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Recueil de Hadeeth....

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noor al islam

New member
Assalamou Alaykoum Wa Rahmatou Allah Wa Barakatouh Ajma'ine,

Suite à la proposition d'un frère, j'ouvre ce post, qui contiendra exclusivement des hadeeths repris des ouvrages sunnites les plus reconnus, appuyant les croyances chiites.

Je vais commencer par publier le travail du frère qui a parcouru le forum et a repris tous les hadeeths qui ont déjà été cité. Qu'Allah le récompense pour ce travail InchaAllah.

Ce forum sera fermé pour des raisons d'homogénéité, tout membre désirant poster des hadeeths dans ce post, peut contacter l'un des responsables du site, en lui présentant le hadeeth, et après aprobation il sera posté ici InchaAllah.

Qu'Allah vous Garde et vous Protège tous InchaAllah.

Wa Sala Allahou Ala Mohammed Wa Ali Mohammed.
 
Ali

"Pour aucun des compagnons du Prophète (saw) il n'a été rapporté autant de mérites que pour 'Ali ibn Abi Talib". Moustadrak As-sahihayn, volume 3 p.107.


"Tu es pour moi ce que Harûn était pour Moussa". Sahihayn
"'Ali est le Maître de tout croyant après moi !" Al Tirmidhi volume 2 p.297.


"'Ali aime DIEU et Son Prophète, et DIEU et Son Prophète l'aime." Bokhari, Moslim, et bien d'autres... chapitre du Jihad - Guerre de Khaybar.
"Seuls les croyants aiment 'Ali et seuls les hypocrites le haissent". Moslim et tant d'autres, chapitre sur la foi.


"Quiconque se sépare de moi se sépare de DIEU, et quiconque se sépare de toi, Ô 'Ali, se sépare de moi". Mostadrak as-sahihayn, volume 3 p.123.


"Celui dont je suis le Maître (mawlah), celui-ci, 'Ali, est son Maître. Ô mon DIEU, sois l'ami de son ami et l'ennemi de son ennemi."

- Bidaya wa nnihaya d'Ibno Kathir volume 5 p.209
- Mustadrak as-sahihayin volume 3 p.109 - p.116 - p.371
- Tirmidhi volume 2 p.298
- ibno Majah chapître sur les compagnons p.12
- Ahmad ibno Hanbal volume 4 p.368 - p.372, volume 1 p.252 - p.330, volume 5 p.366 (etc...)
- halyato al awliya volume 5
- Tarikh Baghdad volume 7

Ahmad ibno Hanbal volume 4 p.281 rapporte :

"'Omar alla voir 'Ali (as) et lui dit : "Félicitations, tu es devenu le Maître de tout croyant et toute croyante.""

«Ali est issu de moi, je suis issu de lui, et nul ne peut me représenter sauf lui.» Sounan Ibn Majeh, Sahih Atirmidhi
Le Messager d'Allah (sawa) a dit: «"Celui qui désire mener une vie comme la mienne et avoir une fin comme la mienne, et habiter le Paradis d'Allah planté par DIeu. Il doit suivre après moi Ali et ses partisans, se faire guider par ma progéniture qui a été créée de la même matière que la mienne. Dieu les a doté de ma pensée et de mon Savoir. Gare à ceux de ma communauté qui nient leurs qualités et leurs vertus, qui récusent de par eux mon lien. Dieu les prive de mon intercession» Moustadrak Al-Hakem: Volume 3 page 128
«Vous n'avez pas de Maître en dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui croient: ceux qui s'acquittent de la Prière, ceux qui font l'aumône tout en s'inclinant humblement. Ceux qui prennent pour Maîtres Allah, Son Prophète et les Croyants : voilà ceux qui forment le parti d'Allah, et qui seront les vainqueurs!» (Sourate al-Mâ'idah, 5 : 55-56)

Voici ce que disent quelques exégèses sunnites du Saint-Coran :

Selon al-Zamakh-charî, dans "Al-Kach-châf": «Il [ce Verset] a été révélé à propos de 'Alî (qu'Allah ennoblisse son visage) lorsqu'un mendiant l'a sollicité pendant qu'il était en position d'Inclination dans sa Prière, et qu'il a laissé tomber pour lui sa bague -qui flottait à son petit doigt- sans interrompre sa Prière. Si vous vous demandez comment il [ce Verset] peut être relatif à 'Alî (qu'Allah ennoblisse son visage), alors que le terme désigne un pluriel, je vous répondrai : si le terme désigne un pluriel, bien qu'il s'agisse d'un seul homme, c'est pour inciter les gens à faire comme lui -dans le but d'obtenir la récompense qu'il a obtenue - et pour rappeler que la nature des Croyants devrait être tellement soucieuse de la piété, de la bienfaisance et du secours envers les pauvres, que même quand ils sont en train de faire la Prière, ils ne devraient pas ajourner l'accomplissement d'une action de bienfaisance - qui ne supporte aucun retard- jusqu'à la fin de leur Prière.» al-Zamakh-charî, "Al-Kach-châf", tafsîr Sourate al-Mâ'idah, V.55.

Citant al-Kalbî, et parlant des circonstances de la Révélation de ce Verset : «Vous n'avez pas de Maître en dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui croient : ceux qui s'acquittent de la Prière, ceux qui font l'aumône tout en s'inclinant humblement», al-Wâhidî a écrit: «La fin de ce Verset concerne 'Alî (que la Satisfaction d'Allah lui soit acquise), car il a donné sa bague à un mendiant pendant qu'il se trouvait dans la phase d'Inclination de sa Prière.» Al-Wâhidî, "Les Circonstances de la Révélation", Sourate al-Mâ'idah, Verset 55.

Voici encore une liste des différentes sources sunnites qui indiquent que ce verset fut bien révélé à propos de l’imam Ali (as) et personne d’autre.
- "Chawâhid al-Tanzîl" (al-Haskânî al-Hanafî), tome I, p. 166, hadith : 216, 217, 218, 219, 221, 222, 223, 224, 225, 226, 227, 228, 229, 230, 231, 232, 233, 234, 235, 236, 237, 238, 239, 240, 241, éd. de Beyrût.
- "Manâqib 'Alî ibn Abî Tâlib", d'Ibn al-Maghâzilî al-Châfi'î, p.311, hadith : 354, 355, 356, 357, 358.
- "Kifâyat al-Tâlib", d'al-Kinjî al-Châfi'î, pp. 228, 250, 251, éd. al-Matba'ah al-Haydariyyah ; et pp. 106, 122, 123 ; éd. Matba'at al-Gharî, Najâf, Iraq.
- "Thakhâ'ir al-'Uqbâ", d'al-Tabarî al-Châfi'î, pp. 88, 102.
- "Al-Manâqib" d'al-Khawârizmî al-Hanafî, p. 187.

- "Tarjamat al-Imam 'Alî ibn Abî Tâlib min Ta'rîkh Dimachq" d'Ibn 'Asâkir al-Châfi'î, tome II, p. 409, hadith : 908, 909.
- "Al-Fuçûl al-Muhimmah" d'Ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî, pp. 108, 123.
- "Al-Dur al-Manthûr" d'al-Çiyûtî, tome II, p. 293.
- "Fat-h al-Qadîr", d'al-Chûkânî, tome II, p. 53.
- "Al-Tas-hîl li-'Ulûm al-Tanzîl", d'al-Kalbî, tome I, p. 181.
- "Al-Kach-châf" d'al-Zamakh-charî, tome I, p. 649.
- "Tafsîr al-Tabarî", tome VI, pp. 288, 289.
- "Zâd al-Masîr fî 'Ilm al-Tafsîr", d'Ibn al-Jawzî al-Hanbalî, tome II, p. 383
- "Tafsîr al-Qurtubî", tome VI, pp. 219, 220.
- "Al-Tafsîr al-Munîr li-Ma'âlim al-Tanzîl", d'al-Jâwî, tome I, p.210.
- "Fat-h al-Bayân fî Maqâçid al-Qur'ân", de Çiddîq Hassan Khân, tome III, p. 51.
- "Asbâb al-Nuzûl", d'al-Wâhidî, p. 148, éd. d'Inde ; et p. 113, éd. al-Halabî, Egypte.
- "Lobâb al-Naqûl", d'al-Çiyûtî, (publié dans la marge de ''Tafsîr al-Jalâlayn'', p. 213).
- "Tathkirat al-Khawâç" d'al-Sibt Ibn al-Jawzî al Hanafî, pp. 18, 208, éd.
Matba'at al-Najâf ; et p. 15, éd. al-Matba'ah al-Haydariyyah.
- "Nûr al-Abçâr", d'al-Chablanjî, p. 71, éd. 'Uthmâniyyah, Egypte ; et p. 70, éd. al-Sa'îdiyyah, Egypte.
- "Yanâbî' al-Mawaddah", d'al-Qandûzî al-Hanafî, p. 115, éd. Islâmbûlî ; et p. 135, éd. al-Matba'ah al-Haydariyyah ; et tome I, p. 114 ; et tome II, p. 37.
- "Tafsîr al-Fakhr al-Râzî", tome XII, pp. 26, 20, éd. al-Bahiyyah, Egypte ; et tome III, p. 431, éd. al-Dâr al-'Amirah, Egypte.
- "Tafsîr Ibn Kathîr", tome II, p. 71.
- "Ihyâ' al-Kutub, Ahkâm al-Qur'ân", d'al-Jaç-çâç, tome IV, p. 102, éd. 'Abdul Rahmân Muhammad, Egypte.
- "Majma' al-Zawâ'id", tome VII, p. 17.
- "Nudhum Dâr al-Samtayn", d'al-Zarandî al-Hanafî, pp. 86-88.
- "Al-Çawâ'iq al-Muhriqah" d'Ibn Hajar al-Châfi'î, p. 24, éd. al-Maymaniyyah, Egypte ; et p. 39, éd. al-Muhammadiyyah, Egypte.
- "Ansâb al-Achrâf", d'al-Balâtherî, tome II, p. 150, hadith 151, éd. Beyrût.
- "Tafsîr al-Nasfî", tome I, p. 289.
- "Al-Hâwî li-l-Fatâwi", d'al-Çiyûtî, tome I, pp. 139, 140.
- "Kanz al-'Ummâl", tome XV, p. 146, hadith 416, et p. 95, hadith 269, 2e éd.
- "Muntakhab Kanz al-'Ummâl", (dans la marge de "Musnad Ahmad", tome V, p. 38).
- "Jâmi' al-Uçûl", tome IX, p. 478.
- "Al-Riyâdh al-Nadhirah", de Muhib al-Dîn al-Tabarî al-Châfi'î, tome II, pp. 273, 302.
- "Ihqâq al-Haqq", d'al-Tastarî, tome II, p. 399.
- "Al-Ghadîr", d'al-Amînî, tome II, p. 52, et tome III, p. 156.
- "Matâlib al-Sa'ûl" d'Ibn Talhah al-Châfi'î, p. 31, éd. de Téhéran ; et tome I, p. 87, éd. de Najâf.
- "Ma'âlim al-Tanzîl", d'al-Baghawî al-Châfi'î, (dans la marge de "Tafsîr al-Khâzin", tome II, p. 55).
- "Farâ'id al-Samtayn", d'al-Hamwînî al-Châfi'î, tome I, pp. 11, 190, hadith : 150, 151, 153.
 
Fatima

Le Prophète a dit : « Fâtima est une partie de moi-même, ce qui l'inquiète, m'inquiète aussi et ce qui lui nuit me nuit ». Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 4482

3714- D'après al-Miswar ibn Makhama, le Messager de Dieu (ç) dit : "Fâtima est une partie de moi-même ; celui qui l'irrite m'irrite moi-même".Sahih Boukhari, Volume 5

3713- * Le Prophète (ç) dit : « Fâtima est la maîtresse des femmes du Paradis. » Sahih Boukhari, Volume 5

LXII - Les mérites des Compagnons du Prophète (ç)

R. 12 - De la noble nature des parents du Messager de Dieu (ç) et de la noble nature de Fâtima (s), la fille du Prophète (ç)

3713- Wâqid : J’aientendu mon père rapporter d’ibn ‘Umar qu’Abu Bakr (r) avait dit : « Gardez votre vénération envers Muhammed (ç) par l’intermédiaire des membres de sa Maison. »Sahih Boukhari, Volume 5

Fatima déclara : «Ainsi, ô Abou Bakr, vous vous hâtez encore au point de vous attaquer aux proches du Prophète ! Allah est témoin ! Je refuserai, ajouta-t-elle, de parler à Omar dans ce monde, et cela jusqu’à ce que je paraisse devant Dieu ! ».«Fatima, fille du prophète, courroucée, évita depuis cette époque Abou Bakr, et ne cessa de l’éviter jusqu’à sa propre mort, survenue six mois après celle de l’envoyé de dieu». Récit rapporté par le sahih de Boukhari tome 2 page 381
 
Abû Bakr

Pendant sa maladie Abû Bakr exprima avec amertume son regret pour trois de ses actes: «J'aurais aimé ne les avoir pas faits». Ce sont:

1. La rafle dans la maison de Fâtimah malgré les conspirations dont il dit avoir été l'objet;

2. Le fait d'avoir fait brûler vivant Fujâ'ah al-Salmî. Il dit à ce propos que cet homme aurait dû être soit relâché soit passé par le sabre, mais non pas brûlé;

3. Le fait d'avoir épargné le rebelle Ach'ath à qui il maria par la suite sa sur Om Farwah. Cet homme, dit-il, avançait toujours dans la bassesse.

«Al-Nasâ'î, citant Aslam, écrit que 'Omar entendit Abû Bakr lâcher ces mots: "C'est cela qui m'avait amené à ce à quoi je suis arrivé"». "Al-Suyûtî", tradu. de M. Jarret, p. 104, "Al-Tabarî", "Al-'Aqd al-Farîd", "Kanz al-'Ummâl", etc.
 
Omar

Quand Umar est venu à la porte de la maison de Fatimah, il a dit : "Par l'Allah, je brûlerai complètement (la maison) sur vous à moins que vous ne sortiez et donniez le serment d'allégeance (à Abu Bakr)."

Références sunnite : Histoire de Tabari (arabe), v1, pp 1118-1120, Histoire d'Ibn Athir, v2, p325, Al-Isti'ab, par Ibn Abd Al-Barr, v3, p975, Tarikh Al-Kulafa, par Ibn Qutaybah, v1, p20 et Wal-Siyasah Al-Imamah, par Ibn Qutaybah, v1, pp 19-20.
Sahih Boukhari : Volume 3, Livre 32, Numéro 227 :

Abu Huraira raconte :

Le Messager d’Allah dit : « Celui qui prie la nuit tout le mois de Ramadan avec une Foi sincère et espérant une récompense d’Allah, alors tous ses péchés passés seront pardonnés. » Ibn Shihab (un narrateur secondaire) a dit : « Le Messager d’Allah est mort et les gens continuaient d’observer cela (i.e. Nawafil effectué individuellement, non pas en assemblée), et cela est resté comme il était durant le Califat d’Abu Bakr et dans les premiers jours du Califat de ‘Omar. » ‘Abdur Rahman bin ‘Abdul Qari a dit : « Je suis parti en compagnie de ‘Omar Al-Khattab une nuit de Ramadan à la mosquée et j’ai trouvé les gens priant en différents groupes. Un homme priant seul ou un homme avec un petit groupe derrière lui. Alors, ‘Omar a dit : ‘A mon avis, je ferai mieux de rassembler ces (gens) sous la direction d’un Qari (Récitateur) (i.e. laissez-les prier en assemblée !)’. Alors, il décida de les rassembler derrière Ubai bin Ka’b. Ensuite, lors d’une autre nuit, je suis de nouveau venu en sa compagnie et les gens priaient derrière leur récitateur. Sur cela, ‘Omar remarqua : ‘Quelle excellente Bid’a (i.e. innovation en religion) cela est ; mais la prière qu’ils n’effectuent pas, mais dorment à son temps est meilleure que celle qu’ils sont en train d’effectuer.’ Il voulait dire la prière dans la dernière partie de la nuit. (Ces jours) les gens avaient l’habitude de prier dans la première partie de la nuit. »

Ibn abbas rapporte: "Quand le prophète (saw) fut à l'agonie, parmi ceux présents se trouvaient Omar ibn al khattab. Le prophète (saw) dit: "Qu'on fasses écrire un texte, de manière que si vous le suivez (le texte), vous ne serez jamais égarés." Omar dit alors aux hommes: "Le prophète éprouve une douleur immense (il délire). Vous avez le Coran et il nous suffit." Une discussion s'engagea entre ceux qui disaient qu'il fallait obéir au prophète et ceux qui étaient de l'avis d'Omar. Le prophète (saw) entendant leur discussion dit de s'en aller. Ibn abbas, conclut et dit: "Le malheur, le plus grand malheur fut que cette dispute empêcha le prophète (saw) de leur faire écrire ce texte." Sahih Mouslim Hadith 22/1637

Cette fameuse phrase de Omar disant : Y'aurait pas eu Ali, Omar aurait périt » a été rapporté ( avec qq variantes) par plusieurs Ulema sunnites, avec entre autres :

Qazi Fazlullah Bin Ruzbahan, dans son Ibtalu'l-Batil;
Ibn Hajar Asqalani dans Tihdhibu'l-Tahdid, ( Impression : Hyderabad Daccan, page 337)
Ibn Hajar dans Al-Isaba, Volume II, (Imprimé en Egypte, page 509;
Ibn Qutayba Dinawari dansTa'wil-e-Mukhtalafu'l-Hadith, page 201-202
Ibn Hajar Makki dans Sawa'iq-el-Muhriqa, page 78
Hajj Ahmad Afindi dans Hidayatu'l-Murtab, page 146 and 152
Ibn Athir Jazari dans Usudu'l-Ghaiba, Volume IV, page 22
Jalalu'd-Din Suyuti dans Ta'rikhu'l-Khulafa, page 66
Ibn Abdu'l-Birr Qartabi dans Isti'ab, Volume II, page 474
Seyyed Mu'min Shablanji dans Nuru'l-Absar, page 73
Muhammad bin Ali As-Saban dans Is'afu'r-Raghibin, page 152
Nuru'd-Din bin Sabbagh Maliki dans Fusulu'l-Muhimma, page 18
Ibn Abi'l-Hadid Mu'tazili dans Sharhe Nahju'l-Balagha, Volume I, page 6
Allama Qushachi dans Sharh-e-Tarid, page 407,
Khatib Khawarizmi dans Manaqib, page 48, 60,
Muhammad bin Talha Shafi'i dans Matalibu's-Su'ul sub-Chapter 6, page 29
Imam Ahmad bin Hanbal dans Faza'il aussi dans son Musnad.
Sibt Ibn Jauzi dans Tadhkira, page 85, 87
Imam Tha'labi dans Tafsir Kafshu'l-Bayan
Muhammad bin Yusuf Ganji Shafi'i dans Kifayatu't-Talib, Chapitre 57
Ibn Maja Qazwini dans ses :Sunan,
Sheikh Sulayman Balkhi Hanafi dans Yanabiu'l-Mawadda, Chapter 14,
Ganji Shafi'i,, dans son Kifayatu't-Talib Fi Manaqib Ali Bin Abu Talib, chapitre 57
 
'othman

"Les gens que le Prophète (saw) haïssait le plus étaient bano omeyya, bano hanifa et thaqif". Mostadrak as-sahihayin. Volume 4 p.480. Sahih selon les critères de Bokhari et de Moslim ('ala sharti shaiykhayin). En aucun cas 'othman est exclu de cette affirmation. Le Prophète (saw), parle bien ici de l'intégralité des familles sans disctinction de personne.
 
A'icha

D'après `A'icha (qu'Allah soit satisfait d'elle), Sahla bint Suhayl vint dire au Prophète (pbAsl): "O Envoyé d'Allah! Je remarque les signes du mécontentement sur la figure de 'Abû Hudhayfa (mon époux) de la présence fréquente de Sâlim, son allié, chez nous". Le Prophète (pbAsl) lui dit: "Allaite-le (pour qu'il lui soit un fils de lait, interdit en mariage)". - "Et comment allaiterai-je un adulte pareil?" Le Prophète (pbAsl) sourit (suivant la version rapportée par Ibn 'Abî `Umar: Le Prophète rit) et dit: "Je sais bien que c'est un homme adulte!" ajoute dans sa version: "et qu’il avait pris part à la bataille de Badr". Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 2636
Références : Sahîh de Moslim, chapitre de "l'allaitement de l'adulte" (bâb ridâ'ati l-kabîr ). Dans l'édition en 5 volumes du Sahîh Moslim du Dâr ihyâ'i t-torâthi l-'arabî, ce chapitre se trouve dans le volume 2, pages 1076-1078. Dans d'autres éditions, la page devrait pouvoir être retrouvée avec les numéros des hadiths, dont le premier est le n°1453.

Dans ce Hadith, il est clairement fait mention qu’Aicha aurait prétendu que le Prophète aurait encouragé qu’un adulte soit allaité par une femme mariée.

Dans un autre Hadith, nous apprenons qu’Aicha aurait elle-même recouru à ceci afin de recevoir la visite de jeune gens murs. N’est-ce pas une aberration majeure que de lire ceci de livre prétendu 100% authentique ?
 
Intercession

" Selon 'Omar Ibn al-Kattâb, le Messager d'Allah (P) a dit:

«Lorsqu'Adam eut commis son péché, il implora: "O Seigneur! Je Te demande, par la Vérité de Mohammad, de me pardonner!". Allah lui demanda alors: "Comment connais-tu Mohammad, alors que je ne l'ai pas encore créé?". Adam répondit: "O Seigneur! Lorsque Tu m'as créé de Ta Main et insufflé de Ton Esprit en moi, j'ai levé ma tête et j'ai vu écrit sur les listes du Trône: "Il n'y a de Dieu qu'Allah, Mohammad est le Messager d'Allah". De là j'ai compris que Tu n'avais ajouté à Ton Nom que celui qui T'est le plus aimé de la créature". Allah dit alors: "O Adam! Tu as dit la vérité. Il m'est le plus aimé de la créature. Supplie-Moi en invoquant mon amour pour lui et Je te pardonne. Et (sache que) sans Mohammad, Je ne t'aurais pas créé"


référence: Al-Bayhaqî dans "Dalâ'il al-Nubuwwah":5/489; Al-Hâkim dans "Al-Mustadrak 'Alâ-l-Sahîhayn": 2/672; Al-Tabarânî dans "Al-Mo'jam al-Saghîr": 2/82; Abû Na'îm dans "Al-Dalâ'il"; Al-Samhûdî dans "Wafâ' al-Wafâ'": 4/1371; Al-Zurqânî dans "Charh al-Mawahib": 1/62; Al-Suyûtî dans "Al-Khaçâ'iç al-Kubrâ": 1/12.


Ibn Taymiyyah a mentionné un certain nombre de paroles authentiques des compagnons du Prophète dans lesquelles ils demandaient son telle que l’invocation bien connue : "Ô Allah ! Je m’approche de Toi par l’intermédiaire de Ton Prophète, le Prophète de la Miséricorde. Ô Mohammed ! Je m’approche de toi par l’intermédiaire de ton Seigneur et le mien par ton intermédiaire pour accorder à moi et à ma condition Ta Miséricorde". Selon Ibn Taymiyyah, l’utilisation de ces invocations était confirmée par Al-Bayhaqi, Ibn Al-Sunni et Al-Tabarani. Il a aussi ajouté que "Ibn Abi Dunia a confirmé dans son livre Majani Al-Dua’ l’utilisation de cette intercession et de certaines similaires par des Musulmans qui ont précédé. Ibn Hanbal a aussi rapporté dans Mansak Al-Mirwizi une demande pour l’intercession du Prophète dans son invocation"


Ibn Taymiyyah, Al-Tawasil wa Al-Wasila pp. 105-106
 
'Ashourâ(chiite)

Cependant, une question a une fois été posée concernant certaines pratiques en commémoration au martyre de l'Imam Al-Hussayn au bureau de l'Ayatollah Seyyed Sistani, et voici quelle a été la réponse :
"La commémoration de la tragédie de Imam Hossein (A.S) est certainement recommander (Mostahab) tant que la personne ne se fait pas du mal et n’apporte pas du déshonneur à la noble réputation de notre religion."
 
'Ashourâ(sunnite)

Qui plus est, après l'islam et la prescription du mois de Ramadân ce jeûne ne fut pas du tout recommandé par le Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, mais simplement laissé à la libre appréciation des gens: "On jeûnait le 'Ashourâ' dans la djâhiliyya, et lorsque vint l'islam, celui qui voulait le jeûnait et celui qui voulait le délaissait" ou encore: "lorsque le Ramadan fut prescrit, celui qui voulait jeûnait le jour de 'Ashourâ' et celui qui voulait ne jeûnait pas" (les deux d'après 'Aïsha,]Sahîh Moslim, vol. 2 p.792, bâb saom yaom 'Ashourâ', hadith 1125/3 et 1125/4).

Bref, pour cette série de hadiths de Moslim, le jeûne de 'Ashourâ' est une pratique djâhilienne que le Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, aurait finalement tolérée sans la recommander et sans la pratiquer lui-même (en tout cas après la prescription du mois de Ramadân). Un hadith de Moslim (p.793, hadith 1126/2) énonce cela de la bouche même du Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, qui aurait dit à propos du 'Ashourâ':

"C'était un jour que les gens de la djâhiliyya jeûnaient, donc celui d'entre vous qui aimerait le jeûner n'a qu'à le jeûner et celui à qui cela ne plaît pas qu'il le délaisse."

Et ces hadiths précisent bien que le Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, était de ceux qui abandonnèrent ce jeûne (taraka 'Ashourâ', p.792, hadith 1125/2; tarakaho, p.794, 1127/1, 1127/2, etc.).
 
Les Gens de la Maison

Maintenant qui sont les Ahloul Bayt ? Pour les chiites tout est clair, maintenant voyons pour les sunnites !

«O vous, les Gens de la Maison (Ahloul bayt) ! Allah veut seulement éloigner de vous la souillure, et vous purifier totalement.» (Sourate al-Ahzâb, 33 : 33)



Tafsir (exégèse du verset) :
Il est rapporté, dans "al-Dur al-Manthûr", d'al-Çiyûtî : «Selon al-Tabarânî, citant Oumm Salma, le Messager d'Allah a dit à Fâtimah : "Amène-moi ton mari et tes deux fils." Lorsqu'elle l'eut fait, le Prophète les recouvrit d'un voile de Fadak puis, posant la main sur eux, il dit : "O Allah ! Ils sont la Famille de Muhammad ! Prie donc sur la Famille de Muhammad et bénis-la comme Tu l'as fait pour la Famille d'Ibrâhîm. Tu es en effet Digne de Louanges et de Gloire.

Oumm Salma ajoute : «J'ai alors levé le voile pour entrer avec eux, mais le Prophète l'a retiré de ma main en me disant : '"Tu es bien, là où tu es."». Le hadith est rapporté par at-Tirmithî dans "Manâqib Ahl-ul-Bayt", tome III, p. 308, citant 'Umar ibn Abî Salma. Mais aussi 'Abdullâh ibn Ahmad ibn Hanbal, citant Umm Salma, ainsi que dans "Tafsîr al-Tha'labî". De même, Ibn Marduwayh et al-Khatîb, citant Abî Sa'îd al-Khidrî.



Le Messager d'Allah continua d'expliquer à la Oumma le sens de ce noble Verset et à le lui faire assimiler afin qu'elle marche à sa Lumière. Il dit notamment : «Ce Verset a été révélé à propos de cinq personnes : moi-même, 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn. O vous les Ahl-ul-Bayt ! Allah veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement.» Rapporté par Ibn Jarîr, Ibn Abî Hâtam, al-Tabarânî, citant Abî Sa'îd al-Khidrî, mais aussi al-Tirmithî, Ibn al-Munthir, al-Hâkim, Ibn Marduwayh, al-Buhayqî.

De même, l'interprétation de ce Verset et la confirmation des noms qu'il désigne sont attribués à 'Ayechah : «Un jour, le Prophète est sorti, revêtu d'un drap à poils noirs. Lorsqu'al-Hassan est venu, il l'a placé sous le drap ; puis al-Hussayn est venu, et il l'a placé sous le drap ; ensuite Fâtimah est venue, et il l'a placée sous le drap ; enfin 'Alî est venu, et il l'a placé sous le drap. Puis il a dit : "O Ahl-ul-Bayt ! Allah veut éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement."».

Et ce n’est pas tout ! Le Messager de Dieu, sachant probablement que de nombreux individu chercheraient un jour à remettre en question l’identité réelle des Ahloul Bayt, il s'appliqua pendant plusieurs mois à s'arrêter, à l'aube, devant la porte de la maison de 'Alî et de Fâtimah pour les appeler à la Prière, en les désignant sous l'appellation de "Ahl-ul-Bayt", il voulait à l'évidence faire connaître l'identité de ces Ahl-ul-Bayt, expliquer la signification exacte du Verset d'al-Tat-hîr, attirer l'attention de la Oumma sur la place de choix qu'ils occupent, et lui signifier l'obligation de les aimer, de les soutenir et de leur obéir.

En effet, Abû-l-Hamrâ', cité par al-Tabarî, témoigne: «Pendant six mois, le Messager d'Allah s'arrêta au niveau de la porte de 'Alî et de Fâtimah, pour dire: "O Ahl-ul-Bayt ! Allah veut éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement. Ce Hadith est rapporté d'al-Tirmithî dans son "Sahîh", lequel cite Anas ibn Mâlik, mais aussi par al-Hâkim dans "Al-Mustadrak", tome III, p. 158, qui l'a qualifié de"sain" (Sahîh).

Voici encore un aperçu de sources qui confirment que le verset : «O vous, les Gens de la Maison ! Allah veut seulement éloigner de vous la souillure, et vous purifier totalement.» (Sourate al-Ahzâb, 33 : 33), concerne Muhammad, 'Alî, Fâtimah, al-Hassan, al-Hussayn.

- "Sahîh Muslim", Kitâb "Fadhâ'il al-Çihâbah", Bâb "Fadhâ'il Ahli Bayt al-Nabî", tome II p. 368, éd. 'Isâ al-Halabî, et tome XV, p. 194, éd. Egypte, explication d'al-Nawawî.
- "Sahîh al-Tirmithî" : tome V, p. 30, hadith 3258 ; tome V, p. 328, hadith 3875, éd. Dâr al-Fikr ; tome II, pp. 209, 308, 319, éd. Bûlâq ; tome XIII, p. 200.
- "Musnad Ahmad ibn Hanbal", tome I, p. 330, éd. al-Maymanah, Egypte ; tome V, p. 25, éd. Dâr al-Ma'ârif, Egypte, avec une chaîne (Sanad) saine (Sahîh).
- "Al-Mustadrak 'alâ al-Sahîhayn" d'al-Hâkim, tome III, pp. 133, 146, 147, 158, et tome II, p. 416.


l'Envoyé de Dieu (sawa) a dit: «Les Gens de ma Maison sont auprès de vous comme le Bateau de Nûh : celui qui est monté a été sauvé, et celui qui l'a manqué s'est noyé.»

Ce hadith est relaté par al-Hâkim dans "Mustadrak al-Sahîhayn" (tome II, p. 343) en disant que ce hadith est sain (Sahîh) selon la condition de Muslim et il est raconté par al-Muttaqî dans "Kanz al-'Ummâl" (tome VI, p. 216), par al-Haythamî dans son "Majma'" (tome IX, p.168), par Muhib al-Dîn al-Tabarî dans ses "Thakhâ'ir" (P. 20). Il est relaté par al-Khatîb al-Baghdâdî dans son "Ta'rîkh" (tome XII, p. 19)

Ainsi, Tirmidhî rapporte (Sonan, vol.5, p .662, had.3786), d'après Djâbir Ibn 'Abd Allâh: "J'ai vu le Messager de Dieu, Dieu le bénisse et lui donne la Paix, lors de son pèlerinage, le jour de 'Arafa. Il était monté sur sa chamelle [nommée] Qaswâ' pour faire une khotba et je l'ai entendu dire: "O vous, les gens, en vérité j'ai laissé parmi vous ce grâce à quoi vous ne vous égarerez pas si vous vous en saisissez: le Livre de Dieu et ma famille, les gens de ma demeure." Et Tirmidhî précise que la même chose a aussi été rapportée par Abou Dharr, Abou Sa'îd al-Khoudrî, Zayd Ibn Arqam et Hodhayfa Ibn Asîd.

Une autre version du même hadith, transmise par Abou Sa'îd al- Khodrî, est retenue (avec de minimes variations) par Ibn Hanbal (Mosnad, vol.3, p.59, had.11578; Fadâ'ilo s-sahâba, vol. 2, p.585, had.990), at-Tabarânî (al-Mo'djam al-kabîr, vol.3, p.65-66, had.2678) et Ibn Abî 'Asim (As-Sonna, v.2 p.645, had.1553); cette même version est aussi rapportée par Tirmidhî, mais d'après Zayd Ibn Arqam (Sonan, vol.5, p.663, had.3788): J'ai entendu le Messager de Dieu, Dieu le bénisse et lui donne la Paix, dire: "O vous, les gens, en vérité j'ai laissé parmi vous ce grâce à quoi vous ne vous égarerez pas après moi si vous vous en saisissez: les deux trésors (ath-thiqlayn), l'un étant plus grand que l'autre; le Livre de Dieu, une corde tendue entre le ciel et la terre, et ma famille, les gens de ma demeure. En vérité, ces deux-là ne se sépareront pas jusqu'à ce qu'ils viennent me rejoindre au bassin [paradisiaque]."

Parmi les autres références sunnites de ce hadith, on peut encore citer: MOSLIM, as-Sahîh, vol.4, p.1873-1874, Kitâb fadâ'il as-sahâba, bâb min fadâ'il 'Alî, had. 2408; IBN HANBAL, al-Mosnad, vol.3, p.14 had.11116, p.15 had. 11146, p.26 had.11227; vol.4, p.366; vol.5, p.181 had.21618; HAKIM NAYSABURI, al-Mustadrak 'alâ s-sahîhayn (avec en bas de page le Talkhîs al-mostadrak de Dhababî), vol.3, p. 109, 110, 148, 533; TABARANI, al-Mo'djam al-kabîr, vol.3, p.65-67 had. 2678-2683; vol.5, p.182 had. 5026, p.186 had. 5040, etc.; IBN KATHIR, Tafsîr, en commentaire de Cor. 42.23, et al-Bidâya wa n-nihâya, vol.5, p.209; etc.
 
Argumentation sur « Le Livre d’Allah et ma Famille »

Si on interroge un musulman sunnite moyen sur le verset "le deuxième des deux lorsqu'ils étaient dans la grotte" (Cor. 9.40), tous vous répondront qu'il est question d'Abou Bakr.

Mais interrogez un musulman sunnite moyen sur le verset de la mobâhala, et vous pourrez constater qu'il ne saura pas de quoi, et surtout de qui, il est question.

De même, interrogez un musulman sunnite moyen sur le hadith des "deux trésors" (ou "choses de poids", thiqlayn) et sur la khotba du Pèlerinage d'adieu, et il vous répondra d'évidence que le Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, y a dit:"le Livre de Dieu et ma Sunna".

Interrogez par contre le même musulman sunnite moyen sur la formulation: "le Livre de Dieu et ma famille, les gens de ma demeure ('itratî ahlo baytî)", et il vous répondra avec la même évidence qu'il s'agit là d'un "truc de shiites".

Dites-lui que la première version ("le Livre de Dieu et ma Sunna") ne se trouve ni chez Bokharî, ni chez Moslim, ni dans aucun des "six livres" fondamentaux de hadiths (al-kotob as-sitta), et notre musulman sunnite moyen aura bien du mal à vous croire.

Dites-lui qu'en plus de cela, si on trouve bien cette version dans la Mowatta'a de Mâlik et la Sîra d'Ibn Hishâm, elle y est rapportée sans la moindre chaîne de transmission (morsal), et il commencera à douter de vos capacité mentales.

Ajoutez à cela qu'on ne peut trouver de ce hadith que trois chaînes de transmissions au grand maximum (deux chez Ibn 'Abd al-Barr et une chez al-Bayhaqî et Hâkim Nisâbûrî) et que ces trois chaînes sont toutes âhâd (c’est-à-dire qu'elles ne comportent à chaque maillon de la transmission qu'un seul et unique transmetteur) et qu'elles comportent de plus toutes les trois un maillon "faible" (da‘îf), et il doutera même de votre religion.

Terminez en lui disant que l'autre version, par contre, ("le Livre de Dieu et ma famille, les gens de ma demeure ('itratî ahlo baytî)") est rapportée dans la plupart des sources fondamentales sunnites — parmi lesquelles je ne citerais que:

MOSLIM (as-Sahîh, K. fadâ'il as-sahâba, bâb fadâ'il 'Alî, had. 36-37),

TIRMIDHI (as-Sunan, bâb manâqib ahli bayti n-nabî, had. 31),

IBN HANBAL ( al-Musnad, III/14, 17, 26, 59, IV/366-367, 371, V/181-182.,

DARIMI (as-Sunan,K. fadâ'ili l-Qur'ân, bâb fadli man qara'a l-Qur'ân, had.11),

HAKIM NAYSABURI (al-Mustadrak 'alâ s-sahîhayn, Halab, Maktab al-matbû'âti l-islâmiyya, sd., avec en bas de page le Talkhîs al-mustadrak de Dhababî), III/109, 110, 148, 533),

TABARANI, al-Mu'djam al-kabîr, éd. Hamdî 'AM. Salafî, Beyrouth, Dâr Ihyâ'i t-turâthi l-'arabî (offset de l'édition du Caire, Maktaba Ibn Taymiyya, sd.), III/62-64 had. 2678-2681, V/182 had. 5026, V/186 had. 5040, etc.)

et, last but not least, IBN KATHIR, Tafsîr, en commentaire de Cor. 42.23. etc.) — et vous voilà catalogué "shiite".

Marquez le coup en précisant que, contrairement à la version "le Livre de Dieu et ma Sunna", qui n'est rapportée que par des chaînes âhâd et faibles, la version "le Livre de Dieu et ma famille, les gens de ma demeure" est rapportée dans toutes ces sources sunnites fondamentales par des chaînes motawâtira, c’est-à-dire des chaînes de transmetteurs nombreux et tous "sains" (sahîh) et que ces chaînes remontent de plus au Prophète par plus d'une vingtaine de Compagnons, et voilà que vous ne pouvez être qu'un râfidî.

Enfin, vous acheverez votre malheureux interlocuteur si vous lui dites que, dans al-Bidâya wa n-nihâya, Ibn Kathîr situe ce hadith lors de la khotba de ghadîr Khomm, sur le chemin du retour du Pèlerinage d'adieu, ce qui en rend la signification encore plus explicite puisque, dans la version rapportée en cet endroit par Ibn Kathîr, après avoir dit:
"Je laisse parmi vous les deux trésors: le Livre de Dieu et ma parenté, les gens de ma demeure; ils ne se sépareront pas jusqu'à ce qu'ils viennent à moi au Bassin [paradisiaque]",


le Prophète prit la main de 'Alî, que Dieu soit satisfait de lui, et dit:


"Celui dont je suis le maître (mawlâ), celui-ci est son maître. O mon Dieu, sois l'ami de son ami et l'ennemi de son ennemi".

(Bidâya, V/209 et aussi Mustadrak, III/109)
 
Les douze Imams

Hadith Numéro1: Raconté par Jabir ibn Samura: -J'ai entendu le Prophète (s) qui disait: 'Il y aura Douze Commandeurs.' Il dit alors une phrase que je n'ai pas entendue. Mon père m'a dit: -Le Prophète a ajouté: 'Ils seront tous de Quraysh.'

(Sahih al-Bukhari (traduct.), Hadith: 9.329, Kitabul Ahkam;
(Sahih al-Bukhari, (Arabe), 4:165, Kitabul Ahkam)

Hadith Numéro2: Le Prophète (s) a dit: 'La Religion (l'Islam) continuera jusqu'à l'Heure (du Jour de la Résurrection), vous aurez Douze Califes, tous seront de Quraysh.'
[Sahih Muslim, (traduct.), Chapitre DCCLIV, v3, p1010, Tradition #4483; Sahih Muslim (arabe), Kitab al-Imaara, 1980 Edition Arabie Saoudite, v3, p1453, Hadith #10




Qui sont ces Douze Successeurs du Prophète (saw) ?

Je ne vous apprends rien en vous disant que les sunnites croient que celui qui devait etre calife apres le prophete (saw) est bien Abu Bakr. Et en effet, le premier calife etait bien Abou Bakr, le second 'Omar, le troisieme 'Othman, et le quatrieme l'Imam Ali (as)..

Tres bien, Vu que :

1 : Le premier devait etre, et etait Abu Bakr.

2 : Le prophete (saw) a affirmé qu'apres lui, on doit avoir, douze successeurs ( califes, Imams etc..) tous de Quraych..

Il ne paraît pas tres dure, à premiere vue, ss ses conditions , de trouver les autres 11 successeurs.

Croyez moi, je pensais sincerement, que cette question etait tres facile pour les Savants Sunnites, jusqu'au jour ou j'ai lu les textes que je vais vous rapporter plus bas.

En effet, plusieurs Grands et Celebres Savants Sunnites se sont penchés longuement sur le sujet, et ont essayé tous, de trouver les Douzes en question.



Question : Qui sont ces DOUZE Successeurs du Prophète (saw)selon les Savants Sunnites (s)?



Reponse: Lisons Attentivement Ensemble les réponses apportées par Ahl Al Sunna Wal Jam'aa à cette question :

================================================== ========

Ibn al-'Arabi:

Nous avons compté les douze Emirs qui succédèrent au Saint Prophète (s.a.w.s.) . Ceux-ci furent: Abu Bakr, 'Omar, 'Othman, Ali, Hasan, Mu'awiyah, Yazid, Mu'awiyah ibn Yazid, Marwan, 'Abd al-Malik ibn Marwan, Yazid bin 'Abd al-Malik, Marwan bin Muhammad bin Marwan, As-Saffah... Après il y eut vingt-sept califes des Bani Abbas.

Maintenant si l'on considère douze d'entre eux celà ne nous amène que jusqu'à Sulayman. Seulement cinq d'entre eux correspondent au sens du texte et à ceux-là nous pouvons ajouter les quatre Califes Bien-Dirigés et 'Omar bin 'Abd al-'Aziz...

Je ne peux comprendre la signification de ce Hadith.

[Ibn al-'Arabi, Sharh Sunan Tirmidhi, 9:68-69]

================================================== ========

Qadi 'Iyad al-Yahsubi:

Les Califes furent plus nombreux que cela. Limiter leur nombre à douze est incorrect. Le Saint Prophète (s.a.w.s.) n'a pas dit qu'ils seraient seulement douze et pas plus. Désormais il est possible qu'ils soient plus nombreux.

[Al-Nawawi, Sharh Sahih Muslim, 12:201-202;
Ibn Hajar al-'Asqalani, Fath al-Bari, 16:339]

================================================== ========

Jalal al-Din al-Suyuti:

Il y aura seulement douze Califes jusqu'au Jour du Jugement. Et ils agiront selon la Vérité, mème s'ils ne sont pas suivis.

Nous constatons que sur les douzes, quatre sont les Califes Bien-Dirigés, puis Hasan, puis Mu'awiyah, puis Ibn Zubayr, et finallement 'Omar bin 'Abd al-'Aziz. Ce qui fait huit. Il en manque quatre. Peut-ètre Mahdi, des Abbassides, pourrait ètre inclus comme il était autant Abbasside qu 'Omar bin 'Abd al-'Aziz etait Omeiyade. Et Tahir 'Abbasi pourrait aussi ètre inclus car il fut un dirigeant juste. [Donc il en reste deux à venir .
. L'un d'entre eux sera Al-Mahdi (a.s.) puisqu'il descend des Gens de la maison du Prophète : Ahlul Bayt (a.s.).

[Al-Suyuti, Tarikh al-Khulafa, Page 12;
Ibn Hajar al-Haytami, Al-Sawa'iq al-Muhriqa Page 19].

================================================== ========

Ibn Hajar al-'Asqalani:

Personne n'a beaucoup de science sur ce hadith particulier de Sahih Bukhari.

Il n'est pas correct de dire que ces Imams seront tous présents en mème temps.

(Ibn Hajar al-'Asqalani, Fath al-Bari 16:338-341)
================================================== ========

Ibn al-Jawzi:

Le premier Calife des Bani Umayya fut Yazid ibn Mu'awiyah et le dernier, Marwan Al-Himar. Leur total est treize. 'Sans compter Othman, Mu'awiyah et ibn Zubayr qui furent parmi les compagnons du Saint Prophète (s). Si nous excluons Marwan bin al-Hakam à cause du problème de savoir s'il était plus un compagnon ou un dirigeant, étant donné que c'est Abdullah ibn Zubayr qui avait le soutien du peuple, Alors nous arrivons au nombre des Douze. . Quand le Califat fut oté aux Bani Umayya, il se produisit de grands troubles. Jusqu'à la prise du pouvoir par les Bani Abbas. A partir de là, les conditions originales avaient complètement changé.
[Ibn al-Jawzi, Kashf al-Mushkil, cité par Ibn Hajar al-'Asqalani, Fath al-Bari 16:340 selon Sibt Ibn al-Jawzi]
================================================== ========

Al-Nawawi:

Cela peut aussi vouloir dire que les douzes Imams se maintiendront durant la suprématie de l'Islam. Tant que L'Islam sera une religion dominante. Ces Califes, durant leurs fonctions, glorifieront la religion. .

(Al-Nawawi, Sharh Sahih Muslim ,12:202-203)
================================================== ========

Al-Bayhaqi:

On ne peut trouver ce nombre (douze) que jusqu'à l'époque de Walid ibn 'Abd al-Malik. Après lui, ce ne fut que troubles et chaos. Puis la dynastie Abbasside. Ce qui augmenta encore le nombre des Imams. Si l'on laisse de coté ceux d'entre eux qui ont règné après les troubles, car leur nombre est trop élevé.

(Ibn Kathir, Ta'rikh, 6:249; Al-Suyuti, Tarikh al-Khulafa Page 11)

================================================== ========

Ibn Kathir:

Quiconque suit l'avis de Bayhaqi et est d'accord quand il affirme que ces Califes sont ceux qui règnèrent jusqu'à l'époque de Walid ibn Yazid ibn 'Abd al-Malik le transgresseur , s'oppose aux textes des hadiths que nous avons rapportés et qui critiquent et dénoncent ces dirigeants.

Et si nous considèrons la Califat de Ibn Zubayr précèdant 'Abd al-Malik le total sera de seize. . Puisque leur total serait de douze juste avant 'Omar ibn 'Abd al-'Azi, dans cette méthode Yazid ibn Mu'awiyah y serait inclus et pas 'Omar ibn 'Abd al-'Aziz. Alors qu'il est établi que la majorité des oulémas reconnaissent que 'Omar ibn 'Abd al-'Aziz fut un calife véridique et juste.

(Ibn Kathir, Ta'rikh, 6:249-250)
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Conclusion:

J'avoue qu'apres la lecture de ces textes j'etais tres surpris de voir que ces auteurs sunnites sont, pour le moindre, tres troublés. Qui croire parmi eux?. Pkoi cette totate confusion, face à un hadith si fiable? Ou est passé La Science des Sunnites? Suprenant Non?

Le plus curieux, est que, aucun parmi eux, n'a osé faire une démarche scientifique, en se disant: Hum, et si l'hypothese intitiale etait fausse? Et donc, et si ce n'est pas Abu Bakr, qui devait etre le premier Calife? Mais non, ils ont preferés coute que coute, continuer à croire et admettre que le premier doit etre Abu Bakr, meme si le Compte Ne peut Jamais etre Bon!


Maintenant, et bien evidemment, je pense que ces douzes sont de Ehlu-Elbait, donc compter jusqu'a douze pas à partir de Abu Bakr, mais à partir de l'Imam Ali (as) .

Examinons ensemble d'autres hadiths Sunnites pour finalement clarifier qui ces Douzes Successeurs, Califes, Emirs et Imams sont vraiment:

Le fameux Savant al-Dhahabi dit dans Tadhkirat al-Huffaz, vol. 4, p. 298, et Ibn Hajar al-'Asqalani dit dans al-Durar al-Kaminah, vol. 1, p. 67 que Sadruddin Ibrahim bin Muhammad bin al-Hamawayh al-Juwayni al-Shafi'i fut un rapporteur de Hadiths véridique. Le mème Al-Juwayni cite Abdullah ibn Abbas (r) citant le Prophète (s) qui disait,

'Je suis le chef des Prophètes et Ali ibn Abi Talib est le chef des successeurs, et après moi mes successeurs seront douze, le premier d'entre eux est Ali ibn Abi Talib et le dernier d'entre eux sera Al Mahdi.'

Al-Juwayni raconte aussi citant Ibn 'Abbas (r) citant le Prophète (s):

'En vérité mes Califes et mes héritiers et les Preuves d' Allah pour ses créatures après moi seront douze. Le premier d'entre eux est mon frère et le dernier d'entre eux est mon (petit) fils.

' On lui demanda: 'O Messager d'Allah, qui est ton frère?'

Il répondit , 'Ali ibn Abi Talib'

Alors ils demandèrent, 'Et qui est ton fils?'

Le Saint Prophète (s) répondit, 'Al Mahdi,


celui qui remplira la terre de justice et d'équité quand elle débordera d'injustice et de tyrannie. Et par celui qui m'a envoyé comme avertisseur et annonciateur de bonnes nouvelles, mème s'il ne devait rester qu'un seul jour de la vie de ce monde, Allàh le Tout-Puissant l'allongerait jusqu'à l'avènement de mon fils Mahdi, puis il fera redescendre Ruhullah 'Isa ibn Maryam (a) -Jésus- qui priera derrière lui (Mahdi). Alors la Terre sera illuminée par son éclat. Et son pouvoir s'étendra de l'est à l'ouest..'

Al-Juwayni rapporte aussi que le Messager d'Allàh (s) a déclaré:

'Moi et Ali et Hasan et Hussayn et neuf des descendants de Hussayn sommes les purifiés et les bien-guidés.'

[Al-Juwayni, Fara'id al-Simtayn, Mu'assassat al-Mahmudi li-Taba'ah, Beyrouth 1978, p. 160.]
========

Conclusion: Elle coulerait de source.

 
Regroupement des prières

Sur le fait de regrouper les prières (celles du Dohr et du 'Asr ; celles du Maghreb et du 'Isha), voici Insha Allah quelques références (Sunnites) :

549- Abu Bakr ben 'Uthmân ben Sahl ibn Hunayf dit : J'ai entendu Abu 'Umâna dire : "Nous priâmes le duhr avec 'Umar ben 'Abd-al-'Azîz puis nous nous dirigeâmes chez Anas ben Malik. En entrant, nous le trouvâmes en train de prier le 'asr. Je lui dis : "O oncle ! quelle est cette prière que tu viens de faire ? - C'est celle du 'asr, répondit-il, et c'est la prière que nous faisions avec le Messager de Dieu (ç)."

Sahih Boukhari, Volume I, Chapitre IX (Les horaires de la prière)


Avec les même références (entre 563 et 564) :
* Ibn 'Umar, Abu Ayyûb et ibn 'Abbâs (r) ont dit : Le Prophète (ç) pria le maghrib et le 'ichâ'.

Encore les mêmes références :
543- Ibn 'Abbâs : Le Prophète (ç) fit à Médine sept [rak'a] pour les prières du maghrib et du 'icha et huit rak'a pour les prières du duhr et du 'asr.
"Peut-être qu'il a fait cela pendant une nuit pluvieuse, supposa 'Ayyub. - Peut-être, répondit Abu ach-Cha'thâ'."

3552- Al-Hakim dit : "J'ai entendu Abu Juhayfa dire : "Le Messager de Dieu (ç) se rendit pendant la canicule à al-Bathâ' [où] il fit des ablutions mineures puis pria deux rak'a pour le zuhr et ensuite deux autres rak'a pour le 'asr ; [...]


Sahih Boukhari, Volume V, Chapitre LXI (La noble nature [des compagnons])


Prosternation de la prière

379- Maymûna dit : "Des fois le Messager de Dieu (ç) priait près de moi au moment-même où j'avais mes menstrues. Et il arrive souvent que son vêtement me touche lorsqu'il se prosterne.
"Le Prophète, ajoute Maymûna, priait sur une petite natte
(1)."

(1) Dans le texte, on trouve khumra qui est une petite natte en feuille de palmier et sur laquelle on pose les mains et le visage pendant la prosternation. Lorsque cette natte est de la longueur de la taille ou plus on l'appelle hasir

381- D'après 'Abd-ul-Lâh ben Chaddâd, Maymûna dit : "Le Prophète priait [souvent] sur une khumra


Référence de ces deux derniers Hadiths : Sahih Boukhari, Volume I, Chapitre VIII (La Prière)
 
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