Assalamou 'alaykoum
Salam merci de votre reponse mais avez vous d'autres hadiths du meme genre ?
Car les sunnites peuvent vous sortir à cotè plein de hadiths comme quoi les califes sont tres méritants , et que veut dire le dernier hadith que vous avez citès ?
Avez-vous entendu parler du Hadith où Abou Bakr donna l'ordre à Omar d'aller obliger 'Ali à lui faire allégeance en utilisant la force s'il le fallait ? Omar ira même jusqu'à menacer de brûler vive Fatimah az-Zahra !
Nos frères sunnites détiennent dans leurs propres références des textes intéressants sur la situation de la "oumma" après le décès du Messager d'ALLAH. Ces mêmes compagnons ont déserté les funérailles du Messager d'ALLAH afin de s'accaparer illégitimement le pouvoir en secret à Saqifah avec quelques notables Ansarites (médinois).
Les réactions de nombreux compagnons vertueux dont les noms sont synonymes de foi et de fidélité à l'égard du Messager d'ALLAH et de l'Islam ne se sont pas fait attendre. Immédiatement ils se sont révoltés et ont refusé cette nomination illégitime d'Abou Bakr avec la complicité d'Omar.
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Et c'est ainsi se sont abstenu de prêter allégeance à Abou Bakr : Abou Soufyan du clan de Banou Omayya, Abou Bakr a envoyé alors Omar Ibn Khattab chez Ali et ceux qui étaient avec lui pour les faire sortir de la maison de Fatima "ra" et celle-ci a dit : Où vas tu ô Ibn Khattab? Est tu venu pour brûler notre maison? Il a dit : Oui, ou alors vous faîtes comme la Oumma a fait." Al_Moukhatçar fi Akhbari al_Bachar, de Abi Al_Fida, page 107
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Ceux qui sont abstenu de prêter allégeance à Abou bakr sont : Ali , Al Abbas, Azubayr et Sa'ad Ibn 'Ubada, en ce qui concerne Ali, Al Abbas et Azubayr, ils sont restés dans la maison de Fatima jusqu'à ce que Abou Bakr leur envoi Omar Ibn Al Khattab pour les faire sortir de la maison de Fatima, et il (Abou Bakr) lui (Omar) dit : S'ils refusent combat les. Il vint alors avec un brandon (Bouquet de paille enflammé) pour brûler sur eux la maison, Fatima lui a fait face et a dit : Ô Ibn Khattab, es tu venu pour bruler notre maison? Il répondit : Oui, ou alors faîtes comme la Oummma a fait ( Rentrer dans quoi la Oumma est rentré, c'est-à-dire prêter ammégeance à Abou Bakr)." Al 'iq
d Al-Farid, de Ibnou Abdi Rabbih Al-Andaloussi, page 573
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Abû Bakr envoya 'Omar à la maison de Fâtimah où 'Alî et quelques-uns de ses amis s'étaient rassemblés, avec l'ordre de les obliger - par la force s'il le fallait - à venir lui prêter serment de fidélité. 'Omar allait mettre le feu à la maison lorsque Fâtimah lui demanda ce que cela signifiait. Il lui dit qu'il brûlerait certainement la maison s'ils n'acceptaient pas de faire ce que tout le monde avait fait". Abul-Fidâ', Al-'Aqd al-Farîd.
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Quand Umar est venu à la porte de la maison de Fatimah, il a dit : "Par l'Allah, je brûlerai complètement (la maison) sur vous à moins que vous ne sortiez et donniez le serment d'allégeance (à Abu Bakr)." Références sunnites : Histoire de Tabari (arabe), v1, pp 1118-1120, Histoire d'Ibn Athir, v2, p325, Al-Isti'ab, par Ibn Abd Al-Barr, v3, p975, Tarikh Al-Kulafa, par Ibn Qutaybah, v1, p20 et Wal-Siyasah Al-Imamah, par Ibn Qutaybah, v1, pp 19-20. Sahih Boukhari : Volume 3, Livre 32, No 227.
Encore un autre texte : "«
Bien que la succession des événements ne soit pas claire, il semble que Ali et ses compagnons eurent connaissance de Saqifa après ce qu’il s’y produit. A ce moment, ses partisans se réunirent dans la maison de Fatima. Abu Bakr et Umar, bien conscients des revendications de Ali, et craignant une grave menace de ses partisans, le convoquèrent à la mosquée pour leur faire le sermon d’allégeance. Ali refusa, et alors la maison fut encerclée par une bande armée dirigée par Abu Bakr et Umar, qui menacèrent d’y mettre le feu si Ali et ses partisans refusaient de sortir et de prêter allégeance à Abu Bakr. La scène devint violente et Fatima fut furieuse. » (Ansab Ashraf, by al-Baladhrui in his Volume 1, pp. 585-586 ; Tareekh Ya’qubi, volume 2, p 116 ; al-Imamah wal-Siyasah, by ibn Qutaybah, volume 1, pp. 19-20.)"
Ecoutons la réponse de la noble Fatimah Az-Zahra : Debout derrière la porte, celle-ci s'adressa aux assaillants en ces termes : "«Ô gens! Vous avez laissé dernière vous et pour nous le corps du Prophète, et vous êtes partis pour extorquer le Califat à votre profit en abolissant nos droits». Puis elle éclata en sanglots et s'écria, plaintive: «Ô père! Ô Prophète de Dieu! Les ennuis s'abattent sur nous si vite après ta disparition, par la volonté du fils de Khattâb et du fils d'Abû Quhâfah! Comment ont-ils oublié si vite tes paroles de Ghadîr Khum et ton affirmation que 'Alî était à toi ce que fut Aaron à Mûsâ!»"
Entendant les plaintes de Fâtimah, la plupart des gens du groupe de 'Omar ne purent retenir leurs larmes et rebroussèrent chemin. (Ibn Qotaybah)
'Alî fut cependant conduit chez Abû Bakr, où on lui demanda de prêter serment d'allégeance à ce dernier.
Voici sa réponse : «
Ô vous les Muhâjirîn! Vous avez revendiqué la succession du Prophète de Dieu en mettant en avant vos avantages sur les Ançâr, soit votre antériorité dans l'islam et votre lien de parenté avec le Messager de Dieu. Maintenant je mets en évidence les mêmes avantages que j'ai sur vous. Ne suis je pas le premier d avoir cru d la Mission du Prophète, et avant qu'aucun d'entre vous n'ait embrassé sa Religion? Ne suis je pas plus proche parent du Prophète que vous tous? Craignez Dieu si vous êtes de vrais Croyants, et n'arrachez pas l'autorité du Prophète de sa maison pour la faire vôtre». Ce texte est référencé dans les livres d'Histoire Sunnites, il fut même repris dans le célèbre livre contemporain du Dr Muhammad Hamidullah sur la vie du prophète qui est une référence sérieuse.
Il demanda: «
Et si je ne lui rends pas hommage?» On lui répondit: «
Par Allâh nous te tuerons si tu ne fais pas ce que les autres ont fait». Sur ce, 'Alî dit: «
Comment! Allez-vous tuer un homme qui est serviteur du Seigneur et le frère du Prophète du Seigneur?». Entendant ces propos, 'Omar s'exclama: «
Nous n'admettons pas que tu sois un frère du Prophète du Seigneur», et s'adressant à Abû Bakr qui avait gardé le silence jusqu'alors, il lui demanda de se prononcer sur son sort (de 'Alî). Mais Abû Bakr dit que tant que Fâtimah serait vivante, il ne contraindrait d'aucune manière son mari. 'Alî put ainsi repartir et il se dirigea directement à la tombe du Prophète (Ibn Qotaybah) où il s'écria: «
Ô mon frère! Tes gens me traitent maintenant avec mépris et ont tendance à vouloir me tuer».
Par la suite, Fatimah az-Zahra, fut mise sous embargo et tous ses biens hérités de son père furent confisqués par Abou Bakr qui aurait rapporté du Prophète : "
Notre propriété ne sera pas héritée, tout ce que nous laissons (les prophètes) est la Sadaqa (à utiliser pour la charité)." et ceci en complète contradiction avec le Saint Coran.
Abu Muhammad Abdullah ibn Qutayba rapporte dans AI-Imama wa's-Siyasa que Fatima a dit: "
Allah soit mon témoin que vous deux m'avez offensée. Dans chaque prière je vous maudis et continuerai de vous maudire jusqu'à ce que je voie mon père et je me plaindrais de vous. " (Al Imama wa al Siyasa, pages 18-30, Dhikr Bayya Abu Bakr).
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Fatima, la fille de l’Envoyé de Allah se mit en colère et s’arrêta de parler à Abu Bakr, et continua à adopter cette attitude jusqu’à sa mort. Fatima vécut pendant six mois après la mort du Saint Prophète (psl)." Sahih Bukhari, Volume 4, livre 53. Numéro 325
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La Colère d'Allah sera plus grande contre quiconque me fera du mal à travers ma Famille." As-Siyuti dans "Ihyâ' al-Mayyit", d'après al-Daylamî, citant une chaîne remontant à Abî Sa'îd, p. 43.
Voici quelques Hadith volontairement mis de côté par les savants sunnites sur la condition de Fatimah Az-Zahra, la noble fille du Messager d'ALLAH :
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Je n'ai jamais vu personne qui ressemblât autant à l'Envoyé de Dieu, tant par la façon d'être que pour la guidance et la dignité, que Fâtima. Lorsqu'elle entrait chez lui, il se levait pour aller à sa rencontre, lui prenait la main, l'embrassait et la faisait asseoir à sa place."
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Fâtima est la reine des femmes habitant le Paradis." Sahih Boukrari
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Les éminentes femmes du Paradis sont Marie, fille de Imran, Assia, fille de Mezahem, femme de Pharaon. Khadîja, fille de Khuwaylid, et Fâtima, fille de Muhammad." (Rapporté par Ahmed et Hakim).
D'après al-Miswar ibn Makhama, le Messager de Dieu dit : "
Fâtima est une partie de moi-même ; celui qui l'irrite m'irrite moi-même".
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Fatima est une partie de moi-même, me fait du tort ce qui lui fait du tort et m’afflige ce qui l’afflige."
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Fâtima est la reine des femmes habitant le Paradis." Sahih Boukhari
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Quand mon cœur brûle du désir d'être au Paradis, J'embrasse le cou de Fatimah!"
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Celui qui la moleste me moleste, celui qui la met en colère me met en colère, celui qui lui fait plaisir me fait plaisir, et celui qui lui fait de la peine me fait aussi de la peine!"
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Fatimah est une partie de mon cœur. Celui qui la contrarie me contrarie et contrarie Allah celui qui me contrarie.Celui qui contrarie Allah est maudit et fait partie des gens de l’Enfer." Sahih Boukharî et Sahih Mouslim
Toutes ces références sont Sunnites, sérieuses et prises en considération par de nombreux historiens musulmans sunnites. Les chaines de transmission de ces références sont également sérieuses et reconnues malgré les pleurnicheries de quelques habitués du Net qui bien sur, n'ont jamais fait la moindre étude en la matière ni dans n'importe quelle autre science islamique d'ailleurs.
Il est un fait établi, quand bien même nos frères sunnites démentiraient de toutes leurs forces, que la succession ne fut pas transmise à Abou Bakr de manière "démocratique" mais bien au contraire, dans la clandestinité la plus totale et fut ensuite imposée par la force. Certaines tribus ont refusé cette allégeance totalement contradictoire aux injonctions du Prophète peu de temps avant sa mort, Abu Bakr n'hésitera pas à leur déclarer la guerre. Il enverra Khalid ibn Walid qui n'hésitera pas à faire régner la terreur et à tuer des chefs pour ensuite épouser par la force leurs femmes. Il s'agit encore de références bien sunnites nullement sujet à la moindre contestation sur la véracité des faits. Les textes ajoutent même qu'Omar demandera l'autorisation à Abou Bakr de tuer Khalid ibn Walid pour ses crimes, Abou Bakr refusera de crainte d'affaiblir sa position de force.
Encore une fois, il faut rappeler ce Hadith : "
O vous, les gens, en vérité j'ai laissé parmi vous ce grâce à quoi vous ne vous égarerez pas après moi si vous vous en saisissez: les deux trésors (ath-thiqlayn), l'un étant plus grand que l'autre; le Livre de Dieu, une corde tendue entre le ciel et la terre, et ma famille, les gens de ma demeure. En vérité, ces deux-là ne se sépareront pas jusqu'à ce qu'ils viennent me rejoindre au bassin [paradisiaque]." Hadith Sahih et Moutawatir
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De même que les étoiles sont une garantie pour les habitants de la terre contre la noyade, de même les Gens de ma Maison sont une garantie pour eux contre les désaccords." al-Hâkim dans "Al-Mustadrak al-Çahîhayn", tome III, p. 149, qui l'a qualifié de hadith authentique & Ibn Hajar -qui en dit qu'il est authentique dans ses "Çawâ'iq", p. 140.
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Je vous rappelle Allah par les Gens de ma Famille." Sahih Muslim
Et nous pourrions continuer longtemps sur les mérites d'Ali Ibnou Abi Taleb, mais aussi des Ahloul Bayt, leur science, leur dévotion, leur foi et tout ceci uniquement à partir des références sunnites volontairement mises de coté pour ne pas ternir la théorie de l'infaillibilité des compagnons.
Si vos interlocuteurs sont sincères, ils ne pourront au minimum que reconnaître les incohérences de ce qu'on leur a enseigné. Mais voilà, bien souvent ils ne se soucient que d'une chose, ne pas perdre la face devant les chiites et peu importe que cela leur coûte leur foi et leur après vie car ils oublient qu'ils seront interrogés sur chacun de leurs choix et que la réponse "nous avons suivi le chemin de nos ancêtres" ne leur servira vraiment pas.