grande calamité n’est aucunement du au fait que Omar Ibn Al-Khattab certains compagons ce sont opposé l’ordre du Prophète (s) pour l’empécher de rédiger ce document qui présèverait toute sacommunauté de l’égarement, non en fait pour Ibn Taymiya la plus grande calamité étant qu’à présent on n’est plus sûre que c’est le nom d’Abu Bakr qu’il voulait écrire et que si on avait laissé le Prophète (s) rédiger son document il aurait très certainement mentionné le nom d’Abu Bakr, c’est ça la calimité dont parle Ibn Abbas selon Ibn Taymiya, comme il l’a très bien exppliqué son disciple Otheymine dans son lilvre Charh Sahih Al-Bukhari qui disait : « si ce qui est voulu dire par les terme un livre qui vous empêcha de vous égarer, concerne le khalifa, lorsque le Prophète (s) voyant son état s’aggraver par la maladie avait voulu écrire un livre pour donner des directives en ce qui concerne sa succession (khilafa), alors c’est une miséricorde d’Allah (awj) qui a fait en sorte que Omar s’interpose jusqu’à l’élection d’Abu Bakr »

En définitif le sujet et très simple lorsque le Messager d’Allah (s) avait intimement donné l’ordre à ses compagnons de lui apporter de quoi rédiger un document qui préserverait à jamais de l’égarement, une partie des compagnons ce sont opposé à son ordre et ont prétendu qu’il délirait, une disputent éclatat entre les compangons qui voulaient obéir au Prophète (s) et les autres qui ne voulaient pas préférant suivre l’avis de Omar Ibn Al-Khattab. Au lieu de répondre en prenant le Coran comme première source de référence, où il est clairement indiqué que le Messager d’Allah (awj) en tant que Guide de l’humanité, était le plus instruit le plus savant, et mandaté par Allah (awj) en tant que juge pour les gens, il ne peux s’égarer ni égarer les gens et tous ce qu’il sort de sa noble bouche ne peut être que la plus pure des vérités ;
« il n'appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu'Allah et Son messager ont décidé d'une chose d'avoir encore le choix dans leur façon d'agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s'est égaré certes, d'un égarement évident » et « Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes » et il ne peux pas s’égarer et égarer les gens et ne peut être induit en erreur ni induire les gens en erreur « Votre compagnon ne s'est pas égaré et n'a pas été induit en erreur » car « et il ne prononce rien sous l'effet de la passion » car tout ce que le Prophète (s) dit « ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée » il n’est pas fou ou ensorcelé, il est un véridique car préservé par Allah (awj).

Pourquoi Ibn Taymiya n’évoque t-il pas tous ces verset dans sa réponse ? pourquoi ne parle t-il pas de l’attitude irrespectueuse de certains compagnons qui se disputère et élevèrent leurs voix en présence du Prophète (s) tandis qu’allah (awj) les avait clairement mis en garde contre ce comportement détestable « "Ô vous qui avez cru ! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos œuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte. » Ibn Taymiya préfère répondre par les mérites de Omar Ibn Al-Khattab et d’Abu Bakr, comme si les pseudo mérites de ces deux-là, étaient tellement supérieurs qu’ils peuvent se permettre de mépriser les droits du Messager d’Allah (s) et bafouer les versets coranique.
 

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Al-Nawawi et ’Al-Khatabi prouvent que 'Omar ne donnait aucune importance à la sunna du prophète sw


Ibn Hajar – Fath Al-Bari bi Charh Sahih Al-Bukhari
Ibn Hajar commente spécifiquement les hadiths 4431 et 4432 et ainsi que les autres hadiths ; il dit :

Al-Nawawi a déclaré: Les érudits s'accordent pour dire que la déclaration d'Omar : « Le livre d'Allah est suffisant pour nous », en raison de sa grande expertise et de sa compréhension précise. Il craignait qu'on leur ordonne de faire quelque chose qu'ils ne respecteraient pas, et que par conséquent, ils seraient jugés, car il s'agissait d'une prescription (Sunnah obligatoire). Et Omar ne voulait pas refermer la porte de l’ijtihad pour les savants, et le fait que le Prophète (s) ait finalement délaissé cet écrit démontre que l’opposition de Omar avec ses propos : « Le Livre d’Allah nous suffit ! » est conforme à la parole d’Allah (awj) : « Et nous n’avons rien omis d’écrire dans le Livre ». Omar a voulu soulager le Messager d’Allah (s) lorsqu’il a vu qu’il était dans une intente souffrance et il lui est apparu que ce que le Prophète (s) voulait écrire n’était pas indispensable autrement le Prophète (s) n’aurait pas délaissé cet écrit en raison de leur opposition, et les propos d’Ibn Abbas qui qualifie cet évènement de « Calamité » ne doivent pas être pris en compte car Omar était plus savant, instruit que lui »
وقال النووي: اتفق قول العلماء على أن قول عمر - حسبنا كتاب الله - من قوة فقهه ودقيق نظره، لأنه خشي أن يكتب أمورا ربما عجزوا عنها فاستحقوا العقوبة لكونها منصوصة ، وأراد أن لا ينسد باب الاجتهاد على العلماء . وفي تركه - صلى الله عليه وسلم - الإنكار على عمر إشارة إلى تصويبه رأيه ، وأشار بقوله : " حسبنا كتاب الله " إلى قوله تعالى : ما فرطنا في الكتاب من شيء . ويحتمل أن يكون قصد التخفيف عن رسول الله - صلى الله عليه وسلم - لما رأى ما هو فيه من شدة الكرب ، وقامت عنده قرينة بأن الذي أراد كتابته ليس مما لا يستغنون عنه ، إذ لو كان من هذا القبيل لم يتركه - صلى الله عليه وسلم - لأجل اختلافهم ، ولا يعارض ذلك قول ابن عباس إن الرزية إلخ ، لأن عمر كان أفقه منه قطعا

Ibn Hajar rapporte les propos d’Al-Khatabi qui dit : « Omar n’a commis aucune erreur par rapport à ce que le Prophète (s) voulait écrire, bien au contraire son opposition repose sur le fait que lorsqu’il a vu la situation d’angoisse et la présence de la mort dans laquelle se trouvait le Prophète (s), Omar avait peur que les hypocrites trouvent un prétexte pour dénigrer ce qu’il voulait écrire et pour l’amener dans cette situation qui était habituelle dans laquelle il peut y avoir des choses qui contredisaient le consensus et c’est ce qui conduit Omar à arrêter (la volonté du Prophète), non car il voulait s’opposer à la parole du Prophète (s) et il n’est pas permis d’attribuer l’erreur à Omar qu’Allah nous en préserve bien au contraire.
وقال الخطابي : لم يتوهم عمر الغلط فيما كان النبي - صلى الله عليه وسلم - يريد كتابته ، بل امتناعه محمول على أنه لما رأى ما هو فيه من الكرب وحضور الموت خشي أن يجد المنافقون سبيلا إلى الطعن فيما يكتبه وإلى حمله على تلك الحالة التي جرت العادة فيها بوقوع بعض ما يخالف الاتفاق فكان ذلك سبب توقف عمر ، لا أنه تعمد مخالفة قول النبي - صلى الله عليه وسلم - ولا جواز وقوع الغلط عليه حاشا وكلا

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Les compagnons avaient compris que le prophète saw voulait écrire pour insister sur la succession pour Ali as

Al-Kalabadhi - Bahr al-fawā’id al-mashhūr bi-Ma‘ani al-akhbar

Concernant le hadith du « de la calamité du jour du jeudi » ou « la calamité du jeudi », lorsque le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) prononça cette parole : « Apportez de quoi écrire, un livre qui vous empêcha de vous égarer après moi ! » … certains des compagnons présent dirent « qu’a-t-il ? est ce qu’il divague ! »…

Al-Kalabadhi dit « … et certain compagnons avaient peur que le Prophète (s) par cette promesse qu’il leur a faite de manière solennelle, et puis qu’ils (les compagnons) auraient dérogés, alors ils auraient été en perdition, alors ils ont détesté qu’il leurs écrive ce livre (avec les directives à suivre après lui), et avant cela, ils avaient entendu le Prophète (s) dire : « Je vous laisse ce à quoi si vous vous y accrochez vous après moi, vous ne serez pas égaré, le Livre d’Allah et ma descendance ».

Note de bas de page : « ma descendance » la descendance d’un homme, c’est uniquement ses proches, et la descendance du Prophète (paix sur lui et sa famille) ce sont les Banu 'Abdul-Muṭṭalib, on a dit : les Ahlulbayt ses proche et ce sont ses enfants et Ali Ibn Abi Talib et ses enfants …


Conclusion: Omar et ses partisans avaient donc peur, que le Prophète mette par écrit le nom de son successeur et car ils savaient qu’ils n’allaient jamais accepté et suivre l’Imam Ali.

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Ibn Al-Jawzi - Kashf ul-Mushkil

Les savants divergent à porpos de ce que le Prophète (s) voulaient écrire pour eux. Il y a deux opinions, la première opinion est : Il voulait désigner par écrit qui sera son successeur (Calife). Et la deuxième opinion : Il voulait préparer un document sur les lois, avec lequel il enlève les désaccord (parmi les musulmans). Et le premier avis est le plus évident.
اختلف العلماء في الذي أراد أن يكتب لهم على وجهين أحدهما أنه أراد أن ينص على الخليفة بعده والثاني أن يكتب كتابا في الأحكام يرتفع معه الخلاف والأول أظهر

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Omar Ibn Al-Khattab autorise un enfant qui agonisait d’écrire son testament, mais pas le Messager d’Allah (s)

À travers ce hadith nous apprenons que Omar Ibn Al-Khattab a finalement autorisé un jeune enfant à rédiger son testament, tandis que son état d’agonie ne lui permettait sans doute pas de tester, en effet force est de constater que si les gens sont allés trouver Omar, ce n’est pas pour lui demander la permission car le testament est une prescription coranique et une obligation pour chaque musulmans, mais plutôt pour lui demander son avis, les gens voulaient savoir si un testament rédigé dans ces conditions était valide ou pas, il est évident que c’est en raison de l’état de santé mental et dû à l’agonie de cet enfant qui ont fait douté les gens de la validité d’un tel testament, donc pour ces gens Omar ayant l’autorité en tant que Khalife, était la seule personne apte à se prononcer sur la validité de ce testament.
En fin de compte, que cet enfant ait eu toute ses capacités mentales ou non durant son agonie, 'Omar à bien autorisé cet enfant à rédiger son testament alors que lui-même s’est opposé fermement à ce que le Prophète (s) rédige le sien, étant également dans un état d’agonie comme rapporté dans les hadiths.
On peut finalement dire que le comportement de Omar Ibn Al-Khattab qui s’était opposé à la rédaction du testament du Messager d’Allah (s) en affirmant que ce dernier « délire », à servit de cas de jurisprudence à Médine, puisque grâce à 'Omar désormais, celui qui ne raisonne jamais ce dont il test et qui agit sans raisonnement, il ne lui ait pas permis de tester.


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