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Fatima(ra) et aboubakr ......

Yamine a dit:
Salem,
Que de colères...
Vous vous en voulez à ce point d'avoir trahis Houssaïne (ra) ?
Hassan (ra) a bien fait de se désengager de votre parti.
Salamu 'alaikum wa Rahmatu Allahi wa Barakatuhu;

Allons allons, Yamine, je vous recommande pour la ière fois de votre vie, peut-être, de prendre un livre, et de le lire personnellement, au lieu de vous contenter de vous "cultiver tel un navet", à partir d’articles mis en ligne par des gens aussi analphabètes et si peu informés que vous.

Vous découvririez que l'imam Husseyn, :as: a bien été assassiné par vos maîtres ès esbroufe, et que vous en porterez la responsabilité devant Allah, et l'Histoire, tant que durera ce Monde, et que vous n'auriez pas dénoncé ses assassins, et eu le courage de vous en éloigner comme de la Peste, et de les honnir et les damner à perpétuité, jusqu'à ce que vous retourniez repentant devant Allah, :jjl:

Quant à l'imam Hassan, :as: , c'est bien votre PERE spirituel, le fondateur de votre NEO-SOUNISME Omeyade, le TALIK Mou'awiya Ibn Hind, qui a trahi l'accord qu'il a eu avec lui, en le foulant aux pieds, et ce, tout logiquement et selon la Souna, de la traîtrise et de la forfaiture, expérimentée avec succès lorsqu'un groupe de ceux que vous osez appeler "errachidun", "oublia et trahit" la Bay'a de Ghadir Khum, pour désigner un Calife illégitime, lors du Putsh de Sakifa. Ce groupe qui s’était illustré en refusant de rejoindre l’armée d’Oussama, et empêcha Rassoulou Allah, :saws : de faire écrire son testament, ne crut pas utile d'honorer de sa présence, les funérailles de Rassoul Allah, :saws: , le califat et le Pouvoir, passant en priorité !
Cette SOUNA du Pusth, caractérise les dynasties et Républiques de l'Islam "souni" et elle est effectivement suivie à la lettre. Mais c'est dommage, c'est la seule, sur laquelle les pays membres de la Conférence islamique et surtout la Ligue arabe, soient d'accord.
En effet, si on peut reprocher aux régimes arabes, de tourner le dos à la Souna de Rassoulou Allah, :saws: et au Char'a, on ne peut certainement pas leur reprocher par contre, de ne pas appliquer la Souna de Abu Bekr, Omar, et Mou'awiya, pour la succession au Pouvoir.
Ils sont fidèles tant sur la durée, que sur la méthode de prise de Pouvoir, et c’est bien pour cela qu’ils sont d’authentiques « sounis », mais la Souna des Chouyoukhs…...

Ce fut cette même Souna des Chouyoukhs, de la forfaiture et du reniement des accords signés et des engagements pris, que pratiquent aujourd'hui vos "frères ou cousins israéliens", qui signent des Accords, pour ne jamais les appliquer, et ne s'en servir que pour franchir des étapes et gruger ceux qui y croient.
La similitude est si parfaite, que je me demande, si Talmudh, Mishna et certains "hadiths forgés par des narrateurs aussi prolixes comme Abu Hureyra", n'ont pas les mêmes auteurs, sans oublier que Seif fut juif, et le précepteur de votre champion toutes catégories en matière de hadiths, le vénérable Abu Hureyra, le célébrissime Compagnon, gouverneur et imam de Médine, par la Sainte grâce de votre vénéré Mou'awiya, dont il fut le sbire servile et le fabricant de "Hadiths" de circonstance pour justifier toutes les hérésies et l’hagiographe des Compagnons anti-Ahl el Beyt, :as : , a posé les fondements de votre SECTE.
L’espion anglais Hiemfer, au début du XVIII, n'a fait que se rappeler au bon souvenir de Mohamed de Nejd, lorsqu'il lui inculqua le dogme du Wahabisme, dont nous commençons avec le Monde civilisé, à vivre dans notre chair les effets néfastes... le Wahabisme perfectionné avec T. W. Lawrence, et le salafisme, son ersatz, s'arrêtant dans la recherche de l'exemple, évidemment aux pratiques des seuls "compagnons" que vous avez rendus infaillibles, c’est à dire, ceux qui trahirent Ahl El Beyt :as : , au moment même où vous avez affublé, Rassoulou Allah, :saws: , de tant d'erreurs et d'égarement, comme pour la sourate de 'Abassa (le renfrogné) descendue pour blâmer Outhmane, mais que vos exégètes ont blanchi, car il sera un Calife Infaillible selon votre DOGME, contrairement à Rassoulou Allah, :saws: , qu'Allah, :jjl: a pourtant ELU, et dit de lui, "Innaka la'ala khouloukin 'adhim", Tu es doté des plus grandes qualités "morales", mais que vous avez pourtant rendu si « faillible » et si prompt à ne point savoir ce qu’il dit, selon Omar, lors de l’incident du Kalam, et de Houdheybiya…....

Mais, un souni, c'est avant tout, quelqu'un qui IDEALISE les Compagnons, même si Le CORAN dit de nombre d'entre eux, être des MOUNAFIKUN, mais qui considère que Rassoulou Allah, :saws: , et ses Ahl El Beyt, :as: , ne sont après tout que des humains qui ne peuvent être comparés à Abu Bekr, Omar, Othmane, Aicha, Hafsa, et tant d'autres.
Boukhari votre seconde réféence après le Coran, n’a-t-il pas été si prolixes en hadiths hagiographiques FORGES les concernant et les portant SANCTIFIANT, voir les déifiant, mais le même Boukhari, a été si avare, en Hadiths rapportés des Ahl El Beyt, :as: et leurs descendants...
 
Salam alaykum

Message pour Majid

Craint Allah et utilise pas le mot "nacibi" à la légére!

je connais bien ce qu'on appeller les wahabites et croiyez moi ils venerent la famille du prophéte saw et ils sont lion d'etre des nacibi!

je suis pas là pour les defendre car moi même j'ai un peux soufert de leur propos

je suis pas d'accord avec leur facon de dialoguer avec les musulmans

et je pense qu'ils trouvent bcp de facilité à lancer des jugements

mais ces gens là ils sont vraiment loin d'hair la sainte famille du prophéte saw


Comment ils peuvent la hair alors qu'ils adressent les priéres et les salus pour cettte sainte famille durent le tachahud!

Croire ceci est vraiment de la haine exagéré anvers nos fréres wahabites

si ils ont choisis de se taire sur des sujets si complexe ,c'est leur choix

j'aurais just aimais qu'ils le fassent avec un peu plus du respect anvers les muslims!

Majid:

Tes propos sont blessante je dirai même vulgaire pour quelqu'un qui se dit sur les traces de Ahlu Al Bayt

la génerosité de la famille du prophéte et leur tolérance et leur parodon je le voit vraiment pas dans tes propos!

As taghfiru Allah wa salam

wa Salla Allahy 'Ala Sayidi Mohamad wa 'Ala Alih

 
Rêve ou réalité!!!

Assalam aleykum wa larmatoula

Est-ce qu'on est en plein rêve (ou cauchemar?)?

Les Wahhabites et leurs acolytes salafisto je ne sais quoi sont des nâsibî et les pires ennemis d'ALLAH (swt), de Son Prophète (saws) et de l'Ami de Dieu, Ali (as) l'Emir des Croyants.

Ce sont "les gens de la Gauche" et sont voués à la malédiction d'ALLAH (swt)

Allaoumma sali ala Muhammad wa ali Muhammad

savoir a dit:
Salam alaykum

Message pour Majid

Craint Allah et utilise pas le mot "nacibi" à la légére!

je connais bien ce qu'on appeller les wahabites et croiyez moi ils venerent la famille du prophéte saw et ils sont lion d'etre des nacibi!

je suis pas là pour les defendre car moi même j'ai un peux soufert de leur propos

je suis pas d'accord avec leur facon de dialoguer avec les musulmans

et je pense qu'ils trouvent bcp de facilité à lancer des jugements

mais ces gens là ils sont vraiment loin d'hair la sainte famille du prophéte saw


Comment ils peuvent la hair alors qu'ils adressent les priéres et les salus pour cettte sainte famille durent le tachahud!

Croire ceci est vraiment de la haine exagéré anvers nos fréres wahabites

si ils ont choisis de se taire sur des sujets si complexe ,c'est leur choix

j'aurais just aimais qu'ils le fassent avec un peu plus du respect anvers les muslims!

Majid:

Tes propos sont blessante je dirai même vulgaire pour quelqu'un qui se dit sur les traces de Ahlu Al Bayt

la génerosité de la famille du prophéte et leur tolérance et leur parodon je le voit vraiment pas dans tes propos!

As taghfiru Allah wa salam

wa Salla Allahy 'Ala Sayidi Mohamad wa 'Ala Alih

 
selem a'likom wa rahmatolahi wa barakatouh

yamuhammad14 a dit:
Assalam aleykum wa larmatoula

Est-ce qu'on est en plein rêve (ou cauchemar?)?

Les Wahhabites et leurs acolytes salafisto je ne sais quoi sont des nâsibî et les pires ennemis d'ALLAH (swt), de Son Prophète (saws) et de l'Ami de Dieu, Ali (as) l'Emir des Croyants.

Ce sont "les gens de la Gauche" et sont voués à la malédiction d'ALLAH (swt)

Allaoumma sali ala Muhammad wa ali Muhammad

Je pense qu'il ne faut pas non plus exagérer c'est pas parce qu'ils nous haïssent, nous insultent... qu'on doit faire pareil !

Que dieu nous pardonne et vous protège tous.
 
Abou Bakr (ra) s'est-il montré injuste envers Fâtimah (ra) ?
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Enoncé de l'objection:
"Mohammad n'est qu'un messager, des messager avant lui sont passés - S'il mourrait donc ou s'il était tué, retourneriez-vous sur vos talon ? Quiconque retournera sur ses talons ne nuira en rien à Allah; et Allah récompensera les reconnaissants." Coran 7/10.

Donc, si Allah met en garde les Compagnons, nous sommes en droit de vérifier l'histoire pour nous apercevoir s'ils n'ont fléchi. Pour cela les Hadiths nous seront utiles : Dans le Sahih Boukhari, il est rapporté que le Prophète dit : "Fatima est de moi, qui lui causera du tort me causera du tort." Dans le Sahih Boukhari toujours, il est dit : "Fatima est morte en étant en colère contre Abu Bakr". Subhanallah, ceci n'est qu'une partie des raison pour les quelles les Chiites font un Ijtihad sur la vie de certains Compagnons…

Eléments de Réponse: Pour bien comprendre le problème concernant la question du désaccord entre la fille bien-aimée du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), Fâtimah (radhia allâhou anha) et le premier Calife Bien-Guidé, Abou Bakr (radhia allâhou anhou), il est d'abord nécessaire de revenir sur les circonstances mêmes étant à l'origine de ce désaccord:

Les Hadiths nous apprennent, qu'après le départ du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) de ce monde, Fâtimah (radhia allâhou anha) vint réclamer à Abou Bakr (radhia allâhou anhou) un certain nombre de terres (dont celle de "Fadak", situé dans la région du "Hidjâz" et habitée par un groupe de juifs) en guise d'héritage du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). Abou Bakr (radhia allâhou anhou) refusa de lui remettre ces terres et lui rappela le Hadith qu'il avait personnellement entendu du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam):


"Nous autres les Prophètes nous ne laissons aucun bien en héritage. Tout ce que nous laissons derrière nous est aumône."

(Il est à noter que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) ne fut pas le seul à avoir entendu le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dire ceci: Ces propos sont également rapportés de Aïcha (radhia Allâhou anha) (Boukhâri - Volume 2 / Page 996) et de Abou Houraïra (radhia Allâhou anhou) (Boukhâri - Volume 2 / Page 996). Ils ont également été entendus par Oumar (radhia Allâhou anhou), Ousmân (radhia Allâhou anhou), Abdoul Rahmân Ibné Awf (radhia Allâhou anhou), Zoubeïr (radhia Allâhou anhou), Sa'ad Ibné Waqqâs (radhia Allâhou anhou), mais surtout Ali (radhia allâhou anhou) et Abbas (radhia allâhou anhou), tous deux membres unanimement reconnus de la famille du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ("Ahl oul Bayt")(Voir Boukhâri - Volume 1 / Page 435, Volume 2 / Pages 575 et 596, Mouslim - Volume 2 / Page 90 et Tirmidhi - Volume 1 / Page 194, entre autres…) Ajoutons à cela le fait qu'il existe des Traditions considérés comme étant fiables dans les ouvrages de référence chiites qui mentionnent aussi de façon explicite que les Prophètes (alayhimous salâm) ne laissent en héritage aucun bien matériel… Ainsi, Al Koulaïni (qui est considéré comme une référence chez les chiites) cite dans son ouvrage "Al Kâfi" le Hadith suivant: "Certes, les oulémas sont les héritiers des Prophètes et les Prophètes ne laissent en héritage ni dirham, ni dînâr… ils ne laissent en héritage que le "Ilm" (la science)…" Al Madjilisi (autre savant chiite reconnu), commentant les différentes chaînes de transmission de ce Hadith affirme que l'une d'entre elle est fiable et authentique (Réf: "Mir'ât oul Ouqoûl" - Volume 1 / Page 111). Ce qui prouve également l'authenticité de cette Tradition chez les chiites, c'est le fait que Khomeïni le cite comme argument dans son célèbre ouvrage "Al Houkoumat oul Islâmiyah", en précisant clairement que tous les narrateurs de sa chaîne de transmission sont fiables… Bref, il ressort de ces références que même les chiites reconnaissent que les Prophètes (alayhimous salâm) ne laissent aucun bien matériel en héritage. C'est exactement ce que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) a rappelé à Fâtimah (radhia Allâhou anha) au sujet de la terre de "Fadak". Où est donc l'injustice dans ce qu'il a fait et dit ??? !!!)


A la suite de ce refus, qui était tout à fait justifié, comme on vient de le voir, il est dit que Fâtimah (radhia allâhou anha) fut mécontente envers Abou Bakr (radhia allâhou anhou) et ne lui adressa plus la parole (Références: Boukhâri et Mouslim). (Une remarque quand même… Est-il établi de façon certaine que Fâtimah (radhia Allâhou anha) n'adressa plus du tout la parole à Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et qu’elle est restée fâchée contre lui jusqu'à sa mort ? Rien n'est moins sûr… comme on va le voir par la suite, Incha Allah.)

Venons en maintenant à vos commentaires sur ce récit: A ce sujet, tout d'abord, sachez que je trouve votre raisonnement très simpliste. En effet, vous vous basez sur le Hadith précédent, ainsi que sur un autre Hadith du Sahih Boukhâri qui mentionne que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit en ce sens: "Celui qui mettra Fâtima (radhia allâhou anha) en colère, alors c'est comme s'il m'a mis en colère." (en arabe: "man aghdhabaha faqad aghdhabani") , et à partir de là vous faites un "Idjtihâd" (effort de raisonnement et d'interprétation) et vous arrivez à conclure (avec l'appui d'autres "arguments" du même genre) que la foi de Abou Bakr (radhia allâhou anhou) avait fléchi… ??? !!!

Une chose est sûre: Abou Bakr (radhia allâhou anhou) n'a jamais voulu nuire à Fâtima (radhia allâhou anha), ni n'a jamais cherché volontairement à la mettre en colère. Il n'a fait que lui rappeler son devoir en ce qui concernait les biens laissés par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). C'est pourquoi Abou Bakr (radhia allâhou anhou) ne cessait de répéter: "Par Allah ! O fille de l'Envoyé d'Allah ! Que je me comporte bien envers les proches du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) m'est plus cher que d'entretenir de bonnes relations avec ma propre famille !"


A partir de là, il est clair que les propos du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ne s'appliquent pas à lui… Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lance en effet un avertissementà ceux qui nuisent à Fâtima (radhia allâhou anha) et la mettent en colère(le mot arabe employé par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) est "Aghdaba" qui signifie mettre quelqu'un volontairement en colère par ses propos ou ses gestes) , non pas ceux contre qui Fâtima (radhia allâhou anha) est en colère… Il y a là une nuance qu'il faut bien comprendre. En effet, il est arrivé qu'elle (radhia allâhou anha) se soit mise en colère contre Ali (radhia allâhou anhou) (Le Hadith qui relate ceci est présent dans le Sahih Boukhâri)

Par exemple, Ali (radhia allâhou anhou) avait voulu prendre comme seconde épouse la fille de Abou Djahal. A cette occasion, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) prononça un sermon et tint les propos cités ci dessus (""Celui qui mettra Fâtima (radhia allâhou anha) en colère, alors c'est comme s'il m'a mis en colère." ) Peut-on déduire de là que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) était aussi en colère contre Ali (radhia allâhou anhou) et que la foi de Ali (radhia allâhou anhou) avait fléchi ???…


(Je tiens à ouvrir ici une petite parenthèse: je ne pense pas qu'il appartient à qui que ce soit le droit de faire des "Idjtihad" sur la foi et la condition des compagnons (radhia allâhou anhoum)… surtout pas au sujet de personnes à qui le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a garanti le paradis (comme Abou Bakr (radhia allâhou anhou) et Oumar (radhia allâhou anhou)) !!!)

C'est pour cette raison que je disais qu'il s'agissait là de votre part d'un raisonnement superficiel. Ce n'est certainement pas avec ce genre de déductions que l'on peut arriver à la Vérité. Au contraire, il est nécessaire d'étudier les choses en profondeur, et ce n'est qu'à ce moment qu'on pourra arriver à une conclusion digne de ce nom…

Mais ce n'est pas tout… Si vous persistez à considérer que sur ce point Abou Bakr (radhia allâhou anhou) avait tort, et qu'il a bel et bien cherché à nuire à Fâtima (radhia allâhou anha), alors vous aurez beaucoup de mal à expliquer les éléments suivants:


  1. [*]D'après la jurisprudence chiite, une femme ne peut recevoir de terres en héritage. Beaucoup d'entre vous doivent déjà le savoir, il existe quatre ouvrages fondamentaux pour les chiites, appelés "Ousoul Arbaa'", sur lesquels repose la grande majorité des règles de jurisprudence. Ces ouvrages sont les suivants:


    • [*]"Al Djâmi' oul Al Kâfi" , de Abou Ja'far Mouhammad Ibné Ya'qoub Koulayni Râzi (décédé en l'an 328 de l'Hégire)
      [*]"Man lâ yahdhourouhoul faqîh", de Cheikh As sadouq Mouhammad Ibné Ali Ibné Houssayn Al Qoummi (décédé en l'an 381 de l'Hégire)
      [*]"Al Istibsâr" de Abou Ja'far Mouhammad Ibné Al Hassa At Toûsi (décédé en l'an 460 de l'Hégire)
      [*]"Tahdhîb oul Ahkâm" du même auteur.
Ces quatre ouvrages mentionnent de façon explicite la règle juridique à laquelle je viens de faire allusion. A titre d'exemple, sachez que le livre "Fourou' Kâfi" y a même consacré un chapitre, intitulé "Les femmes n'héritent rien des terres". (Volume 7 / Page 127). A partir de là, il est clair que la décision de Abou Bakr (radhia allâhou anhou) était en conformité totale avec la jurisprudence chiite. Pourquoi donc dès lors lui reprocher cela ? Quelle injustice a-t-il commis ?

  1. [*]Ensuite, comme vous le savez tous, Ali (radhia allâhou anhou) est resté Calife durant 4 ans et 9 mois. Pouvez vous me dire (preuves à l'appui) s'il a remis les terres en question aux héritiers de Fâtimah (radhia allâhou anha), celle-ci étant déjà décédée à ce moment ? S'il ne l'a pas fait (et c'est bien le cas, comme cela est établi d'après les sources historiques…), cela signifie-t-il pour vous que Ali (radhia Allâhou anhou) a aussi commis une injustice à ce sujet, à l'instar de ce qu'aurait fait Abou Bakr (radhia allâhou anhou) (d'après les Chiites, bien sûr) ?
    [*]Comme mentionné plus haut, Abou Bakr (radhia allâhou anhou), ainsi que beaucoup d'autres Compagnons (radhia allâhou anhoum), parmi lesquels Ali (radhia allâhou anhou) et Abbas (radhia allâhou anhou), avaient entendu le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dire que ce qu'il laissait après lui était considéré comme aumône, et qu'il ne devait être donné en héritage à qui que ce soit. D’après vous, Abou Bakr (radhia allâhou anhou) aurait du abandonner ce Hadith clair et explicite du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), qui était "Ma'soum" (infaillible et pur de tout péché), en donnant ces terres à Fâtima (radhia allâhou anha) ?
    [*]Si quelqu'un d'autre parmi les illustres "Ahl Bayt" (gens de la famille du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam)) aurait été à la place de Abou Bakr (radhia allâhou anhou), il y a de très fortes chances qu'il aurait fait exactement la même chose que lui… Allâmah Ibné Kathir r.a. nous rapporte dans son célèbre ouvrage "Al Bidâya wan Nihâya", avec sa propre chaîne de transmission, les propos suivants de Imâm Zayn oul Abidin Ali Ibnil Housayn Ibné Ali Ibné Abi Tâlib (radhia allâhou anhou) (qui, pour les Chiite, est un des 12 Imâms infaillibles): "Si j'avais été à la place de Abou Bakr (radhia allâhou anhou), j'aurais rendu le même jugement que lui en ce qui concerne les terres de "Fadak"." (Réf: "Al Bidâya wan Nihâya" : Volume 5 / Page 290)

Autre chose: Fâtimah (radhia Allâhou anha) n'était pas l'unique héritière du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam); il y avait également ses épouses (radhia Allâhou anhounna) qui étaient présentes, parmi lesquelles la propre fille de Abou Bakr (radhia Allâhou anhou), Aïcha (radhia Allâhou anha)… Il est important de noter que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou), en raison du Hadith cité plus haut concernant l'héritage des Prophètes (alayhimous salâm), ne donna à personne, pas même à sa propre fille une part de cette terre de "Fadak".

Pourquoi donc les chiites ne mentionnent-ils pas ce fait essentiel lorsqu'ils évoquent la question de "Fadak" ? Pourquoi ne focalisent-ils le débat que sur le refus opposé à Fâtimah (radhia Allâhou anha) ? Pourquoi ne précisent-ils pas que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) n'a pas non plus donnée une part de cette terre en héritage à sa propre fille, ainsi qu'aux autres épouses du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ? Est-ce là une marque d'objectivité de la part des chiites ? Ne serait-ce pas plutôt là une méthode choisie pour essayer de faire croire en l’existence d’une animosité personnelle de la part de Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) envers Fâtimah (radhia Allâhou anha), et ce, dans le seul but de le discréditer ?…


Ce n'est pas fini: Vous basez votre déduction (ou "Idjtihâd") concernant un éventuel fléchissement de la foi de Abou Bakr (radhia allâhou anhou) sur le fait que Fâtimah (radhia allâhou anha) est morte en étant fâchée contre lui… Pour information, sachez que nous savons, de sources sûres, que la colère de Fâtima (radhia allâhou anha) avait par la suite disparu, et qu'elle était à nouveau satisfaite de Abou Bakr (radhia allâhou anhou). Cela est mentionné dans un certain nombre de Traditions rapportées par d'illustres savants comme Allâmah Ibné Kathîr ("Al Bidâyah wan Nihâya": Volume 5 / Page 290), Hâfidh Ibné Hadjar ("Fath oul Bâri'": Volume 6 / Page 202), Allâmah Ayni ("Oumdat oul Qâri'" : Volume 7 / Page 122) , l’Imâm Bayhaqui r.a. ("Sounan Bayhaqui" : Volume 6/ Page 301), Ibné Sa’d r.a. ("At Tabqât" : Volume 8/Page 27), Mouhibb At Tabri r.a. ("Riyâdh oun Nadhrah" : Volume 1 / Pages 156-157). Par ailleurs, le célèbre "Moudjtahid" Chiite Allâmah Bahrâni rapporte lui aussi que Fâtimah (radhia allâhou anha) fut, par la suite, satisfaite du jugement de Abou Bakr (radhia allâhou anhou) (Référence: "Charh' Nahdil Balâghah" , Page 543)

Donc, Fatimah (radhia allâhou anha) n'est pas morte en étant fâchée contre Abou Bakr (radhia allâhou anhou)… Résultat: Votre déduction ne "tient" plus…

Néanmoins, on pourrait se dire que dans un certain nombre de Hadiths authentiques rapportés de Aïcha (radhia Allâhou anha), il est clairement indiqué qu'en raison du refus de Abou Bakr (radhia Allâhou anhou), Fâtimah (radhia Allâhou anhou) fut mécontente de lui; et il est également précisé qu'"elle se mit en colère contre lui, le délaissa et ne lui adressa plus la parole jusqu'à ce qu'elle mourut"

Ces éléments se posent en contradiction par rapport à ce qui a été avancé plus haut. Des savants se sont donc penchés sur la question afin de lever cette contradiction; et voici la conclusion à laquelle ils sont arrivés:

La partie du Hadith qui affirme que Fâtimah (radhia Allâhou anha) délaissa Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et ne lui adressa plus la parole jusqu'à ce qu'elle quitte ce monde n'est pas de Aïcha (radhia Allâhou anha). Il s'agit là d'une déduction personnelle faite par un des narrateurs du Hadith et qui a été introduite au milieu des propos rapportés de Aïcha (radhia Allâhou anha).

Parmi les éléments indiquant cela, il y a notamment le fait que le récit des échanges qui eurent lieu entre Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et Fâtimah (radhia Allâhou anha) au sujet de la terre de "Fadak" sont rapportés de 36 voies différentes (selon les recherches effectuées par Cheikh Mouhammad Nâfi' – Voir son ouvrage "Rouhamâou Baynahoum" en langue ourdou – Volume 1 / Page 126 et 127) , parmi lesquelles 11 versions sont rapportées d'un narrateur autre que l'Imâm Az Zouhri r.a.: Dans toutes ces versions, il n'est fait aucune allusion à la colère de Fâtimah (radhia Allâhou anha), ni au fait qu'elle ait délaissé Abou Bakr (radhia Allâhou anhou), ni même qu'elle ne lui ait plus adressé la parole jusqu'à sa mort. Les 25 versions suivantes reposent sur le rapport de l'Imâm Az Zouhri r.a.; parmi toutes ces versions, il y a en 9 qui ne mentionnent, là encore, rien au sujet de ce qui a été évoqué ci-dessus. Seules les 16 versions restantes y font allusion… C'est donc à partir de ce constat que des savants ont pu déduire que les commentaires concernant l'attitude de Fâtimah (radhia Allâhou anha) ont été rajoutés et introduits ("Idrâdj") dans la Tradition originale par l'Imâm Az Zouhri r.a. Il est d'ailleurs établi au sujet de ce dernier qu'il avait l'habitude d'introduire des commentaires personnels dans les Traditions qu'il rapportait, sans toujours prendre le soin de les différencier clairement des propos originels qu'il citait des Compagnons (radhia Allâhou anhoum); on rapporte ainsi que certains de ses contemporains lui avaient fait la remarque suivante: "Différencie bien tes propos de ceux du Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam)". (Voir notamment les écrits de Hâfidh Ibné Hadjar r.a. ou de Katîb Al Baghdâdi r.a. à son sujet).
Quand on considère donc que les commentaires au sujet de la réaction de Fâtimah (radhia Allâhou anha) ont été rajouté par Az Zouhri r.a., on se trouve face à deux possibilités:


  • [*]Soit il s'agissait là d'une déduction personnelle de sa part, auquel cas ses propos n'ont pas valeur d'arguments…



  • [*]Soit il a mentionné là des choses qu'il avait entendu de certaines personnes, sans pour autant citer de chaîne de transmission propre pour ces propos en particulier. Tout au plus, on peut considérer ces propos comme étant un "Irsâl" de sa part (dans le vocabulaire de la science des Hadiths, on appelle "Irsâl" les propos qu'un Tâbéi (personne de la génération suivant celle des Compagnons (radhia Allâhou anhoum)) cite directement du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), sans faire mention du Compagnon (radhia Allâhou anhou) intermédiaire de qui il tient ces propos)… Et selon l'avis des spécialistes de la science des Hadiths, les "Marâsîl" (pluriel de "Moursal", c'est à dire les narrations rapportées par "Irsâl") de Az Zouhri r.a. ne sont pas considérés comme étant fiables (Voir "Tahdhîb out Tahdhîb" – Volume 9 / Page 451 et "Tadrîb oul Râwi" – Volume 1 / Page 205). Surtout que ces "Marâsîl" de Zouhri r.a. sont clairement en contradiction avec toutes les Traditions évoquées plus haut et qui indiquent que, par la suite, Fâtimah (radhia Allâhou anha) accepta de se réconcilier avec Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et fut satisfaite de lui…
C'est la raison pour laquelle, la version donnée par Ibné Kathîr r.a. de ce qui s'est réellement passé entre Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et Fâtimah (radhia Allâhou anha) apparaît comme étant la plus juste et la plausible:


Selon lui, au départ, Fâtimah (radhia Allâhou anha) était bien venue réclamer les terres de "Fadak" à Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) en guise d'héritage de la part de son père, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). Lorsque Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) lui rappela les propos du Messager (sallallâhou alayhi wa sallam) portant sur le fait que l'ensemble de ce que les Prophètes (alayhimous salâm) laissaient derrière eux en quittant ce monde était considéré comme aumône et ne pouvait être hérité, elle accepta cela et ne réclama plus cet héritage. Par contre, elle demanda que la gestion des terres de "Fadak" leur soit confiée, à elle et à son époux, Ali (radhia Allâhou anhou). Mais Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) là encore ne lui donna pas une réponse favorable, arguant du fait qu'étant le "Khalifah" (remplaçant) du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), il ne désirait pas changer la méthode de gestion de ces terres par rapport à ce qui se faisait du vivant du Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam): Ainsi, il continua a donner la part qui leur revenait de droit aux "Ahl oul Bayt" (membres de la famille du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam)), exactement comme le faisait le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). C'est à cause de ce refus de sa part que Fâtimah (radhia Allâhou anhou) fut quelque peu mécontente; cependant, le mécontentement disparut pas la suite et elle fut à nouveau satisfaite de lui. (Réf: "Al Bidâya wan Nihâya" – Volume 5 / Page 289)

Selon Moufti Taqui Ousmâni, le désaccord entre Fâtimah (radhia Allâhou anha) et Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) pourrait être considéré comme une divergence d'avis, tel qu'il en existe entre les juristes sur de nombreuses questions:



Ainsi, selon l'interprétation de Fâtimah (radhia Allâhou anhou), rien n'empêchait que la gestion des terres de "Fadak" ne lui soit confiée à elle ou à son époux. Mais selon l'avis de Abou Bakr (radhia Allâhou anhou), la gestion de ces terres devait rester aux mains du responsable des musulmans.
Dans ce genre de divergence d'opinion, il est vrai qu'une certaine crispation peut apparaître entre les personnes concernées, mais on ne peut en aucun cas parler dans ce genre de situation de haine ou d'animosité entre elles… Cela ne fait pas l'ombre d'un doute pour quiconque ayant un minimum de connaissance des nobles qualités que possédaient les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) et le peu d'attachement qu'ils portaient pour les choses de ce monde..
"Radhia Allâhou Anhoum 'Adjmaïn"​
Qu'Allah les agrée tous.​
Âmine

Bref, ce qui ressort de tout ce que nous avons vu, c'est qu'il complètement faux d'affirmer que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) s'est montré injuste envers Fâtimah (radhia Allâhou anha)… Il n'appartient par ailleurs à personne de spéculer sur sa foi et son intégrité… surtout que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui avait déjà, de son vivant, annoncé la bonne nouvelle du Paradis…

Wa Allâhou A'lam !
Et Allah est Plus Savant !


Remarque: Cette réponse a été rédigée à partir, notamment, de deux excellentes études réalisées par Moufti Taqui Ousmâni ("Takmila Fath oul Moulhim") et Cheikh Mouhammad Sarfrâz Khan ("Irchâd ouc Chi'ah"). Qu'Allah leur récompense pleinement pour les efforts qu'ils ont déployé pour le rétablissement de la vérité et pour laver les nobles Compagnons (radhia Allâhou anhoum) du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) de toutes les accusations mensongères qui ont été portées contre eux. Âmine
 
Salam

1) Abou houreira = rapporteur non fiable

Muslim rapporte en se basant sur Abd Alah bin Rafi3, le serviteur d'oum Salama, que Abou houreira affirme: " Rassoulou Allâh, m'a pris par la main, et il m'a dit : Allâh a crée la terre le samedi, les montagnes le dimanches, les arbres le lundi, le réprehensible le mardi, la lumiere le mrcredi, il y a ensuite inséré les animaux l jeudi , il a crée Adam après le Asr du Vendrei, la derniere créature a la derniere hure du vendredi, entre le Asr et la tombée de la nuit ( Commentaire par Nawawi du sahih Musim V17/18 Livre 50 ch 1 hadith 2789)

samedi dimanche lundi mardi mercredi jeudi vendredi = 7 jours??????????

2) Tu dis que d'apres Notre Saint Prohète le Paradis aurait ete promis a Abou Bakr ?
Quel ordre a été donné a abou bakr et a omar juste quelques temps avant la mort de Notre Saint Prophète? Il devait aller combattre en syrie ?
Pourquoi est il revenu ? Ils sont revenu car ils étaient inquiète suite a la maladie du Saint Prophète !( d'apres explication sunnite)

Alors pourquoi n'ont il pas assisté a son enterrement ? Pourquoi se sont il precipité pour choisir un successeur alors que le Prophète n'était pas enterré ?


3) Je demande a mes frere et soeurs de me dire s'il y a un verset du Coran qui nous dit que Souleyman a herité de daoud ou le contraire . que l'on me corrige si je me trompe

Salam
 
Salamoun'alaykom

Pourquoi donc les chiites ne mentionnent-ils pas ce fait essentiel lorsqu'ils évoquent la question de "Fadak" ? Pourquoi ne focalisent-ils le débat que sur le refus opposé à Fâtimah (radhia Allâhou anha) ? Pourquoi ne précisent-ils pas que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) n'a pas non plus donnée une part de cette terre en héritage à sa propre fille, ainsi qu'aux autres épouses du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ? Est-ce là une marque d'objectivité de la part des chiites ? Ne serait-ce pas plutôt là une méthode choisie pour essayer de faire croire en l’existence d’une animosité personnelle de la part de Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) envers Fâtimah (radhia Allâhou anha), et ce, dans le seul but de le discréditer ?…

Parce que tout simplement et contrairement à ce que les escrocs de l'histoire essayent de nous faire comprendre, la terre de Fadak n'était nullement une terre d'héritage; C'était un don du prophète saw à sa chère fille Azzahra as.


Après la victoire des musulmans à Khaybar, le Saint Prophète a décidé de mettre un terme au danger que causait les juifs pour l’Islam. Il se concentra donc sur un village juif à Fadak, une terre fertile à 180Km au nord de Médine.

Il envoya un convoi aux anciens de Fadak. Le chef du village préféra la paix à la bataille. En échange de la protection des Musulmans, il s’accorda pour laisser la moitié de la production régionale au Saint Prophète.

Selon les règles de l’Islam, les terres conquises par la force ou la guerre deviennent propriétés des Musulmans et sont dirigées administrativement par les Musulmans. Mais, les terres qui sont cédées aux Musulmans sans opposer aucune résistance, comme c’est le cas de Fadak, appartiennent au Saint Prophète (s), puis à l’Imam (a) de l’époque. Ils ont le droit de distribuer ces terres comme ils l’entendent. Ce verset en fait foi :

Le butin provenant [des biens] des habitants des cités, qu'Allah a accordé sans combat à Son Messager, appartient à Allah, au Messager, aux proches parents, aux orphelins, aux pauvres et au voyageur en détresse, afin que cela ne circule pas parmi les seuls riches d'entre vous… Sourate Hashr, 59 :

La terre de Fadak devint ainsi la propriété du Saint Prophète , et lorsque le verset suivant fut révélé:

Et donne au proche parent ce qui lui est dû, ainsi qu’au pauvre et au voyageur en détresse…,


Le prophète se demandait qui pouvait être le proche parent à qui il devait donner.

Des grands exégètes tel que "At-tha'labi dans son exégèse: " Kachfou-lbayane" et "Jalalu-Eddine As-suyouti" dans: " Ad-dhurrou Al-Manthour " volume 4 évoquent un hadith rapporté par Al-Hafedh ibn Mardoudia Ahmad bnou moussa décédé en l'an 352, et Abou-lqassem Al-hakem al-Haskâni et al Mu-ttaqi Al-Hindi dans " Kanzu al'ummal" et "Ibnou kathir" dans son " tarikh" et le sheich Sulayman Al-Hanafi dans " Yanâbi' al-Mawaddah" chapitre 39 que :

" Ce verset est descendu, Le prophète (saw) a fait appel à Sa fille Fatema et lui a offert "Fadak"


رواه عن الحافظ ابن مردويه أحمد بن موسى المتوفى عام 352، وأبو القاسم الحاكم الحسكاني والمتقي الهندي في كنز العمال وابن كثير الدمشقي الفقيه الشافعي في تاريخه والشيخ سليمان الحنفي في ينابيع المودة / باب 39 نقلا عن الثعلبي وعن جمع الفوائد وعيون الأخبار أنه لما نزلت: (وآت ذا القربى حقه) دعا النبي (ص) فاطمة فأعطاها فدك الكبير.


il fit alors cadeau de Fadak à sa bien-aimée fille Fatéma .

Il fit cela pour plusieurs raisons: premièrement, parce qu’il lui était ordonné de donner leur dû à ses proches. Le Saint Prophète (s) et tous les Musulmans étaient redevables à Khadidja qui sacrifia toute sa fortune pour les Musulmans. Son argent était utilisé pour répandre l’Islam, pour affranchir les esclaves musulmans qui leur apportait leur soutien en temps de difficulté comme durant les 3 ans de boycott subis à la Mecque.

A présent, le Saint Prophète pouvait lui retourner ses faveurs en offrant à sa fille la riche terre de Fadak. Il savait aussi que l'Imam Ali aura besoin de Fadak comme source de revenu pour conserver son titre de Calife.

Enfin, il tenait à laisser des réserves à sa fille et à ses petits-enfants afin qu’ils puissent vivre dignement après son décès.

Fatema Az-zahra as jouissait de ce cadeau au court de la vie du prophète. Les ouvriers ramenèrent la récolte jusqu'à chez elle pour qu'elle en dépense pour sa famille et en donner aux pauvres.


Mais, lorsque le Saint Prophète mourut, Abou Bakr, qui avait extorqué le Califat d’Imam Ali (a), s’empara de Fadak.

Lorsque ses agents l’informèrent qu’ils avaient été remplacés par les hommes du nouveau Calife à Fadak, Fatéma décida de contester par les moyens légaux.


Abou Bakr refusa d’entendre sa cause; et lui demanda d’apporter des témoins. Bien qu’elle possédait déjà Fadak et qu’aucun doute ne subsistait sur son appartenance, elle apporta deux témoins : Imam Ali et une femme du nom de Oumme Ayman à qui le saint Prophète avait déjà garanti le paradis.


Malgré cela, Abou Bakr refusa la requête en citant:

"Le Saint Prophète a dit, ‘Nous, groupe de Prophètes, n’héritons point du tout comme nous ne laissons rien en héritage. Tout ce que nous laissons revient à l’aumône’ "
 
Salamoun'alaykom

Salam


3) Je demande a mes frere et soeurs de me dire s'il y a un verset du Coran qui nous dit que Souleyman a herité de daoud ou le contraire . que l'on me corrige si je me trompe

Salam

Effectivement, le verset dit:

" Et Salomon hérita de David et dit: "ô hommes! On nous a appris le langage des oiseaux; et on nous a donné part de toutes choses. C'est là vraiment la grâce évidente. "


Remarquez bien que le verset dit " toutes choses ".

Ce point reste un sujet de divergence entre les sunnites et les chiites. Les chiites se basent sur ce verset et d'autres par contre les sunnites se basent sur des hadiths dont l'authenticité n'est pas confirmé.
 
Abou Bakr (ra) s'est-il montré injuste envers Fâtimah (ra) ?
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Enoncé de l'objection:
"Mohammad n'est qu'un messager, des messager avant lui sont passés - S'il mourrait donc ou s'il était tué, retourneriez-vous sur vos talon ? Quiconque retournera sur ses talons ne nuira en rien à Allah; et Allah récompensera les reconnaissants." Coran 7/10.

Donc, si Allah met en garde les Compagnons, nous sommes en droit de vérifier l'histoire pour nous apercevoir s'ils n'ont fléchi. Pour cela les Hadiths nous seront utiles : Dans le Sahih Boukhari, il est rapporté que le Prophète dit : "Fatima est de moi, qui lui causera du tort me causera du tort." Dans le Sahih Boukhari toujours, il est dit : "Fatima est morte en étant en colère contre Abu Bakr". Subhanallah, ceci n'est qu'une partie des raison pour les quelles les Chiites font un Ijtihad sur la vie de certains Compagnons…

Eléments de Réponse: Pour bien comprendre le problème concernant la question du désaccord entre la fille bien-aimée du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), Fâtimah (radhia allâhou anha) et le premier Calife Bien-Guidé, Abou Bakr (radhia allâhou anhou), il est d'abord nécessaire de revenir sur les circonstances mêmes étant à l'origine de ce désaccord:

Les Hadiths nous apprennent, qu'après le départ du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) de ce monde, Fâtimah (radhia allâhou anha) vint réclamer à Abou Bakr (radhia allâhou anhou) un certain nombre de terres (dont celle de "Fadak", situé dans la région du "Hidjâz" et habitée par un groupe de juifs) en guise d'héritage du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). Abou Bakr (radhia allâhou anhou) refusa de lui remettre ces terres et lui rappela le Hadith qu'il avait personnellement entendu du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam):


"Nous autres les Prophètes nous ne laissons aucun bien en héritage. Tout ce que nous laissons derrière nous est aumône."

(Il est à noter que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) ne fut pas le seul à avoir entendu le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dire ceci: Ces propos sont également rapportés de Aïcha (radhia Allâhou anha) (Boukhâri - Volume 2 / Page 996) et de Abou Houraïra (radhia Allâhou anhou) (Boukhâri - Volume 2 / Page 996). Ils ont également été entendus par Oumar (radhia Allâhou anhou), Ousmân (radhia Allâhou anhou), Abdoul Rahmân Ibné Awf (radhia Allâhou anhou), Zoubeïr (radhia Allâhou anhou), Sa'ad Ibné Waqqâs (radhia Allâhou anhou), mais surtout Ali (radhia allâhou anhou) et Abbas (radhia allâhou anhou), tous deux membres unanimement reconnus de la famille du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ("Ahl oul Bayt")(Voir Boukhâri - Volume 1 / Page 435, Volume 2 / Pages 575 et 596, Mouslim - Volume 2 / Page 90 et Tirmidhi - Volume 1 / Page 194, entre autres…) Ajoutons à cela le fait qu'il existe des Traditions considérés comme étant fiables dans les ouvrages de référence chiites qui mentionnent aussi de façon explicite que les Prophètes (alayhimous salâm) ne laissent en héritage aucun bien matériel… Ainsi, Al Koulaïni (qui est considéré comme une référence chez les chiites) cite dans son ouvrage "Al Kâfi" le Hadith suivant: "Certes, les oulémas sont les héritiers des Prophètes et les Prophètes ne laissent en héritage ni dirham, ni dînâr… ils ne laissent en héritage que le "Ilm" (la science)…" Al Madjilisi (autre savant chiite reconnu), commentant les différentes chaînes de transmission de ce Hadith affirme que l'une d'entre elle est fiable et authentique (Réf: "Mir'ât oul Ouqoûl" - Volume 1 / Page 111). Ce qui prouve également l'authenticité de cette Tradition chez les chiites, c'est le fait que Khomeïni le cite comme argument dans son célèbre ouvrage "Al Houkoumat oul Islâmiyah", en précisant clairement que tous les narrateurs de sa chaîne de transmission sont fiables… Bref, il ressort de ces références que même les chiites reconnaissent que les Prophètes (alayhimous salâm) ne laissent aucun bien matériel en héritage. C'est exactement ce que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) a rappelé à Fâtimah (radhia Allâhou anha) au sujet de la terre de "Fadak". Où est donc l'injustice dans ce qu'il a fait et dit ??? !!!)


A la suite de ce refus, qui était tout à fait justifié, comme on vient de le voir, il est dit que Fâtimah (radhia allâhou anha) fut mécontente envers Abou Bakr (radhia allâhou anhou) et ne lui adressa plus la parole (Références: Boukhâri et Mouslim). (Une remarque quand même… Est-il établi de façon certaine que Fâtimah (radhia Allâhou anha) n'adressa plus du tout la parole à Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et qu’elle est restée fâchée contre lui jusqu'à sa mort ? Rien n'est moins sûr… comme on va le voir par la suite, Incha Allah.)

Venons en maintenant à vos commentaires sur ce récit: A ce sujet, tout d'abord, sachez que je trouve votre raisonnement très simpliste. En effet, vous vous basez sur le Hadith précédent, ainsi que sur un autre Hadith du Sahih Boukhâri qui mentionne que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit en ce sens: "Celui qui mettra Fâtima (radhia allâhou anha) en colère, alors c'est comme s'il m'a mis en colère." (en arabe: "man aghdhabaha faqad aghdhabani") , et à partir de là vous faites un "Idjtihâd" (effort de raisonnement et d'interprétation) et vous arrivez à conclure (avec l'appui d'autres "arguments" du même genre) que la foi de Abou Bakr (radhia allâhou anhou) avait fléchi… ??? !!!

Une chose est sûre: Abou Bakr (radhia allâhou anhou) n'a jamais voulu nuire à Fâtima (radhia allâhou anha), ni n'a jamais cherché volontairement à la mettre en colère. Il n'a fait que lui rappeler son devoir en ce qui concernait les biens laissés par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). C'est pourquoi Abou Bakr (radhia allâhou anhou) ne cessait de répéter: "Par Allah ! O fille de l'Envoyé d'Allah ! Que je me comporte bien envers les proches du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) m'est plus cher que d'entretenir de bonnes relations avec ma propre famille !"


A partir de là, il est clair que les propos du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ne s'appliquent pas à lui… Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lance en effet un avertissementà ceux qui nuisent à Fâtima (radhia allâhou anha) et la mettent en colère(le mot arabe employé par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) est "Aghdaba" qui signifie mettre quelqu'un volontairement en colère par ses propos ou ses gestes) , non pas ceux contre qui Fâtima (radhia allâhou anha) est en colère… Il y a là une nuance qu'il faut bien comprendre. En effet, il est arrivé qu'elle (radhia allâhou anha) se soit mise en colère contre Ali (radhia allâhou anhou) (Le Hadith qui relate ceci est présent dans le Sahih Boukhâri)

Par exemple, Ali (radhia allâhou anhou) avait voulu prendre comme seconde épouse la fille de Abou Djahal. A cette occasion, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) prononça un sermon et tint les propos cités ci dessus (""Celui qui mettra Fâtima (radhia allâhou anha) en colère, alors c'est comme s'il m'a mis en colère." ) Peut-on déduire de là que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) était aussi en colère contre Ali (radhia allâhou anhou) et que la foi de Ali (radhia allâhou anhou) avait fléchi ???…


(Je tiens à ouvrir ici une petite parenthèse: je ne pense pas qu'il appartient à qui que ce soit le droit de faire des "Idjtihad" sur la foi et la condition des compagnons (radhia allâhou anhoum)… surtout pas au sujet de personnes à qui le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a garanti le paradis (comme Abou Bakr (radhia allâhou anhou) et Oumar (radhia allâhou anhou)) !!!)

C'est pour cette raison que je disais qu'il s'agissait là de votre part d'un raisonnement superficiel. Ce n'est certainement pas avec ce genre de déductions que l'on peut arriver à la Vérité. Au contraire, il est nécessaire d'étudier les choses en profondeur, et ce n'est qu'à ce moment qu'on pourra arriver à une conclusion digne de ce nom…

Mais ce n'est pas tout… Si vous persistez à considérer que sur ce point Abou Bakr (radhia allâhou anhou) avait tort, et qu'il a bel et bien cherché à nuire à Fâtima (radhia allâhou anha), alors vous aurez beaucoup de mal à expliquer les éléments suivants:


  1. [*]D'après la jurisprudence chiite, une femme ne peut recevoir de terres en héritage. Beaucoup d'entre vous doivent déjà le savoir, il existe quatre ouvrages fondamentaux pour les chiites, appelés "Ousoul Arbaa'", sur lesquels repose la grande majorité des règles de jurisprudence. Ces ouvrages sont les suivants:


    • [*]"Al Djâmi' oul Al Kâfi" , de Abou Ja'far Mouhammad Ibné Ya'qoub Koulayni Râzi (décédé en l'an 328 de l'Hégire)
      [*]"Man lâ yahdhourouhoul faqîh", de Cheikh As sadouq Mouhammad Ibné Ali Ibné Houssayn Al Qoummi (décédé en l'an 381 de l'Hégire)
      [*]"Al Istibsâr" de Abou Ja'far Mouhammad Ibné Al Hassa At Toûsi (décédé en l'an 460 de l'Hégire)
      [*]"Tahdhîb oul Ahkâm" du même auteur.
Ces quatre ouvrages mentionnent de façon explicite la règle juridique à laquelle je viens de faire allusion. A titre d'exemple, sachez que le livre "Fourou' Kâfi" y a même consacré un chapitre, intitulé "Les femmes n'héritent rien des terres". (Volume 7 / Page 127). A partir de là, il est clair que la décision de Abou Bakr (radhia allâhou anhou) était en conformité totale avec la jurisprudence chiite. Pourquoi donc dès lors lui reprocher cela ? Quelle injustice a-t-il commis ?

  1. [*]Ensuite, comme vous le savez tous, Ali (radhia allâhou anhou) est resté Calife durant 4 ans et 9 mois. Pouvez vous me dire (preuves à l'appui) s'il a remis les terres en question aux héritiers de Fâtimah (radhia allâhou anha), celle-ci étant déjà décédée à ce moment ? S'il ne l'a pas fait (et c'est bien le cas, comme cela est établi d'après les sources historiques…), cela signifie-t-il pour vous que Ali (radhia Allâhou anhou) a aussi commis une injustice à ce sujet, à l'instar de ce qu'aurait fait Abou Bakr (radhia allâhou anhou) (d'après les Chiites, bien sûr) ?
    [*]Comme mentionné plus haut, Abou Bakr (radhia allâhou anhou), ainsi que beaucoup d'autres Compagnons (radhia allâhou anhoum), parmi lesquels Ali (radhia allâhou anhou) et Abbas (radhia allâhou anhou), avaient entendu le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dire que ce qu'il laissait après lui était considéré comme aumône, et qu'il ne devait être donné en héritage à qui que ce soit. D’après vous, Abou Bakr (radhia allâhou anhou) aurait du abandonner ce Hadith clair et explicite du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), qui était "Ma'soum" (infaillible et pur de tout péché), en donnant ces terres à Fâtima (radhia allâhou anha) ?
    [*]Si quelqu'un d'autre parmi les illustres "Ahl Bayt" (gens de la famille du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam)) aurait été à la place de Abou Bakr (radhia allâhou anhou), il y a de très fortes chances qu'il aurait fait exactement la même chose que lui… Allâmah Ibné Kathir r.a. nous rapporte dans son célèbre ouvrage "Al Bidâya wan Nihâya", avec sa propre chaîne de transmission, les propos suivants de Imâm Zayn oul Abidin Ali Ibnil Housayn Ibné Ali Ibné Abi Tâlib (radhia allâhou anhou) (qui, pour les Chiite, est un des 12 Imâms infaillibles): "Si j'avais été à la place de Abou Bakr (radhia allâhou anhou), j'aurais rendu le même jugement que lui en ce qui concerne les terres de "Fadak"." (Réf: "Al Bidâya wan Nihâya" : Volume 5 / Page 290)

Autre chose: Fâtimah (radhia Allâhou anha) n'était pas l'unique héritière du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam); il y avait également ses épouses (radhia Allâhou anhounna) qui étaient présentes, parmi lesquelles la propre fille de Abou Bakr (radhia Allâhou anhou), Aïcha (radhia Allâhou anha)… Il est important de noter que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou), en raison du Hadith cité plus haut concernant l'héritage des Prophètes (alayhimous salâm), ne donna à personne, pas même à sa propre fille une part de cette terre de "Fadak".

Pourquoi donc les chiites ne mentionnent-ils pas ce fait essentiel lorsqu'ils évoquent la question de "Fadak" ? Pourquoi ne focalisent-ils le débat que sur le refus opposé à Fâtimah (radhia Allâhou anha) ? Pourquoi ne précisent-ils pas que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) n'a pas non plus donnée une part de cette terre en héritage à sa propre fille, ainsi qu'aux autres épouses du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ? Est-ce là une marque d'objectivité de la part des chiites ? Ne serait-ce pas plutôt là une méthode choisie pour essayer de faire croire en l’existence d’une animosité personnelle de la part de Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) envers Fâtimah (radhia Allâhou anha), et ce, dans le seul but de le discréditer ?…


Ce n'est pas fini: Vous basez votre déduction (ou "Idjtihâd") concernant un éventuel fléchissement de la foi de Abou Bakr (radhia allâhou anhou) sur le fait que Fâtimah (radhia allâhou anha) est morte en étant fâchée contre lui… Pour information, sachez que nous savons, de sources sûres, que la colère de Fâtima (radhia allâhou anha) avait par la suite disparu, et qu'elle était à nouveau satisfaite de Abou Bakr (radhia allâhou anhou). Cela est mentionné dans un certain nombre de Traditions rapportées par d'illustres savants comme Allâmah Ibné Kathîr ("Al Bidâyah wan Nihâya": Volume 5 / Page 290), Hâfidh Ibné Hadjar ("Fath oul Bâri'": Volume 6 / Page 202), Allâmah Ayni ("Oumdat oul Qâri'" : Volume 7 / Page 122) , l’Imâm Bayhaqui r.a. ("Sounan Bayhaqui" : Volume 6/ Page 301), Ibné Sa’d r.a. ("At Tabqât" : Volume 8/Page 27), Mouhibb At Tabri r.a. ("Riyâdh oun Nadhrah" : Volume 1 / Pages 156-157). Par ailleurs, le célèbre "Moudjtahid" Chiite Allâmah Bahrâni rapporte lui aussi que Fâtimah (radhia allâhou anha) fut, par la suite, satisfaite du jugement de Abou Bakr (radhia allâhou anhou) (Référence: "Charh' Nahdil Balâghah" , Page 543)

Donc, Fatimah (radhia allâhou anha) n'est pas morte en étant fâchée contre Abou Bakr (radhia allâhou anhou)… Résultat: Votre déduction ne "tient" plus…

Néanmoins, on pourrait se dire que dans un certain nombre de Hadiths authentiques rapportés de Aïcha (radhia Allâhou anha), il est clairement indiqué qu'en raison du refus de Abou Bakr (radhia Allâhou anhou), Fâtimah (radhia Allâhou anhou) fut mécontente de lui; et il est également précisé qu'"elle se mit en colère contre lui, le délaissa et ne lui adressa plus la parole jusqu'à ce qu'elle mourut"

Ces éléments se posent en contradiction par rapport à ce qui a été avancé plus haut. Des savants se sont donc penchés sur la question afin de lever cette contradiction; et voici la conclusion à laquelle ils sont arrivés:

La partie du Hadith qui affirme que Fâtimah (radhia Allâhou anha) délaissa Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et ne lui adressa plus la parole jusqu'à ce qu'elle quitte ce monde n'est pas de Aïcha (radhia Allâhou anha). Il s'agit là d'une déduction personnelle faite par un des narrateurs du Hadith et qui a été introduite au milieu des propos rapportés de Aïcha (radhia Allâhou anha).

Parmi les éléments indiquant cela, il y a notamment le fait que le récit des échanges qui eurent lieu entre Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et Fâtimah (radhia Allâhou anha) au sujet de la terre de "Fadak" sont rapportés de 36 voies différentes (selon les recherches effectuées par Cheikh Mouhammad Nâfi' – Voir son ouvrage "Rouhamâou Baynahoum" en langue ourdou – Volume 1 / Page 126 et 127) , parmi lesquelles 11 versions sont rapportées d'un narrateur autre que l'Imâm Az Zouhri r.a.: Dans toutes ces versions, il n'est fait aucune allusion à la colère de Fâtimah (radhia Allâhou anha), ni au fait qu'elle ait délaissé Abou Bakr (radhia Allâhou anhou), ni même qu'elle ne lui ait plus adressé la parole jusqu'à sa mort. Les 25 versions suivantes reposent sur le rapport de l'Imâm Az Zouhri r.a.; parmi toutes ces versions, il y a en 9 qui ne mentionnent, là encore, rien au sujet de ce qui a été évoqué ci-dessus. Seules les 16 versions restantes y font allusion… C'est donc à partir de ce constat que des savants ont pu déduire que les commentaires concernant l'attitude de Fâtimah (radhia Allâhou anha) ont été rajoutés et introduits ("Idrâdj") dans la Tradition originale par l'Imâm Az Zouhri r.a. Il est d'ailleurs établi au sujet de ce dernier qu'il avait l'habitude d'introduire des commentaires personnels dans les Traditions qu'il rapportait, sans toujours prendre le soin de les différencier clairement des propos originels qu'il citait des Compagnons (radhia Allâhou anhoum); on rapporte ainsi que certains de ses contemporains lui avaient fait la remarque suivante: "Différencie bien tes propos de ceux du Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam)". (Voir notamment les écrits de Hâfidh Ibné Hadjar r.a. ou de Katîb Al Baghdâdi r.a. à son sujet).
Quand on considère donc que les commentaires au sujet de la réaction de Fâtimah (radhia Allâhou anha) ont été rajouté par Az Zouhri r.a., on se trouve face à deux possibilités:


  • [*]Soit il s'agissait là d'une déduction personnelle de sa part, auquel cas ses propos n'ont pas valeur d'arguments…



  • [*]Soit il a mentionné là des choses qu'il avait entendu de certaines personnes, sans pour autant citer de chaîne de transmission propre pour ces propos en particulier. Tout au plus, on peut considérer ces propos comme étant un "Irsâl" de sa part (dans le vocabulaire de la science des Hadiths, on appelle "Irsâl" les propos qu'un Tâbéi (personne de la génération suivant celle des Compagnons (radhia Allâhou anhoum)) cite directement du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), sans faire mention du Compagnon (radhia Allâhou anhou) intermédiaire de qui il tient ces propos)… Et selon l'avis des spécialistes de la science des Hadiths, les "Marâsîl" (pluriel de "Moursal", c'est à dire les narrations rapportées par "Irsâl") de Az Zouhri r.a. ne sont pas considérés comme étant fiables (Voir "Tahdhîb out Tahdhîb" – Volume 9 / Page 451 et "Tadrîb oul Râwi" – Volume 1 / Page 205). Surtout que ces "Marâsîl" de Zouhri r.a. sont clairement en contradiction avec toutes les Traditions évoquées plus haut et qui indiquent que, par la suite, Fâtimah (radhia Allâhou anha) accepta de se réconcilier avec Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et fut satisfaite de lui…
C'est la raison pour laquelle, la version donnée par Ibné Kathîr r.a. de ce qui s'est réellement passé entre Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et Fâtimah (radhia Allâhou anha) apparaît comme étant la plus juste et la plausible:


Selon lui, au départ, Fâtimah (radhia Allâhou anha) était bien venue réclamer les terres de "Fadak" à Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) en guise d'héritage de la part de son père, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). Lorsque Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) lui rappela les propos du Messager (sallallâhou alayhi wa sallam) portant sur le fait que l'ensemble de ce que les Prophètes (alayhimous salâm) laissaient derrière eux en quittant ce monde était considéré comme aumône et ne pouvait être hérité, elle accepta cela et ne réclama plus cet héritage. Par contre, elle demanda que la gestion des terres de "Fadak" leur soit confiée, à elle et à son époux, Ali (radhia Allâhou anhou). Mais Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) là encore ne lui donna pas une réponse favorable, arguant du fait qu'étant le "Khalifah" (remplaçant) du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), il ne désirait pas changer la méthode de gestion de ces terres par rapport à ce qui se faisait du vivant du Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam): Ainsi, il continua a donner la part qui leur revenait de droit aux "Ahl oul Bayt" (membres de la famille du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam)), exactement comme le faisait le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). C'est à cause de ce refus de sa part que Fâtimah (radhia Allâhou anhou) fut quelque peu mécontente; cependant, le mécontentement disparut pas la suite et elle fut à nouveau satisfaite de lui. (Réf: "Al Bidâya wan Nihâya" – Volume 5 / Page 289)

Selon Moufti Taqui Ousmâni, le désaccord entre Fâtimah (radhia Allâhou anha) et Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) pourrait être considéré comme une divergence d'avis, tel qu'il en existe entre les juristes sur de nombreuses questions:



Ainsi, selon l'interprétation de Fâtimah (radhia Allâhou anhou), rien n'empêchait que la gestion des terres de "Fadak" ne lui soit confiée à elle ou à son époux. Mais selon l'avis de Abou Bakr (radhia Allâhou anhou), la gestion de ces terres devait rester aux mains du responsable des musulmans.
Dans ce genre de divergence d'opinion, il est vrai qu'une certaine crispation peut apparaître entre les personnes concernées, mais on ne peut en aucun cas parler dans ce genre de situation de haine ou d'animosité entre elles… Cela ne fait pas l'ombre d'un doute pour quiconque ayant un minimum de connaissance des nobles qualités que possédaient les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) et le peu d'attachement qu'ils portaient pour les choses de ce monde..
"Radhia Allâhou Anhoum 'Adjmaïn"​
Qu'Allah les agrée tous.​
Âmine

Bref, ce qui ressort de tout ce que nous avons vu, c'est qu'il complètement faux d'affirmer que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) s'est montré injuste envers Fâtimah (radhia Allâhou anha)… Il n'appartient par ailleurs à personne de spéculer sur sa foi et son intégrité… surtout que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui avait déjà, de son vivant, annoncé la bonne nouvelle du Paradis…

Wa Allâhou A'lam !
Et Allah est Plus Savant !


Remarque: Cette réponse a été rédigée à partir, notamment, de deux excellentes études réalisées par Moufti Taqui Ousmâni ("Takmila Fath oul Moulhim") et Cheikh Mouhammad Sarfrâz Khan ("Irchâd ouc Chi'ah"). Qu'Allah leur récompense pleinement pour les efforts qu'ils ont déployé pour le rétablissement de la vérité et pour laver les nobles Compagnons (radhia Allâhou anhoum) du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) de toutes les accusations mensongères qui ont été portées contre eux. Âmine


salam,


au debut j'ai cru que le texte été de vous et que vous l'avez traduit de l'ourdou en français je me suis aperçu avec stupeur que vous l'avez pris du site hanafite francophone http://www.muslimfr.com sans le citer! pour ce qui est des "choubouhat wa radoud" nos freres et soeurs imanien(nes) peuvent aller le voir sur le site, par pitier ne transformer pas al imane en muslimFR no 2 (lol)


un ancien hanafite qui passe le salam au maulana abu a3la mawdudi RA au passage

ws
 
salam,


au debut j'ai cru que le texte été de vous et que vous l'avez traduit de l'ourdou en français je me suis aperçu avec stupeur que vous l'avez pris du site hanafite francophone http://www.muslimfr.com sans le citer! pour ce qui est des "choubouhat wa radoud" nos freres et soeurs imanien(nes) peuvent aller le voir sur le site, par pitier ne transformer pas al imane en muslimFR no 2 (lol)


un ancien hanafite qui passe le salam au maulana abu a3la mawdudi RA au passage

ws
As salâm ^aleykoum,

Oui, en effet, j'ai oublié de préciser que cela venait du site de Mouhammad Patel. Merci de l'avoir précisé, comme ça, c'est fait.

Le texte n'est pas de moi, d'ailleurs, j'ai pour principe de jamais me prononcer sur certains sujets nécessitant du ^ilm, étant donné que je suis un ignorant, je préfère laisser la parole aux personnes ayant plus de savoir que moi.

Il est très rare que je fasse des articles de la sorte, donc qu'on soit bien d'accord, quand vous voyez des articles à responsabilité (comme celui que vous citez), il ne vient pas de moi.

Barak^Allâhou fik de demander la source, mashâ^Allâh.

Salah Ad Dîn.
 
WS WR WB

Ce mohamed patel est un extremiste qui considere les chiites commes des musshrikin voire pire

Et tu viens ici nous faire profiter de sa science puisee chez les wahabbites.....


T es finalement plus sympa que je le pensais....


Salames et douas


As salâm ^aleykoum,

Oui, en effet, j'ai oublié de préciser que cela venait du site de Mouhammad Patel. Merci de l'avoir précisé, comme ça, c'est fait.

Le texte n'est pas de moi, d'ailleurs, j'ai pour principe de jamais me prononcer sur certains sujets nécessitant du ^ilm, étant donné que je suis un ignorant, je préfère laisser la parole aux personnes ayant plus de savoir que moi.

Il est très rare que je fasse des articles de la sorte, donc qu'on soit bien d'accord, quand vous voyez des articles à responsabilité (comme celui que vous citez), il ne vient pas de moi.

Barak^Allâhou fik de demander la source, mashâ^Allâh.

Salah Ad Dîn.
 
WS WR WB

Ce mohamed patel est un extremiste qui considere les chiites commes des musshrikin voire pire

Et tu viens ici nous faire profiter de sa science puisee chez les wahabbites.....


T est finalement plus sympa que je le pensais....


Salames et douas
As salâm ^aleykoum,

Si j'ai cité une fois Patel, cela ne signifie pas que je suis d'accord avec TOUT ses articles.

Je suis juste d'accord avec lui sur l'article posté, d'ailleurs, cet article, Mouhammad Patel s'en est inspiré des travaux de Shaykh Uthmani du Pakistan, un éminent savant Hanafite, qui n'est pas du tout wahabbite.

Il est vrai qu'il y'a certains points avec lesquels je ne suis pas d'accord avec Patel, mais l'article cité n'en fait pas parti, étant donné que cet article est issue d'un travail d'un savant reconnu.

Salah Ad Dîn.
 
Salamoun'alaykom



Effectivement, le verset dit:

" Et Salomon hérita de David et dit: "ô hommes! On nous a appris le langage des oiseaux; et on nous a donné part de toutes choses. C'est là vraiment la grâce évidente. "


Remarquez bien que le verset dit " toutes choses ".

Ce point reste un sujet de divergence entre les sunnites et les chiites. Les chiites se basent sur ce verset et d'autres par contre les sunnites se basent sur des hadiths dont l'authenticité n'est pas confirmé.

david (paix sur lui) etait un roi prophète, muhammed (paix sur lui) était un serviteur prophète.
 
un roi souhaite toujours que son 1er fils hérite de son trone.


souhaite :icon_eek::icon_eek:

Un Prophète suit les ordre de Dieu

Je ne pense pas qu'un Prophète soit dans cet etat d'esprit de conquete et de domination( dans le sens de malsaine) mais plutot dans la sagese et la piete
 
un roi souhaite toujours que son 1er fils hérite de son trone.

Souhaite??? Vous rigolez j'espère :) ?

Pour en finir avec cette histoire, nous devons nous poser une question :
Comment est ce possible que Fatima (as) la meilleure et la plus parfaites des femmes de l'univers puisse réclamer quelque chose qui ne lui appartient pas?
 
Souhaite??? Vous rigolez j'espère :) ?

Pour en finir avec cette histoire, nous devons nous poser une question :
Comment est ce possible que Fatima (as) la meilleure et la plus parfaites des femmes de l'univers puisse réclamer quelque chose qui ne lui appartient pas?

1. Marie aussi est le meilleure et la plus parfaites des femmes de l'univers.

2. Si le prophète lui a donné, alors elle devait l'avoir déjà.

3. Pourquoi vouloir un bien alors qu'on sera le prochain à mourir.
 

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