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Conférence sur Ashoura de Mohamed Ali Aidara, chef de la communauté chiite du Sénégal

Al-ALi-Hussein

<font color="#9932CC">Membre d'honneur</font>
Salam,


Le guide de la communauté chiite du Sénégal, qui commémorait l’Achoura, samedi dernier, qui est pour eux un moment «  de deuil, de chagrin et de tristesse  », a lancé un appel à la tolérance, credo de l’Islam.

Le Centre international du commerce extérieur du Sénégal a refusé du monde, samedi dernier. Des fidèles venus aussi bien de Dakar, de l’intérieur du pays et de la sous-région ont répondu à l’appel de Chérif Mouhammad Ali Aidara, guide de la communauté chiite du Sénégal. La salle du 04 avril s’est révélée trop exiguë pour contenir les fidèles. Ils étaient réunis pour commémorer l’Achoura, communément appelée dans notre pays «  Tamkharit  ».

Dans son message aux fidèles, Chérif Mouhammad Ali Aidara est revenu sur le sens de cette fête pour le musulman chiite. Il estime que ce mois est un «  mois de deuil, de chagrin et de tristesse pour tout croyant sincère  ». «  C’est le mois où la famille du Prophète a été désacralisée, déshonorée  ; ses membres sauvagement assassinés par des musulmans, alors qu’ils n’étaient coupables d’aucun crime  », rappelle-t-il. Citant l’imam Ridah, Chérif Mouhammad Ali Aidara souligne que ce mois était béni et il était même illicite de faire la guerre. «  Voilà que des musulmans ont considéré licite de verser le sang de la famille du Prophète, de porter atteinte à nos dignes épouses, de capturer nos filles et ont mis le feu à notre campement, (...)  », s’émeut-il, en reprenant à son compte, ces mots.
Il a insisté sur le fait que, pendant les 23 ans qu’a duré la révélation marquée par des batailles et des exils, le Prophète ne s’est jamais séparé des membres de sa famille. A ce titre, il soutient que ceux-là sont les héritiers légitimes et naturels de cette révélation.

En parlant de Fatima Zahra, Chérif Mouhammad Ali Aidara souligne que le messager d’Allah se levait chaque fois qu’il la voyait et allait vers elle pour l’embrasser sur le front et la faire asseoir sur sa propre place afin de l’honorer et de montrer à l’humanité le rang élevé et la sublime position qu’elle occupait auprès de Dieu  ». Selon le guide de la communauté chiite au Sénégal, le Prophète disait à propos de sa fille  : «  Fatima est une partie de moi, celui qui la met en colère me met en colère et celui qui la contente me contente  ». Aussi le guide de la communauté chiite du Sénégal ne comprend pas l’ignorance de certains musulmans sur le lieu où est enterré la fille du prophète. «  Qui d’entre vous connait où se trouve le tombeau de Seydatouna Zahra  ?  » lance-t-il. Chérif Mouhammad Ali Aidara estime qu’Ali, Fatima, Hassan et Hussein sont les quatre éminentes personnalités que le Prophète a laissées, celles-là mêmes qu’Allah a purifiées dans le verset  : «   Allah ne veut rien d’autre que de vous mettre à l’abri de la souillure et vous purifier parfaitement  ».

Revenant sur Ali, le guide religieux déclare que le prophète disait de lui  : «  je suis la cité de la connaissance et Ali est la porte. (...) Ali est à moi ce qu’est Aaron à Moussa, à la seule différence qu’il n’y aura pas de prophète après mois  ». D’ailleurs, il indique qu’Ali lui-même disait  : «  interrogez-moi avant que vous ne vous perdiez. Il n’y a aucun verset qui est descendu sans que je ne sache à quel moment il a été descendu, pourquoi et dans quel contexte  ». Il note qu’Ali qui est né dans la Kaaba, ne s’est jamais prosterné devant les idoles. «  C’est lui dont les partisans cachaient les vertus par peur et les ennemis par jalousie, mais cela n’a pas empêché sa lumière de jaillir entre les deux (ndr  : les peureux et les jaloux) et d’illuminer l’univers  », affirme chérif Mouhammad Ali Aidara. Il ajoute qu’il était le mari de la maîtresse des femmes de l’univers, Fatima Zahra. S’agissant d’Hassan et d’Hussein, le guide religieux avance que le Prophète prolongeait sa prosternation tout le temps nécessaire pour ne pas les importuner, quand ils montaient sur son dos.

«  Les relations entre le Prophète et ses petits-fils n’étaient pas seulement de sang, mais allaient au-delà  », dit-il, en faisant observer que cette histoire montre l’importance du lien spirituel qui l’unissait à ses petits-fils. Dans son message, le guide de la communauté chiite au Sénégal a appelé à la compréhension, à plus de tolérance, donc à plus de fraternité, credo de l’Islam. «  Les musulmans n’ont pas le droit de se haïr  », affirme Chérif Mouhammad Ali Aidara. Il estime que le musulman doit être un havre de paix pour sa famille et son prochain.

Le guide de la communauté chiite au Sénégal a insisté sur l’obligation qui pèse sur tout croyant de connaitre sa religion pour mieux accomplir son devoir. «  C’est un combat contre l’ignorance et pour le développement  », fait remarquer Chérif Mouhammad Ali Aidara. A ce titre, il exhorte à s’adresser à ceux-là pour connaitre ou approfondir leurs connaissances de la religion musulmane. Le guide religieux a prié pour que la paix règne partout et que Dieu nous pardonne nos péchés, nous éloigne de tout malheur, etc.

Source: http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=54971
 

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