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Abou Bakr, ou Ibn Bakr qui était avec Rassoulou Allah (as) à Hira ?

7.- Il est rapporté dans l’ouvrage Al Bidaya wa Annihaya, d’Ibn Kathyr, l’Omeyyade, qui cite Ibn Jarir Attabary, confirmation que Rassoulou Allah,:saws: est allé à la grotte de Mont Thour, seul. Ibn Kathyr, a eu peur de faire connaître cette narration authentique qui confirme que Abou Bekr, n’a pas accompagné Rassoulou Allah, et il en trembla en utilisant le commentaire d’échappatoire ( « ceci est très étrange et différent de ce qui est répandu comme quoi il seraient sortis ensemble ») ! [Al Bidaya wa Annihaya : V.3 P.219, La Tradition prophétique, ‘Assira annabawiya- Ibn Kathir, V.2 p.236].

8.- Les narrations se rejoignent sur le fait que le Prophète est sorti seul vers la grotte, et une fois arrivé, il a prié Allah:azwj: de lui envoyer quelqu’un pour le guider. Il est rapporté que le Prophète a rencontré le guide Abd Allah bin Arikat Bin Bekr puisque les récits disent que le prophète lui a demandé : « O Ibn Arikat… Pourrais-je mettre mon sang entre tes mains ? Ibn Bekr, répondit : Par Allah, j’assurerai ta garde, je te protègerai et je ne te dénoncerai pas. Où veux-tu aller, Mohamed ? », Salla Allahou Alayhi wa Salam dit « Yathrib, Ibn Bekr, répondit : Je t’emmènerai par un chemin que personne n’emprunte ». [Al Moustadrak : V.3 p.133, Feth Al bari : V.7 p 8, Sounan Annissa’i : V. 5, p.113, Chawahid Attanzil : V. 1, p. 135.

[mark=FFFF00]Puisque ceci est confirmé, c’est à dire que le Prophète est sorti avec Ibn Bekr, - et non point avec Aba Bekr- de la grotte pour se diriger vers Yathrib (Médine Lumineuse), et tant que toutes les narrations disent que les habitants de Médine ainsi que tous ceux qui habitent entre Médine et Mecqua, n’ont observé que deux personnes seulement [ At Tabaqat al Koubra de Ibn Saad, V.1, p 230, Sira de Ibn Hicham : V 2, p 100, ‘Uyoun Al Athar : V 1 p 248]
Ceci veut dire que Aba Bekr n’était pas avec le Prophète pendant son émigration, car autrement les gens auraient rapporté avoir vu trois personnes et non deux seulement.
Ainsi que nous l’avions rappelé, ce qui est confirmé est la sortie du Prophète avec son Guide Ibn Bekr. En effet, sans ce guide il n’aurait jamais pu atteindre Yathrib, et il est l’expert concernant les routes et les sentiers.[/mark]

9.- Les récits inventés qui allèguent que Aba Bekr, serait sorti avec le Prophète en direction de la grotte, affirment aussi que Asma Bint Abi Bekr, leur apportait les aliments durant trois jours.
Cette allégation contredit la raison et la logique, en ce sens que s’il eut été vrai que Abou Bekr, avait émigré avec le Prophète, il aurait été aisé pour les mécréants Qoreychites de suivre sa fille qui sortait chaque jour, il l’auraient pistée et avec ses empreintes, ils seraient arrivés au refuge du Prophète. D’autant plus que Abdozay ibn Abi Bekr, frère de Asma habitant avec elle dans la même maison, faisait partie de ceux qui recherchaient le Prophète. Il lui était facile d’observer sa sœur qui sortait chaque jour emportant avec elle aliments et provisions.

En plus du fait que nous avons démontré précédemment que Asma n’était pas du tout à Mecqua, puisqu’elle se trouvait avec son mari Zoubeyr en Abyssinie, au nombre des musulmans qui y avaient trouvé refuge.

Ces confusions et ces inconsistances éliminent la possibilité de la présence d’Abou Bekr, avec le Prophète dans la grotte, et donc éliminent son Compagnonnage durant l’émigration. Mais il donne plus de crédit à la version selon laquelle, il a émigré avec le reste des musulmans dans le premier groupe qui s’est dirigé vers Médine. Surtout quand nous savons qu’Aba Bekr, était toujours dépendant de Omar Ibn Al Khattab, à demeure ou en voyage. Il a été confirmé dans la tradition que Omar Ibn Al Khattab, a émigré vers Médine avant l’émigration du prophète.

10.- Il est rapporté dans le livre le plus authentique des gens du commun (Ahl el souna) qu’il n’a été révélé aucun verset coranique pour faire l’éloge d’Aba Bekr et sa famille. Il est rapporté selon Aicha dans le Sahih de Boukhari, son dire : « Rien n’a été révélé sur nous dans le Coran » ! [Sahih Boukhari : V.6 p.42, Tarikh Ibn Al Athir : V. 3, p. 199, Al Aghany : V.16,p.90, Al Bidaya wa Annihaya : V. 8, p.96, et d’autres sources nombreuses…]
[mark=99FF66]Revenons un peu sur ce point : Aïcha a fait cette déclaration devant tous les Compagnons et musulmans de la première génération, et elle a dit: « Il n’a été révélé sur nous aucun verset coranique ». Si le verset « Thani ithnayn… » (Le deuxième des deux..)avait été révélé sur Abou Bekr, elle n’aurait jamais dit cela car elle aurait ce faisant, réduit des vertus de son propre père et elle l’aurait dépouillé d’une reconnaissance claire par le Coran. De surcroît et au minimum, les Compagnons auxquels elle s’adressait et qui auraient été convaincus que Abi Bekr, était avec le Prophète dans la grotte lui auraient rappelé le verset ainsi que l’événement de l’émigration avec le Prophète.[/mark]
Mais rien de tout cela ne s’est produit. Ceci prouve donc la forfaiture des hadiths se rapportant à une prétendue présence d’Abi Bekr, dans la grotte, y compris ceux d’entre eux, qu’on attribue faussement à Aïcha elle-même. Ceci explique donc que l’allégation de la présence d’Abi Bekr, dans la grotte est liée aux circonstances postérieures, et qu’elle n’était point connue durant les premiers temps de l’Islam.
Il est frappant de constater lorsque nous étudions l’histoire que Abou Bekr, n’a jamais fait une quelconque allusion ou référence claire à cette événement de la grotte, ou à une quelconque émigration en la compagnie du Prophète. Ceci confirme encore plus la thèse de la fabrication de cette fallacie par les Pouvoirs qui voulaient inventer des vertus à Abou Bekr.

11.- Yahya Bin Ma’in, faisait partie du nombre de ceux qui doutaient de l’authenticité de l’histoire de la présence d’Abi Bekr dans la grotte, telle que rapportée par Anas Bin Malik. Les doutes pesaient nombreux sur cette tradition, sur de multiples points. ( Syar A’lam annoubala, Adhahaby,V10 p362, Tadhhib Alkamal, Al Mazi, p 29.)
Le hadith de la grotte, a été cité par Al abbas bin Al Fadhl Al Azreq, selon Thabit d’après Anas, Yahya Bin Ma’in a dit de lui : « Menteur, hypocrite » ! [Tarikh Baghdad : V.12 P.133]

Si nous regardons qui sont les rapporteurs du Hadith de la grotte, nous allons trouver qu’ils sont réputés être, menteurs, faussaires ou faibles. Soleyman Bin Harb, avait considéré comme faible, le Hadith de la grotte cité par Khaled Bin Khadach selon Hamad Bin Zayd, d’après Zayd qui cite Ayoub bin Nafaa selon Ibn Omar [ Questions de Al Ajiri à Abi Souleyman Bnou Alach’ath : V. 1 p 399]
Les critiques concernant le hadith alléguant la présence d’Abi Bekr, dans la grotte sont devenus plus nombreux. [ Voir Tarikh Baghdad,V 8 p 302, Tahdhib Al kamal Al mazi, V. 1 P 314, Tahdhib At tahdhib, de Ibn Hadjar, V 1 p 27, Tarikh Dimashk : V5 p 235, Siyer A’lem Annoubala V 12 P 232, Miyzan Al i’tidal, Adhahabi : V 1, p 73, etc…]

[mark=CCFF66]12.- Celui qui était en compagnie de Rassoulou Allah, dans la grotte n’était personne d’autre que son guide Ibn Bekr, que le Prophète a rencontré le premier jour de son émigration et de son séjour dans la grotte. Il lui a demandé de l’aider, et l’homme a répondu au voeu prophétique.[/mark]

Les sources sounies rapportent que Ibn Bekr, était alors un mécréant ! Ici nous posons une grande question. S’il était vraiment mécréant quel aurait été l’intérêt pour lui d’aider l’Envoyé d’Allah ?

Cette question dévoile une partie de la sagesse prophétique. En effet, Ibn Bekr, pratiquait la toqya (dissimulation de la foi). Il dissimulait son islam ce qui lui a permis de mener à bien cette grande mission qui devait préserver le Messager de l’Humanité et le mener sain et sauf vers Médine. Ibn Bekr, était connu dans les milieux Qoreychites comme mécréant. Il se montrait ostensiblement adorateur des idoles, pour ne pas attirer sur lui les doutes, d’autant plus qu’il était parmi les guides les plus réputés.
Il n’est rapporté nulle part dans l’histoire que le Prophète ait accordé une compensation quelconque à Ibn Bekr, ou qu’il ait eu avec lui un quelconque intérêt, pour que nous disions qu’il ait aidé le Prophète pour des buts profanes. Il est donc de notre devoir et en cette circonstance de dire que Ibn Bekr, était un homme musulman vertueux, qui s’est acquitté de son rôle du fait de sa foi.

Ce qui supporte ce constat, vient du fait que tant que les mécréants Qoreychites étaient loin de penser qu’Ibn Bekr, était musulman et un partisan de Mouhamad, il n’avait pas attiré leur attention et ainsi il a pu faire parvenir au prophète, aliments et nouvelles durant son séjour dans la grotte, et cela durant trois jours, jusqu’à ce que la tension se calme et que cesse sa recherche. Ensuite, il s’est dirigé avec lui, vers Médine.
Il est clair que lors de l’une de ses visites au Prophète dans la grotte, il a été surpris par l’arrivée des polythéistes qorayshites parvenus à la grotte en suivant les empreintes de pas du prophète. Ibn Kathir en fut affligé et prit peur, il se réfugia dans la grotte où le Prophète le rassurera. Les mécréants partirent ensuite, du fait du miracle divin et le verset fut révélé.

13.- Il apparaît que les trafiquants ont procédé à des falsifications et des manipulations importantes des écrits pour faire concorder le nom de (Abi Bekr) avec le nom (Ibn Bekr), ils ont changé le nom réel (Atik) d’Abi Bekr, et le transformèrent en (Abd Allah) pour qu’il corresponde au nom (Abd Allah) Arikat Bin Bekr [ Moukhtassar Tarikh Dimashk, Ibn ‘Asaker: V. 13 p. 35]
Et ainsi, il ne restera plus qu’à changer entre ( Ibn Bekr) et ( Abi Bekr), et cela est très facile, car l’écriture ancienne ne portait pas de points diacritiques, et ainsi les noms Abi Bekr et Ibn Bekr, s’écrivent en arabe de la même façon.
Cette méthode a été utilisée dans l’histoire. Les Abassides ont ainsi falsifié le nom de Abbas bin Nadhla al Ansary, le Compagnon mort durant la bataille de Ouhoud, pour lui subtiliser se vertus et les imputer à Abbas Bin Abd el Moutalib.


[mark=99FFCC]14.- Les récits qui attribuent à Abou Bekr, la compagnie du Prophète lors de son émigration sont de source « israélites » car elles introduisent des détails clairement en relation avec le patrimoine culturel juif.
Au nombre de ces détails, celui de la colombe qui serait venue pour pondre un œuf, que l’araignée serait venue et aurait tissé sa toile dans l’ouverture de la grotte, choses qui ont incité les polythéistes à se convaincre de la non présence de quiconque à l’intérieur.[/mark]

Cette affaire est illogique et contraire à la vérité de la narration, car en vérité la grotte Thour, comme nous l’avons visité, est petit et sa superficie ne dépasse guère deux mètres carrés, et rien ne peut y être caché à la vue extérieure, si quelqu’un se plaçait devant l’ouverture de la grotte, il y verrait tout ce qu’il y contient très clairement, car c’est une petite grotte. De plus, il y a encore sur le côté une autre ouverture, ce qui fait que la lumière y pénètre et éclaire la grotte totalement, ce qui rend aisée la vue. Donc, il n’y a point d’utilité pour les fils d’araignée ou pour la ponte de la colombe, la vue est parfaitement claire.
En fait l’histoire de l’araignée a été tirée de la Tradition du Prophète Daoud,:as:, dans les livres juifs, quand Jalouth ( Goliath)a rattrapé Daoud, :as:, pour le tuer.[ Tafsir Al Kourtoubi : V13, p346]
En vérité, lorsque les polythéistes sont arrivés devant la grotte, leur vue s’est aveuglée, et ils ne purent y distinguer ni le Messager d’Allah, ni son compagnon et guide, Abd Allah Ibn Bekr.

15.- Nous trouvons dans l’histoire, que les plus grands Compagnons des imams, ont été accusés de ne pas croire à la révélation du verset ( le deuxième des deux alors qu’ils étaient dans la grotte… !) dans le Coran puisque selon leurs détracteurs, ils sont convaincus qu’il n’a été révélé aucun verset concernant Abi Bekr.

Ibn Hadjar citant Al Hafidh, dit : ( An Naidham et Bishr Bin Khaled m’ont dit : Nous avons dit à Mouhamad Bin Jaafar le Rafidhi connu sous le pseudo du Chaytane Ataq : Malheur à toi ! N’as-tu pas eu honte quand tu as dit : Allah, n’a rien dit dans le Coran : « Le deuxième des deux, alors qu’ils étaient dans la grotte, quand il dit à son Compagnon, ne sois pas affligé, Allah est avec nous ») ?
[ Il ria à gorge déployée jusqu’à ce que nous eûmes honte nous-mêmes, alors que c’est nous qui avions dit cela) [ Lissane Al Mizane, Ibn Hadjar : V 5, p108]
Mou’min Ataq, était l’un des plus grands disciples de l’imam Assadik, et il n’est guère possible qu’il perde sa foi, et à l’évidence, l’accusation grave dont il a été l’objet portait en fait sur sa conviction qu’aucune révélation n’a jamais concerné Abou Bekr, ce qui veut dire que le verset (le deuxième des deux…) a été révélé en ce qui le concerne, à propos d’un autre homme, qui est Ibn Bekr. C’est pour cela que ses adversaires, se sont horrifiés lorsqu’ils l’ont entendu nier toute révélation coranique à propos d’Abou Bekr.
L’accusation en elle-même a aussi été portée à l’encontre de Hicham Bin Al Hackem, qui a soutenu qu’il n’y avait aucune révélation coranique qui ait été en faveur d’Abou Bekr, car ils ont lié le verset de la grotte avec Abi Bekr, illégitimement ! Pour eux, quiconque ne croit pas en la révélation de versets en faveur d’Abou Bekr, est pareil à celui qui croit dans un Coran incomplet.
Les savants, les érudits, les hommes de gouvernement, parmi les successeurs répandus à travers le Monde, savaient que Abou Bekr, n’avait pas accompagné le Messager d’Allah, dans la grotte ni dans l’émigration. Parmi eux, Mohamed Ibn el Mahdi le fondateur de l’Etat Fatimide, lequel niait la présence d’Abi Bekr, dans la grotte et son émigration en sa compagnie. [Sirat A’lam An Noubala, Ad Dhahaby, V12, p133]

Mohamed Ibn El Mahdi, était du nombre des savants nobles, descendants de Rassoulou Allah. Il avait émigré de Koufa, vers l’Afrique du Nord, où Allah, lui a permis d’instaurer le plus puissant Etat musulman d’Afrique, puis son importance s’accroîtra avec son hégémonie sur la Péninsule arabique, la Syrie, l’Egypte avec Le Caire comme capitale.
De ce qui est clair, c’est que la fable de l’émigration d’Abi Bekr, avec le Prophète et sa soi-disant émigration en sa compagnie, est une forgerie des Pouvoirs en place, et nous avons expliqué dans notre livre qui paraîtra bientôt, avec la Grâce d’Allah, comment les gouvernements se sont à travers l’histoire ingénié à incruster cette fable dans la mémoire des gens. Le Pouvoir a entrepris de brûler nombre de Hadiths issus du temps de Rassoul Allah, pour cacher nombre de faits et entre autres, la confiration du fait que celui qui était avec Rassoulou Allah, lors de son émigration était bien son guide Ibn Bekr, et non point Abou Bekr.
Et comme cela a été ainsi, il a été aisé de propager n’importe quel mensonge puisque les ouvrages de références ont été brûlés, ce qui donc ne permet pas aux musulmans de revenir aux sources, pour confirmer les faits. La politique de censure des hadiths prophétiques, a perduré jusqu’aux temps de Omar Ibn Abdel Aziz, l’Omeyade, donc après des dizaines d’années depuis la décision de brûler les hadiths et l’interdiction de recueillir les hadiths authentiques de Rassoulou Allah.
Tout comme les Omeyades ont inventé la sornette de deux filles de Rassoulou qu’aurait épousées Othmane Ibn ‘Afane, en jouant sur l’existence de deux nièces de la mère des croyants Khadidja. Dans la même veine, les hommes de Saqifa, et leurs partisans parmi les Omeyades ont joué aussi sur l’affaire de la grotte, et l’homonymie entre Abou Bekr, et Ibn Bekr, pour fabriquer leur faux, concernant celui qui a vraiment émigré. Les Abassides ont joué sur le même régistre, pour attribuer à leur grand père, Al Abass Bin Abdel Moutalib, les vertus de Al Abass bin Nadhla Al Anssari.
Et Grâce à la Volonté d’Allah, nous sommes parvenus à rassembler ces vérités, et à balayer les mensonges, plaqués sur la Tradition du Prophète, et pour arriver aux faits réels, grâce à la faveur d’Allah, après 1420 années d’ignorance appliquée à cette affaire.
Que les Louanges Soient sur Le Maître des Deux Mondes, et que les Salutations d’Allah, Soient sur Notre Seigneur Mouhamad, Sa Famille vertueux et Purifiés.
Son Eminence Cheikh Najah Etta’i, ( Majlis Al Minbar N° 19 (deuxième année) Mois de Ramadhan 1422

---- Tous droits de traduction, réservés MADJID----
 
Assalmou 'alaikoum wa Rahmatou Allahi 'alaikoum;
ÈíÊ ÝÇØãÉ (ÚáíåÇ ÇáÓáÇã)

ÚäÏãÇ Èäì ÇáÑÓæá Õáøì Çááå Úáíå æÂáå ÇáãÓÌÏ ÇáäÈæí Ýí äåÇíÉ ÇáÚÇã ÇáÃæá ááåÌÑÉ (1) Ýí ÇáãÏíäÉ Èäì Úáì ÒÇæíÊå ÇáÔÑÞíÉ ÇáÌäæÈíÉ ÈíÊå¡ Ëã Èäì ÝíãÇ íáíå æÅáì ÌåÉ ÇáÔãÇá ÈíÊÇð íÄæí ÚáíÇð æÝÇØãÉ ÚáíåãÇ ÇáÓøáÇã.
æßÇäÊ ãÓÇÍÊå Úáì ãÇ ÐßÑå ÇáÈÊäæäí (2) ßÇáÊÇáí: Øæáå ÇáÌäæÈí 5, 14 ãÊÑÇð æÇáÔãÇáí 14 ãÊÑÇð æÚÑÖå ãä ÌåÊí ÇáÛÑÈ æÇáÔÑÞ ÍæÇáí 5 , 7 ãÊÑÇð (3)¡ æáßäå ÍÏÏ ÈíÊåÇ Ýí ÊÎØíØå ÈÚÑÖ 25, 7 ãÊÑÇð æÈØæá ÊÓÚÉ ÃãÊÇÑ.
æßÇä ÇáäÈíø Õáøì Çááå Úáíå æÂáå íÊåÌøÏ ÎáÝ ÈíÊ ÝÇØãÉ ÚáíåÇ ÇáÓøáÇã ãä ÌåÉ ÇáÔãÇá ÚäÏ ÇáÃÓØæÇäÉ ÇáÊí ÓõãøíÊ ÈÃÓØæÇäÉ ÇáÊåÌÏ (4)¡ æãÇ Èíä ÇáÈíÊíä ÎæÎÉ (5).
æÝí åÐÇ ÇáÈíÊ ÚÑøÓ Úáíø Úáíå ÇáÓøáÇã (6) ÈÝÇØãÉ ÚáíåÇ ÇáÓøáÇã (7) ÚäÏ ÇáÃÓØæÇäÉ æÇáÊí ÚäÏ ãÍÑÇÈåÇ ÚáíåÇ ÇáÓøáÇã (8) æÐáß Ýí äåÇíÉ ÚÇã ÇËäíä ááåÌÑÉ (9)¡ æÝíå æáÏ ÇáÓøöÈØÇä ÇáÍÓä æÇáÍÓíä ÚáíåãÇ ÇáÓøáÇã æÒíäÈ ÚáíåÇ ÇáÓøáÇã æÃã ßáËæã ÚáíåÇ ÇáÓøáÇã.
æÈíä ÈíÊ ÝÇØãÉ ÚáíåÇ ÇáÓøáÇã æÈíÊ ÇáäÈíø Õáøì Çááå Úáíå æÂáå ßæøÉ (10) ÓÃáÊ ÝÇØãÉ ÚáíåÇ ÇáÓøáÇã ÇáÑÓæá Õáøì Çááå Úáíå æÂáå Ãä íÓÏåÇ ÈÚÏãÇ ÚáãÊ Ãä ÚÇÆÔÉ ÇØøáÚÊ Úáì ÃÎÈÇÑ ÈíÊåÇ ãä ÎáÇáåÇ ÝÓÏøåÇ ÇáÑÓæá Õáøì Çááå Úáíå æÂáå (11) ÊáÈíÉ áÑÛÈÊåÇ. æßÇä áÈíÊ Úáí æÝÇØãÉ ãäÝÐ Åáì ÇáãÓÌÏ ÇáäÈæí ßãÇ æÑÏÊ ÈÐáß ÇáÃÍÇÏíË ÇáãÊæÇÊÑÉ (12). æßÇä áÈíÊåÇ ÈÇÈ Åáì ÇáÌäæÈ Ýí ÇáÎæÎÉ ÇáÊí Èíä ÈíÊ ÇáÑÓæá Õáøì Çááå Úáíå æÂáå æÈíÊåÇ¡ æßÇäÊ ÝÇØãÉ ÊÓÊÑ ÇáÈÇÈ Ýí ÈÚÖ ÇáÃÍíÇä ÈÓÇÊÑ (13).
æßÇäÊ ãæÇÏø ÇáÈíÊ ÇáÝÇØãí ÇáÚáæí æåäÏÓÊå ÈÓíØÉ ßÇáÈíÊ ÇáäÈæí¡ ÍíË Èõäí ãä ÇááøóÈöä æÇáÌóÑíÏ æãõÓæÍ (14) ÇáÔøóÚÑ¡ æÐáß áÑæÇíÉ ÏÇæÏ Èä ÞíÓ (15)¡ ÞÇá: ÑÃíÊ ÇáÍÌÑÇÊ ãä ÌÑíÏ ÇáäÎá ãÛÔì ãä ÎÇÑÌ ÈãõÓæÍ ÇáÔÚÑ¡ æÃÙä ÚÑÖ ÇáÈíÊ Ü ÇáäÈæí Ü ãä ÈÇÈ ÇáÍÌÑÉ Åáì ÈÇÈ ÇáÈíÊ äÍæÇð ãä ÓÊÉ Ãæ ÓÈÚÉ ÃÐÑÚ (16)¡ æÃõÍÑÒ (17) ÇáÈíÊ ÇáÏÇÎá ÚÔÑ ÃÐÑÚ (18)¡ æÃÙä Óõãßå Èíä ÇáËãÇä (19) æÇáÓÈÚ (20).
æíÞæá ÇáÍÓä ÇáÈÕÑí (21): ßäÊ ÃÏÎá ÈíæÊ ÑÓæá Çááå Õáøì Çááå Úáíå æÂáå æÃäÇ ÛáÇã ãÑÇåÞ æÃäÇá ÇáÓÞÝ ÈíÏí¡ æßÇä áßá ÈíÊ ÍÌÑÉ æßÇäÊ ÍÌÑå ãä ÃßÓíÉ (22) ãä ÎÔÈ ÚóÑÚóÑ (23) (24).
æÞÇá ÇáåÐáí (25): ÑÃíÊ ãäÇÒá ÃÒæÇÌ ÇáäÈíø Õáøì Çááå Úáíå æÂáå ÍíË åÏøãåÇ ÚãÑ Èä ÚÈÏÇáÚÒíÒ (26) æåæ ÃãíÑ ÇáãÏíäÉ Ýí ÎáÇÝÉ ÇáæáíÏ Èä ÚÈÏÇáãáß (27)¡ æÒÇÏåÇ Ýí ÇáãÓÌÏ¡ ßÇäÊ ÈíæÊÇð ãÈäíøÉ ÈÇááøóÈöä æáåÇ ÍÌÑ ãä ÌóÑíÏ ÚóÏóÏÊõ ÊÓÚÉ ÃÈíÇÊ ÈÍÌÑåÇ (28) æÑÃíÊ Ãã ÓáãÉ æÍÌÑÊõåÇ ãä áóÈä.
æÞÇá ÚØÇÁ ÇáÎÑÇÓÇäí (29): ÃÏÑßÊ ÍõÌóÑ ÃÒæÇÌ ÑÓæá Çááå Õáøì Çááå Úáíå æÂáå ãä ÌÑíÏ ÇáäÎá¡ Úáì ÃÈæÇÈåÇ ÇáãÓæÍ ãä ÔÚÑ (30).
æãä ßá ãÇ ÞÏãäÇå ÊÈíä Ãä ÇáÃÈÚÇÏ ÇáÊÞÑíÈíÉ áÈíÊ ÝÇØãÉ æÚáí ÚáíåãÇ ÇáÓøáÇã ßÇäÊ Úáì ÇáÔßá ÇáÊÇáí: ÇáÖáÚ ÇáÌäæÈí 5 , 14 ãÊÑÇð¡ æÇáÖáÚ ÇáÔãÇáí 14 ãÊÑÇð¡ æßáø ãä ÇáÖáÚ ÇáÔÑÞí æÇáÛÑÈí 5 , 7 ÃãÊÇÑ¡ æÇÑÊÝÇÚå ãÊÑÇä (31)¡ Ãæ Ãä Øæáå ÊÓÚÉ ÇãÊÇÑ æÚÑÖå 25 , 7 ÃãÊÇÑ. æÈäíÊ ÍíØÇäå ãä ÇáÌÑíÏ Ãæ ÇááÈäÉ ÇáãØáíÉ ÈÇáØíä (32) æãÓæÍ ÇáÔÚÑ¡ æÓÞÝå ãä ÌÑíÏ ÇáäÎá (33)¡ æßÇä ãÞÓãÇð¡ Åáì ÓÇÍÉ æÍÌÑÉ.
æÇáÙÇåÑ Ãä ÇáÍíØÇä ßÇäÊ ãÈäíÉ ãä ÇáÌÑíÏ. æãÇ äÞá ãä Ãä ÍÌÑÉ ÚÇÆÔÉ ÇáÊí ÝíåÇ ÞÈÑ ÇáÑÓæá Õáøì Çááå Úáíå æÂáå ßÇäÊ ãÈäíÉ ãä ÇááÈä ÝÅäå ãä Úãá ÇÈä ÇáÒÈíÑ (34) Ãæ ÚãÑ Èä ÇáÎØÇÈ ÍíË ÃÈÏá ÇáÌÑíÏ ÈÇááÈä.
æíÙåÑ ÃíÖÇð Ü ããÇ íÐßÑ ÈÃä ÈÇÈ ÍÌÑÉ ÚÇÆÔÉ ßÇä ãÕäæÚÇð ãä ÇáÚóÑÚóÑ (35) æáå ãÕÑÇÚ æÇÍÏ (36) Ü Ãä ÈÇÈ ÈíÊ ÝÇØãÉ ÚáíåÇ ÇáÓøáÇã ßÇä ÃíÖÇð ãä ÇáÚÑÚÑ¡ æÑÈãÇ ßÇä ãÄáøÝÇð ãä ãÕÑÇÚ æÇÍÏ ÃíÖÇð¡ æáÚáø ÇáÌÏÑÇä ãä ÇáÎÇÑÌ ßÇäÊ ãØáíøÉ ÈÇáØíä æãõÓæÍ ÇáÔÚÑ æãä ÇáÏÇÎá ãßÓæøÉ ÈÎÔÈ ÇáÚÑÚÑ.
åÐÇ æíÙåÑ ãä ÍÏíË ( ÓóÏø ÇáÃÈæÇÈ ) ÇáãÊæÇÊÑ ÚäÏ ÇáÝÑíÞíä¡ ÈÇáäÓÈÉ Åáì ÈÇÈ ÈíÊ Úáí æÝÇØãÉ ÚáíåãÇ ÇáÓøáÇã:
1 Ü Ãäøå ßÇä áÈíÊåãÇ ÈÇÈ Úáì ÌåÉ ÇáÛÑÈ íäÝÊÍ Úáì ÇáãÓÌÏ.
2 Ü Ãä ãÑæÑåãÇ æÃæáÇÏåãÇ ßÇä ãä ÇáãÓÌÏ¡ ÈãÚäì Ãäå áã íßä áåãÇ ØÑíÞ Åáì ÇáÎÇÑÌ ÅáÇ ÚÈÑ ÇáãÓÌÏ.
æÓäÎÊÇÑ ÈÚÖ ÇáäÕæÕ ãä ÃÍÇÏíË ÓÏ ÇáÃÈæÇÈ ÇáÊí ÝíåÇ äæÚ ãä ÇáÕÑÇÍÉ ÈÐáß ãÞÊÕÑíä Úáì ãÍá ÇáÍÇÌÉ:
1 Ü « æÓóÏøó ÇáÃÈæÇÈó ÅáÇø ÈÇÈóå Ýí ÇáãÓÌÏ » (37).
2 Ü ÓÏøæÇ ÃÈæÇÈ ÇáãÓÌÏ ßáåÇ ÅáÇø ÈÇÈ Úáíø » (38).
3 Ü « ÝÅäå ÓÏø ÃÈæÇÈäÇ Ýí ÇáãÓÌÏ æÃÞÑø ÈÇÈå » (39).
4 Ü « ÓÏ ÃÈæÇÈ ÇáãÓÌÏ æÝÊÍ ÈÇÈ Úáíø » (40).
5 Ü « ÃãÑ ÑÓæá Çááå Õáøì Çááå Úáíå æÂáå ÈÓÏø ÇáÃÈæÇÈ ÇáÔÇÑÚÉ Ýí ÇáãÓÌÏ¡ æÊÑß ÈÇÈ Úáíø » (41).
6 Ü « ßÇä áäÝÑ ãä ÃÕÍÇÈ ÑÓæá Çááå Õáøì Çááå Úáíå æÂáå ÃÈæÇÈ ÔÇÑÚÉ Ýí ÇáãÓÌÏ ÝÞÇá íæãÇð: ÓõÏøæÇ åÐå ÇáÃÈæÇÈ ÅáÇ ÈÇÈ Úáíø » (42).
7 Ü « ÓÏæÇ ÃÈæÇÈ ÇáãÓÌÏ ÛíÑ ÈÇÈ Úáíø¡ ÝíÏÎá ÇáãÓÌÏ ÌäÈÇð æåæ ØÑíÞå áíÓ áå ØÑíÞ ÛíÑå » (43).
8 Ü « ÃáÇ áÇ íÍáø åÐÇ ÇáãÓÌÏ áöÌõäõÈ æáÇ áÍÇÆÖ ÅáÇø áÑÓæá Çááå æÚáí æÝÇØãÉ æÇáÍÓä æÇáÍÓíä » (44).
ÅÐÇð ÝÈÇÈ ÈíÊ Úáí æÝÇØãÉ ßÇä ÔÇÑÚÇð Åáì ÇáãÓÌÏ¡ æåÐÇ áÇ íäÇÝí ãÇ ÓÈÞ¡ æÐßÑäÇ äÞáÇð Úä ÇáÓãåæÏí Ãä áÈíÊ Úáí æÝÇØãÉ ÈÇÈÇð ãä ÌåÉ ÇáÌäæÈ ÔÇÑÚ Åáì ÇáÎæÎÉ¡ æÇáÌãÚ Èíä ÇáÞæáíä Ãä áÈíÊåãÇ ÈÇÈíä. æáÇÈÏ ãä ÇáÞæá ÈÃä ÇáÎæÎÉ áã Êßä ÔÇÑÚÉ Åáì ÛíÑ ÇáãÓÌÏ ßí íÊÍÞÞ Ãäå áã íßä áÈíÊåãÇ ÈÇÈ ÔÇÑÚ Åáì ÛíÑ ÇáãÓÌÏ (45).
æÃãÇ ãÇ ÚõÑÝ ãä ÈÇÈ ÝÇØãÉ ãä ÌåÉ ÇáÔÑÞ æÇáãæÌæÏ Åáì íæãäÇ åÐÇ Ýåæ ÇáÈÇÈ ÇáÔÑÞí ááãÞÕæÑÉ ÇáäÈæíÉ ÇáÔÑíÝÉ¡ æÅäãÇ Óãøí ÝíãÇ ÈÚÏ ÈÈÇÈ ÝÇØãÉ áÌæÇÑå áÈíÊ ÝÇØãÉ.
æáÚá ÇáÈÇÈ ÇáÌäæÈí ÈíÊ ÝÇØãÉ ßÇä ÈÇÈÇð ÏÇÎáíÇð ÊØá ãäå Åáì ÈíÊ ÃÈíåÇ åæ ÇáÈíÊ ÇáÐí ÎÕÕå Õáøì Çááå Úáíå æÂáå áÒæÌÊå ÚÇÆÔÉ.
æÃãÇ ÇáÈÇÈ ÇáÑÆíÓí áÈíÊ Úáí æÝÇØãÉ æåæÇáÈÇÈ ÇáÛÑÈí ÇáãØáø Úáì ÇáãÓÌÏ (46)¡ ÝßÇä ãæÞÚå ÞÑÈ ÇáÒÇæíÉ ÇáÌäæÈíÉ ÇáÛÑÈíÉ ááÈíÊ ÍíË ÍÏøÏ Ãä ÈÇÈ ÈíÊåãÇ íÞÚ ÚäÏ ãÑÈÚÉ ÇáÞÈÑ æÇáÊí ÝíåÇ ÃÓØæÇäÉ ÌÈÑÆíá Úáíå ÇáÓøáÇã (47) Ü æåí Ýí ÇáÍÇÆÒ ÇáÐí ÃÞÇãå ÚãÑ Èä ÚÈÏÇáÚÒíÒ ÚäÏ ãäÍÑÝ ÇáÕÝÍÉ ÇáÛÑÈíÉ (48) Ü æíÞÇá áåÇ ÃíÖÇð: ÃÓØæÇäÉ ãÑÈÚÉ ÇáÞÈÑ áÃäåÇ Ýí Ñßä ÇáãÑÈÚÉ ÇáÛÑÈíÉ ÇáÔãÇáíÉ ÚäÏ ãäÍÑÝ ÇáÕÝÍÉ ÇáÛÑÈíÉ ãä ÇáÍÇÆÒ ÇáÐí ÈäÇå ÚãÑ Èä ÚÈÏÇáÚÒíÒ Åáì ÌåÉ ÇáÔãÇá Ýí ÕÝ ÃÓØæÇäÉ ÇáæÝæÏ ÈíäåãÇ ÇáÃÓØæÇäÉ ÇááÇÕÞÉ ÈÇáÔÈÇß ÇáÊí ÔÑÞí ÃÓØæÇäÉ ÇáæÝæÏ (49).
æÇáÍÇÕá Ãä ÇáÈÇÈ ÇáãØáø Úáì ÇáãÓÌÏ ßÇä íÞÚ Úáì ÈÚÏ 75 Óã ÊÞÑíÈÇð Åáì ÌåÉ ÇáÔãÇá ãä ÇáÒÇæíÉ ÇáÌäæÈíÉ ÇáÛÑÈíÉ ááÈíÊ


Les réponses se trouvent dans les références que voici:

1.- « Fermez toutes les portes à l’exception de celle de Ali » 37
Réf. 37.- fadhal’il alkhamsa V2, p.170 ; Masnad, Ahmed Ibn Hanbal, Kenz el’oumal V6-p319, Oussoud alghaba, V.3 p214.

2.- « Fermez toutes les portes de la Mosquée, à l’exception de celle de ‘Ali »38
Réf.38.- Fadha’il al khamsa V2, p170; Halyat al’awliya, V4, p.153.

3.- « Il a fermé nos portes, et il a maintenu la sienne (celle de ‘Ali) » 39
Réf.39.- Fadha’il alkhamsa V2, p173, Madjmaa azaoua’id, V9, p115.

4.- « Fermeture de toutes les portes de la mosquée, et ouverture de la porte de ‘Ali »40
Réf.40.- Al Ghadir V3, p270, Tarikh IbnKathir, V7 p273

5.- « Rassoulou Allah, qlpbassl, a ordonné que toutes portes donnant sur la mosquée soient fermées, et de ne laisser que celle de Ali » 41
Réf 41.- Al ghadir, 3 :250, d’après Majma’a Azoua’id, 9 :114, et dans Al Ghadir encore V3 :260 d’après le Masnad Ibn Hanbal 1 :75, et feth Al bari 7 :11, et d’autres « Rassoulou Allah, nous a ordonné….’ hadiths

6.- « Un certain nombre de Compagnons avaient leurs portes donnant sur la mosquée, il dit un jour : fermez ces portes à l’exception de la porte de ‘Ali » 42
Réf 42.- Al Ghadir, 3 :202, d’après Masnad Ibn Hanbal 4 :369

7.-« fermez les portes à l’exception de celle de ‘Ali, il entrera dans la mosquée en état d’impureté ce sera son chemin et il n’en aura pas d’autres » 43
Réf : 43.- Fadha’il Al Khamsa, 2 :169, d’après Masnad Ahmed Ibn Hanbal, 1 :330

8.- « Cette mosquée ne sera pas licite d’accès à quiconque n’est pas en état de purification, ou en état de règles, sauf pour Rassouli Allah, Ali, Fatima, AlHacène et AlHousseyn »44
Réf.44.- Fadha’il Alkhamsa, 2 :174, d’après les sounan de Bayhaki, 7 :65.

Ceci prouve que la porte de ‘Ali et Fatima étaient la seule avec celle d’accès aux appartements de Rassoulou Allah, aswaws, à avoir accès autorisé directement sur la Mosquée. Selon Samhoudi, leur maison avait deux portes, une accédant vers la khaoukha de Rassoulou Allah, et l’autre qui est la porte principale ouest, elle donne sur la mosquée. C’est de cette porte que sont venus les agresseurs dirigés par Omar e Khalid Ibn Al walid, lorsqu’ils ont tenté d’obliger Fatima et Ali, à prêter allégeance à Abou Bekr, et c’est cette porte qu’ils ont tenté de brûler, ce qui a fait avorter Fatima, as, lorsque Omar l'a coincée violemment contre la porte qu'elle tentait de refermer sur lui, pour empêcher le sang de couler au cas où Ali, Zoubeyr, Abbas, et d'autres Compagnons qui étaient réunis chez elle, auraient tenté de résister à la meute dirigée par un Omar hystérique et ses gardes .
La Dame des femmes du Paradis, ne se remettra pas de cette violence aveugle, et elle en mourra dans les semaines qui suivirent, et c'est ainsi q'elle fera jurer son mari, l'imam Ali, as, de refuser de faire participer à ses obsèques Abou Bekr, qui l'avait dépossédée de son héritage de Fadak, sur conseil malicieux de 'Aicha, qui lui vouait une haine à nulle autre égale.

Nb: Il est particulièrement intéressant de noter que l'imam Ahmed Ibn Hanbal, OSERA donner des hadiths favorables à l'imam Ai, et Ahl el Beyt, as, car de son temps, la haine ANTI ahl el Beyt, avait réduit d'intensité du fait de changement à la tête du Pouvoir, et on n'était plus exécuté, torturé ou exilé, pour N'avoir pas participé à l'INSULTE protocolaire des AHL BEYTI Rassoulou ALLAH, instituée depuis Mouawiya, sur le minbar et durant les Appels à la prière, en 65 H, et qui durera plus de 120 ans, jusque vers 200+/-, avec une interdiction temporaire de deux années durant l'inter-règne du Calife Omar Ibn Abdel Aziz, ra, qui sera destitué justement pour cela, par son propre clan omeyade, demeurés ennemis jurés des Banou Hachim.
 
Assalamou 'alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhu;

Une certaine propagande instituée depuis les Oméyades a pu trouver son chemin, jusqu'à être reprise par des collecteurs de Hadiths comme Boukhari et Muslim, qui ont vécu il est vrai du temps de la "terreur" pendant laquelle tout propos qui ne magnifiait pas, les conjurés de Sakifa, et neméprisait pas, voir n'était pas insultant à l'égard des Ahl el Beyt, as, état considéré comme un outrage à " l'Islam des Califes" et valait ipso-facto, au chercheur, au mouhadith, à l'historien, au Cadhi, à l'imam non seulement la perte d'emploi, voir le bannissement et la torture, et l'autodafé pur ses livres, mis généralement l'oubli définitif qui suit l'exécution su la pace publique, en signe d'avertissement à ceux qui serait tenté de propager la "vérité non autorisée" par le Pouvoir...

Lorsque j'avais mis en ligne l'étude du 'Alim Tayi, sur la non présence d'Abou Bekr, avec Rassoulou Allah, aswaws, dans la grotte, j'ai eu quelques réactions pour le moins surprenante, et l'un d'entre eux, me donne pour réponse à l'affirmation de Aicha, qu'il n'y a pas "eu de Révélation concernant les vetus d'Abou Bekr", que selon Muslim, et Boukhari, "Rassoulou Allah aurait fait fermer toutes les portes d'accès à sa Mosquée, à l'exception de celle d' Abou Bekr", cela m'a amené à faire quelques recherches dont je vous livre le résultat,et la réponse succinte que j'ai osé lui asséner puisque j'étais sur son site, dont il est l'adminstrateur, et que je ne souhaitais pas qu'il fasse comme sur Kabylie-Islam, qu'il efface systématiquement mes postes dès qu'il ne peut pas me répondre, que comme d'autres j'en fus banni d'écriture, le temps qu'ils instilent leur propagande et qu'ensuite, ils fementla discussion aprè aoir fait le "ménage"....

Je cite, ma réponse.

L'étude prouve ou si tu veux "tente de prouver" par les méthodes reconnues par tout chercheur de vérité que:

1.- La présence de Abou Bekr, avec le Prophète, aswaws, est une grossière manipulation dont ont été responsables les Omeyades, donc après le Califat "arrachiduns".
2.- Les documents disponibles et qui sont rapportés par des sources exclusivement sounies, et surtout les plus crédibles, remettent totalement en cause cette propagande instituée par les Pouvoirs responsables, des manipulations et d'avoir brûlé les Hadiths authentiques, et tout ce qui pouvait contredire leurs propagande, pour "justifier" le Califat d'Abou Bekr.ra.

3.- Comment se fait-il que Abou Bekr,ra, n'ait pas invoqué cette présence face à l'imam Ali, as, dont il a usurpé le Pouvoir, ou face à Fatima, as, lorsqu'il s'est saisi violemment du Pouvoir avec Omar, au point où ils n'ont pas assisté aux obsèques de Rassoulou Allah, aswaws ?

Les hadiths rapportés par Boukhari ou par tout autre sont des hadiths dictés par les Pouvoirs et le terrorisme intellectuel de l'époque surtout sur des poinst aussi sensibles.
Les faits historiques comme l'absence de Asma, qui était en Abyssinie, à moins qu'elle n'ait le don d'ubiquité battent en brêche la manipulaton, tout comme la sornette de la colombe et de l'araignée empruntée par les auteurs de ces falsifications, de leur propre patrimoine culturel, juif.
N'oublions pas que Kaab Al Ahbar a été installé par Omar, comme le prédicateur dans la Mosquée du Prophète, durant tout son règne, poste qu'il conservera d'ailleurs durant les 12 années du règne de Othmane, donc au total près de 22 années, avant qu'il n'en fut destitué par Amir Al Mou'minin, l'imam 'Ali, :as: , qui constatera que les ravages occasionnés par les enseignements de Kaab, l'ex rabbin, auront provoqué la confusion chez les Sahabis, qui confondront enseignements de Rassoulou Allah, :saws: et enseignements de Kaab al Ahbar, d'ailleurs le tuteur d'Abou Houreyra, lequel avouera tout bonnement, lorsqu'il sera confondu pur diffusion de "faux hadiths", confondre entre "hadiths" entendus de Rassoulou Allah, :saws: et ceux appris de la bouche de Kaab Al Ahbar, qui instillera les "isra'ilyate" dans le corpus du HADITH....
Ensuite les différentes versions, sont toutes contradictoires, entre elles, et la manipulation permise par le hasard de l'homonymité avec le Guide Ibn Bekr, finit de battre en brêche ce qui reste de fantasmagorique dans la légende foklorique d'Abou Bekr, d'autant plus que la maison de Rassoulou Allah,aswaws, était cernée et qu'il ne pouvait ni accéder, ni avoir été informé de son évasion, à moins que les hasards, soient la règle miraculeuse....

Pour le reste, la discussion ne peut être fructueuse, que si tu commences comme je l'ai fait durant plus de deux mois, avant que je ne me décide à traduire l'article et le diffuser, à VERIFIER la logique de l'étude du Alim Tay, et ensuite les sources.
Je t'avoue que moi-même, du fait du "tabou" et surtout de habitudes culturelles qui nous caractérisent, il a fallu que je me fasse violence, pour me convaincre de lacrédibilité de cette thèse.
Ceci dit, même si je suis un pratiquant de l'histoire islamique, plus rien ne m'étonne, ce qui n'était pas mon cas, début des années 60's et 70's avant que je ne me pénètre de vérités difficiles à admettre hélas, et je me rappelle que je pleurai car je croyais que mes lectures, m'étaient inspirée par le diable et qu'Allah, me mettait à l'épreuve...
Du temps est passé, entre temps, j'ai mûri, j'ai observé et interrogé non seulement l'histoire, mais aussi le présent, et malheureusement aujourd'hui plus rien ne peut m'étonner.

On pouvait encore tromper les gens, lorsque les gens n'avaient pas accès à toute l'information, mais aujourd'hui avec l'Internet et l'accès à TOUTES les sources d'information et l'échange instantané de données à travers le Monde, je crois qu'il faut revenir à l'ISLAM du CORAN, INALTERABLE, et revoir tout ce qu'on nous a fait croire être la souna de Rassoulou Allah, aswaws, par ceux qui ont eu la HAUTE MAIN sur l'information, grâce au SABRE.... et qui ont donc VAINCU les intellectuels musulmans, mais heureusement, ils ne les ONT PAS CONVAINCUS.

La France nous enseignait dans ses manuels d'histoire que nos ancêtres étaient les Gaulois et on pouvait ne jamais fréquenter le collège, si d'aventure, on répondait faux à la dite question....
Lorsque je fais une conférence sur l'Islam, que d'arabes maghrébins ou Moyen Orientaux, refusaient de croire que je pouvais être Kabyle ou Amazighe, du fait seulement de leur endoctrinement, et de leurs préjugés ATI AMAZIGHE, ou ANTI BERBERES ou ANTI KABYLES...
Pour les enrager, je m'amuse lors de mes conférences, d'introduire quelques poèmes de Si Mhend ou Mhand, ou quelque Dhikr bien de chez nous, comme celui que j'ai appris à aimer et qui berçait ma tendre jeunesse psalmodié par Yaya,( Jida) afellas Ye'fou Rebbi ( ma grand mère), et qui me vaut mon peudo "Itvir elka'va", mais qui a surtout contribué, civilisation orale bien comprise, oblige, à ancrer en nous l'amour des Ahl el Beyt, as, tel qu'enseigné dans les THIMAMRIN entmourth.
Je dois avouer que je n'ai découvert l'existence des "Sahabys, comme Abou Bekr, Omar, Othmane, Mou'awiya, Yazid, Abou Houreyra, Ibn al 'As, que leur préfèrent et idéalisent les 'Awam, que lorsque j'ai fréquenté après avoir quitté la Kabylie, en 1948, les Oranais, qui eux par contre, découvraient grace à moi, que porter le nom de Djaafer, Hocine, Hassen, Ali, Zehra, pouvait n'être pas une tare.... après tout, d'autant plus que mon père Athirham Rebi, était y compris pour leurs chouyoukhs la référence incontournable, en matière de Fiqh ou d'exégèse du Coran.


Pour finir, tu cites un hadith FAUX et qui est la preuve s'il en fallait une de plus que la FALSIFICATION était un sport ISLAMIQUE.

souni Maliki a dit:
D'après 'Abû Sa`îd Al-Khudrî (qu'Allah soit satisfait de lui),
le Prophète (pbAsl) faisant un prône, s'exprima ainsi: "Allah, ayant donné à un de Ses serviteurs le choix entre les biens de ce monde et ceux qui sont par-devers Lui, cet homme a choisi ce dernier lot". 'Abû Bakr se mit alors à pleurer et dit: "Que nous sacrifions pour toi nos pères et nos mères!". Or, l'Envoyé d'Allah (pbAsl) était ce Serviteur à qui Allah a donné ce choix et 'Abû Bakr était la personne la plus informée à son sujet. - "L'homme, dit le Prophète, qui a été le plus généreux vis-à-vis de moi avec son affection et sa fortune, c'est 'Abû Bakr. Si j'avais dû choisir quelqu'un parmi ma Communauté comme ami fidèle, certes j'aurais choisi 'Abû Bakr, mais la fraternité islamique et l'affection réciproque des fidèles (sont préférables à l'amitié). Qu'on ne conserve aucune porte particulière (poterne d'accès aux appartements) dans la mosquée sans la boucher, sauf celle de 'Abû Bakr".

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim: 4390
Désolé, mais LA SEULE porte ouverte, a été cellede l'imam ALI, as, bien au contraire, car IL ETAIT LE SEUL à POUVOIR être ADMIS dans les appartements de RASSOULOU ALLAH, aswaws, à tout moment.
N'est-ce pas contre sa poitrine que Rassoulou Allah, aswaws, a rendu son derner souffle ?
N'étais-ce pas lui, quiavait procédé à son bain mortuaire ?
Les Hadiths sont UNANIMES pour dire qu'Abou Bekr, vivait LOIN de la MOSQUEE de Rassoulou Allah, aswaws, depuis qu'il lui en avait INTERDIT l'accès, tout comme à OMAR.
Par contre, pour ALI, il sortait bien de chez Rassoulou Allah, aswaws, soutenant le Prophète avec Abbas, lorsqu'il avait entendu la voix de Abou Bekr, ra, qui s'était permis de conduire la prière, sur ordre de Aïcha, qui avait trompé son père.
Rassoulou Allah, aswaws, s'est rapproché d'Abou Bekr, qui s'est retiréet il a conduit tout en étant souffrant, puis trés irrité et malgré sa souffrance, il était monté en chaire et avait lancé " La'ana Allahou Men Takhala 'an Jeichi Oussama", ( Que Dieu Maudisse ceux qui ont déserté l'armée d'Oussama), et il visait Omar, et Abou Bekr, que Rassoulou Allah, aswaw, voulait éloigner de Médine, au moment où il rendrait l'âme, car il connaissait leur "plan pour prendre le pouvoir", et il les avait nommés comme simples OFFICERS SOUS LES ORDRES de OUSSAMA IBN ZAYD, un jeune de 18 ans, qui dirigeai l'armée que Rassoulou Allah,aswaws, aat constituée pour tenter de prévenir l'assault que prévoyaient de lancer les chrétiens syriens qui entouraient Médine.

Il n'avait gardé autour de lui, que les vieux comme son oncle Abbas, les femmes, les jeunes adolescents, et enfin Amir Al Mou'minin, as, son LEGATAIRE depuis GHADIR KHUM, c'est à dire l'imam ALI, as.
 
Essalâmou 3alaykoum,

On nous a donc menti !!! Aie ! Aysha :radiallah est la fille du berger Ibn Bekr et non d'Abou Bakr (ra) ?

Hein ?

C'est ça Madjid ?

Lâ haoula wa lâ qouwwata Illâ billâhi !!!!

Wa salâm
 
salam alaykoum

Ce que je lis est assez ambigu !

Dans le livre "Histoire des 1er temps de l'Islam" je lis :

En quittant la maison, le Prophète avait rencontré Abû Bakr à qui il avait demandé de l'accompagner. Tous les deux partirent à la faveur de la nuit et aussi rapidement qu'ils le purent vers le sud, direction opposée à celle de Médine vers laquelle les Mecquois avaient supposé naturellement qu'il s'était dirigé. Après environ une heure et demie de marche, ils atteignirent un sommet rocheux de la Montagne de Thawr, à travers un passage accidenté et difficile. Là, ils trouvèrent une grotte basse avec une ouverture qui suffisait à peine à leur passage l'un après l'autre. Abû Bakr y pénétra le premier, la nettoya et la balaya, laissant entrer ensuite le Prophète, pour y trouver tous deux refuge. Durant la nuit, une araignée tissa une toile épaisse devant l'ouverture de la grotte, et une végétation touffue poussa tout près, dans laquelle un pigeon déposa ses ufs et construit son nid. La grotte paraissait ainsi désertée depuis longtemps.

Ce récit a du être tiré d'un hadith mais où est cet hadith, dans quel livre ?

Depuis ma 'tendre enfance' je n'ai entendu que cette version de l'histoire alors que si c'était un mensonge alors les imams chiites auraient pu nous dire que ce récit était faux. Moi ça m'arrangerait drôlement si la version que le frère propose est la vraie car mes amis sunnites me cassent les oreilles avec ce verset de la sourate at-tawba verset 40.

Lisant convenablement et traitant le passage de l'Histoire de façon logique, effectivement les questions posés par Cheikh Tay sont correctes.

Comment Abu Bakr aurait-il pu retrouver le Prophète Muhammad saw dans le noir ?

A moins d'avoir commander à George Bush des lunettes pour vision de nuit, je ne vois pas d'autres raisons possible !

J'avoue franchement, que de nombreuses parties de l'Histoire de l'Islam sont restés inconnus et non vérifiable à cause de la barrière de la langue (Heureusement frère Madjid est là).

En fait, peut on avoir plus d'éclaircissement sur Cheikh Tay ?
 
Haid@r a dit:
Essalâmou 3alaykoum,

On nous a donc menti !!! Aie ! Aysha :radiallah est la fille du berger Ibn Bekr et non d'Abou Bakr (ra) ?
Hein ?
C'est ça Madjid ?
Lâ haoula wa lâ qouwwata Illâ billâhi !!!!
Wa salâm
Assalamou 'alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

Oum Al mou'minin, Aicha, ra, est bien sans conteste, la fille d'Abou Bekr, Ibn abi Kouhafa, mais là n'est pas la question.
La supercherie, a été de monter une mise en scène digne d'Hollywood, ou du 110901, pour justifier non pas l'invasion de l'Afghanistan et de l'Irak, mais pour justifier à postériori le PUTSH sanglant de Sakfet Bani Saad....
Ensuite Ibn Bekr, n'était pas berger, mais GUIDE de caravanes, et noublie pas que Mouhamad, Rassoulou Allah, :saws: était marchand et caravanier pour Khadidja, bint Khouwaylid, :as: qu'il épousera ensuite, et c'est ainsi que ce dernier sera l'un des premiers à embrasser l'Islam, mais tout comme le grand père Abdel Moutalib, et l'oncle Abi Talib, cacheront leur islam, pour pouvoir aider plus efficacement leur protégé Mouhamad, :saws: comme reconnu par ailleurs par les musulmans pieux et vertueux.

Wa Allahou A'lam.

Assalam;

Si je veux bien croire, que l'auteur ait pu faire une confusion, sans pourtant l'admettre quand on connait la rigueur de l'auteur de l'étude, sa probité et sa connaissance, car il est Irakien, de sa langue maternelle, l'arabe, j'avoue n'avoir pas retrouvé le livre d'Ibn Haban, Althouqat, à la page et au volume de l'ouvrage d'Ibn Haban, cité dans l'étude qui a servi donc, à l'auteur de l'étude, mais dans un volume et une page trés différente, et de surcroît dans la ligne qui concerne Asma Bint Abi Bekr, il n'y a même pas le texte cité par Hihihi Haw Haw, qui expliquerait la confusion due à la ponctuation. La thèse la plus plausible est que de nouveau nous assistions au spectacle désolant de l'effacement des preuves, à moins que ce soit plutôt à une amputation incomplète et grossière du texte par les censeurs, qui ont mis en ligne et réédité l'ouvrage d'Ibn Habane, après avoir découvert la supercherie historique.

Je suppose que la censure, comme toujours a su faire le boulot, puisqu l'ouvrage a été mis en ligne par les Wahabo-salafis évidemment, et les exemples ne manquent pas, malheureusement ( revoir mes écrits malheureusement effacés sur ce site même des falsifications et autres censures et disparitions de hadiths des Sihahs de Boukhari et Muslim : "Qui a falsifié les Sihahs ?" et j'avais donné le preuves).

Ceci dit, les questions auxquelles nous n'avons toujours pas de réponse sont:

1.- Comment se fait-il que Abou Bekr, n'ait pas été pisté par ceux-là même qui vivaient avec lui comme son fils Abdeloazy qui faisait partie des pisteurs ?
2.- Comment se fait-il puisque certaines narrations apologétiques d'Abou Bekr, nous racontent qu'il avait acheté 2 chamelles qu'il avait préparées pour la fuite, de même qu'il avait préparé les provisions, comment se fait-il que les pisteurs n'aient pas découvert trois jours durant ces chamelles, et les provisions qu'elles portaient et surtout par quel miracle elles auraient pu rester proches de la grotte pour attendre sagement dans "un Parking 5 étoiles", que Abou Bekr, et "son protégé" Mouhamad, aswaws, puissent s'enfuir, car pour le comble certaines narrations nous disent que lors des pérégrinations en cours du voyage, Abou Bekr, montait sur la chamelle, ( dans une autre version apologétique, il n'y avait qu'eune chamelle, et Mouhamad, suivait lorsqu'il passaient proches d'un campement, et les gens reconnaissaient Abou Bekr, tenu en trés haute estime par les arabes bedouins, et il l'intérogeaient sur son compagnon et il répondait que ce dernier était son "ghoulam" (esclave), or Mouhamad, était malheureusement pour ces panégyristes, plus connu des caravaniers qu'Abou Bekr, et surtout PLUS AGE, et surtout PLUS RICHE, car là aussi certain nous ont inventé la fable d'un Abou Bekr, fabuleusement riche, alors qu'il vivait au jour le jour de son métier de tailleur...

Les contradictions sont multiples et ceci n'est qu'un échantillon, des questions que l'on doit se poser pour déméler l'écheveau du FAUX historique, et de la technique de falsification si chère aux "panégyristes anciens et modernes" de " L'islam" des israiliyates....
Et surtout comment se fait-il Abdelozay Ibn Abou Bekr, la femme mouchrika d'Abou Bekr,Oum Romana, et Aba Kouhafa le mouchrik et père d'Abou Bekr, n'aient pas remarqué la soudaine disparition des deux chamelles, des provisions, celle du fils bien aimé abdurrahmane qui était resté pour les besoins de lui fabriquer lui aussi des vertus trois jours durant dans la grotte, les absences quotidiennes de Asma, qui partait chaque jour pour faire parvenir les nouvelles provisions, et dont les traces disparaissaient miraculeusement devant les mouchrikines...
Ce que la petite histoire ne nous dit pas, c'est comment faisaient ces trois fugitifs, la ou les chamelles, et Asma, pour ne pas attirer l'attention TROIS jours durant des Qoreychites mobilisés à leur poursuite ?

Pour le savoir, il faut avoir le cerveau d'un amateur des Mou'alakat ( poésie anté islamique qui faisaient l'éloge des héros des clans) formé à l'école du film egyptien à l'eau de rose.... ou à l'école des légendes, contes et mythologies antiques....
 
Assalamou 'alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

Je suis tombé sur cet article que je vous mets en ligne, et qui va vous édifier sur les contes de Tintin et Milou, qui ont entouré la sortie de Rassoulou Allah, :saws: et son émigration.

1.- On nous dit que c'est Abou Bekr, qui va "financer sa sortie", qui va acheter deux chamelles, le sauver, le guider, et agir comme son aîné (lui vieux, et le prophète un jeune- il a reçu la révélation 10 à 14 ans avant l'Hégire selon les sources diverses), donc il a 51 à 55 ans au moment de l'émigration mais pour les narrateurs sounis, il est "jeune" et protégé par Abou Bekr, "qui est un homme riche et .... respectable et d'expérience", en réalité, il est PLUS JEUNE que le Prophète de 2 ans a minimum.
2.- Que c'est Asma Bint Abou Bekr, qui va les approvisionner durant TROIS jours, dans la grotte, tout cela alors qu'elle partage la maison d'une marâtre, la mère de Aicha et de AbdelOzay, mécréante, et un grand père AbouHoudheyfa lui aussi mécréant, et aussi alors qu'elle est censée être mariée à Zoubeyr, qui ne la divorcera qu'après la Hijra, et qu'elle lui ait donné "le premier enfant né après la Hijra parmi les musulmans, pour contredire les juifs qui disaient que les musulmans convertis seraint frappés de stérilité".. La Kawthara, ne serait pas descendue sur Rassoulou Allah, :saws: mais sur la famille EVIDEMMENT d'Abou Bekr....
3.- Que Abderrahmane Abou Bekr, ( AbdelOzay) qui fait partie des "pisteurs" qui recherchent Mouhamad, :saws: pour le mettre à mort, serait par la grâce de la non existence du temps, un retour en arrière dans le temps, et surtout un dédoublement de personalité, dans la grotte, aux côtés des fugitifs.

Et pourtant l'histoire nous enseigne qu'abdelOzay, prendra part à la bataille de Badr du côté des Mouchrikines, et n'embrassera l'Islam qu'après le traité de Houdehbya, avec les TALAKA comme Mou'awiya, Abou Soufyane, et dans certaines narrations, en même temps que Abou Houreyra, donc après a prise de Khaybar, et il recevra donc en compensation du butin pour l'attirer à l'Islam, et Rassoulou Allah, lui aurait alors attribué le nom de Abderrahmane.

4.- Zoubayr, censé être à La Mecque avec Asma, sera comme par hasard, celui qui accueillera le Prophète à Médine.....

Mais lisez, je vous en prie, cela vaut mille discours et c'est un véritable hef d'oeuvre d'antologie.

ÉMIGRATION DU PROPHÈTE
Écrit par le savant Moubarakfouri

Dés qu’on eut pris l'injuste décision d’assassiner le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) Jibril descendit et vint informer celui-ci, par révélation de son seigneur, du complot des Kouraichites. Il l’informa aussi qu’Allah lui ordonnait de sortir et qu’il lui avait précisé le moment de son émigration en ces termes : « Cette nuit, ne dors pas dans ton lit, comme d’habitude ».

A midi, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) alla voir Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) pour définir avec lui les étapes de l’émigration. A cet égard, Aicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) dit : « Pendant que nous étions assis chez Abi Bakr à midi pile, quelqu’un dit à celui-ci : « Voici le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui arrive, à un moment où d’habitude, il ne venait pas par ici ». Abou Bakr dit : « Par Allah ! Ce qui l’amène par ici à pareille heure est important ! « Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) arriva, demanda la permission d’entrer, se la fit accorder, entra et dit à Abi Bakr : « Sors de chez toi » !

Abou Bakr lui dit : « je jure que ceux-ci sont plutôt de ta famille ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) reprit : « On m’a donné la permission de sortir ». Abou Bakr s’enquit : « Je t’accompagne ? ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) répondit : « oui ».
Après la définition des étapes de l’émigration, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rentra chez lui attendant la tombée de la nuit ».

Encerclement de la maison du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui)

S’agissant des grands malfaiteurs des Kouraichites, ils passèrent leur journée à préparer la mise à exécution du plan monté et approuvé par le parlement de la Mecque, le matin même.
A cette fin, onze principaux malfaiteurs avaient été choisis, à savoir : Abou Jahl ibn Hichâm, Al-Hakam ibn Abil-As, Okba ibn Abi Mouait, An-Nadr ibn Al-Hârith, Omayya ibn Khalaf, Zomaa ibn Al-Aswad, Touaaima ibn Adi, Abou Lahab, Oubai ibn Khalaf, Nabih ibn Al-Hajjâj et le frère de Nabih : Monabih ibn Al-Hajjâj. ( Ici Abdel Ozay ibn Abou Bekr, est omis par le narrateur, et c'est pour cela qu'on nous en donne la liste, et pour rien d'autre)

Ibn Ishâk dit : « Au premier tiers de la nuit, ils se regroupèrent devant la porte de sa chambre attendant qu’il sorte pour sauter sur lui. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait l’habitude de dormir pendant la première partie de la nuit pour se réveiller à la moitié ou aux trois quarts de celle-ci et se rendre à la sainte mosquée où il se mettait à prier. Les malfaiteurs avaient la ferme conviction que leur sale complot réussirait. Ils étaient tellement confiants qu’Abou Jahl, dans sa vanité et son orgueil dit ; s’adressant à ses compagnons encerclant la maison, avec moquerie et persiflage : « Mohammad prétend que si vous le suivez dans ce à quoi il vous appelle, vous serez ressuscités après votre mort pour jouir de paradis pareils à ceux d’Al-Ordon. Sinon, selon lui, il vous égorgera après quoi vous serez ressuscités pour brûler dans un feu qu’on vous aura préparé ».

L’heure de la réalisation du complot était au-delà de minuit au moment où le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sortirait de chez lui. Les malfaiteurs veillèrent, dans l’attente de l’heure prévue. Cependant Allah déjoua leur complot, Lui qui détient le royaume des cieux et de la terre, Lui qui fait ce qu’Il veut, qui protège et que rien ni personne ne protège. Il avait réalisé ce dont il avait parlé à son Messager (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) :

« (Et rappelle-toi) le moment où les mécréants complotaient contre toi pour t’emprisonner ou t’assassiner ou te bannir. Ils complotèrent. Mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes. » Sourate le butin verset 30.

Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) quitta sa maison.

Malgré tous leurs préparatifs, les Kouraichites essuyèrent un échec lamentable dans la réalisation de leur complot. Cette nuit-là, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit à Ali ibn Abi Tâlib : « Dors dans mon lit ! Enveloppe-toi dans mon manteau vert de Hadramaout. Dors-y. Ils ne te feront rien de mal ». C’est dans ce manteau que dormait toujours le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Ainsi Ali ibn Abi Tâlib dormit dans son lit, le remplaçant pour cette nuit-là. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sortit, traversa leurs rangs et prit une poignée de sable qu’il répandit sur leur tête. Allah leur avait voilé les yeux. Il dit :
« et Nous mettrons une barrière devant eux et une barrière derrière eux ; Nous les recouvrirons d' un voile : et voilà qu' ils ne pourront rien voir. » Sourate 'Ya sin' verset 9.

Il n’y eut aucun d’eux à qui il ne mit du sable sur la tête avant d’aller chez Abi Bakr. Ensemble, et dans la nuit, ils sortirent par un soupirail dans la maison d’Abi Bakr et rejoignirent la grotte de Thawr, en direction du Yémen.

Les assiégeants continuèrent à attendre l’heure de commettre leur forfait. Peu avant ce moment, il se rendirent compte de leur échec et furent frappés de déception. Quelqu’un n’appartenant pas à leur milice les avait trouvés en train d’attendre devant la porte et leur dit : « Qu’est-ce que vous attendez ? » Ils répondirent : « Mohammad ». L’homme reprit : « désolé ! Vous l’avez râté. Par Allah ! Il est passé devant vous et à répondu du sable sur vos têtes. Il s’en est allé vaquer à ses affaires ». Ils dirent : « Par Allah ! Nous ne l’avons pas vu ». Cela dit, ils se dressèrent, faisant tomber le sable de leur tête. Toutefois, ils regardèrent par le trou de la porte de la chambre, virent Ali et dirent : « Par Allah ! Voici Mohammad en train de dormir. Il s’est couvert de son manteau ! » Aussi, ne bougèrent-ils pas jusqu’au matin.

Alors, Ali sortit du lit et leur tomba dans les bras. Les malfaiteurs l’interrogèrent au sujet du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et il répondit : « Je ne sais rien de lui ».

DE LA MAISON A LA GROTTE

Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) quitta sa maison dans la nuit du 27 Safar (deuxième mois) de l’an 14 de la prophétie (nuit du 12 au 13 septembre 622 du calendrier Grégorien.).

Il se rendit chez son compagnon, Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui), l’homme le plus sûr pour sa compagnie et pour ses biens. Ensemble ils quittèrent en passant par une arrière-porte et se dépêchèrent de sortir de la Mecque, avant le point de l’aube. Sachant que les Kouraichites trouveraient à force de chercher et que le chemin vers lequel les regards allaient d’abords s’orienter était le chemin principal de Médine allant vers le Nord, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) emprunta le chemin diamétralement opposé, à savoir, celui situé au sud de la Mecque et allant vers le Yémen.

Il fit une distance d’environ neuf kilomètres sur ce chemin, atteignit une haute montagne connue sous le nom de montagne de Thawr. A ce niveau, le chemin était escarpé, pierreux et difficile à escalader. Alors le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) marcha pieds nus. Une autre version précise qu’il marchait sur le chemin sur la pointe des pieds pour ne pas laisser de traces et ainsi, marcha pieds nus. Quoi qu’il en fût, Abou Bakr le porta lorsqu’il eut atteint la montagne et fit des efforts jusqu’à une grotte située au sommet de la montagne, grotte connue dans l’histoire sous le nom de « grotte de Thawr ».

Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Abou Bakr à l’intérieur de la grotte

Une fois la grotte atteinte, Abou Bakr dit au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Par Allah ! Tu n’entreras qu’après que je l’aurai fait. S’il y a quelque chose de dangereux, il m’emportera pour te laisser sain et sauf ». Sur ces mots, il entra dans la grotte et la balaya. Il trouva un trou, dans l’une des parois, et aussitôt déchira son manteau pour le boucher. Toutefois il y avait encore deux autres trous : il les boucha avec ses pieds. Ensuite, il dit au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Entre ! »
Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) entra, plaça sa tête sur une pierre et dormit. Abou Bakr fut blessé au pied par une pierre mais ne bougea pas de peur d’attirer l’attention de son compagnon. Il pleurait. Ses larmes tombèrent sur le visage du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Celui-ci dit : « Qu’as-tu donc, Abou Bakr ? » Il répondit : « Je suis blessé ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) cracha sur la blessure et celle-ci disparut.


[mark=FFFF00]Les deux compagnons se cachèrent dans la grotte pendant trois nuits : celles du vendredi, du samedi et du dimanche. Abdoullah ibn Abi Bakr était avec eux. A ce sujet Aicha dit : « C’était un jeune intelligent et ingénieux ». Il les quittait vers la fin de la nuit, à l’aube et, au matin, se retrouvait avec les Kouraichites, comme s’il avait passé la nuit à la Mecque. Il prenait connaissance de toutes les tractations et machinations et, la nuit, il venait leur en apporter les nouvelles. [/mark]Au-dessus de la grotte, Amir ibn Fouhayra, l’esclave affranchi d’Abi Bakr gardait des moutons qu’il laissait, à un certain moment de la nuit, camper au-dessus de la grotte. De la sorte, il leur fournissait du lait toute la nuit. A l’aube, il les quittait, poussant ses moutons au loin. Ainsi faisait-il dans chacune des trois nuits. Amir ibn Fouhayra suivait, avec ses moutons, les traces de Abdoullah ibn Abi Bakr, après le départ de celui-ci pour la Mecque, en vue de les effacer.

Quant aux Kouraichites, ils étaient fous de rage lorsqu’ils apprirent que le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’était échappé à la sortir de la nuit où l’on devait réaliser le complot. Leur première réaction fut de frapper Ali, de le traîner jusqu’à la Kaaba où ils l’enfermèrent pendant une heure, dans l’espoir d’obtenir de lui des informations au sujet du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et d’Abi Bakr.

N’ayant rien tirer d’Ali, ils se rendirent chez Abi Bakr et frappèrent à la porte. Alors, Asmâ’, la fille d’Abi Bakr sortit. Ils lui dirent : « où est ton père ? ». Elle répondit : « Par Allah ! je ne sais pas où il est ». Abou Jahl l’ignoble et le pervers leva la main et lui asséna une gifle qui fit tomber sa boucle d’oreille. Les Kouraichites décidèrent ensuite, au cours d’une séance extraordinaire tenue avec urgence, de mettre en œuvre tous les moyens susceptibles de permettre la capture des deux hommes. Toutes les routes et les pistes partant de la Mecque furent mises sous la surveillance d’hommes armés jusqu’aux dents. De même, les Kouraichites offrirent une grosse prime de cent chamelles par fugitif, soit deux cent chamelles à quiconque les ramenaient morts ou vivants. Alors, les cavaliers, les fantassins et les pisteurs se mirent à chercher. Ils se disséminèrent dans les montagnes et les vallées, dans les vallons et sur les plateaux, mais en vain. Les poursuivants arrivèrent jusqu’à l’entrée de la grotte, cependant, Allah les fit échouer. Abou Bakr dont les propos ont été rapportés par Anas et ensuite par Al-Boukhari, dit : « J’étais avec le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dans la grotte. Levant la tête, je vis les pieds des poursuivants et aussitôt dis : « Ô Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Si l’un d’eux baissait les regards il nous percevrait ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) répondit : « Tais-toi, Aba Bakr ! Nous sommes deux et Allah nous complète en troisième ». Une autre formation donne : « Que penses-tu, Ô Aba Bakr de deux qu’Allah complète en troisième ? ». Alors qu’il ne restait entre les poursuivants et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) que quelques minces pas à franchir, ceux-ci rebroussèrent chemin. C’était là un miracle qu’Allah dédia à son prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) .

SUR LA ROUTE DE MEDINE

Lorsque le feu de la recherche se fut éteint et qu’eurent cessé les investigations et les enquêtes, après l’effervescence des Kouraichites ayant abouti à une poursuite de trois jours sans aucun résultat, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et son compagnon sortirent pour se rendre à Médine. Ils avaient déjà engagé à leur service Abdallah ibn Ouraykit Al-Laythi, un guide habile et expérimenté. Celui-ci professait la même religion que les Kouraichites. Toutefois, ils lui firent confiance et lui remirent leurs deux chamelles, lui fixant rendez-vous trois jours après à la grotte de Thawr où il devait se présenter muni des deux bêtes. Dans la nuit du lundi premier jour de Rabia Al-Awwal de la première année de l’hégire (16 septembre 622 du calendrier grégorien.), Abdoullah ibn Ouraykit leur apporta les deux montures et alors, Abou Bakr dit au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « O Messager d’Allah ! Prend l’une de ces deux montures » Il rapprocha de lui la meilleure des deux, mais le prophète accepta à condition d’en payer le prix. .

Asma’, la fille d’Abi Bakr (Qu’Allah soit satisfait d’elle et de son père) vînt apporter leur vase. Toutefois, elle avait oublié d’y mettre l’anse par laquelle on l’accrochait. Lorsque après leur départ, allant accrocher le vase, elle se rendit compte que celui-ci n’avait pas d’accrochoir, elle coupa sa ceinture en deux morceaux, dont elle utilisa l’un comme accrochoir et l’autre comme collier. C’est pour cela qu’on l’appelait la « femme aux deux ceintures ».

Ensuite, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) et Amir ibn Fouhayra se mirent en route, en compagnie du guide Abdillah ibn oraykit, le long de la côte. Ayant quitté la grotte, ce dernier tendit d’abord à aller vers le sud en direction du Yémen et ensuite alla vers l’ouest en direction de la côte. De la sorte, il parvint à un chemin que les gens n’avaient pas l’habitude d’emprunter, bifurqua vers le nord peu avant la côte de la mer rouge et recoupa une voie que presque personne n’utilisait.

Ibn Ishâq a mentionné les endroits où passa le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). A cet égard il dit : « Après être sorti avec eux, le guide passa par la partie inférieure de la Mecque et, ensuite, faisant son chemin le long de la côte, finit par recouper la route passant par Osfân. De là, il passa sous Amajj, continua pour recouper la route après avoir traversé un corridor. Poursuivant son chemin, il s’achemina vers Al-Khirâr, Thanyatoul-Mourra, et Lakfâ. Il dépassa Madlajat Lakf, entra dans Madlajat Majâh, s’achemina vers Marjah Mahâj, entra dans Marjah Thil-Ghadwain et à l’intérieur de Thi Kichr. A partir de là, il se dirigea vers Al-Jadâjid, Al-Ajrad, alla vers Thi Salam partie de Batn Madlajat Taaahon, s’achemina vers Al- Abâbîd. Il dépassa ensuite Al-Fâja, descendit Al-Araj, alla vers Thaniyatoul-Aa’ir- du côté droit de Rakouba- descendit Batn Ri’i et arriva à Koubâ. Voici quelques aspects de ce qui arriva en route :

1. Selon un rapport d’Al-Boukhari, Abou Bakr As-Siddik (qu’Allah soit satisfait de lui) dit : « Nous avons voyagé toute la nuit et aussi, le lendemain jusqu’à midi. La route était déserte. Personne d’autre n’y passait. Un long rocher nous surplombait masquant les rayons du soleil. Nous descendîmes donc à son ombre. Je nivelai de ma main une place où le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) pouvait dormir, après quoi j’y étalai de la fourrure puis dis : « Dors ! Ô Messager d’Allah ! Je vais nettoyer ce qui t’entoure ». Après que celui-ci fut endormi, je sortis pour nettoyer les alentours. Soudain, mon regard se posa sur un berger qui, avec ses moutons, venait vers le rocher, pour en fait faire comme nous. Alors je lui dis : « A qui appartiens-tu, mon garçon ? » Il répondit : « A un médinois ou un mecquois ». Je repris : « Tes moutons ont-ils du lait ? » Il répondit : « Oui » je dis : « Vas-tu donc traire ? » Il répondit : « Oui » et attrapa une brebis. Je lui dis : « Enlève le sable, les poils et les impuretés qui se trouvent sur les mamelles ! » Il traya un peu de lait dans un récipient cubique. J’avais avec moi une gourde que je portais pour le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), gourde à laquelle il se désalterait et faisait ses ablutions. Je retournai auprès du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) mais évitai de le réveiller. Lorsqu’il se fut réveillé, je refroidis le lait en y ajoutant de l’eau puis lui dit : « Bois ! Messager d’Allah ». Il but à son aise et dit : « N’est-il pas l’heure de partir ? » Je répondis : « Si » Alors nous repartîmes.

2. [mark=FFFF00]Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) avait l’habitude d’être à la disposition du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . C’était un vieillard que l’on connaissait et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) un jeune que l’on ne connaissait pas. Ainsi, un homme le rencontra et lui dit : « Qui est cet homme avec toi ? » Il répondit : « Cet homme me montre le chemin ». L’autre, par méconnaissance pensait qu’il voulait dire le chemin terrestre, alors qu’il ne s’agissait que de la voie du bien[/mark].

3. Sourakah ibn Mâlik rejoignit le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Aba Bakr. A cet égard, il dit : « Pendant que j’étais assis dans l’un des conseils de ma tribu, Banî Madlaj, un homme arriva et, nous surplombant puisque nous étions assis, dit : « Ô Sourakah, j’ai vu des silhouettes sur la côte. Je pense que c’est Mohammad et ses compagnons ! ». Je sus aussitôt que c’était eux, mais lui répondis : « Non ; ce ne sont pas eux. Tu as plutôt vu tel et tel qui sont partis devant nous ». Ensuite, je restai pendant une heure au conseil avant de me lever pour rentrer chez moi. Je dis à ma captive de me sortir mon cheval qui se trouvait derrière une butte de terre, sous sa garde. Je pris ma lance, sortis par l’arrière de la maison et, marchant, me mis à planifier mon voyage jusqu’au cheval que j’enfourchai. Celui-ci me transporta au point de m’emmener à proximité d’eux et ensuite trébuchant, me désarçonna. Me relevant, je me dépêchai de mettre la main sur mon carquois. J’en sortis ensuite mes baguettes que je consultai. Tomberais-je sur la bonne baguette ou sur la mauvaise ? Ce fut celle que je détestais qui sortit. Alors, je remontai à cheval, désobéissant aux baguettes. Je m’approchai et m’approchai encore au point d’entendre le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) réciter le Coran. A ce que je voyais, lui ne se retournait guère, mais Abou Bakr quant à lui se retournait très souvent. Par la suite, les pattes de mon cheval s’enlisèrent dans le sable jusqu’aux genoux et me voilà encore désarçonné. Je rabrouai l’animal et me relevai, mais c’est à peine si celui-ci avait sorti ses pattes. Lorsqu’il y fut parvenu, il en résulta un nuage de poussière montant vers le ciel comme de la fumée. Je consultai encore mes baguettes et celle que je détestais sortit de nouveau. Alors, me détournant de tout cela, j’interpellai prudemment les gens que je poursuivais et les voilà qui s’arrêtèrent. Je me remis en scelle et ensuite pus les rejoindre. J’avais l’intime conviction lorsqu’on me retenait en prison pour m’empêcher de les suivre, que la cause du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) triompherait. Je dis à celui-ci : « Ta tribu a mis ta tête à prix ». Je les informai de ce que les gens leur voulaient et leur offris des provisions de route. Toutefois, ils ne m’informèrent ni ne me posèrent des questions. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) se contenta de dire : « Il vaut mieux que tu t’éloignes de nous ». Je lui demandai de m’écrire des versets. Alors, Il ordonna à Amir ibn Fouhayra de le faire et celui-ci le fit sur un morceau de peau de bête ». Dans un certain rapport, Abou Bakr dit : « [mark=FFFF00]Nous nous mîmes en route. Les gens nous cherchaient et personne d’autre que Sourâkah ibn Mâlik ibn Jaacham ne parvint à nous rattraper, monté sur son cheval. Alors, je dis : « Quelqu’un nous rattrape ! Ô Messager d’Allah ! » Il dit :

« Ne t’afflige pas, Allah est avec nous » (le repentir :40). [/mark]
Souraqah s’en retourna. Il trouva sur son chemin des gens qui cherchaient toujours et leur dit : « j’ai déjà fouillé les parages et vous informe qu’il n’y a rien ». Ainsi, le jour il s’activait en la faveur des recherchés et la nuit servait de gardien à ceux-ci.

4. Dans son voyage vers Médine le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa devant les deux tentes d’Oumm Maabad de la tribu des Kouzâma. C’était une femme obèse et robuste qui, restant dans la cour de sa tente, nourrissait et désaltérait les passants. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Abou Bakr l’interrogèrent : « Y a-t-il quelque chose chez toi ? » Elle répondit : « Par Allah ; S’il y avait quelque chose chez moi, les villages ne seraient pas plus pauvres ». En fait, c’était une armée de pénurie. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) regarda par la fente de la tente vit une brebis et dit : « Et cette brebis, Oumm Maabad ? » Elle répondit : « C’est une brebis incapable de suivre les moutons ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) reprit : « A-t-elle du lait ». Elle répondit : « Elle est trop épuisée pour en avoir ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Me permettrais-tu de la traire ? » Elle dit : « Oui ! Ma foi ! Vas-y si tu peux en tirer du lait ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa sa main sur les mamelles de la brebis, prononça le nom d’Allah, et pria. Alors, le lait s’échappa et coula. Il demanda à la femme d’apporté un récipient, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’engagea à la traire au point de voir le récipient surmonté d’écume. Il désaltéra Oumm Maabad qui alors but à son aise, suivie en cela par les compagnons et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lui-même. Il s’engagea à la traire une seconde fois au point de remplir le récipient qu’il laissa alors avec elle, avant de se remettre en route. Le mari Oumm Maabad, ne tarda pas à rentrer poussant devant lui des chèvres qui n’avaient plus que la peau sur les os. Lorsqu’il vit le lait, il s’étonna et dit : « D’où te vient ceci ? Ma foi ! Il n’y avait pas de lait à la maison, que je sache ! » Sa femme lui répondit : « C’est vrai, mais, par Allah ! Un homme est passé disant ceci et cela dans un état comme ceci et comme cela ». L’homme reprit : « Par Allah ! je pense que c’est le gars des Kouraichites, celui qu’ils cherchent. Décris-le-moi, Oumm Maabad le lui décrit dans sa beauté physique et sa parole splendide qu’à force d’écouter l’auditeur avait l’impression de le voir en personne et de se trouver devant lui. Nous reviendrons sur ce point en abordant vers la fin, les traits caractéristiques du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Alors Abou Maabad dit : « Par Allah ! Celui-là, c’est l’homme des Kouraichites, celui au regard duquel, ils disent ce qu’ils disent. J’ai déjà songé à l’accompagner mais sans aucun doute je le ferai à la première occasion ». Du côté de la Mecque, une voix retentit, le matin, sans que personne n’arrivât à en connaître l’origine. Elle disait :

« Qu’Allah le Seigneur du Trône rétribue en bien deux compagnons descendus chez Oumm Maabad
et qui furent bienfaisants à leur arrivée, comme à leur départ heureux qui passa la soirée en compagnie de Mohammad.
Ô combien les Kouraichites tirent profit de ce dont Allah vous détourne.
Leur œuvre et leur bienveillance sont sans prix
Banou kaab n’ont plus à s’en faire
Assuré est leur rôle dans l’ordre des croyants.
Interrogez donc votre sœur au sujet de la brebis.
Si vous le faites, c’est la brebis même, qui témoigna ».

Asmâ dit : « Nous ne savions pas vers où s’orientait le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lorsqu’un djinn arriva au-dessous de la Mecque et récita ces vers. Les gens le suivaient, écoutaient sa voix mais ne le voyaient pas. Ainsi continua-t-il jusqu’à sa sortie par le haut. Lorsque nous eûmes entendu sa parole nous sûmes que le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’orientait vers Médine.

5. En route, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rencontra Bouraida ibn Al-Hasîb Al-Aslami entouré de près de 80 ménages qui embrassèrent l’Islam avec lui. Il accomplit, avec eux derrière, la dernière prière du dernier crépuscule (Al-Ichâ). Bouraida résida sur le terroir de sa tribu jusqu’après Ohod, moment où il rejoignit le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Abdoullah ibn Bouraida a rapporté que le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) était toujours optimiste et non point pessimiste. Bouraida s’en allait à cheval en compagnie de 70 cavaliers de son clan appartenant à Banî Sahm. Alors il rencontra le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui lui dit : « A quel clan appartiens-tu ? » Il répondit : « Aslam ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit alors à Abi Bakr : « Nous somme sauvés », et ensuite s’adressa encore à Bouraide : « A quelle dynastie appartiens-tu ? » Celui-ci dit : « à Banî Sahm », et le prophète de dire : « Ta flèche est sortie ».


6. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa auprès d’Abi Aws Tamim ibn Hajar ou Abi Tamim ibn Hajar Al-Aslami à Kahdâwât entre Al-jouhfa et Harachi (dans AlAraj), alors que leur voyage avait été à un moment ralenti dans l’après-midi, lui et Abou Bakr étant montés sur un même chameau. Alors Aws fit monter le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sur un étalon de chameau et, ensuite, envoya avec les deux compagnons un garçon à lui, appelé Masaoud, auquel il parla en ces termes : « Fais les passer par là que tu sais être un chemin sûr et ne les quitte pas ». Le garçon les fit passer par le chemin en question au point de les faire accéder à Médine. Ensuite, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) laissa Masaoud repartir chez son maître après l’avoir chargé de dire à celui-ci de marquer ses chameaux au cou comme c’était le cas avec les chevaux, à savoir deux anneaux séparés par un trait, car c’était là la marque de sa tribu. Lorsque les associateurs se présentèrent, le dimanche, Aws ordonna à son serviteur Masaoud ibn Hounaida de quitter Al-Araj et de se rendre à pied auprès du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) l’informer de leur présence. Ceci a été mentionné par Ibn Mâkoulâ rapportant les propos d’At-Tabari. Aws embrassa l’Islam après l’arrivée du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) à Médine. Il résidait à Al-Araj.


7. En cours de route et à Batn Rîm, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rencontra Az-Zoubair en compagnie des musulmans : Des commerçants en provenance de la Syrie. Az-Zoubair donna alors au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et à Abou Bakr des vêtements blanc.
http://www.sourceislam.com/his/emigration.htm

suite au prochain numéro....
 
Assalamou 'alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

Sachant que certains n'ont pas la patience de tout lire voici quelques extraits succints qui résument la supercherie.

Je suis tombé sur cet article que je vous mets en ligne, et qui va vous édifier sur les contes de Tintin et Milou, qui ont entouré la sortie de Rassoulou Allah, :saws: et son émigration, et surtout l'instrumentalisation qui en a été faite pour justifier le Califa d'Abou Bekr, et lui fabriquer un costume à la mesure de sa prétention fusse au détriment de Rassoulou Allah, aswaws, mais qui s'en soucie.
Quand on aime, on ne tient pas compte du coût dit-on, n'est-ce pas ?
Eh bien, un jour on ne parlera plus de la Hidjra de Rassoulou Allah aswaws, qui elle est non seulment REELLE, mais miraculeuse, mais de la Hidjra d'Abou Bekr, (qui en réalité était déjà à Médine bien avant, le Prophète avec Omar), et de son protégé Mouhamad, aswas....


1.- Dans cette SAGA, digne des plus pathétiques romans de contes de fées, on nous dit que c'est Abou Bekr, qui va "financer sa sortie", alors que ASMA, avoue que sa famille VIT DANS LA MISERE, qui va acheter deux chamelles, le sauver, le guider, et agir comme son aîné (lui vieux, et le prophète un jeune- il a reçu la révélation 10 à 14 ans avant l'Hégire selon les sources diverses), donc il a 51 à 55 ans au moment de l'émigration mais pour les narrateurs sounis, il est "jeune" et protégé par Abou Bekr, "qui est un homme riche et .... respectable et d'expérience", en réalité, il est PLUS JEUNE que le Prophète de 2 ans a minimum.

2.- Que c'est Asma Bint Abou Bekr, qui va les approvisionner durant TROIS jours, dans la grotte, tout cela alors qu'elle partage la maison d'une marâtre, la mère de Aicha et de AbdelOzay, mécréante, et un grand père AbouHoudheyfa lui aussi mécréant, et aussi alors qu'elle est censée être mariée à Zoubeyr, qui ne la divorcera qu'après la Hijra, et qu'elle lui ait donné "le premier enfant né après la Hijra parmi les musulmans, pour contredire les juifs qui disaient que les musulmans convertis seraint frappés de stérilité".. La Kawthara, ne serait pas descendue sur Rassoulou Allah, :saws: mais sur la famille EVIDEMMENT d'Abou Bekr....

3.- Que Abderrahmane Abou Bekr, ( AbdelOzay) qui fait partie des "pisteurs" qui recherchent Mouhamad, :saws: pour le mettre à mort, serait par la grâce de la non existence du temps, un retour en arrière dans le temps, et surtout un dédoublement de personalité, dans la grotte, aux côtés des fugitifs.

Et pourtant l'histoire nous enseigne qu'abdelOzay, prendra part à la bataille de Badr du côté des Mouchrikines, et n'embrassera l'Islam qu'après le traité de Houdehbya, avec les TALAKA comme Mou'awiya, Abou Soufyane, et dans certaines narrations, en même temps que Abou Houreyra, donc après a prise de Khaybar, et il recevra donc en compensation du butin pour l'attirer à l'Islam, et Rassoulou Allah, lui aurait alors attribué le nom de Abderrahmane.

4.- Zoubayr, censé être à La Mecque avec Asma, sera comme par hasard, celui qui accueillera le Prophète à Médine.....

Mais lisez, je vous en prie, cela vaut mille discours et c'est un véritable hef d'oeuvre d'antologie.

EMIGRATION DU PROPHETE
Ecrit par le savant Moubarakfouri


Dés qu’on eut pris l'injuste décision d’assassiner le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) Jibril descendit et vint informer celui-ci, par révélation de son seigneur, du complot des Kouraichites. Il l’informa aussi qu’Allah lui ordonnait de sortir et qu’il lui avait précisé le moment de son émigration en ces termes : « Cette nuit, ne dors pas dans ton lit, comme d’habitude ».

A midi, GMT, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) alla voir Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) pour définir avec lui les étapes de l’émigration. A cet égard, Aicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) dit : « Pendant que nous étions assis chez Abi Bakr à midi pile, heure atomique !, quelqu’un dit à celui-ci : « Voici le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui arrive, à un moment où d’habitude, il ne venait pas par ici ». Abou Bakr dit : « Par Allah ! Ce qui l’amène par ici à pareille heure est important ! « Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) arriva, demanda la permission d’entrer, se la fit accorder, entra et dit à Abi Bakr : « Sors de chez toi » !

Abou Bakr lui dit : « je jure que ceux-ci sont plutôt de ta famille ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) reprit : « On m’a donné la permission de sortir ». Abou Bakr s’enquit : « Je t’accompagne ? ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) répondit : « oui ».
Après la définition des étapes de l’émigration, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rentra chez lui attendant la tombée de la nuit ».

Encerclement de la maison du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui)

S’agissant des grands malfaiteurs des Kouraichites, ils passèrent leur journée à préparer la mise à exécution du plan monté et approuvé par le parlement de la Mecque, le matin même.
A cette fin, onze principaux malfaiteurs avaient été choisis, à savoir : Abou Jahl ibn Hichâm, Al-Hakam ibn Abil-As, Okba ibn Abi Mouait, An-Nadr ibn Al-Hârith, Omayya ibn Khalaf, Zomaa ibn Al-Aswad, Touaaima ibn Adi, Abou Lahab, Oubai ibn Khalaf, Nabih ibn Al-Hajjâj et le frère de Nabih : Monabih ibn Al-Hajjâj. ( Ici Abdel Ozay ibn Abou Bekr, est omis par le narrateur, et c'est pour cela qu'on nous en donne la liste, et pour rien d'autre)

...

Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) quitta sa maison.

Il n’y eut aucun d’eux à qui il ne mit du sable sur la tête avant d’aller chez Abi Bakr. Ensemble, et dans la nuit, ils sortirent par un soupirail dans la maison d’Abi Bakr et rejoignirent la grotte de Thawr, en direction du Yémen.

....

DE LA MAISON A LA GROTTE

Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) quitta sa maison dans la nuit du 27 Safar (deuxième mois) de l’an 14 de la prophétie (nuit du 12 au 13 septembre 622 du calendrier Grégorien.).

Il se rendit chez son compagnon, Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui), l’homme le plus sûr pour sa compagnie et pour ses biens ( Et dire que Sayida Fatima Ezzahra, :as: ne le savait pas... !. Ensemble ils quittèrent en passant par une arrière-porte et se dépêchèrent de sortir de la Mecque, avant le point de l’aube. Sachant que les Kouraichites trouveraient à force de chercher et que le chemin vers lequel les regards allaient d’abords s’orienter était le chemin principal de Médine allant vers le Nord, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) emprunta le chemin diamétralement opposé, à savoir, celui situé au sud de la Mecque et allant vers le Yémen.

Il fit une distance d’environ neuf kilomètres sur ce chemin, atteignit une haute montagne connue sous le nom de montagne de Thawr. A ce niveau, le chemin était escarpé, pierreux et difficile à escalader. Alors le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) marcha pieds nus. Une autre version précise qu’il marchait sur le chemin sur la pointe des pieds pour ne pas laisser de traces et ainsi, marcha pieds nus. Quoi qu’il en fût, Abou Bakr le porta lorsqu’il eut atteint la montagne et fit des efforts jusqu’à une grotte située au sommet de la montagne, grotte connue dans l’histoire sous le nom de « grotte de Thawr ».


Les deux compagnons se cachèrent dans la grotte pendant trois nuits : celles du vendredi, du samedi et du dimanche. Abdoullah ibn Abi Bakr était avec eux. ( le fameux guide pour le cheikh Tay, qu a découvert la supercherie, mais aussi le soi-disant Abdozay, le fils mouchrik d'abou Bekr, qui prendra le nom deAbderahmane après Khayber, quand il se convertira, mai sen fait j'ai cru relire la métamorphose de KAFKA) A ce sujet Aicha dit : « C’était un jeune intelligent et ingénieux ». Il les quittait vers la fin de la nuit, à l’aube et, au matin, se retrouvait avec les Kouraichites, comme s’il avait passé la nuit à la Mecque. Il prenait connaissance de toutes les tractations et machinations et, la nuit, il venait leur en apporter les nouvelles. ( c'est vrai il faut expliquer avec une entourloupette, comment il pouvat être au four e au moulin)... [mark=FFFF00]Amir ibn Fouhayra suivait, avec ses moutons, les traces de Abdoullah ibn Abi Bakr, après le départ de celui-ci pour la Mecque, en vue de les effacer ( c'est l'Arlésienne avec ce Abdoullah Ibn Abi Bakr, qui change de nom comme de chemise, et bien sûr de rôle, mais c'est ainsi que le sratagème à été dévoilé par Cheikh Tay[/mark].

Ensuite, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) et Amir ibn Fouhayra se mirent en route, en compagnie du guide Abdillah ibn oraykit, le long de la côte.

2. Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) avait l’habitude d’être à la disposition du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . C’était un vieillard que l’on connaissait et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) un jeune que l’on ne connaissait pas. Ainsi, un homme le rencontra et lui dit : « Qui est cet homme avec toi ? » Il répondit : « Cet homme me montre le chemin ». L’autre, par méconnaissance pensait qu’il voulait dire le chemin terrestre, alors qu’il ne s’agissait que de la voie du bien.
 



Bismillah

Mon très cher frère Madjid

Salamoun alaycoum wr wb

Je tiens a vous remercier pour votre excellent travail de traduction, Que Dieu vous bénisse cher frère!

En fait, j'avais acheté le livre du Shaykh "Nadjah' Al'TAii", il y a a peu près 18 mois a l'exposition du livre, quand j'ai vu votre poste je me suis dit comment je pourrais vous présenter le livre complètement. A l'époque le site de Shaykh Al'TAii fonctionnait et son livre sur ce sujet "le deuxième des deux dans la grotte : Abu Bakr ou un autre homme ? " était disponible sur son site, mais juste au moment ou j'ai voulu donner le lien vers son site, j'ai découvert que son site était malheureusement piraté par les compagnonistes et les wahhabites.


Voila maintenant une bonne nouvelle : le site du Shaykh a recommencé son travail et de nouveau disponible surtout son livre "le deuxième des deux dans la grotte : Abu Bakr ou un autre homme ? " en langue arabe avec la possibilité de le télécharger complètement :

L'adresse du site : http://www.al-taei.com/

La liste des ouvrages du Shaykh : http://www.al-taei.com/index.php?sid=&lang=fa&action=article&cat=2&id=5&artlang=fa

Pour télécharger le livre "le deuxième des deux dans la grotte : Abu Bakr ou un autre homme ? " : http://www.al-taei.com/content/gar2.pdf

Que Dieu vous garde !

Khoda Hafez !
 
Salam 3alaykoom!


Up frére Madjid?
Allons y donc pour un petit up, lol!

Disons que je ne comprends pas trop cette éxpréssion "deuxieme des deux", il parrait faire l'unanimité aussi bien coté chiite que sunnite, qu'il s'agit du compagnon qui accompagné le prophéte:as:, mais je ne trouves pas de mon coté cela si évident, j'ai plutot l'impréssion que dans le verset il est dit que les les kaffirin (les mécréants), t'ont sorti ( le prophéte :as:) deuxieme des deux, ce qui tendrait à indiquer qu'ils avaient plus de considération pour cet étrange compagnon présent avec le prophéte.
 
Salam 3alaykoom!



Up frére Madjid?
Allons y donc pour un petit up, lol!

Disons que je ne comprends pas trop cette éxpréssion "deuxieme des deux", il parrait faire l'unanimité aussi bien coté chiite que sunnite, qu'il s'agit du compagnon qui accompagné le prophéte:as:, mais je ne trouves pas de mon coté cela si évident, j'ai plutot l'impréssion que dans le verset il est dit que les les kaffirin (les mécréants), t'ont sorti ( le prophéte :as:) deuxieme des deux, ce qui tendrait à indiquer qu'ils avaient plus de considération pour cet étrange compagnon présent avec le prophéte.
Assalamou 'alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

Sans entrer dans la polémique de savoir à priori qui est ce Compagnon de la grotte, dont Allah, ne nous révèle pas le nom, pour des raisons que Lui Seul connaît, nous nous en tiendrons à l'analyse du verset.

[Attwaba 9-40] Si vous ne lui portez pas secours... Allah l'a déjà secouru, lorsque ceux qui avaient mécru l'avaient banni, deuxième de deux. Quand ils étaient dans la grotte et qu'il disait à son compagnon: "Ne t'afflige pas, car Allah est avec nous." Allah fit alors descendre sur Lui Sa sérénité "Sa sakîna" et le soutint de soldats (Anges) que vous ne voyiez pas, et Il abaissa ainsi la parole des mécréants, tandis que la parole d'Allah eut le dessus. Et Allah est Puissant et Sage.

[41] Légers ou lourds, lancez-vous au combat, et luttez avec vos biens et vos personnes dans le sentier d'Allah. Cela est meilleur pour vous, si vous saviez

Ces versets viennent pour confirmer que le Prophète, :saws:, n'a pas besoin du secours de ses Compagnons, dont nombre d'entre ceux que nous croyions trés proches de lui, l'ont tout simplement abandonné quand ils croyaient que le sort de la guerre, comme à Ouhoud, s'était retourné contre les musulmans et que certains Compagnons dont Abou Bekr et Omar entres autres, ont pris la fuite pour sauver leur peau, ne laissant pour défendre Mouhamad, que Ali, as, et quelques membres de sa famille ou des Compagnons que l'histoire a sciemment oubliés pour ne point assombrir l'innommable poltronerie de ces “valeureux Compagnons” que l'histoire nous a depuis, inventés.

Allah,:jjl: nous dit donc, que le Prophète, :saws:a déjà été secouru par LUI, lorsque les mécréants Mécquois l'avaient banni, et qu'il a dû laisser Ali, as, dans son lit pour tromper les Mecquois, qui s'apprêtaient à l'assassiner dans son lit.
Aussi bien le Prophète, :saws:, que Ali, :as:, avaient mesuré le risque auquel s'exposait Ali, as, mais il s'agissait de sauver le porteur du Message d'Allah, avant tout, et ni l'un, ni l'autre qui avaient la plus grande foi, dans Allah, évidemment n'ont hésité à faire le bon choix, c'est à dire s'en remettre à la Volonté d'Allah, et ainsi donc, le Prophète, aswaws, va traverser le “mur” des assaillants qui ne le verront pas, ceci sera un miracle d'Allah, mais encore, et ce, jusqu'à l'aube, ceux qui encerclaient la maison du Prophète, et épiaient la forme qu'ils croyaient être celle du Prophète, aswaws, ne noteront aucun indice, pouvant conduire à présumer que ce dernier avait fui et que la forme qu'ils épiaient était celle d'Ali, :as:, et non celle de Mouhamad, :saws:.
Ceci ne peut avoir eu lieu que parce que Allah, :azwj:avait descendu Sa Sérénité sur aussi bien le fuyard, Mouhamad, :saws:, que sur le substitut Ali, as, sinon les assaillants auraient lancé leur agression durant la nuit, ou auraient constaté la substitution de personnage,

A contrario, tel n'est pas le cas, au niveau de la grotte, car selon les versions et les légendes, trés contradictoires pour la plupart, le Prophète aurait rencontré un dénommé Abou Bekr, qui peut être soit un guide selon certaines versions, ou Abou Bekr Ibn Kouhafa, le futur Calife, selon les legendes officialisées par les Pouvoirs successifs, et qui sont devenues la norme, avec le temps, et l'interdiction de cautionner toute autre hypothèse !
En effet, et quelque soit ce compagnon de la grotte, et être un compagnon ne donne pas ipso facto un quelconque statut de précellence, vu que dans la prison, le Prophète Youssef, as, aura pour compagnons deux mécréants, ce qui ne l'empêche pas d'avoir avec eux un dialogue positif, mais ce Compagnonnage ne leur donne aucun statut particulier de précellence, ni aucune vertu :


YOUSSEF 12 / 39] O mes deux compagnons de prison! Qui est le meilleur: des Seigneurs éparpillés ou Allah, l'Unique, le Dominateur suprême?
[40] Vous n'adorez, en dehors de Lui, que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres, et à l'appui desquels Allah n'a fait descendre aucune preuve. Le pouvoir n'appartient qu'à Allah. Il vous a commandé de n'adorer que Lui. Telle est la religion droite; mais la plupart des gens ne savent pas.
[41] O mes deux compagnons de prison! L'un de vous donnera du vin à boire à son maître; quant à l'autre, il sera crucifié, et les oiseaux mangeront de sa tête. L'affaire sur laquelle vous me consultez est déjà décidée."

Mieux, nous allons constater à la lecture du texte, que le Prophète aura contrairement à ce que nous lisons à propos des compagnons de Youssef, que le Compagnon de la grotte est un poltron, qui va constituer une charge et qu'il faudra consoler, du fait qu'il n'a pas une foi, assez forte pour s'en remettre comme le Prophète à la Volonté d'Allah, et se confier à Sa Protection, cette différence, avec l'attitude de Ali, as, qui lui, s'en remet au contraire à la Seule Protection d'Allah, ou comme celle du Prophète, aswaws, qui entrera dans la grotte bien après son embarassant compagnon qui ne cherche qu'à se cacher, d'où la désignation du Prophète comme “deuxième des deux dans la grotte”, lui fait dire donc : “ ne t'afflige pas, Allah est avec nous”, mais eu considération que la Sérénité n'est pas méritée par le compagnon, qui n'a donc pas assez de foi, pour en être imprégné, Allah,:jjl: nous informe qu'IL fit descendre sur LUI, (Mouhamad, :saws:) Sa Sérénité, et non point sur les deux compagnons, et IL le soutint avec des soldats (anges) que nous ne voyons pas, et IL abaissa la parole des mécréants....

Cet épisode me semble trés négatif pour Abou Bekr, car Allah, Descend Sa Sérénité sur tous les croyants, comme par exemple à Badr, lorsque ceux-ci ont effectivement une foi profonde dans La Puissance et La Présence d'Allah !

[At Tawba (le repentir) 9 / 26] Puis, Allah fit descendre Sa quiétude (Sa "sakîna") sur Son messager et sur les croyants. Il fit descendre des troupes (Anges) que vous ne voyiez pas, et châtia ceux qui ont mécru. Telle est la rétribution des mécréants


[Al Fath (la Victoire) 48 / 26] Quand ceux qui ont mécru eurent mis dans leurs cœurs la fureur, (la) fureur de l'ignorance... Puis Allah fit descendre Sa quiétude sur Son Messager ainsi que sur les croyants, et les obligea à une parole de piété, dont ils étaient les plus dignes et les plus proches. Allah est Omniscient.


Il est notable de constater que lorsque les Compagnons partagent avec le Prophète la Sérénité, “Sakina”, Allah les désigne comme non pas des Compagnons, mais comme des croyants, car comme on l'a vu avec les Compagnons de Youssef, le compagnonnage n'attribue aucune vertu particulière, alors que la croyance, vaut pour celui dont Allah reconnaît la qualification, en le nommant comme “croyant”, vaut pour celui qui en est digne, la qualification pour être embrassé par La Sérénité, et être ainsi dans état d'extase qui permet d'échapper aux psychoses de la peur et de la mort.

Ainsi donc, dire que c'est Abou Bekr, Ibn Kohafa, le futur Calife qui est concerné par ce compagnonnage de la grotte me semble être une disqualification de celui-ci au niveau de la profondeur de sa foi, à moins que ce ne soit effectivement un homonyme, et que le guide professionnel Abi Bekr, décrit par Cheikh Tay, dans son brûlot ne soit ce compagnon, ce qui sauverait les apparences pour le futur Calife, dont l'une des constantes psychologiques est bien la peur et la fuite devant les dangers, comme lors des batailles de Ouhoud, ou Kheyber entres autres exemples !
 
Assalamou 'alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

Sans entrer dans la polémique de savoir à priori qui est ce Compagnon de la grotte, dont Allah, ne nous révèle pas le nom, pour des raisons que Lui Seul connaît, nous nous en tiendrons à l'analyse du verset.



Ces versets viennent pour confirmer que le Prophète, :saws:, n'a pas besoin du secours de ses Compagnons, dont nombre d'entre ceux que nous croyions trés proches de lui, l'ont tout simplement abandonné quand ils croyaient que le sort de la guerre, comme à Ouhoud, s'était retourné contre les musulmans et que certains Compagnons dont Abou Bekr et Omar entres autres, ont pris la fuite pour sauver leur peau, ne laissant pour défendre Mouhamad, que Ali, as, et quelques membres de sa famille ou des Compagnons que l'histoire a sciemment oubliés pour ne point assombrir l'innommable poltronerie de ces “valeureux Compagnons” que l'histoire nous a depuis, inventés.

Allah,:jjl: nous dit donc, que le Prophète, :saws:a déjà été secouru par LUI, lorsque les mécréants Mécquois l'avaient banni, et qu'il a dû laisser Ali, as, dans son lit pour tromper les Mecquois, qui s'apprêtaient à l'assassiner dans son lit.
Aussi bien le Prophète, :saws:, que Ali, :as:, avaient mesuré le risque auquel s'exposait Ali, as, mais il s'agissait de sauver le porteur du Message d'Allah, avant tout, et ni l'un, ni l'autre qui avaient la plus grande foi, dans Allah, évidemment n'ont hésité à faire le bon choix, c'est à dire s'en remettre à la Volonté d'Allah, et ainsi donc, le Prophète, aswaws, va traverser le “mur” des assaillants qui ne le verront pas, ceci sera un miracle d'Allah, mais encore, et ce, jusqu'à l'aube, ceux qui encerclaient la maison du Prophète, et épiaient la forme qu'ils croyaient être celle du Prophète, aswaws, ne noteront aucun indice, pouvant conduire à présumer que ce dernier avait fui et que la forme qu'ils épiaient était celle d'Ali, :as:, et non celle de Mouhamad, :saws:.
Ceci ne peut avoir eu lieu que parce que Allah, :azwj:avait descendu Sa Sérénité sur aussi bien le fuyard, Mouhamad, :saws:, que sur le substitut Ali, as, sinon les assaillants auraient lancé leur agression durant la nuit, ou auraient constaté la substitution de personnage,

A contrario, tel n'est pas le cas, au niveau de la grotte, car selon les versions et les légendes, trés contradictoires pour la plupart, le Prophète aurait rencontré un dénommé Abou Bekr, qui peut être soit un guide selon certaines versions, ou Abou Bekr Ibn Kouhafa, le futur Calife, selon les legendes officialisées par les Pouvoirs successifs, et qui sont devenues la norme, avec le temps, et l'interdiction de cautionner toute autre hypothèse !
En effet, et quelque soit ce compagnon de la grotte, et être un compagnon ne donne pas ipso facto un quelconque statut de précellence, vu que dans la prison, le Prophète Youssef, as, aura pour compagnons deux mécréants, ce qui ne l'empêche pas d'avoir avec eux un dialogue positif, mais ce Compagnonnage ne leur donne aucun statut particulier de précellence, ni aucune vertu :




Mieux, nous allons constater à la lecture du texte, que le Prophète aura contrairement à ce que nous lisons à propos des compagnons de Youssef, que le Compagnon de la grotte est un poltron, qui va constituer une charge et qu'il faudra consoler, du fait qu'il n'a pas une foi, assez forte pour s'en remettre comme le Prophète à la Volonté d'Allah, et se confier à Sa Protection, cette différence, avec l'attitude de Ali, as, qui lui, s'en remet au contraire à la Seule Protection d'Allah, ou comme celle du Prophète, aswaws, qui entrera dans la grotte bien après son embarassant compagnon qui ne cherche qu'à se cacher, d'où la désignation du Prophète comme “deuxième des deux dans la grotte”, lui fait dire donc : “ ne t'afflige pas, Allah est avec nous”, mais eu considération que la Sérénité n'est pas méritée par le compagnon, qui n'a donc pas assez de foi, pour en être imprégné, Allah,:jjl: nous informe qu'IL fit descendre sur LUI, (Mouhamad, :saws:) Sa Sérénité, et non point sur les deux compagnons, et IL le soutint avec des soldats (anges) que nous ne voyons pas, et IL abaissa la parole des mécréants....

Cet épisode me semble trés négatif pour Abou Bekr, car Allah, Descend Sa Sérénité sur tous les croyants, comme par exemple à Badr, lorsque ceux-ci ont effectivement une foi profonde dans La Puissance et La Présence d'Allah !




Il est notable de constater que lorsque les Compagnons partagent avec le Prophète la Sérénité, “Sakina”, Allah les désigne comme non pas des Compagnons, mais comme des croyants, car comme on l'a vu avec les Compagnons de Youssef, le compagnonnage n'attribue aucune vertu particulière, alors que la croyance, vaut pour celui dont Allah reconnaît la qualification, en le nommant comme “croyant”, vaut pour celui qui en est digne, la qualification pour être embrassé par La Sérénité, et être ainsi dans état d'extase qui permet d'échapper aux psychoses de la peur et de la mort.

Ainsi donc, dire que c'est Abou Bekr, Ibn Kohafa, le futur Calife qui est concerné par ce compagnonnage de la grotte me semble être une disqualification de celui-ci au niveau de la profondeur de sa foi, à moins que ce ne soit effectivement un homonyme, et que le guide professionnel Abi Bekr, décrit par Cheikh Tay, dans son brûlot ne soit ce compagnon, ce qui sauverait les apparences pour le futur Calife, dont l'une des constantes psychologiques est bien la peur et la fuite devant les dangers, comme lors des batailles de Ouhoud, ou Kheyber entres autres exemples !

Salam 3alaykoom!

Merci frére Madjid, cette version des faits m''éclaire grandement et va dans le sens de ce que je pensais!
 
Essalâmou 3alaykoum,

On nous a donc menti !!! Aie ! Aysha :radiallah est la fille du berger Ibn Bekr et non d'Abou Bakr (ra) ?

Hein ?

C'est ça Madjid ?

Lâ haoula wa lâ qouwwata Illâ billâhi !!!!

Wa salâm
Assalam;

Il n'est nullement question de confondre Abou Bekr Ibn Qohafa, le père d'Aicha, l'une des épouses de Rassoulou Allah, :saws:, qui fut le premier Calife, par effraction de l'Islam, avec le guide professionnel, Abi Bekr, qui lui, était le compagnon de la grotte, ce qui est démontré dans l'étude que j'ai traduite.
 
Assalaou 3alaikoum,

Cette histoire de la grotte a été le premier mensonge, par effraction, distillé dans l'inconscient des jeunes musulmans, pour INVENTER la proximité d'abou Bekr Ibn bi Kohafa, avec le Prophète, :saws: et lui INVENTER un statut, que le texte coranique dénie à quiconque aurait accompagné Le Messager d'Allah, :saws: qui est SEUL à avoir eu confiance en la Protection d'Allah, :jjl: puisque le compagnon, en question fut apeuré et perdit ses sens (Ne soit pas affligé -n'aies pas peur- lui dit le Prophète (la tahzen Inna Allah, ma3ana) Allah est avec nous !).
Ensuite, Allah, a descendu Sa Sérénité sur Son Envoyé EXCLUSIVEMENT et IL a exclu le "compagnon", qui n'avait pas la FOI.
 
Assalaou 3alaikoum,

Cette histoire de la grotte a été le premier mensonge, par effraction, distillé dans l'inconscient des jeunes musulmans, pour INVENTER la proximité d'abou Bekr Ibn bi Kohafa, avec le Prophète, :saws: et lui INVENTER un statut, que le texte coranique dénie à quiconque aurait accompagné Le Messager d'Allah, :saws: qui est SEUL à avoir eu confiance en la Protection d'Allah, :jjl: puisque le compagnon, en question fut apeuré et perdit ses sens (Ne soit pas affligé -n'aies pas peur- lui dit le Prophète (la tahzen Inna Allah, ma3ana) Allah est avec nous !).
Ensuite, Allah, a descendu Sa Sérénité sur Son Envoyé EXCLUSIVEMENT et IL a exclu le "compagnon", qui n'avait pas la FOI.

Salam

Meme les sites chiites disent que Abu Bakr etait le compagnon de la grotte.

http://www.albouraq.org/histoire/hijrat.htm

Le Saint Prophète (s) est resté dans la grotte durant trois jours et trois nuits. Lors d’une de ces nuits, Imam Ali (a) est venu le visiter. Le Saint Prophète (s) lui dit de préparer des chameaux pour lui (s) et Abou Bakr.

Il lui a aussi dit d’annoncer le jour suivant à Makka que si quelqu’un avait confié ou emprunté des choses au Saint Prophète (s), il devrait regler ses comptes avec Imam Ali (a).

Il a ensuite donné des instructions à Imam Ali (a) de s’occuper des Fawàtim (Les trois Fatimà : Fatimà Az-Zahra (a), Fatima binti Assad et Fatima binti Zoubayr), ainsi que d’autres membres de Bani Hashim qui souhaitaient quitter Makka. Imam Ali (a) devait les escorter personnellement vers Madina.

Le quatrième jour, Imam Ali (a) a envoyé trois chameaux vers la grotte accompagnés d’un guide de confiance nommé ‘Ourayqit. Le Saint Prophète (s) et Abou Bakr ont ensuite voyagé vers Madina avec le guide, longeant des côtes pour éviter les cavaliers Qoreish.
 
Salam

Meme les sites chiites disent que Abu Bakr etait le compagnon de la grotte.
Assalam;

L'étude ne vient pas ressasser ce que les historiens sounis, ont répété ad nauseum, depuis la prise de pouvoir par les rebelles de Sakfet Bani Saad et leurs laudateurs, ceci est entendu.

Les chiites, eux avaient d'autres préoccupations que celles de polémiquer sur des sujets non prioritaires, comme celui de confirmer ou non, les dires des historiens sounis, en ce sens que les chiites avaient eux, des problèmes de SURVIE et de PROTECTION de l'ISLAM, des rajouts, falsifications et autres hérésies.

Alors que les chiites n'ont jamais assumé aucun pouvoir, dans l'histoire, sinon depuis l'instauration du chiisme comme rite suivi en Iran, et ensuite la proclamation de la république islamique d'Iran.

En conséquence, les chiites vont se pencher sur la critique de l'histoire dans le futur, pour en tirer les enseignements qui permettront de retrouver les vérités premières de l'Islam, et revenir à l'orthodoxie islamique malmenée par les sounis et leurs sectes rétrogrades, comme le Salafisme et son ersatz l'hérésie wahabie.

L'étude vient avec des outils rationnels et positifs, qu'utilisent les historiens modernes, pour soumettre les "clichés" à la critique historique, afin de faire la part des choses entre les faits vérifiables selon les normes des historiens, et les fables qui tombent du fait qu'elles se contredisent, s'opposent à la raison, et pire, s'opposent aux textes coraniques, par la présence de nombreuses ambiguïtés, et pire, de nombreuses expressions coraniques qui éliminent Abou Bekr, de tout compagnonage dans la grotte, comme la "peur du compagnon", le non mérite de la SAKINA (Sérénité) qui ne descend que sur le PROPHETE et les CROYANTS, ce que n'est apparemment pas le "compagnon" de la grotte.

Si malgré cela, tu souhaites que ce "NON CROYANT" soit ABou Bekr, Ibn Abi Kouhafa, grand bien te fasse, mais c'est dommage pour un adorateur comme toi, des Califes "rebelles" de Sakfet Bani Saad...
 
Salam

Meme les sites chiites disent que Abu Bakr etait le compagnon de la grotte.

786-92-110

Wa Salaam


Auquel cas, nous attendons donc les preuves des sources de 1ers degré Sunnites et chiites qui prouvent sans ambages que cet Abou bakr là était une foudre de guerre avant pendant et après cet événement, le genre "Rambo" ou "Terminator" avec Radar GPRS intégré pour s'orienter dans l'obscurité de la nuit et l'immensité du désert afin de pouvoir guider et protéger le fugitif menacé de mort par les amis de ce fameux 1er Calife, fugitif persécuté et condamné à mort qu'était le noble Messager de Dieu :saws:.

Ma'a Salaam
 

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