Quoi de neuf ?
Forum al-imane.com

This is a sample guest message. Register a free account today to become a member! Once signed in, you'll be able to participate on this site by adding your own topics and posts, as well as connect with other members through your own private inbox!

« Le racisme anti-blanc - Ne pas en parler : un déni de réalité »

Ali-Mohammed

Banni
Banni
As Salamu 'alaykum Wa Rahmatullahi Wa Barakatuh,

Allâhumma Salli 'ala Sayyiduna Mohammad (SAWAS) Wa Âli Sayyiduna Mohammad (SAWAS)

« Ne pas parler du racisme anti-blanc : un déni de réalité »


Des Français dits de souche, en particulier des collégiens, dénoncent des violences racistes à leur encontre. Exemple à Pierrefitte-sur-Seine.


« Au collège, il y a beaucoup de violence. Mais si tu es français de souche, alors cette violence est plus souvent dirigée contre toi. » Guillaume est élève dans un collège ZEP de Pierrefitte-sur-Seine. Il se plaint de l’intolérance de certains de ses camarades qui, dit-il, manifestent une agressivité envers lui en raison de son appartenance à « l’ethnie française ». Maintenant qu’il est en troisième, il dit être moins victime de violence verbale que dans les classes précédentes : « Je n’ai pas tellement vécu ce racisme lorsque j’étais en primaire même si c’est déjà arrivé. Mais dès mon entrée en sixième, j’y ai tout de suite été confronté, presque quotidiennement ! »


En parlant de racisme, il désigne donc, par analogie avec le sens premier du terme, une hostilité contre le groupe qu’il représente. Ce groupe est celui des « Français de souche », des « Blancs ». Il se sent exclu et marginalisé au collège. Bastien, désormais en seconde, va dans son sens : « Mes années collège ont été les pires de ma vie ! Depuis la rentrée et mon passage au lycée, ça va quand même bien mieux parce que c’est plus mélangé, même s’il y a encore des réflexions me renvoyant à mes origines françaises. » Lui aussi affirme subir une forme de racisme. Il dit souffrir du fait de ne pas pouvoir l’exprimer aussi facilement que s’il s’agissait d’un racisme dirigé envers des individus issus de l’immigration.


Sa mère, Anne, explique : « Il est arrivé qu’il soit le seul « Gaulois » de sa classe. On parle souvent de diversité, mais justement, la diversité c’est aussi le fait de ne pas avoir que des gens issus de l’immigration en banlieue. » Elle déplore la situation mais elle veut se battre pour rester à Pierrefitte : « Bien des familles ont déménagé. Mes parents et mes grands-parents vivaient déjà ici. Je ne veux pas habiter autre part même si on s’est déjà posé la question. » Elle aimerait que le problème soit pris au sérieux et en a déjà discuté avec certains enseignants du collège de son fils.


Guillaume, Bastien et Anne ressentent la même chose : ils se disent abandonnés par les pouvoirs publics dans un milieu où ils constituent une minorité. Ils considèrent que leurs problèmes ne sont jamais pris en compte. Ils déplorent un deux poids deux mesures, les Français issus de l’immigration attirant, selon eux, toute l’attention. Anne ajoute : « Au-delà des insultes que l’on subit, on a l’impression d’être délaissé. Nos problèmes n’intéressent personne. Si une personne issue de l’immigration est victime de racisme, on va en parler partout mais quand c’est un Français de souche, personne n’en parle. »


Alain, professeur, est conscient de la situation : « On entend effectivement parfois des insultes racistes du genre « sale gwer, sale gaouri » – (sale Français, non musulman). » Il tient cependant à relativiser l’ampleur du phénomène : « Il faut bien préciser que ceux qui profèrent ces insultes et plus généralement, ceux qui sont violents, représentent une minorité dans les classes. Et comme souvent, la minorité violente est la plus visible. »


Alain affirme ne jamais avoir fermé les yeux sur cette question. Il est de ceux qui pensent qu’il faut en parler et il rappelle la polémique de 2005 qui avait touché le corps enseignant. Suite aux violences observées lors des manifestations lycéennes en mars 2005, des personnalités, souvent classées à gauche, avaient lancé un « appel contre les ratonnades anti-Blancs ». Cette initiative avait été critiquée par des sociologues.


Parmi les collègues d’Alain, certains soulignent effectivement que parler de racisme « anti-Blancs » comporte des risques. Cela pourrait alimenter la « racialisation » des rapports sociaux, favoriser une approche communautariste de la société. C’est pourquoi ils préfèrent parler de racisme en général.


Mais d’autres, comme Alain, à travers des blogs, des associations et des publications, affirment au contraire que ne pas en parler en tant que tel serait un déni de réalité. Selon eux, cela ne ferait que générer de la frustration et de la colère chez les victimes qui se sentent déconsidérées.


Tarik Yildiz


Photo : Sandro Weltin, pour une campagne du Conseil de l’Europe contre le racisme


http://terredavenir.plainecommune.f...r-du-racisme-anti-blanc-un-deni-de-realite-»/


L'essai peut-être réservé ici : http://www.editionsdupuitsderoulle.com/
 
Salamoun'alaykom

Que pensez-vous de cette article ?

Comme l'a dit le professeur, : : « Il faut bien préciser que ceux qui profèrent ces insultes et plus généralement, ceux qui sont violents, représentent une minorité dans les classes. Et comme souvent, la minorité violente est la plus visible. »

Je rajoute qu'ils ne sont que des jeunes et des adolescents qui sous certaines circonstances particulière: Difficultés sociales, manque de la bonne éducation qui leur permet d'être tolérant et conscients des dégâts qu'ils peuvent causer... Tout comme certain " blancs" qui ne se gênent pas d'être xénophobes et appeler à la haine et le rejet de tout ce qui n'est pas " français" ou "européen" de souche.

S'il faut traiter le problème de racisme, il faut l'étudier à tout les niveaux sociaux, à commencer par ce communautarisme voulu qui enferme la plus part des étrangers en situations difficiles dans des Ghettos où le sentiment d'exclusion peut créer des désastres.
 
Salamoun'alaykom



Comme l'a dit le professeur, : : « Il faut bien préciser que ceux qui profèrent ces insultes et plus généralement, ceux qui sont violents, représentent une minorité dans les classes. Et comme souvent, la minorité violente est la plus visible. »

Je rajoute qu'ils ne sont que des jeunes et des adolescents qui sous certaines circonstances particulière: Difficultés sociales, manque de la bonne éducation qui leur permet d'être tolérant et conscients des dégâts qu'ils peuvent causer... Tout comme certain " blancs" qui ne se gênent pas d'être xénophobes et appeler à la haine et le rejet de tout ce qui n'est pas " français" ou "européen" de souche.

S'il faut traiter le problème de racisme, il faut l'étudier à tout les niveaux sociaux, à commencer par ce communautarisme voulu qui enferme la plus part des étrangers en situations difficiles dans des Ghettos où le sentiment d'exclusion peut créer des désastres.

Wa Aleikumus Salam,

Ma soeur, je vous assure, du moins en banlieue parisienne, que la plupart des cas de racisme, sont des cas de racismes anti-blanc.

Par ailleurs, je suis d'accord avec le professeur, même si la minorité fait toujours la terreur !

Un "arabe" avec une barbe à beaucoup moins de "chance" de se faire agresser qu'un français !

Une soeur avec le voile a beaucoup moins de "chance" de se faire agresser qu'une française.

Un "arabe" dans la rue est beaucoup plus "tranquille" si j'ose dire qu'un français...

Il s'agit de fait réels
 
Salam,


Il n'y a pas de conséquences sans causes. Il faut étudier le problème à sa naissance ; comment a-t-il été enfanté ?

On peut déplorer. Cependant étudier un problème est plus pédagogique.
 

Sidebar Liste Messages

Discussions
14 245
Messages
91 724
Membres
4 642
Dernier membre
Giovanni de retour
Retour
Haut