Assalamou 'alaikoum wa rahmatou Allahi wa barakâtouhou,
A propos du mythe SALADIN (Salah edine Al Ayoubi), qui a détruit la culture égyptienne, détruit les 18 pyramides autour de Gizeh, et brulé la plus grande bibliothèque de son temps, 2 millions de volumes, dont des parchemins irremplaçables des premiers temps de l'Islam, selon les historiens actuels, et de plus de 600.000 volumes, selon les historiens anciens, et surtout, l'histoire retiendra que Saladin, était plus proche de la chrétienté que de l'Islam, qui n'était somme toute pour lui, qu'un drapeau, pour mobiliser autour de lui des troupes.
Pire, il sera celui qui enverra les juifs coloniser la Palestine après en avoir été expulsé, par d'autres, avant lui...
Pour ceux qui souhaiteraient approfondir, les faits et méfaits de ce grand destructeur de civilisation, qui a suivi la souna de Amar Ibn Al 'As, un autre "musulman sociologique", et non un "croyant", reportez-vous aux textes... que je vous donnerai en fin de traduction, si j'en ai la force et le temps, in Cha'a Allah, en contrepartie de vos prières.
Allah a prescrit aux savants, de pourfendre le faux et de faire valoir la VÉRITÉ quoiqu'il en coûte, c'est cela le JIHAD, de la plume...
Il y a quelques observations importantes, ce qui ne devraient pas être négligées pour ceux qui veulent compléter le tableau de ce mythe, que l'on a habillé de parures imméritées.
Professeur Ibrahim Mohammed Jawad
Après avoir terminé la préparation de l'étude de la Saladin historique, j'ai trouvé qu'il y a encore quelques observations importantes, ce qui ne devrait pas être négligées par ceux qui veulent compléter le tableau vrai de ce mythe, qu’ils ont paré faussement, d’un habit usurpé de héros. Il était donc, nécessaire de compléter et corriger cette image.
Trahison par Salah-Eddine Al Ayoubi, de ceux qui lui ont accordé leur grâce.
D'abord - Sa trahison du calife fatimide Al’âdhid, Rahimahou Allah :
Sayed Hassan Al ‘amîn affirme: (en 564 AH, quand les croisés menaçaient l'Égypte (fatimide) et s’apprêtaient à l’envahir, et après s’être informés sur son état, sans qu’il ne soit ici, le lieu pour en décrire le détail, le calife fatimide (Al’âdhid), il n’y avait pas d’autre alternative pour l'Égypte, à faire face aux croisés, du fait de l’importance de leurs forces et leur supériorité sur les forces égyptiennes. Son patriotisme a pris le pas sur toute autre chose, et il a ignoré ses griefs à l’égard de ceux de ses propres ennemis, qui lui vouaient de la haine. Il a préféré ignorer les complots qu’ils manigançaient contre lui et sa famille, en recourant à une aide musulmane venue du monde islamique, pour sauver l’Égypte, des croisés, et ce, quel qu’en soit le prix à payer pour lui et sa famille.
Il a estimé que la puissance la plus proche de lui, se trouvait être en Syrie. Il y avait, alors, Nur al-Din Mahmoud Ibn Imad ad-Din Zankî. Les croisés avaient marché sur Ashkelon, jusqu'à ce qu'ils eurent atteint Belbîs qu’ils ont occupée, ensuite, ils se sont dirigés, vers le Caire qu’ils ont encerclée. Il avait été décidé de brûler Fustat, qui était voisine du Caire, pour la préserver des Croisés. Le feu s’y propagea durant cinquante-quatre jours. Pour de nombreux facteurs, les croisés ont desserré leur siège du Caire et ils sont retournés d'où ils étaient venus, mais le danger fut toujours présent. Al’Âdhid, a renouvelé à Nour eddine, son appel au secours. Dans son appel au secours, il lui a fait part des sentiments de ses femmes, en lui demandant de les sauver des Francs. (1).
Il ne s’est pas contenté de cet appel, mais il lui a offert le tiers de la terre d'Égypte, en plus d’être le chef des secours et de résider dans son campement, qui serait en sus de sa part.
Nur al-Din a décidé de répondre à la demande, il a envoyé une compagnie composée de huit mille cavaliers, dirigé par Assad eddîn Chirkouh, accompagné de son neveu Salah-eddîn, ... La troupe arriva donc en Égypte où ils furent accueillis avec joie. Al’âdhid, a fait plus que les accueillir, il a donné le pouvoir à Assad eddîn Chirkouh, en le nommant comme son premier ministre, mais cependant, il ne demeura dans le ministère que deux mois et cinq jours, puis il est décédé subitement. Se sont alors proposés, à son remplacement, dans une compétition des plus vives, nombre des commandants de l'armée, envoyée par Assad eddîn, mais Al’Âdhid, leur a préféré, Salah-eddîne.
Abu Shama dit dans son livre (Rawdhatain):. (Le Calife (Al’Âdhid) a fait venir à son palais, Salah-eddîn. Il l’a nommé en remplacement, comme premier ministre, après son oncle) (2)
Ainsi, le calife (Al’Âdhid) a imposé Salah-eddine, de force, comme premier ministre, et il a mis entre ses mains ses prérogatives, ainsi que le Pouvoir, pour se préparer à résister aux croisés, devaient-ils renouveler leur tentative de prise de l'Égypte, et ensuite à les attaquer si d’aventure, ils venaient à conquérir tout pays. Al’Âdhid, avait eu raison dans sa prévision, car les croisés, y sont revenus durant Rabi’a Al Awal, 565 AH.
Maqrizi dit: « Les troupes sont sorties du Caire. Le budget de campagne a atteint la somme de 550 mille dinars. La guerre a duré cinquante cinq jours, et elle fut très difficile et violente ... à tel point que les croisés durent quitter Damiette »….Maqrizi rajoute: « Salah al-Dîn disait n’avoir jamais vu quelqu’un de plus généreux que Al’Âdhid, il m’a envoyé durant l’occupation de Damiette par les Francs, un million de Dinars, en dehors de ce qu’il m’a envoyé comme habits, et d’autres choses » (3).
Yahya ibn Abi Tay Al-Halabî, dit dans son livre, qu’il a écrit sur la biographie de Salah-Eddine, en décrivant la période d'amour entre Salah-Eddine : « Son amour pour lui, fut tel qu’il entrait au palais, monté sur sa monture. Quand il s’y trouvait, il l’y accommodait avec lui, le jour et la nuit, il ne se souciait pas de savoir son lieu de résidence, il lui a donné tous pouvoirs sur ses richesses et sur son pays. Il fut l’objet de jalousie de la part de ceux qui étaient avec lui en Égypte » (4).
L’auteur du livre (Rawdhatain) dit : « Al’Âdhid a eu un grand amour pour Salah-Eddine », il dit par ailleurs, que lorsque Saladin a pris le ministère, « Al’Âdhid, lui donné pleins pouvoirs sur ses finances et sur son pays » (5).
« Al’Âdhid, n’a pas lésiné sur aucun moyen pour anoblir Salah-Eddine, augmenter son prestige, et améliorer ses revenus, sans qu’il ne les lui prodigue. Parmi ces faveurs, quand (Najm eddin Ayoub), le père de Salah-Eddine, a émigré en Égypte avec sa famille et son groupe, et vint au Caire, Al’Âdhid, est allé l’accueillir et lui souhaiter la bienvenue, lui-même. il l’a décoré et il lui a donné le titre de (meilleur roi). Il lui a fait porter du palais, des civilités, des antiquités et des cadeaux, selon Ibn Abi Tay, dans son livre mentionné ci-dessus » (6).
Comme vous voyez, Salah-Eddine, l’a hérité dans ses biens et son pays … Mais comment Najm al-Din a-t-il répondu à sa générosité et sa bonne réception ?!. Mais Al’Âdhid, était dans une vallée alors que Salah-al-Din et son père, Najm al-Din étaient dans une autre vallée. Le patriotisme d’Al’Âdhid, qui l’a amené à recourir à leur secours, à mettre son pouvoir, et son pays à leur disposition, ne les empêchaient pas de comploter contre lui et son Etat.
Le plan avait été manigancé par le passé, en Syrie, par Nur al-Din Mahmoud, et Asad-eddîn-Chîrkouh, Salah-Eddine et Najm al-Din, en avaient été informés, de sorte que l’assistance n’avait pas pour objectif de préserver l’Égypte des croisés, mais de mettre un terme Al’Âdhid et à son État. Le danger croisé contre l’Égypte, a été exploité pour occuper Al’Âdhid, et mettre à exécution le plan.
Ainsi, furent détruits Al’Âdhid et son État, ils furent victimes des appétits de Nur-Eddîn Zanki, et de la traitrise de Salah-Eddine et de son père, d’une part, et d’autre part, de la sincérité d’Al’Âdhid, pour l'Islam, et son patriotisme envers son pays l'Égypte. Il a préféré appeler au secours, ses frères musulmans, plutôt que d’avoir à négocier avec les croisés, et céder à leur chantage et céder à leurs propres termes, comme l'a fait Salah-Eddine, et tant d’autres dirigeants et sultans musulmans.
Maqrizi, dit de Salah-Eddine: « Il prit les affaires en main, il empêcha Al’Âdhid, de toute action ». Ensuite, il poursuit « Salah-Eddine lui présentait chaque jour de nouvelles demandes pour l'affaiblir. Il lui subtilisa l'argent, les chevaux et les esclaves, au point qu’Al’Âdhid, n'avait plus qu’un seul cheval, qu’il lui demanda. Il l’a contraint à le lui envoyer, depuis ce jour, il n’eut plus de monture, et il s’en suivit qu’il n’est plus sorti du palais ». (7).
Pire que cela, Salah-Eddine, qui témoignait de la générosité d’Al’Âdhid, de son hospitalité et de son amabilité, a opposé à la générosité d’Al’Âdhid, et son amour passionnel, son refus et son ingratitude. Al-Maqrizi dit : « Salah-Eddine, s’est complètement retourné, lui et ses compagnons, ont multiplié leurs médisances sur Al’Âdhid ». (
Abou Shama dit dans son Rawdhatain: « Quand, l’arrivée en Égypte de Salah al-Din Yusuf ibn Ayyoub, avait été confirmée, et que finirent ceux qui s’opposaient à lui, et que le pouvoir d’Al’Âdhid, quand il en était encore le calife, eut décliné, et qu’il ne resta plus personne des soldats égyptiens, le roi Nur al-Din Mahmoud, lui a écrit, pour lui ordonner de mettre un terme au sermon dit au nom d’Al’Âdhid, pour lui substituer un sermon dit au nom des Abbassides. Salah-Eddine, s’en est excusé, de peur de provoquer les Égyptiens et de les amener à rejeter sa demande, du fait de leur penchant pour les Alaouites. Nur al-Din ne l’a pas écouté, et il lui a envoyé un message pour l’y contraindre ... Ils ont convenu que Al’Âdhid était malade, et Salah-Eddine a alors décidé de mettre un terme au sermon en son nom. Il prit conseil auprès des émirs, sur le début du sermon abbasside. Certains ont proposé leur aide et leurs conseils, tandis que d’autres prirent peur. Quant à lui, il n’avait d’autre issue que de se conformer aux ordres de Nur-eddîn.
Mais il n'a pas eu d'autre alternative, que d'obéir au commandement de Nur-eddîn. Entre-temps, un étranger, venait d’arriver au Caire; connu sous le nom d’Émir du monde, nous l’avons beaucoup vu à Mossoul. Quand il a vu leur penchant pour s'en abstenir, il leur a dit : C’est moi, qui commencerait (9).
Ainsi, à l'expiration de deux ans seulement, depuis l'arrivée de Chîrkouh et de Salah-Eddine en Égypte, ils ont réussi à éliminer Al’Âdhid, et son État. L’année 567 AH, n’était pas encore entrée, que « Salah-Eddine l’a conquise, en proclamant le sermon, pour le compte des Abbassides », comme le dit l'auteur du livre « Rawdhatain », alors que le calife Al’âdhid était encore vivant (10).
Deuxièmement - sa trahison de son bienfaiteur Noureddine: (à suivre)
TRADUCTION ITHVIRIW
A propos du mythe SALADIN (Salah edine Al Ayoubi), qui a détruit la culture égyptienne, détruit les 18 pyramides autour de Gizeh, et brulé la plus grande bibliothèque de son temps, 2 millions de volumes, dont des parchemins irremplaçables des premiers temps de l'Islam, selon les historiens actuels, et de plus de 600.000 volumes, selon les historiens anciens, et surtout, l'histoire retiendra que Saladin, était plus proche de la chrétienté que de l'Islam, qui n'était somme toute pour lui, qu'un drapeau, pour mobiliser autour de lui des troupes.
Pire, il sera celui qui enverra les juifs coloniser la Palestine après en avoir été expulsé, par d'autres, avant lui...
Pour ceux qui souhaiteraient approfondir, les faits et méfaits de ce grand destructeur de civilisation, qui a suivi la souna de Amar Ibn Al 'As, un autre "musulman sociologique", et non un "croyant", reportez-vous aux textes... que je vous donnerai en fin de traduction, si j'en ai la force et le temps, in Cha'a Allah, en contrepartie de vos prières.
Allah a prescrit aux savants, de pourfendre le faux et de faire valoir la VÉRITÉ quoiqu'il en coûte, c'est cela le JIHAD, de la plume...
Il y a quelques observations importantes, ce qui ne devraient pas être négligées pour ceux qui veulent compléter le tableau de ce mythe, que l'on a habillé de parures imméritées.
Professeur Ibrahim Mohammed Jawad
Après avoir terminé la préparation de l'étude de la Saladin historique, j'ai trouvé qu'il y a encore quelques observations importantes, ce qui ne devrait pas être négligées par ceux qui veulent compléter le tableau vrai de ce mythe, qu’ils ont paré faussement, d’un habit usurpé de héros. Il était donc, nécessaire de compléter et corriger cette image.
Trahison par Salah-Eddine Al Ayoubi, de ceux qui lui ont accordé leur grâce.
D'abord - Sa trahison du calife fatimide Al’âdhid, Rahimahou Allah :
Sayed Hassan Al ‘amîn affirme: (en 564 AH, quand les croisés menaçaient l'Égypte (fatimide) et s’apprêtaient à l’envahir, et après s’être informés sur son état, sans qu’il ne soit ici, le lieu pour en décrire le détail, le calife fatimide (Al’âdhid), il n’y avait pas d’autre alternative pour l'Égypte, à faire face aux croisés, du fait de l’importance de leurs forces et leur supériorité sur les forces égyptiennes. Son patriotisme a pris le pas sur toute autre chose, et il a ignoré ses griefs à l’égard de ceux de ses propres ennemis, qui lui vouaient de la haine. Il a préféré ignorer les complots qu’ils manigançaient contre lui et sa famille, en recourant à une aide musulmane venue du monde islamique, pour sauver l’Égypte, des croisés, et ce, quel qu’en soit le prix à payer pour lui et sa famille.
Il a estimé que la puissance la plus proche de lui, se trouvait être en Syrie. Il y avait, alors, Nur al-Din Mahmoud Ibn Imad ad-Din Zankî. Les croisés avaient marché sur Ashkelon, jusqu'à ce qu'ils eurent atteint Belbîs qu’ils ont occupée, ensuite, ils se sont dirigés, vers le Caire qu’ils ont encerclée. Il avait été décidé de brûler Fustat, qui était voisine du Caire, pour la préserver des Croisés. Le feu s’y propagea durant cinquante-quatre jours. Pour de nombreux facteurs, les croisés ont desserré leur siège du Caire et ils sont retournés d'où ils étaient venus, mais le danger fut toujours présent. Al’Âdhid, a renouvelé à Nour eddine, son appel au secours. Dans son appel au secours, il lui a fait part des sentiments de ses femmes, en lui demandant de les sauver des Francs. (1).
Il ne s’est pas contenté de cet appel, mais il lui a offert le tiers de la terre d'Égypte, en plus d’être le chef des secours et de résider dans son campement, qui serait en sus de sa part.
Nur al-Din a décidé de répondre à la demande, il a envoyé une compagnie composée de huit mille cavaliers, dirigé par Assad eddîn Chirkouh, accompagné de son neveu Salah-eddîn, ... La troupe arriva donc en Égypte où ils furent accueillis avec joie. Al’âdhid, a fait plus que les accueillir, il a donné le pouvoir à Assad eddîn Chirkouh, en le nommant comme son premier ministre, mais cependant, il ne demeura dans le ministère que deux mois et cinq jours, puis il est décédé subitement. Se sont alors proposés, à son remplacement, dans une compétition des plus vives, nombre des commandants de l'armée, envoyée par Assad eddîn, mais Al’Âdhid, leur a préféré, Salah-eddîne.
Abu Shama dit dans son livre (Rawdhatain):. (Le Calife (Al’Âdhid) a fait venir à son palais, Salah-eddîn. Il l’a nommé en remplacement, comme premier ministre, après son oncle) (2)
Ainsi, le calife (Al’Âdhid) a imposé Salah-eddine, de force, comme premier ministre, et il a mis entre ses mains ses prérogatives, ainsi que le Pouvoir, pour se préparer à résister aux croisés, devaient-ils renouveler leur tentative de prise de l'Égypte, et ensuite à les attaquer si d’aventure, ils venaient à conquérir tout pays. Al’Âdhid, avait eu raison dans sa prévision, car les croisés, y sont revenus durant Rabi’a Al Awal, 565 AH.
Maqrizi dit: « Les troupes sont sorties du Caire. Le budget de campagne a atteint la somme de 550 mille dinars. La guerre a duré cinquante cinq jours, et elle fut très difficile et violente ... à tel point que les croisés durent quitter Damiette »….Maqrizi rajoute: « Salah al-Dîn disait n’avoir jamais vu quelqu’un de plus généreux que Al’Âdhid, il m’a envoyé durant l’occupation de Damiette par les Francs, un million de Dinars, en dehors de ce qu’il m’a envoyé comme habits, et d’autres choses » (3).
Yahya ibn Abi Tay Al-Halabî, dit dans son livre, qu’il a écrit sur la biographie de Salah-Eddine, en décrivant la période d'amour entre Salah-Eddine : « Son amour pour lui, fut tel qu’il entrait au palais, monté sur sa monture. Quand il s’y trouvait, il l’y accommodait avec lui, le jour et la nuit, il ne se souciait pas de savoir son lieu de résidence, il lui a donné tous pouvoirs sur ses richesses et sur son pays. Il fut l’objet de jalousie de la part de ceux qui étaient avec lui en Égypte » (4).
L’auteur du livre (Rawdhatain) dit : « Al’Âdhid a eu un grand amour pour Salah-Eddine », il dit par ailleurs, que lorsque Saladin a pris le ministère, « Al’Âdhid, lui donné pleins pouvoirs sur ses finances et sur son pays » (5).
« Al’Âdhid, n’a pas lésiné sur aucun moyen pour anoblir Salah-Eddine, augmenter son prestige, et améliorer ses revenus, sans qu’il ne les lui prodigue. Parmi ces faveurs, quand (Najm eddin Ayoub), le père de Salah-Eddine, a émigré en Égypte avec sa famille et son groupe, et vint au Caire, Al’Âdhid, est allé l’accueillir et lui souhaiter la bienvenue, lui-même. il l’a décoré et il lui a donné le titre de (meilleur roi). Il lui a fait porter du palais, des civilités, des antiquités et des cadeaux, selon Ibn Abi Tay, dans son livre mentionné ci-dessus » (6).
Comme vous voyez, Salah-Eddine, l’a hérité dans ses biens et son pays … Mais comment Najm al-Din a-t-il répondu à sa générosité et sa bonne réception ?!. Mais Al’Âdhid, était dans une vallée alors que Salah-al-Din et son père, Najm al-Din étaient dans une autre vallée. Le patriotisme d’Al’Âdhid, qui l’a amené à recourir à leur secours, à mettre son pouvoir, et son pays à leur disposition, ne les empêchaient pas de comploter contre lui et son Etat.
Le plan avait été manigancé par le passé, en Syrie, par Nur al-Din Mahmoud, et Asad-eddîn-Chîrkouh, Salah-Eddine et Najm al-Din, en avaient été informés, de sorte que l’assistance n’avait pas pour objectif de préserver l’Égypte des croisés, mais de mettre un terme Al’Âdhid et à son État. Le danger croisé contre l’Égypte, a été exploité pour occuper Al’Âdhid, et mettre à exécution le plan.
Ainsi, furent détruits Al’Âdhid et son État, ils furent victimes des appétits de Nur-Eddîn Zanki, et de la traitrise de Salah-Eddine et de son père, d’une part, et d’autre part, de la sincérité d’Al’Âdhid, pour l'Islam, et son patriotisme envers son pays l'Égypte. Il a préféré appeler au secours, ses frères musulmans, plutôt que d’avoir à négocier avec les croisés, et céder à leur chantage et céder à leurs propres termes, comme l'a fait Salah-Eddine, et tant d’autres dirigeants et sultans musulmans.
Maqrizi, dit de Salah-Eddine: « Il prit les affaires en main, il empêcha Al’Âdhid, de toute action ». Ensuite, il poursuit « Salah-Eddine lui présentait chaque jour de nouvelles demandes pour l'affaiblir. Il lui subtilisa l'argent, les chevaux et les esclaves, au point qu’Al’Âdhid, n'avait plus qu’un seul cheval, qu’il lui demanda. Il l’a contraint à le lui envoyer, depuis ce jour, il n’eut plus de monture, et il s’en suivit qu’il n’est plus sorti du palais ». (7).
Pire que cela, Salah-Eddine, qui témoignait de la générosité d’Al’Âdhid, de son hospitalité et de son amabilité, a opposé à la générosité d’Al’Âdhid, et son amour passionnel, son refus et son ingratitude. Al-Maqrizi dit : « Salah-Eddine, s’est complètement retourné, lui et ses compagnons, ont multiplié leurs médisances sur Al’Âdhid ». (
Abou Shama dit dans son Rawdhatain: « Quand, l’arrivée en Égypte de Salah al-Din Yusuf ibn Ayyoub, avait été confirmée, et que finirent ceux qui s’opposaient à lui, et que le pouvoir d’Al’Âdhid, quand il en était encore le calife, eut décliné, et qu’il ne resta plus personne des soldats égyptiens, le roi Nur al-Din Mahmoud, lui a écrit, pour lui ordonner de mettre un terme au sermon dit au nom d’Al’Âdhid, pour lui substituer un sermon dit au nom des Abbassides. Salah-Eddine, s’en est excusé, de peur de provoquer les Égyptiens et de les amener à rejeter sa demande, du fait de leur penchant pour les Alaouites. Nur al-Din ne l’a pas écouté, et il lui a envoyé un message pour l’y contraindre ... Ils ont convenu que Al’Âdhid était malade, et Salah-Eddine a alors décidé de mettre un terme au sermon en son nom. Il prit conseil auprès des émirs, sur le début du sermon abbasside. Certains ont proposé leur aide et leurs conseils, tandis que d’autres prirent peur. Quant à lui, il n’avait d’autre issue que de se conformer aux ordres de Nur-eddîn.
Mais il n'a pas eu d'autre alternative, que d'obéir au commandement de Nur-eddîn. Entre-temps, un étranger, venait d’arriver au Caire; connu sous le nom d’Émir du monde, nous l’avons beaucoup vu à Mossoul. Quand il a vu leur penchant pour s'en abstenir, il leur a dit : C’est moi, qui commencerait (9).
Ainsi, à l'expiration de deux ans seulement, depuis l'arrivée de Chîrkouh et de Salah-Eddine en Égypte, ils ont réussi à éliminer Al’Âdhid, et son État. L’année 567 AH, n’était pas encore entrée, que « Salah-Eddine l’a conquise, en proclamant le sermon, pour le compte des Abbassides », comme le dit l'auteur du livre « Rawdhatain », alors que le calife Al’âdhid était encore vivant (10).
Deuxièmement - sa trahison de son bienfaiteur Noureddine: (à suivre)
TRADUCTION ITHVIRIW