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Nicolas Tesla

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1000 scientifique tués

Plus de 1000 scientifiques assassinés en Irak

Un aspect peu connu de la situation en Irak, c'est la destruction systématique des universités du pays. Les organisations de défense des droits de l'homme irakiennes ont découvert des informations de la police qui prouvent que plus de mille universitaires et scientifiques irakiens ont été assassinés depuis le début de l'invasion américaine.

Le gouvernement américain a lui-même admis l'assassinat de «plusieurs centaines» de professeurs universitaires. Cette vague d'assassinats aurait débuté peu de temps après que les forces d'occupation américaines aient licencié près de 15500 chercheurs, scientifiques, professeurs et enseignants en raison d'un prétendu lien avec le parti Baath.

« L'année dernière, on a recensé en moyenne de 10 à 15 tentatives d'assassinat par jour perpétrées contre des professeurs et des scientifiques irakiens, avec une moyenne de 5 assassinats réussis », selon le journaliste américain Dahr Jamail en juin 2004. « Le personnel universitaire craint qu'une campagne pour priver l'Irak de ses enseignants universitaires ne soit en cours, campagne qui complèterait la destruction culturelle du pays, qui a commencé quand l'armée américaine est entrée à Bagdad », écrivait le journaliste Robert Fisk un mois plus tard.

Selon l'Université des Nations Unies, 84% des institutions irakiennes de l'enseignement supérieur ont été incendiées, pillées ou détruites. Le système éducatif irakien était parmi les meilleurs de la région; l'instruction de sa population était une des ressources les plus importantes du pays. Cette situation est le miroir de l'occupation dans son ensemble: une catastrophe aux proportions impressionnantes qui se déroule dans un climat de négligence criminelle.

Le Brussels Tribunal a lancé une pétition internationale pour rompre le silence et dénoncer ces assassinats. Il réclame une enquête internationale indépendante. La pétition est soutenue par diverses organisations internationales et par une série de personnalités importantes.

Le mossad impliqué?
Osama Abed Al-Majeed, le président du Département Recherche et Développement du ministère de l'enseignement supérieur, accuse le Mossad, les services secrets israéliens, d'être coupable de cette violence sélective. Un rapport du Centre d'informations palestinien publié en juin 2005 déclare également le Mossad responsable.

De nombreux rapports, faits sur une période de plusieurs mois, ont établi la collaboration des forces d’occupation usaméricaines avec le service d’espionnage israélien, le Mossad, dans l’assassinat d’au moins 530 scientifiques et académiciens irakiens. Les assassinats des universitaires et scientifiques irakiens ont commencé en avril 2003, mais le dernier chapitre a été découvert le mardi 14 juin 2005 par le Centre d’information de la Palestine qui, citant un rapport compilé par le département d’Etat américain et destiné au président américain, a déclaré que les agents israéliens et étrangers envoyés par le Mossad, en coopération avec les Etats-Unis, en Irak, ont tué au moins 350 scientifiques irakiens et plus de 200 personnalités académiques et de professeurs d’université.

Selon le rapport, qui a été mentionné par le Président George W. Bush des États-Unis, les agents de Mossad avaient opéré en Irak dans le but de liquider les scientifiques irakiens (spécialistes du nucléaire et de la biologie) et d éminents professeurs d’université après que les États-Unis aient échoué à persuader ces scientifiques de collaborer ou de travailler pour eux.

Citant le rapport, le centre d’information de la Palestine ajoute : « Quelques scientifiques irakiens ont été forcés de travailler dans les centres de recherches américains ; cependant, la plupart d’entre eux ont refusé de coopérer dans certains domaines et se sont sauvés des États-Unis vers d’autres pays ».

Les service de sécurité américains aurait fourni à Israël des biographies complètes des scientifiques et des universitaires irakiens pour faciliter leur élimination. Le rapport indique que la campagne du Mossad, visant les scientifiques irakiens, est toujours en cours.

Beaucoup de tentatives d’assassinat ont eu comme conséquence, la mort d’autres membres des familles et des escortes. Ces victimes n’ont pas été incluses ou mentionnées par cette étude. Les tentatives d’assassinat continuent. Des menaces répétées sur la vie sont faites pour forcer des personnes à quitter l’Irak. Un nombre considérable de menaces sur la vie n est pas rapporté. La dernière semaine d’avril 2006, les médecins de Mossoul ont fait l'objet d une campagne de menaces pour les pousser à quitter l’Irak.

Les assassinats, les enlèvements et les menaces sur la vie, pour contraindre les universitaires et les médecins à quitter l’Irak, ne suivent aucun modèle religieux ou sectaire. Le seul facteur dominant est que la majorité absolue de victimes sont ethniquement des Arabes.

Protestations en Irak
Au cours d’une récente apparition à une table ronde télévisée, Abdul Razaq Al Naas, chiite, s’est fortement prononcé contre l’échec du gouvernement à améliorer la sécurité et l’économie. Il est souvent apparu aux débats des télévisions arabes pour discuter les politiques irakiennes et a critiqué le poursuite de l’occupation de son pays par les Etats-Unis. Comme d’habitude, il n’y a aucune piste concernant cet assassinat.

Un autre pas a été franchi vers l’annihilation de la richesse intellectuelle de l’Irak. Après ce meurtre d’encore un autre universitaire irakien, le comité irakien pour les sciences et les intellectuels en Scandinavie apublié la déclaration suivante :"Le meurtre de masse, la tuerie de tous les scientifiques et intellectuels irakiens a son propre but, ce but est très net et évident, il est de vider le pays de Babylone, le pays de toutes les civilisations depuis 8000 ans. Nous avons compris que l’Irak tiendra à jamais. "

Le problème des assassinats d’universitaires irakiens devient très urgent. Les tueries semblent être systématiques et très bien préparées. Le personnel universitaire irakien est désespéré. Ce sont les irakiens qui ont poussé le BRussells Tribunal à entamer une campagne à ce sujet.

Depuis que nous avons entamé la campagne, nous avons reçu de l’intérieur de l’Irak de nombreux mails appuyant cette action, et beaucoup de commentaires et informations utiles. Je copierai quelques uns de ces messages pour donner au lecteur une image de ce qui se passe réellement derrière l’écran de fumée des grands médias. Nous nous sommes consacrés à rassembler autant d’information que possible et à convaincre le rapporteur spécial sur les exécutions sommaires au HCDHNU à Genève de mener urgemment une enquête approfondie en cette matière.

Les brigades Badr?
Les messages de menace de mort sont devenus quelque chose de très habituel.
1. Les meurtres impliquent les universités aussi bien que d’autres instituts académiques, des professeurs de tous âges, spécialisations et convictions politiques ou religieuses.

2. Les assassins sont des professionnels, et personne n'a jusqu’à présent jamais entendu qu’un assassin ait été arrêté.

3. Les meurtres ont lieux partout : sur la route, au travail, et aussi au domicile.

4. Personne ne les a revendiqués et les raisons n’en ont pas été éclaircies.

5. Les meurtres sont accomplis par tir, certains sont tués avec 3, d’autres avec 30 balles.

6. Le nombre de ces tués, dans la seule université de Bagdad, a dépassé 80 selon les rapports officiels.

7. Les gens craignent de demander des détails sur ces crimes.
9. Beaucoup de professeurs et docteurs célèbres ont quitté l’Irak pour sauver leurs vies.

Une part des tueries sont apparemment menées par la police irakienne, d’autres par les Brigades Badr, comme on peut le lire dans les messages ci-dessus. Mais les assassinats ont aussi lieu dans le nord du pays, qui est contrôlé par les milices kurdes Peshmerga. Ces milices ont été financées et entraînées par les forces d’occupation. Le Pentagone a dépensé 3 milliards de dollars, des 87 milliards du Budget 2004, pour créer des milices et des escadrons de mort. Negroponte a certainement bien appris son travail au Salvador avant d’être nommé ambassadeur en Irak. Il a transféré ses méthodes de liquidations systématiques, employées dans les sales guerres en Amériques centrale et latine au cours des années 70 et 80, à l’Irak. De nombreux mercenaires d’Amérique latine qui ont appartenus aux escadrons de mort au Chili, Nicaragua, Salvador etc. ont été recrutés par des compagnies privées et opèrent maintenant à l’intérieur de l’Irak.

Des organisations comme les Brigades Badr, la brigade « Wolf », Peshmerga et mercenaires étrangers ont remplacé l’armée régulière irakienne démantelée et peuvent être tenues pour responsables de beaucoup des tueries extralégales qui ont lieu. Ils ont fait leur apparition sur la scène irakienne aux talons des tanks US. Ces milices opèrent aussi auprès des forces US contre la résistance irakienne. Mais elles ne sont pas les seules impliquées dans les tueries d’universitaires d’Irak.

Un exemple d’assassinat par les forces U.S. est celui du professeur Dr. Mohammed Munim al-Izmerly. Il était un professeur irakien de chimie, torturé et tué par l’équipe de l’Interrogation Américaine, il est mort sous garde américaine d’un coup subit à l’arrière du crâne, par traumatisme contondant. Comment exactement il est mort est incertain, mais quelqu’un l’a frappé par derrière, probablement avec une barre ou un pistolet. Son corps battu est arrivé à la morgue de Bagdad et la cause du décès a initialement été enregistrée comme « engagement cérébral ». Il a été découvert que les médecins US avaient fait dans son crâne une entaille de 20 cm.

L’information sur les deux scientifiques irakiens sont de fausses allégations. Dr Mohamed A-Rawi était un bon docteur en médecine et un chef de l’Université de Bagdad. Il travaillait, comme d’autres spécialistes bien connus à l’hôpital d’Ibin Sena au milieu de l’Aire du Palais Présidentiel (actuellement appelée la Zone Verte). Plusieurs de ses collègues travaillent encore dans cet hôpital. Toute l’idée est donc une Fuite des Cerveaux vidant l’Irak de ces brillantes figures, ainsi les Molaas de Téhéran seraient capables de le dominer plus facilement. La même chose s’applique au Dr. Al-Izmeri. L’occupation désespérait d’obtenir la confession que le programme irakien d’A.D.M. était encore actif, mais, avec toutes les tortures, ils n’ont pas pu l’obtenir de lui. Sa famille à Londres a officiellement accusé le Pentagone de l’avoir tué au cours d’un interrogatoire basé sur de fausses allégations. L' accusation de Huda Ammash l’associant aux armes biologiques, est totalement fausse et qu’après un maintien en détention de trois ans, ils l’ont relâché parce que tout ce dont ils l’avaient accusé était pure propagande d’occupation. C’est, manifestement, un autre cas de malicieuse désinformation : « démoniser pour coloniser ».

Le cas du professeur Hameeda Simeisim.
Le professeur Hameeda Simeisem était et est encore le scientifique le plus admiré des médias en Irak au long des 30 dernières années.

Après son Doctorat en physique, elle a produit 17 livres où elle a analysé la propagande anti-irakienne et les médias irakiens. Elle a aussi écrit un travail de référence qui est entré au programme des écoles de journalisme. Comme expert, elle a aidé beaucoup de médias irakiens et arabes, et des organisations de femmes.

Les professeurs et étudiants de l’école de communication – Université de Bagdad – où elle a donné des conférences ces 30 dernières années l’a élue doyenne de l’école après avril 2003.

La plupart des professeurs de l’université, nommés dans les 10 dernières années, furent et sont ses étudiants. Hameeda est une chiite laïque. Le 22 janvier 2006, un ordre a été signé par le président de l’Université de Bagdad l’expulsant de la fonction de doyen, en accord avec le Haut Comité National de Débaathification.

Jamais au cours de sa vie Hameeda n’a été baathiste. De nombreux accidents sectaires ont eu lieu dans l’école comme ils ont lieu dans chaque université. Le professeur de journalisme Dr. Moayad Al–Khaffaf a été attaqué dans son bureau par 8 étudiants l’accusant de parler défavorablement du clergé chiite ! Cette attaque de Al-Khaffaf a fait critiquer les tendances sectaires au sein des universités par de nombreux journalistes, réseaux de médias et même le ministre de l’éducation supérieure. L’université n’a pas eu d’autre choix que d’expulser Hameeda en attendant que la tension s’apaise.

C'es donc s ous prétexte de débaathification et par assassinat des universitaires irakiens, le procédé de destruction de l’Irak se poursuit.

Conclusion
Toutes les organisations et individus qui sont impliqués dans la planification et l’exécution de ces meurtres,ne semblent pas connus, mais si on rassemble les rares informations disponibles, il semble y avoir un modèle de liquidation systématique de la classe moyenne irakienne qui refuse de coopérer avec l’occupation. Le tir sur de pacifiques universitaires irakiens est le fait de plusieurs forces différentes qui partagent un même intérêt, celui de démanteler davantage l’état irakien. La violence contre les universitaires irakiens n’est pas d’abord une sectaire question sunnites-chiites. Ni les Baathistes ne sont les seules victimes. Tout irakien qui s’oppose à l’occupation et à son gouvernement fantoche est une cible possible.

Le gouvernement US est responsable de cet état de fait. Le Pentagone a, comme susmentionné, dépensé 3 milliards de dollar, du budget de 87 milliards de 2004, pour créer des milices et escadrons de mort. Ce sont manifestement ces gangsters qui exécutent une part des tueries extralégales. Et pas un individu n’a été arrêté pour ces crimes. Dans tous ces cas, l’état de non-droit est frappant. A l’intérieure de la Zone verte se trouve la plus grande ambassade US au monde, incluant de nombreux officiers des Renseignements. Ils auraient dû été capables d’enquêter et de résoudre un minimum de ces crimes et d’arrêter des meurtriers. Ces responsables d’assassinats d’universitaires doivent également avoir accès à des informations et techniques de renseignements sophistiquées.

Pour qui assemble toutes les pièces déjà disponibles du puzzle, la seule conclusion logique est que l’occupation US est, dans cette campagne d’assassinats, au moins complice et en tout cas porte la responsabilité finale, comme puissance occupante, de cette situation atroce.

 

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