REGARD SUR LA VIE DE L'AYYATOLLAH AL OUZMA SHEIKH MOHAMMAD FAZL LANKARANI
PREFACE
Louanges à Dieu qui a crée l'homme et l'a enseigné par la plume, Il a enseigné à l'homme ce que l'homme ne savait pas. Que la paix et la bénédiction soient sur son Envoyé Mohammad ainsi que sur sa sainte progéniture.
Combien souhaitais-je écrire un jour, un livre sur la vie d'un des nos grands Savants, Juristes et Professeurs du Séminaire Scientifique de Qom. Je souhaitais également qu'on ne puisse pas se limiter à écrire des livres, seulement sur la vie et les oeuvres de ces grands hommes, sans parler de leur vie mystique, sociale et politique.
J'avais constaté que l'histoire de plusieurs savants parmi eux (ra) était riche de leurs oeuvres, efforts et courages. Certains d'entres eux combattaient même les dirigeants oppresseurs de leurs époques, ils s'opposaient contre toute perversion et déviation dans les sociétés où ils vivaient. La vie de ces grandes personnalités est une grande leçon et un modèle pour nous.
Pour-ce un livre écrit sur la biographie de ces derniers ne peut pas être concentrer sur quelques phrases ou indications, mais plutôt ce dernier doit être une découverte posé et bénéfique sur les événements de leurs vie, de leurs jeunesse et de leurs études qui, avaient fait d'eux des grands savants, professeurs et des hommes mystiques, sans oublier aussi leurs qualités morales, scientifiques et spirituelles; leurs connaissances élevées sur le saint Coran, l'histoire et d'autres sciences.
Ce parcourt sera très importuné si nous ne savons pas qu'un jurisconsulte, outre les réponses qu'il donne lorsqu'on lui pose une question juridique, doit promulguer un texte juridique qui doit être à la hauteur de répondre à toute les questions juridiques, sociales ou spirituelles.
Tu n'es pas un prédicateur si tu dis que : la vie d'une personne qui imite un jurisconsulte est colorée du comportement de ce dernier (son Marjan). En ce moment le besoin sera urgent de poursuivre la vie de ce jurisconsulte afin qu'elle soit un modèle à suivre pour la personne qui désire faire son imitation (Taqlid). Et il sera facile pour les gens d'adopter ce modèle dans leur vie privée, sociale ou spirituelle.
Nous allons faire un regard sur la vie de l'un des ces grands savants et jurisconsultes de l'école d'Ahloul Bayt

, vivant à l'époque actuelle.
Sa Jeunesse
Après l'immigration de Caucase, Sheikh Fazl Lankarani (le père) avait passé quelques années dans la ville de Mashad, et dans le Séminaire Scientifique de la ville de Zandjan. Ensuite il avait immigré à Qom, avec l'aide de l'Ayatollah al ouzma Hâiri (ra), pour la fondation de son Centre Scientifique.
C'est en l'an 1350 (de l'hégire solaire) que son Eminence l'Ayatollah al ouzma, sheikh Mohammad Fazl Lankarani était né, dans une famille intellectuelle et religieuse. Il avait vécu avec sa famille jusqu'à la fin de ses études primaires. A l'école primaire il fut le plus brillant, non seulement de son école mais aussi de toute la ville de Qom.
Après l'école primaire, Sheikh Fazl n'avait pas continué ses études académiques, il s'était orienté vers le Séminaire Scientifique de Qom qui, depuis longtemps, était réputé pour ses sciences et sa formation. Il n'avait que 13 ans lorsqu'il fut admis dans le séminaire. Durant la période de ses études dans le séminaire, il se distinguait des autres étudiants par sa pensée et sa persévérance. Son effort, son courage et sa patience avaient fait qu'il surpasse ses condisciples du séminaire; et qu'il passe rapidement tous les niveaux de son degré.
Ce sont ces qualités, fruit de l'éducation reçue de sa famille et de ses professeurs qui, avaient construit sa personnalité et qui, étaient les facteurs de sa distinction vis-à-vis de ses collègues du séminaire.
Ces qualités accompagnaient son Eminence depuis sa jeunesse jusqu'à ce jour. Dieu l'avait accordé une profonde mémoire, une intelligence, une prévoyance et une célébrité depuis l'époque où il étudiait dans le séminaire, jusqu'à ce qu'il était devenu instructeur et modèle, par sa connaissance, ses vertus et son histoire.
Lorsqu'il étudiait encore dans le Séminaire, Sheikh Fazl fut l'ami intime du martyr l'Ayatollah al Hajj Mustapha Khomeiny, fils aîné de l'imam Khomeiny (ra).
Son Eminence avait dit à propos de cet amitié : "l'existence de cet ami avait une forte impression sur moi, il fut mon compagnon de route, nous étions des collaborateurs, nous révisions nos cours ensemble".
Ceci fut l'un des éléments qui l'avaient encouragé à poursuivre ses études dans le séminaire. Outre ces éléments, il y avait aussi l'encouragement et la protection de son père. Le soin que ce dernier prenait pour lui fut très important que pour ses trois frères. Tous ces facteurs contribuaient à ses réussites et distinctions vis-à-vis des ses condisciples et contemporains.
Les plus grands facteurs qui avaient contribué à sa réussite étaient : la mémorisation et la patience que Dieu lui avait accordé. Celles-ci sont deux choses que tout étudiant ou chercheur doit avoir pendant la période de ses cours études ou recherches. Son Eminence avait beaucoup patienté pour passer tous les niveaux dans une courte période. Son assimilation étonné beaucoup ses professeurs, ses amis et les responsables du séminaire.
Ses Professeurs
Après avoir terminer le degré élémentaire du séminaire dans une période de 6ans, Son Eminence avait passé au niveau d'études supérieures (Bahs al Kharedj), il avait 19 ans à cette époque. Sheikh Fazl Lankarani fut disciple des Ayatollahs ci-après :
1- L'ayatollah al ouzma Seyyed Bouroudjerdi (ra).
Il avait approfondit ses connaissances sur la jurisprudence islamique et l'ouçoul auprès de ce grand marjan pour qui, il avait rédigé un mémorial de trois tomes. Ce mémorial contient les discours et les leçons de cet illustre savant.
Sheikh Fazl Lankarani fut très attentif lorsqu'il assisté aux cours de son cher professeur. Tout ce qui fut étonnant sur les capacités intellectuelles de sheikh Fazl, son professeur ne le cachait pas devant ses étudiants ou devant le père de ce dernier. Lisez ce que sheikh Fazl raconte de son passé lorsqu'il fut encore étudiant dans le séminaire :
" En l'an 1369 (de l'hégire solaire) j'avais 19ans lorsque Dieu m'avait accordé la grâce d'assister aux cours de notre professeur, l'ayatollah al ouzma Bouroudjerdi (ra). Comme j'avais une grande capacité de la mémorisation, j'écrivais seulement les titres et les références pendant les séances des cours. Et la nuit j'arrangeais tout ceci Home. Ceci fut une méthode propre à moi, que j'avais utilisé pour écrire un mémorial sur les cours de notre cher professeur.
Ce grand professeur expliquait parfaitement ses cours du début jusqu'à la fin, c'est pourquoi je ne rencontrais pas beaucoup des difficultés pour mémoriser et écrire toutes ses explications.
De même il fut, lorsqu'il dispensait ses cours, comme un juge qui emmène avec lui un dossier particulier contenant tous les codes pénaux. Pour répondre à une question juridique, il alimentait souvent ses explications par différents récits et pensées des grands savants anciens.
Un jour, notre professeur était venu participé à une manifestation qui était organisée chez nous, à la mémoire des Ahlul Bayt

. Après la manifestation tout le monde était parti mais notre professeur était resté avec nous Home. Mon père lui dit : " savez-vous que mon fils écrits tous les sujets que vous expliquez pendant les cours ? Ce dernier a répondu : non. Et mon père me dit ; emmènes tes écrits et donnes-les à Son Eminence. J'avais exécuté l'ordre de mon père.
Notre professeur avait consacré une demi-heure pour lire et corriger mes écrits. Après avoir terminer sa correction, il avait commencé à m'encourager de continuer dans ce travail. Depuis ce temps là, je ne me retardais plus pour la rédaction de ses cours. Lorsque je terminais la rédaction de ces derniers, je le montrais toujours à Son Eminence qui, à son tour, la corrigeait et m'orientait pour perfectionner encore ce précieux travail.
J'avais rédigé aussi un exposé concernant le doute sur l'habit que porte une personne lorsqu'elle fait sa prière, j'écrivais tout ceci sur un carnet à part, et lorsque j'avais fini sa rédaction, comme d'habitude Son Eminence l'avait corrigé. Pour m'encourager et me soutenir, cette fois-çi, mon professeur m'avait donné une somme de 500 toumanes. C'était une importante somme à cette époque là.
Après que j'ai terminé la rédaction du premier tome, et compte tenu de son importance, Son Eminence m'avait ordonné d'imprimer ce dernier. C'était également ainsi pour le deuxième tome. Et à la fin du troisième tome, j'avais dis à Son Eminence : est-ce que vous me permettez de l'imprimer ? Sa réponse fut : vas l'imprimer, et à moi reviendra le un huitième de ce dernier. Ce livre fut le fruit de mes 11 années d'études auprès de ce grand savant.
Ce livre avait beaucoup impressionné notre professeur, je me rappelles un jour lors d'une réunion où il avait dit : Nous, nous allons quitter ce monde, il ne restera rien pour nous sauf les livres qui sont rédigés et imprimés sur nos personnes. Ce sont ces derniers qui garderont nos souvenirs.
A l'époque, les imprimeries n'étaient pas développées comme aujourd'hui, c'est pourquoi j'avais eu la peine d'écrire ce livre de trois façons avant de le donner à l'imprimeur. C'est fut un travail dur et fatiguant, mais avec à cause de l'encouragement et du soutien de mon professeur, j'oubliais toutes les difficultés et la fatigue.
Je félicite l'assemblée du Centre de la Jurisprudence des Imams Purifiés qui a imprimé de nouveau ce précieux livre. Ceci est un grand service qu'elle a rendu à la jurisprudence des Ahlul Bayt

. J'implore le Très-Haut de récompenser tout celui qui a contribué à son impression ".
J'avais raconté ce récit entièrement, dans les biographies de Seyyed Bouroudjerdi et celle de Sheikh Fazl Lankarani.
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Seyyed Bouroudjerdi (ra) avait dit, après avoir lu le mémorial de ses cours qu'écrivait Sheikh Fazl : " je n'imaginais pas qu'à ce bas âge, quelqu'un peut comprendre et écrire nos cours, avec un arabe classique ".
On trouve également une parole de Seyyed (ra) un jour lorsqu'il donnait cours, en indiquant Sheikh Fazl : " En vérité celui-ci est un jurisconsulte ". Cette parole avait étonné beaucoup des personnes, car il était rare à cette époque là, de trouver un jurisconsulte de mon âge.
2- L'imam Khomeiny (ra).
Lorsque l'imam avait commencé à dispenser les cours dans le séminaire, Sheikh Mohammad Fazl Lankarani fut l'un des premiers disciples de ce grand savant, révolutionnaire et mystique. Sheikh Fazl avait passé sept ans auprès de cette grande personnalité de l'islam, pour apprendre de ses connaissances. Cette fois-ci encore, Sheikh Fazl avait écrit un mémorial sur les cours du père de la révolution islamique d'Iran. Ce mémorial avait constitué un livre de trois tomes.
3- L'ayatollah al ouzma Allamé Seyyed Mohammad Husseini Tabâ Tabâ i (ra).
Outre la jurisprudence et l'ouçoul*, Sheikh Fazl avait étudié l'exégèse du saint coran et la philosophie islamique auprès de Allamé Tabâ Tabâ i, grand exégète du livre saint, auteur d'al Mizâne (commentaire du saint coran). Sheikh Fazl avait étudié aussi la philosophie de Sabzawari et de Mollah Sadra al Shirazi, sans oublier les sciences relatives à l'éthique et aux dogmes islamiques.
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Son Eminence Sheikh Mohammad Fazl Lankarani avait passé un grand temps de sa vie auprès des grands savants, jurisconsultes, philosophes, penseurs et hommes mystiques, tels que : l'ayatollah al ouzma Seyyed Bouroudjerdi, l'imam Khomeiny, Allamé Tabâ Tabâ i et d'autres grands professeurs du Séminaire Scientifique de Qom. Il avait bénéficié aussi de ces grandes personnalités de l'islam, une méthode d'enseignement, des qualités et vertus spirituelles. C'est pour cela que vous allez trouver dans ses livres, la pensée et la philosophie de ces grands savants. Nous devons signaler aussi que lorsque Sheikh Fazl fut étudiant dans le Séminaire, il donnait aussi cours à ses condisciples du séminaire. Il n'avait que 15ans lorsqu'il était devenu professeur.
Il avait au moins quatre vingt dix étudiants, jeunes et vieux, qui assistaient à ses cours. Ces derniers s'étonnaient beaucoup sur les capacités intellectuelles de Sheikh Fazl et sa façon de dispenser les cours.
Lorsqu'il avait atteint l'âge de 16ans, le nombre de ses étudiants avait dépassé cent personnes. c'est à ce moment qu'il avait commencé à enseigner le livre de l'ouçoul de al Khorasani, livre qu'il avait déjà enseigné à six reprises comme il avait enseigné aussi le livre Makaseb* de l'écrivain al Ansari.
C'est depuis longtemps que Sheikh Fazl avait commencé à donner les cours de la jurisprudence et de l'ouçoul au niveau supérieur du Séminaire. Et la radio de la République Islamique d'Iran diffuse aussi certains de ces cours pour le bénéfice de ceux habitent loin de Qom, ou qui n'ont pas le moyen de déplacement.
Après le décès de l'imam Khomeiny (ra), qui insistait beaucoup sur la présence de Sheikh Fazl dans le Séminaire, un grand nombre des musulmans qui imitaient l'imam sur la jurisprudence islamique, s'était orienté vers Sheikh Lankarani pour continuer ce devoir religieux. Et après le décès de l'ayatollah al ouzma Sheikh Araki (ra), Sheikh Fazl fut désigné devant une assemblée des grands professeurs du séminaire, comme étant le premier parmi les plus grands jurisconsultes de la communauté islamique.
Sheikh Fazl avait eu ces mérites parce qu'il avait l'amour envers le saint Prophète

et sa progéniture. Il avait bénéficié de leurs sciences, éducation, qualités et vertus morales; il aimait les études, ses professeurs ; il s'humiliait devant les musulmans ; il aidait aussi les faibles et les pauvres…
Les ouvrages littéraires de l'ayatollah al ouzma Sheikh Mohammad Fazl Lankarani.
L'une des chose qu'un étudiant doit faire, c'est de concentrer sa force à la rédaction, afin qu'il parvienne à rédiger ce qu'il apprend. Si nous regardons l'histoire de nos savants, nous verrons que plusieurs d'entre eux avaient écrit tous ce qu'ils avaient étudié sans rien cacher, car la dissimulation d'une science est condamnable en islam.
" Ceux qui dissimulent les preuves et le guide que Nous avons fait descendre, une fois que Nous l"avons indiqué (le guide) aux hommes, dans le livre. Dieu les maudit et ceux (les anges, les croyants…) qui maudissent, les maudissent ". Chapitre 2 : 159
" Celui qui dissimule une science bénéfique, Dieu le fera entrer en enfer au jour du jugement dernier ".
" Celui qui dissimule une science, c"est comme s"il en était ignorant ".
Il n'est donc pas permis à un savant ou à un étudiant de dissimuler une science. Par contre il doit transmettre son savoir aux autres par tous les moyens ou méthodes dont il dispose.
Ceci est un héritage qui nous a été laissé par nos imams et nos savants. Une communauté pas vivre sans faire recours au passé de leurs prédécesseurs.
Chaque communauté a besoin d'immortaliser ses grandes personnalités. Il est évident que le physique de grands savants disparaît, mais leurs sciences, paroles et pensées ne disparaissent pas. Or ceci ne peut se faire qu'à l'aide des écrits. Donc les savants ont une autre vie, à part celle qu'a tout le monde.
" Les savants demeurent comme demeure le temps ", je peux appeler cela la seconde vie terrestre, qui se fait à travers les oeuvres littéraires. " N'est pas mort, celui qui conserve une science " C'est ça qui fait la différence entre un savant et d'autres personnes. " Acquissez-la science, car la vie vous acquerra ". Ceux qui savent que la mort n'est qu'un terme de leur vie terrestre, ressemblent à une pierre qui était sur le sol, et ensuite s'est retrouvé sous ce dernier (s'est déplacée seulement).
L'emir des croyants, Ali bin Abi Taleb (paix sur lui) considère un ignorant comme étant " un rocher qui ne jaillit pas ses eaux ; un arbre qui ne verdit pas ses feuilles ; et une terre qui ne sort pas ses herbes ".
La signification de cette expression est claire. Pour un savant c'est le contraire de tout ceci. Un savant est un rocher de qui jaillit des fleuves ; un arbre qui donne des bons fruits, l'ombrage, et dont on profite de ses branches ; et une terre fertile.
Pour-ce les savants demeurent vivants par leurs oeuvres littéraires, même si leurs physiques disparaissent. Les gens continueront de profiter de leurs sciences, pensées, paroles, discours et écrits jusqu'à la fin du temps.
" Un savant aura la récompense de septante milles adorateurs ".
" Si on mettait les plumes des savants et le sang des martyrs en balance, les plumes des savants seraient plus lourdes que le sang des martyrs ". Ceci est un grand bienfait de Dieu, et c'est pourquoi nous remarquons que nos savants avaient fourni beaucoup d'efforts pour étudier et transmettre leurs savoirs. Ces derniers avaient beaucoup peiné pour nous transmettre de leurs sciences. A nous maintenant de garder leurs souvenirs et leurs personnalités.
Sheikh Fazl est l'un des ces grands savants qui, jours et nuits, étudient, écrivent et transmettent leurs sciences aux autres. Ils font l'aumône de leurs savoirs à leurs contemporains et à leurs successeurs ; ils prêchent par cette méthode, le message des Ahlul Bayt

*. Etant grand jurisconsulte, sheikh Fazl ne cesse d'écrire, d'enseigner et à faire d'autres recherche qui sont pour l'intérêt de toute la communauté islamique. Nous vous présentons ici une liste de certains de ses ouvrages :
La Lutte Politique de l'ayatollah al ouzma Sheikh Mohammad Fazl Lankarani
A l'époque du Chah, l'Iran fut esclave de l'impérialisme mondial dont les Etats Unis d'Amériques en tête. Le régime en place suivait la politique et les ordres de ses maîtres. Les dirigeants, dont le Roi Mohammad Reza Pahlavi, menaient une politique d'oppression, d'injustice et de la dictature vis à vis du peuple. Ces derniers emprisonnaient, exécutaient, assassinaient, exilaient, éloignaient et torturaient les religieux. Sheikh Fazl fut l'un de ces religieux qui furent victimes d'oppression et d'éloignement de la part de ce régime. Pour mettre fin à cette monarchie absolue, il s'était formé quelques groupes de résistance dans plusieurs endroits du pays.
Depuis que l'imam Khomeiny (ra) avait commencé sa lutte contre le régime du Chah, un régime qui opprimait son peuple et chercher toujours à le dévier du droit chemin, Sheikh Fazl étant l'un des premiers disciples de l'imam, luttait aussi à côté de son professeur, il suivait ce grand maître dans toutes les circonstances.
Sheikh Fazl fut l'un des membres du groupe des professeurs organisaient les activités de résistance et de protestation contre la monarchie du Chah. Ce groupe avait beaucoup d'influence pour ses programmes des manifestations.
Lorsque Chah avait ordonné l'arrestation de l'imam Khomeiny, douze parmi les savants et professeurs du séminaire avaient exigé la libération immédiate de l'imam. Sheikh Fazl faisait parti également de ces professeurs. Après avoir incarcéré l'imam dans une prison secrète, la chasse à ses disciples avait commencé. C'est ainsi que Sheikh sera arrêté et transféré à " Bandar Langhé " au sud de l'Iran, ville où il fait terriblement chaud. Sheikh Fazl avait passé quatre mois dans cette ville, il se souvient de sa détention : " A cause de son adversité, ces quatre mois furent comme quatre années ". Ce n'était pas fini, après cette étape, Sheikh Fazl fut transféré, cette fois-ci, à Yazd où il passa deux années et demie.
Malgré toutes les oppressions du régime de Chah, Sheikh Fazl consacrait toujours une grande partie de son temps à l'étude, à la recherche et à la rédaction des livres.
Durant son séjour à Yazd, ensemble avec l'ayatollah Soudouqi (martyr de mihrâb), ils expliquaient les objectifs de la révolution islamique aux gens de cette ville, et les encourageaient à poursuivre la résistance et les manifestations.
http://www.lankarani.com/fra/bio/01.php