Quoi de neuf ?
Forum al-imane.com

This is a sample guest message. Register a free account today to become a member! Once signed in, you'll be able to participate on this site by adding your own topics and posts, as well as connect with other members through your own private inbox!

Le dialogue en Islam chez Ayatollah `Odhmâ A-Sayed Mohammad Hussein Fadlallah

oumkal

New member
Le dialogue en Islam chez Ayatollah `Odhmâ A-Sayed Mohammad Hussein Fadlallah que Dieu lui accorde longue vie.

Bismillah A-Rahmâni A-Rahîm
Salam sur tous mes frères et toutes mes soeurs en Dieu.

J'ai trouvé un très bel article de Sayyed Fadlallah sur le dialogue et je me suis dis qu'il nous serait certainement utile, à nous autres passionnés forumiens, de voir un peu l'avis d'un de nos savants Musulmans sur la question du Dialogue, ses objectifs, ses manières et son éthique "âdâb".

Donc je vous propose dans l'immédiat la première partie de cet article et qui a porté sur "Le dialogue avec soi"

Bonne lecture!

Et bonne méditation!


Traduction de l’article de Samâhat A’Sayed Mohammad Hussein Fadlallah
« Le dialogue en Islam (Al Hiwâr Fi’L Islâm) »​

Dans Al Muntalaq, N° 98, Rajab 1413 H/ 2 Janvier 1993.

Traduit par oum Haïdar​



En Islam, le dialogue prend le sens de la foi « Imân » par son action sur l’appartenance de l’être. Puisque sans dialogue il n’y a point de foi dans la profondeur de l’être et son étendue, à tel point que tout l’Islam semble être un mouvement de dialogue.

Le dialogue individuel ou avec soi

Loin de l’acception première de ce terme, le dialogue commence avec le discours que tient l’Homme avec lui-même, dans le mouvement intérieur de sa pensée, quand la discussion traite telle ou telle hypothèse, aborde telle ou telle idée, explore tel phénomène et telle indication, dans un cadre négatif là et positif ici. Et c’est là le rôle de cette forme de dialogue dans la construction de la conviction chez la personne ayant choisi son appartenance. Comme il est possible que ce dialogue agisse aussi sur le processus de l’engagement de la personne et sa droiture dans sa voie choisie ainsi que dans son vécu. Quand se tiraillent en elle la logique de la raison et celle des émotions ; les points faibles et les points forts.
Et c’est là le rôle de ce dialogue individuel dans le centrage de la personnalité engagée et intègre.

Dans ces deux sphères, la mission du dialogue sera d’arriver à l’unité de l’Homme vis-à-vis de ses engagements personnels. Ainsi, il ne reste pas dans la duplicité qui fera de lui un Homme qui s’agite entre la chose et son contraire dans un processus d’instabilité intellectuelle, sentimentale et émotionnelle. Car la pluralité qui s’agite dans l’être n’offre point de sérénité ni de stabilité à l’Homme.

Le fondement de tout ceci est bien le fait que la foi est une action dans la raison et non pas au-dessus de celle-ci. L’Homme croit en ce qu’il perçoit par sa raison. C’est pour cela que quand il s’engage dans l’expérience du doute il ne peut qu’aboutir, à travers elle, à la Certitude. Dans ce long voyage où s’attirent les trépidations des possibilités contradictoires et des directions opposées pour qu’il les discute dans sa conscience intellectuelle, avec toute objectivité et ouverture d’esprit afin de discerner le Vrai du faux et évoluer ainsi de l’ignorance vers le savoir.

Le Coran appel au dialogue individuel

C’est pour cela que le Coran a été un appel au dialogue intérieur, à travers son invitation à la réflexion individuelle ouverte sur l’apparence de l’univers, de l’Homme et de la vie dans sa totalité, pour arriver aux résultats irrévocables. Et nous lirons les paroles du Tout puissant :

«
…, réfléchir sur la création des cieux et de la terre : « Notre seigneur, Tu n’as pas créé tout cela dans le faux…
» [Âl `Imrân, 191]​

« Que n’ont-ils pas réfléchi au fond d’eux-mêmes sur ce que Dieu n’a créé les cieux et la terre et leur entre-deux que dans le Vrai et jusqu’à un terme fixé… » [Ar-Rûm, 8]

Et nous saisissons, à travers la réflexion sur le phénomène de l’univers qui suscite la conviction, qu’il y a bien des mystères liés au mouvement du système de l’univers dans son entité, sur la base de la loi de la causalité qui lie le phénomène, sa signification, et ses incidences.
Puis nous lisons ces paroles Divines :

« Il y a sur la terre des signes pour l’être de certitude ; il en est dans son âme : ne distinguez-vous pas ? » [A-Dhâriyât, 20-21]​

Et nous constatons que ce qui est demandé est de solliciter la réflexion sur toute l’étendue de la terre, à l’intérieur de l’âme et ce qu’elle contient comme preuves révélant l’existence de Dieu, à travers la nature des secrets potentiels Kâmina de ses composantes qui font allusion à la toile de fond Khalfiyya du mystère Ghaïbiyya de la création dans la nature de cette puissance créatrice, cette sagesse, cette exactitude et cette étendue.
Nous n’aurons probablement pas besoin de plus de témoignages shawâhid coraniques, car la lecture consciente du Coran permet à la personne de rencontrer des dizaines de versets qui parlent de la raison, du savoir et de la pensée, et de l’incitation à observer dans l’induction « istiqrâ` » dynamique du passé et du présent dans le mouvement de l’histoire et du temps, pour arriver à la vérité irrévocable Hâsima. Car celle-ci est considérée comme étant la seule chose qui puisse prouver à l’Homme pour accepter une idée ou en rejeter une autre. Tandis qu’elle confirme que le doute, les suppositions et les illusions, suivre sa passion ittibâ` Al Hawa et imiter ses pères et ses aïeux ne peuvent conduire la personne à la conviction vraie. C’est pour cela que le Coran parle des gens qui dévient de la voie du monothéisme « tawhîd Allâh », comme étant des personnes ignorantes qui suivent leurs conjectures Zan et leurs présomptions takhmîne sans avoir une vue clairvoyante des choses.
D’ailleurs, les savants de la théologie scolastique « Al Kalâm » ont souligné le fait que la foi n’est pas soumise ou issue de l’imitation « Taqlîd ». Mais il faut qu’elle jaillisse d’un effort personnel par la pensée « ijtihâdîya » qui s’élance avec elle, de la position de la réflexion sur les composantes de cette foi Mufradâtihi au degrés où l’Homme acquiert la conviction consciente et émotionnelle « qanâ`at Wijdâniyya » dans une relation entre l’idée et la preuve. Celui qui imite dans la foi ne sera pas excusé en cas d’égarement, alors que celui qui imite un juriste Mujtahid dans les détails du droit islamique shari`a sera pardonné s’il arrive à celui-ci de se tromper.



A suivre....
 
je dédie
ce bel article à ma
chère soeur musulmane sunnite
exemple
dans le savoir dialoguer
Oumayman


...pour ETRE sans haine ni peur.
Mohammad-Ali
 
Assalam Alaikom cher frere
cet article est magnifique...et on veut vraiment voir la suite .
Sinon comment on peut se procurer les articles de sayyed Fadlallah traduit en français .
KALLAH vous garde .
 
mahdi a dit:
Assalam Alaikom cher frere
cet article est magnifique...et on veut vraiment voir la suite .
Sinon comment on peut se procurer les articles de sayyed Fadlallah traduit en français .
KALLAH vous garde .
Salam

Pouvez-vous me dire de quel sayyed Fadlallah il s'agit :
Paris ou Liban ??
Merci
 
Assalamou 'alaykoum wa rahmatoullah

zahra123 a dit:
Salam

Pouvez-vous me dire de quel sayyed Fadlallah il s'agit :
Paris ou Liban ??
Merci

Je vous souhaite la bienvenue sur ce site et ce Forum. Il s'agit du Sayyed Fadlallah du Liban. :)

Que Dieu vous garde.
 

Sidebar Liste Messages

Discussions
14 240
Messages
91 718
Membres
4 642
Dernier membre
Giovanni de retour
Retour
Haut