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L'Imam Zayn-al-'abidine(as)

seyyedahmed

<font color="#990000">Membre d'honneur</font>
Laysa-l-Gharib

Bismillah Ar-Rahman Ar-Rahim

As-Salamo 'Aleykom wa Rahmat Allah wa Barakatouh !​


___________________________

“Laysa Al-Gharib”

قال زين العابدين علي بن الحسين بن علي بن أبي طالب في قصيدته الموسومة : " ليس الغريب "

Zayn Al-‘Abidîn ‘Ali ibn Al-Hussayn ibn ‘Ali ibn Abi Talib a dit dans son poème intitulé : « Laysa al-gharîb »


Le poème est accessible en audio en arabe à l'adresse suivante Insha Allah : http://progsmaster.free.fr/Islam/audio/gharib.mp3

لَيْسَ الغَريبُ غَريبَ الشَّأمِ واليَمَنِ *إِنَّ الغَريبَ غَريبُ اللَّحدِ والكَفَنِ
L’étranger n’est pas l’étranger du Cham ou du Yémen * L’étranger est plutôt l’étranger de la tombe et du linceul

إِنَّ الغَريِبَ لَهُ حَقٌّ لِغُرْبَتـِهِ * على الْمُقيمينَ في الأَوطــانِ والسَّكَنِ
Certes l’étranger a un droit pour son étrangeté * Sur les résidents des villes et des demeures

لا تَنهَرَنَّ غَرِيبًا حَالَ غُربَتِهِ * الدَّهرُ يَنهَرُهُ بِالذُّلِّ و الِمحَنِ
Ne repousse pas un étranger pour son étrangeté * Le temps le repousse déjà par l’humiliation et les épreuves

سَفَري بَعيدٌ وَزادي لَنْ يُبَلِّغَنـي * وَقُوَّتي ضَعُفَتْ والمـوتُ يَطلُبُنـي
Mon voyage est long et mes provisions ne me permettront pas d’atteindre ma destination * Mes forces faiblissent et la mort me demande

وَلي بَقايــا ذُنوبٍ لَسْتُ أَعْلَمُها * الله يَعْلَمُهــا في السِّرِ والعَلَنِ
Et j’ai encore des péchés que je ne connais pas * Allah les connaît, qu’ils soient secrets ou publics

مـَا أَحْلَمَ اللهَ عَني حَيْثُ أَمْهَلَني * وقَدْ تَمـادَيْتُ في ذَنْبي ويَسْتُرُنِي
Comme Allah est clément envers moi de m’impartir un délai * Et certes, j’ai persisté dans mon péché et Il me protège

تَمُرُّ سـاعـاتُ أَيّـَامي بِلا نَدَمٍ * ولا بُكاءٍ وَلاخَـوْفٍ ولا حـَزَنِ
Les heures de mes jours passent sans regrets * Sans pleurs, ni peur, ni tristesse

أَنَـا الَّذِي أُغْلِقُ الأَبْوابَ مُجْتَهِداً * عَلى المعاصِي وَعَيْنُ اللهِ تَنْظُرُنـي
Je suis celui qui ferme les portes en persistant * Dans la désobéissance et l’½il d’Allah me regarde

يَـا زَلَّةً كُتِبَتْ في غَفْلَةٍ ذَهَبَتْ * يَـا حَسْرَةً بَقِيَتْ في القَلبِ تُحْرِقُني
Ô erreurs écrites dans l’insouciance désormais envolée * Ô regrets qui restent dans le c½ur qui me consume

دَعْني أَنُوحُ عَلى نَفْسي وَأَنْدِبُـهـا * وَأَقْطَعُ الدَّهْرَ بِالتَّذْكِيـرِ وَالحَزَنِ
Laisse-moi me lamenter sur moi-même et regretter * Je passe mon temps dans le rappel et la tristesse

لو كنت تعلم ما بكنت تعذرني * دع عنك عزني يا من كان يعزلني
Garde tes excuses, toi qui m’évitais * Si tu savais combien tu devrais t’excuser

فهل عسى عبرة من أ تخلصني * دعني أسح دموع لا انقطاع لها
Laisse-moi pleurer des larmes sans fin * Y a-t-il une larme qui puisse me délivrer

كَأَنَّني بَينَ تلك الأَهلِ مُنطَرِحــَاً * عَلى الفِراشِ وَأَيْديهِمْ تُقَلِّبُنــي
Comme si je gisais parmi ces gens, * Sur le lit, et que leurs mains me retournent

وقد تجمع حولي من ينوح و من * يبكي علي و ينعاني و يندبني
Et se sont réunis autour de moi celui qui se lamente * Qui pleure sur moi, qui annonce mon décès et celui qui gémit

وَقد أَتَوْا بِطَبيبٍ كَـيْ يُعالِجَنـي * وَلَمْ أَرَ الطِّبَّ هـذا اليـومَ يَنْفَعُني
Ils sont venus avec un médecin pour me soigner * Et je ne pense pas que la médecine me profitera aujourd’hui

واشَتد نَزْعِي وَصَار المَوتُ يَجْذِبُـها * مِن كُلِّ عِرْقٍ بِلا رِفقٍ ولا هَوَنِ
Mon agonie s’intensifie et la mort m’entraîne * De chaque veine, sans douceur et sans bonté

واستَخْرَجَ الرُّوحَ مِني في تَغَرْغُرِها * وصـَارَ رِيقي مَريراً حِينَ غَرْغَرَني
On a retiré mon âme dans son dernier souffle * Et ma salive est devenue amère dans mon dernier râle

وَغَمَّضُوني وَراحَ الكُلُّ وانْصَرَفوا * بَعْدَ الإِياسِ وَجَدُّوا في شِرَا الكَفَنِ
Ils m’ont fermé les yeux et sont tous partis * Après le désespoir, ils ont fait l’effort d’acheter le linceul

وَقـامَ مَنْ كانَ حِبَّ لنّاسِ في عَجَلٍ * نَحْوَ المُغَسِّلِ يَأْتينـي يُغَسِّلُنــي
Le meilleur d’entre eux s’est levé avec empressement * Vers le laveur des morts afin de me laver

وَقــالَ يـا قَوْمِ نَبْغِي غاسِلاً حَذِقاً * حُراً أَرِيباً لَبِيبـاً عَارِفـاً فَطِنِ
Et il a dit ô gens ! Nous voulons un laveur adroit * Libre, sagace, intelligent, connaisseur, perspicace

فَجــاءَني رَجُلٌ مِنْهُمْ فَجَرَّدَني * مِنَ الثِّيــابِ وَأَعْرَاني وأَفْرَدَني
Un homme parmi eux est venu et m’a dépouillé * De mes vêtements, m’a mis à nu et m’a laissé

وَأَوْدَعوني عَلى الأَلْواحِ مُنْطَرِحـاً * وَصـَارَ فَوْقي خَرِيرُ الماءِ يَنْظِفُني
Ils m’ont allongé sur les feuilles * Et au-dessus de moi, le murmure de l’eau qui me lave

وَأَسْكَبَ الماءَ مِنْ فَوقي وَغَسَّلَني * غُسْلاً ثَلاثاً وَنَادَى القَوْمَ بِالكَفَنِ
Il versa de l’eau sur moi et me lava * Par trois fois, puis demanda aux gens qu’on lui apporte le linceul

وَأَلْبَسُوني ثِيابـاً لا كِمامَ لهـا * وَصارَ زَادي حَنُوطِي حيـنَ حَنَّطَني
Ils m’ont habillé d’un vêtement sans manche * Et lorsqu’il m’a embaumé, je n’avais plus que cela pour moi

وأَخْرَجوني مِنَ الدُّنيـا فَوا أَسَفاً * عَلى رَحِيـلٍ بِلا زادٍ يُبَلِّغُنـي
Ils m’ont sorti de ce bas-monde – désolé * D’être parti sans provisions qui me permettent d’atteindre ma destination

وَحَمَّلوني على الأْكتـافِ أَربَعَةٌ * مِنَ الرِّجـالِ وَخَلْفِي مَنْ يُشَيِّعُني
M’ont porté sur leurs épaules quatre * Parmi les hommes et derrière moi le convoi funéraire

وَقَدَّموني إِلى المحرابِ وانصَرَفوا * خَلْفَ الإِمـَامِ فَصَلَّى ثـمّ وَدَّعَني
Ils m’ont amené au mihrab et se sont mis * Derrière l’imam qui a prié puis m’a fait ses adieux

صَلَّوْا عَلَيَّ صَلاةً لا رُكوعَ لهـا * ولا سُجـودَ لَعَلَّ اللـهَ يَرْحَمُني
Ils ont accompli sur moi une prière sans ruku’ * Ni sujud, en espérant qu’Allah me fera miséricorde

وَأَنْزَلوني إلـى قَبري على مَهَلٍ * وَقَدَّمُوا واحِداً مِنهـم يُلَحِّدُنـي
Ils m’ont descendu doucement dans ma tombe * Et l’un d’entre eux s’est avancé pour m’y déposer

وَكَشَّفَ الثّوْبَ عَن وَجْهي لِيَنْظُرَني * وَأَسْكَبَ الدَّمْعَ مِنْ عَيْنيهِ أَغْرَقَني
Il a dévoilé mon visage pour me voir * Et les larmes coulèrent de ses yeux et me noyèrent

فَقامَ مُحتَرِمــاً بِالعَزمِ مُشْتَمِلاً * وَصَفَّفَ اللَّبِنَ مِنْ فَوْقِي وفـارَقَني
Puis se leva avec respect et résolution * Et aligna les briques au-dessus de moi et me laissa

وقَالَ هُلُّوا عليه التُّرْبَ واغْتَنِموا * حُسْنَ الثَّوابِ مِنَ الرَّحمنِ ذِي المِنَنِ
Et il dit : couvrez-le de terre et profitez * De la meilleure récompense du Miséricordieux qui possède tous les bienfaits

في ظُلْمَةِ القبرِ لا أُمٌّ هنــاك ولا * أَبٌ شَفـيقٌ ولا أَخٌ يُؤَنِّسُنــي
Dans les ténèbres de la tombe, pas de mère * Ni de père tendre, ni de frère qui me tienne compagnie


وَهالَني صُورَةٌ في العينِ إِذْ نَظَرَتْ * مِنْ هَوْلِ مَطْلَعِ ما قَدْ كان أَدهَشَني
J’ai été effrayé par ce que mon ½il a vu * De l’horreur de ce qui m’arrivait

مِنْ مُنكَرٍ ونكيرٍ مـا أَقولُ لهم * قَدْ هــَالَني أَمْرُهُمْ جِداً فَأَفْزَعَني
De ce que je vais dire à Mounkir et Nakir * Certes cela m a terrifié et épouvanté

وَأَقْعَدوني وَجَدُّوا في سُؤالِهـِمُ * مَـالِي سِوَاكَ إِلهـي مَنْ يُخَلِّصُنِي
Ils m’assoirent et s’acharnèrent dans leur interrogation * Je n’ai personne d’autre que Toi, mon Dieu, qui puisse me libérer

فَامْنُنْ عَلَيَّ بِعَفْوٍ مِنك يــا أَمَلي * فَإِنَّني مُوثَقٌ بِالذَّنْبِ مُرْتَهــَنِ
Accorde-moi un pardon de Toi, ô! mon espoir * Je suis ligoté par le péché, endetté

تَقاسمَ الأهْلُ مالي بعدما انْصَرَفُوا * وَصَارَ وِزْرِي عَلى ظَهْرِي فَأَثْقَلَني
En revenant, les proches se sont partagés mes biens * Mon fardeau est posé sur mon dos et pèse sur moi

واستَبْدَلَتْ زَوجَتي بَعْلاً لهـا بَدَلي * وَحَكَّمَتْهُ على الأَمْوَالِ والسَّكَـنِ
Mon épouse a pris un autre mari à ma place * Et lui a donné le contrôle des biens et de la maison

وَصَيَّرَتْ وَلَدي عَبْداً لِيَخْدُمَهــا * وَصَارَ مَـالي لهم حـِلاً بِلا ثَمَنِ
Elle a fait de mon fils un esclave afin qu’il la serve * Et mes biens leur ont été donnés sans contre-partie

فَلا تَغُرَّنَّكَ الدُّنْيــا وَزِينَتُها * وانْظُرْ إلى فِعْلِهــا في الأَهْلِ والوَطَنِ
Ne sois donc pas trompé par la vie d’ici-bas et sa parure * Et regarde ce qu’elle fait à la famille et au foyer

وانْظُرْ إِلى مَنْ حَوَى الدُّنْيا بِأَجْمَعِها * هَلْ رَاحَ مِنْها بِغَيْرِ الحَنْطِ والكَفَنِ
Regarde celui qui veut tout de ce bas-monde * Ne le quitte-t-il pas avec son seul baume et un linceul ?

خُذِ القَنـَاعَةَ مِنْ دُنْيَاك وارْضَ بِها * لَوْ لم يَكُنْ لَكَ إِلا رَاحَةُ البَدَنِ
Prends ce qui te suffit de cette vie et contente-toi de cela * Même si tu n’as pour toi que la santé

يَـا زَارِعَ الخَيْرِ تحصُدْ بَعْدَهُ ثَمَراً * يَا زَارِعَ الشَّرِّ مَوْقُوفٌ عَلَى الوَهَنِ
Ô toi qui sème le bien ! Récoltes-en les fruits * Ô toi qui sème le mal ! Tu ne reposes sur rien

يـَا نَفْسُ كُفِّي عَنِ العِصْيانِ واكْتَسِبِي * فِعْلاً جميلاً لَعَلَّ اللهَ يَرحَمُني
Ô âme ! Arrête la désobéissance et tire profit * D’une bonne oeuvre en espérant qu’Allah me fera miséricorde

يَا نَفْسُ وَيْحَكِ تُوبي واعمَلِي حَسَناً * عَسى تُجازَيْنَ بَعْدَ الموتِ بِالحَسَنِ
Ô âme ! Malheur à toi, repends toi et fait une bonne oeuvre * Afin que tu sois récompensée après la mort par un bien

ثمَّ الصلاةُ على الْمُختـارِ سَيِّدِنـا * مَا وَضَّـأ البَرْقَ في شَّامٍ وفي يَمَنِ
Et que les prières soient sur notre maître * Sur tout ce que l’éclair illumine au Cham et au Yémen

والحمدُ لله مُمْسِينَـا وَمُصْبِحِنَا * بِالخَيْرِ والعَفْوْ والإِحْســانِ وَالمِنَنِ
Et la louange est à Allah qui nous fait atteindre le soir et le matin * Dans le bien, le pardon, la bienfaisance et les faveurs


___________________________

Qu'Allah (SwT) soit avec vous !

Was-Salamo 'Aleykom wa Rahmat Allah wa Barakatouh !
 
Salam,

seyyedahmed a dit:
Bismillah Ar-Rahman Ar-Rahim

As-Salamo 'Aleykom wa Rahmat Allah wa Barakatouh !​


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“Laysa Al-Gharib”

قال زين العابدين علي بن الحسين بن علي بن أبي طالب في قصيدته الموسومة : " ليس الغريب "

Zayn Al-‘Abidîn ‘Ali ibn Al-Hussayn ibn ‘Ali ibn Abi Talib a dit dans son poème intitulé : « Laysa al-gharîb »



لَيْسَ الغَريبُ غَريبَ الشَّأمِ واليَمَنِ *إِنَّ الغَريبَ غَريبُ اللَّحدِ والكَفَنِ
L’étranger n’est pas l’étranger du Cham ou du Yémen * L’étranger est plutôt l’étranger de la tombe et du linceul

إِنَّ الغَريِبَ لَهُ حَقٌّ لِغُرْبَتـِهِ * على الْمُقيمينَ في الأَوطــانِ والسَّكَنِ
Certes l’étranger a un droit pour son étrangeté * Sur les résidents des villes et des demeures

لا تَنهَرَنَّ غَرِيبًا حَالَ غُربَتِهِ * الدَّهرُ يَنهَرُهُ بِالذُّلِّ و الِمحَنِ
Ne repousse pas un étranger pour son étrangeté * Le temps le repousse déjà par l’humiliation et les épreuves

سَفَري بَعيدٌ وَزادي لَنْ يُبَلِّغَنـي * وَقُوَّتي ضَعُفَتْ والمـوتُ يَطلُبُنـي
Mon voyage est long et mes provisions ne me permettront pas d’atteindre ma destination * Mes forces faiblissent et la mort me demande

وَلي بَقايــا ذُنوبٍ لَسْتُ أَعْلَمُها * الله يَعْلَمُهــا في السِّرِ والعَلَنِ
Et j’ai encore des péchés que je ne connais pas * Allah les connaît, qu’ils soient secrets ou publics

مـَا أَحْلَمَ اللهَ عَني حَيْثُ أَمْهَلَني * وقَدْ تَمـادَيْتُ في ذَنْبي ويَسْتُرُنِي
Comme Allah est clément envers moi de m’impartir un délai * Et certes, j’ai persisté dans mon péché et Il me protège

تَمُرُّ سـاعـاتُ أَيّـَامي بِلا نَدَمٍ * ولا بُكاءٍ وَلاخَـوْفٍ ولا حـَزَنِ
Les heures de mes jours passent sans regrets * Sans pleurs, ni peur, ni tristesse

أَنَـا الَّذِي أُغْلِقُ الأَبْوابَ مُجْتَهِداً * عَلى المعاصِي وَعَيْنُ اللهِ تَنْظُرُنـي
Je suis celui qui ferme les portes en persistant * Dans la désobéissance et l’½il d’Allah me regarde

يَـا زَلَّةً كُتِبَتْ في غَفْلَةٍ ذَهَبَتْ * يَـا حَسْرَةً بَقِيَتْ في القَلبِ تُحْرِقُني
Ô erreurs écrites dans l’insouciance désormais envolée * Ô regrets qui restent dans le c½ur qui me consume

دَعْني أَنُوحُ عَلى نَفْسي وَأَنْدِبُـهـا * وَأَقْطَعُ الدَّهْرَ بِالتَّذْكِيـرِ وَالحَزَنِ
Laisse-moi me lamenter sur moi-même et regretter * Je passe mon temps dans le rappel et la tristesse

لو كنت تعلم ما بكنت تعذرني * دع عنك عزني يا من كان يعزلني
Garde tes excuses, toi qui m’évitais * Si tu savais combien tu devrais t’excuser

فهل عسى عبرة من أ تخلصني * دعني أسح دموع لا انقطاع لها
Laisse-moi pleurer des larmes sans fin * Y a-t-il une larme qui puisse me délivrer

كَأَنَّني بَينَ تلك الأَهلِ مُنطَرِحــَاً * عَلى الفِراشِ وَأَيْديهِمْ تُقَلِّبُنــي
Comme si je gisais parmi ces gens, * Sur le lit, et que leurs mains me retournent

وقد تجمع حولي من ينوح و من * يبكي علي و ينعاني و يندبني
Et se sont réunis autour de moi celui qui se lamente * Qui pleure sur moi, qui annonce mon décès et celui qui gémit

وَقد أَتَوْا بِطَبيبٍ كَـيْ يُعالِجَنـي * وَلَمْ أَرَ الطِّبَّ هـذا اليـومَ يَنْفَعُني
Ils sont venus avec un médecin pour me soigner * Et je ne pense pas que la médecine me profitera aujourd’hui

واشَتد نَزْعِي وَصَار المَوتُ يَجْذِبُـها * مِن كُلِّ عِرْقٍ بِلا رِفقٍ ولا هَوَنِ
Mon agonie s’intensifie et la mort m’entraîne * De chaque veine, sans douceur et sans bonté

واستَخْرَجَ الرُّوحَ مِني في تَغَرْغُرِها * وصـَارَ رِيقي مَريراً حِينَ غَرْغَرَني
On a retiré mon âme dans son dernier souffle * Et ma salive est devenue amère dans mon dernier râle

وَغَمَّضُوني وَراحَ الكُلُّ وانْصَرَفوا * بَعْدَ الإِياسِ وَجَدُّوا في شِرَا الكَفَنِ
Ils m’ont fermé les yeux et sont tous partis * Après le désespoir, ils ont fait l’effort d’acheter le linceul

وَقـامَ مَنْ كانَ حِبَّ لنّاسِ في عَجَلٍ * نَحْوَ المُغَسِّلِ يَأْتينـي يُغَسِّلُنــي
Le meilleur d’entre eux s’est levé avec empressement * Vers le laveur des morts afin de me laver

وَقــالَ يـا قَوْمِ نَبْغِي غاسِلاً حَذِقاً * حُراً أَرِيباً لَبِيبـاً عَارِفـاً فَطِنِ
Et il a dit ô gens ! Nous voulons un laveur adroit * Libre, sagace, intelligent, connaisseur, perspicace

فَجــاءَني رَجُلٌ مِنْهُمْ فَجَرَّدَني * مِنَ الثِّيــابِ وَأَعْرَاني وأَفْرَدَني
Un homme parmi eux est venu et m’a dépouillé * De mes vêtements, m’a mis à nu et m’a laissé

وَأَوْدَعوني عَلى الأَلْواحِ مُنْطَرِحـاً * وَصـَارَ فَوْقي خَرِيرُ الماءِ يَنْظِفُني
Ils m’ont allongé sur les feuilles * Et au-dessus de moi, le murmure de l’eau qui me lave

وَأَسْكَبَ الماءَ مِنْ فَوقي وَغَسَّلَني * غُسْلاً ثَلاثاً وَنَادَى القَوْمَ بِالكَفَنِ
Il versa de l’eau sur moi et me lava * Par trois fois, puis demanda aux gens qu’on lui apporte le linceul

وَأَلْبَسُوني ثِيابـاً لا كِمامَ لهـا * وَصارَ زَادي حَنُوطِي حيـنَ حَنَّطَني
Ils m’ont habillé d’un vêtement sans manche * Et lorsqu’il m’a embaumé, je n’avais plus que cela pour moi

وأَخْرَجوني مِنَ الدُّنيـا فَوا أَسَفاً * عَلى رَحِيـلٍ بِلا زادٍ يُبَلِّغُنـي
Ils m’ont sorti de ce bas-monde – désolé * D’être parti sans provisions qui me permettent d’atteindre ma destination

وَحَمَّلوني على الأْكتـافِ أَربَعَةٌ * مِنَ الرِّجـالِ وَخَلْفِي مَنْ يُشَيِّعُني
M’ont porté sur leurs épaules quatre * Parmi les hommes et derrière moi le convoi funéraire

وَقَدَّموني إِلى المحرابِ وانصَرَفوا * خَلْفَ الإِمـَامِ فَصَلَّى ثـمّ وَدَّعَني
Ils m’ont amené au mihrab et se sont mis * Derrière l’imam qui a prié puis m’a fait ses adieux

صَلَّوْا عَلَيَّ صَلاةً لا رُكوعَ لهـا * ولا سُجـودَ لَعَلَّ اللـهَ يَرْحَمُني
Ils ont accompli sur moi une prière sans ruku’ * Ni sujud, en espérant qu’Allah me fera miséricorde

وَأَنْزَلوني إلـى قَبري على مَهَلٍ * وَقَدَّمُوا واحِداً مِنهـم يُلَحِّدُنـي
Ils m’ont descendu doucement dans ma tombe * Et l’un d’entre eux s’est avancé pour m’y déposer

وَكَشَّفَ الثّوْبَ عَن وَجْهي لِيَنْظُرَني * وَأَسْكَبَ الدَّمْعَ مِنْ عَيْنيهِ أَغْرَقَني
Il a dévoilé mon visage pour me voir * Et les larmes coulèrent de ses yeux et me noyèrent

فَقامَ مُحتَرِمــاً بِالعَزمِ مُشْتَمِلاً * وَصَفَّفَ اللَّبِنَ مِنْ فَوْقِي وفـارَقَني
Puis se leva avec respect et résolution * Et aligna les briques au-dessus de moi et me laissa

وقَالَ هُلُّوا عليه التُّرْبَ واغْتَنِموا * حُسْنَ الثَّوابِ مِنَ الرَّحمنِ ذِي المِنَنِ
Et il dit : couvrez-le de terre et profitez * De la meilleure récompense du Miséricordieux qui possède tous les bienfaits

في ظُلْمَةِ القبرِ لا أُمٌّ هنــاك ولا * أَبٌ شَفـيقٌ ولا أَخٌ يُؤَنِّسُنــي
Dans les ténèbres de la tombe, pas de mère * Ni de père tendre, ni de frère qui me tienne compagnie


وَهالَني صُورَةٌ في العينِ إِذْ نَظَرَتْ * مِنْ هَوْلِ مَطْلَعِ ما قَدْ كان أَدهَشَني
J’ai été effrayé par ce que mon ½il a vu * De l’horreur de ce qui m’arrivait

مِنْ مُنكَرٍ ونكيرٍ مـا أَقولُ لهم * قَدْ هــَالَني أَمْرُهُمْ جِداً فَأَفْزَعَني
De ce que je vais dire à Mounkir et Nakir * Certes cela m a terrifié et épouvanté

وَأَقْعَدوني وَجَدُّوا في سُؤالِهـِمُ * مَـالِي سِوَاكَ إِلهـي مَنْ يُخَلِّصُنِي
Ils m’assoirent et s’acharnèrent dans leur interrogation * Je n’ai personne d’autre que Toi, mon Dieu, qui puisse me libérer

فَامْنُنْ عَلَيَّ بِعَفْوٍ مِنك يــا أَمَلي * فَإِنَّني مُوثَقٌ بِالذَّنْبِ مُرْتَهــَنِ
Accorde-moi un pardon de Toi, ô! mon espoir * Je suis ligoté par le péché, endetté

تَقاسمَ الأهْلُ مالي بعدما انْصَرَفُوا * وَصَارَ وِزْرِي عَلى ظَهْرِي فَأَثْقَلَني
En revenant, les proches se sont partagés mes biens * Mon fardeau est posé sur mon dos et pèse sur moi

واستَبْدَلَتْ زَوجَتي بَعْلاً لهـا بَدَلي * وَحَكَّمَتْهُ على الأَمْوَالِ والسَّكَـنِ
Mon épouse a pris un autre mari à ma place * Et lui a donné le contrôle des biens et de la maison

وَصَيَّرَتْ وَلَدي عَبْداً لِيَخْدُمَهــا * وَصَارَ مَـالي لهم حـِلاً بِلا ثَمَنِ
Elle a fait de mon fils un esclave afin qu’il la serve * Et mes biens leur ont été donnés sans contre-partie

فَلا تَغُرَّنَّكَ الدُّنْيــا وَزِينَتُها * وانْظُرْ إلى فِعْلِهــا في الأَهْلِ والوَطَنِ
Ne sois donc pas trompé par la vie d’ici-bas et sa parure * Et regarde ce qu’elle fait à la famille et au foyer

وانْظُرْ إِلى مَنْ حَوَى الدُّنْيا بِأَجْمَعِها * هَلْ رَاحَ مِنْها بِغَيْرِ الحَنْطِ والكَفَنِ
Regarde celui qui veut tout de ce bas-monde * Ne le quitte-t-il pas avec son seul baume et un linceul ?

خُذِ القَنـَاعَةَ مِنْ دُنْيَاك وارْضَ بِها * لَوْ لم يَكُنْ لَكَ إِلا رَاحَةُ البَدَنِ
Prends ce qui te suffit de cette vie et contente-toi de cela * Même si tu n’as pour toi que la santé

يَـا زَارِعَ الخَيْرِ تحصُدْ بَعْدَهُ ثَمَراً * يَا زَارِعَ الشَّرِّ مَوْقُوفٌ عَلَى الوَهَنِ
Ô toi qui sème le bien ! Récoltes-en les fruits * Ô toi qui sème le mal ! Tu ne reposes sur rien

يـَا نَفْسُ كُفِّي عَنِ العِصْيانِ واكْتَسِبِي * فِعْلاً جميلاً لَعَلَّ اللهَ يَرحَمُني
Ô âme ! Arrête la désobéissance et tire profit * D’une bonne oeuvre en espérant qu’Allah me fera miséricorde

يَا نَفْسُ وَيْحَكِ تُوبي واعمَلِي حَسَناً * عَسى تُجازَيْنَ بَعْدَ الموتِ بِالحَسَنِ
Ô âme ! Malheur à toi, repends toi et fait une bonne oeuvre * Afin que tu sois récompensée après la mort par un bien

ثمَّ الصلاةُ على الْمُختـارِ سَيِّدِنـا * مَا وَضَّـأ البَرْقَ في شَّامٍ وفي يَمَنِ
Et que les prières soient sur notre maître * Sur tout ce que l’éclair illumine au Cham et au Yémen

والحمدُ لله مُمْسِينَـا وَمُصْبِحِنَا * بِالخَيْرِ والعَفْوْ والإِحْســانِ وَالمِنَنِ
Et la louange est à Allah qui nous fait atteindre le soir et le matin * Dans le bien, le pardon, la bienfaisance et les faveurs


___________________________

Qu'Allah (SwT) soit avec vous !

Was-Salamo 'Aleykom wa Rahmat Allah wa Barakatouh !

Barakallhou Fik Akhi SayyedAhmed!

Comment ne pas Fondre et Craquer devants ces Vers ( Surtout en arabe)!!

L'effet est Escompté!

Ce poeme est à Imprimer, lire et à relire!

Que Dieu nous guide , nous aide dans ce bas monde semé d'embuches! et nous pardonné tous ns péchés! Amine.

Ya Rab!

Jazaka Allah!
 
Assalamou 'alaykoum

Cher frère seyyedahmed,

Que Dieu te bénisse pour cet excellent travail. :)
 
Une parole, entre autre, de l'Imam Zayn al-Âbidin

Bismil-Lâhir-Rahmânir-Rahîm,

Salam,

"Ainsi, dans un do'â, l'Imâm Zayn al-'Âbidîn (p) dit:

«Ô Seigneur! Je Te demande de remplir mon coeur d'amour de Ton Amour et de Ta crainte, de croyance et de Foi en Toi, de Ton appréhension et de Ton désir».(1)"

http://www.bostani.com/AimerAllah.htm

Que Dieu vous garde,

Salam
 
* L'Imam al-Sâdiq (p) dit aussi:

«Les entretiens intimes (munâjât) des "connaisseurs" (les mystiques) avec Allah reposent sur trois fondements (ou sentiments principaux): la crainte, l'espérance et l'amour. La crainte découle de la science, l'espérance de la certitude et l'amour de la connaissance. L'indice de la peur est la fuite, celui de l'espérance est la demande, et celui de l'amour est la préférence donnée au bien-aimé à toute autre chose. Lorsque la science entre dans la poitrine, le mystique craint, et lorsqu'il craint, il fuit, et lorsqu'il fuit, il est sauvé. Quand la lumière de la certitude brille dans le coeur, le mystique voit la Grâce, et lorsqu'il parvient à voir la Grâce, il espère, et lorsqu'il goûte les délices de l'espoir, il demande, et lorsqu'il obtient la satisfaction de sa demande, il trouve. Lorsque la lumière de la connaissance jaillit dans le coeur, le vent de l'amour souffle, et lorsqu'il souffle, le mystique se sent réjoui à l'ombre du Bien-Aimé auquel il donne la préférence à toute autre chose et s'attache à suivre scrupuleusement et minutieusement Ses Ordres et Ses Enseignements. Ces trois fondements sont comme le Haram (la ville de la Mecque), la Mosquée et la Kabah: quiconque entre dans le Haram jouit de l'immunité contre les poursuites des gens, et quiconque entre dans la Mosquée, ses sens sont assurés qu'ils ne seront pas utilisés pour commettre un péché, et quiconque entre dans la Kabah, son coeur est assuré qu'il ne sera pas occupé à autre chose que l'invocation d'Allah».(6)
 
"L'Imam Zayn al-'Âbidîn dit à ce propos:

«Ô mon Dieu! Tu sais que même si dans la pratique mon obéissance à Toi n'est pas un exemple de régularité, l'amour de Ton obéissance et la ferme résolution de T'obéir restent en moi permanents et réguliers». "

"Et l'Imam 'Alî Ibn al-Hussain (p) ne dit pas autre chose:

«(Ô Seigneur) ma soif ardente ne peut être apaisée que par Ton contact, ma souffrance agitée ne se calme que par Ta rencontre et mon désir de Toi ne s'assouvit qu'en Te regardant».(23) "

Que Dieu vous garde,

Salam
 
salam alaykoum,


Sa naissance
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L'Imam as-Sajjâd :as: vit le jour dans la Maison de la Prophétie, de l'Emplacement du Message, du Lieu de déplacement des anges. Bercé dans les bras du Prince des croyants, il (p) fut élevé par les deux Imams Maîtres du Paradis, al Hassan :as: et al Hussein :as: .

Il naquit le 5 du mois de Shaaban en l'an 38H (autour de 659 ap Je). Son noble père était l'Imam Hussein :as: ,fils du Prince des croyants, Ali fils d'Abî Tâleb :as: et de Sayyidat Fâtimah:as: ,fille du Messager de Dieu (s), la pure, la sincère. Sa noble mère était Shahr Bânû ou Shahr Zanân ("la dame des dames"), fille du roi de Perse Yazedjard III, capturée par Abdallah ben A'mr ben Karîz lors de la conquête du Khorâsân, et envoyée à Médine.

L'Imam al Bâqer :as: ,fils de l'Imam as-Sajjâd :as: rapporte:

"Quand la fille de Yazedjard Shahriyâr, dernier roi perse, (Omar ayant mis un terme à sa royauté), avança et entra à Médine, les vierges de Médine se levèrent pour elle, et l'assemblée s'illumina de la lumière de son visage. Quand elle vit Omar, elle tourna la tête et dit en persan:

"Que le jour de Hurmuz soit assombri!

" Omar se mit en colère et dit:

"Cette non-musulmane m'a insulté!". Il la voulut pour lui.

'Alî :as: lui dit: "Tu ne peux pas protester contre ce que tu ne sais pas!

Alors Omar ordonna qu'on commençât les enchères [pour la vendre]. Le Prince des croyants (p) intervint à nouveau:

"Il n'est pas permis de vendre les filles du roi, même si elles sont des mécréantes!" (ou selon d'autres sources, il (p) rapporta un propos du Messager de Dieu:saws: disant: "Honorez le noble de toute communauté ".)

Et il (p) proposa à la femme de choisir un homme parmi les Musulmans pour le prendre comme époux. Sa dot serait versée par ce dernier à partir de ce qu'il reçoit du Trésor Public des Musulmans.

Omar dit alors: "Fais" et la laissa choisir. Elle circula et posa sa main sur l'épaule de Hussein (p).

Le Prince des croyants :as: lui demanda en persan: "Comment t'appelles-tu, jeune fille?"

Elle lui répondit: "Jihan Shah".

Il(p) dit: "Non! Shahr Bânû".

Puis elle dit: "Voici ma soeur."

Il (P) dit: "Je confirme." Ensuite, il (p) se tourna vers Hussein (p) et lui dit:
"Prends bien soin d'elle et sois bon avec elle car elle te donnera un fils qui sera la meilleure personne sur terre de son époque après toi. Elle sera la mère des Légataires, la bonne descendance."

Elle mit au monde A'lî fils de Hussein (p), Zein al A'bidîne (la parure des dévots).

Elle raconta son histoire: "J'avais vu en rêve, avant l'arrivée militaire des Musulmans, comme si Mohammed, le Messager de Dieu :saws: entrait dans notre maison. Il (p) s'était assis avec Hussein (P) et me demandait en mariage pour lui. A mon réveil, le matin, ce [rêve] laissa des traces dans mon coeur et je ne pensais plus qu'à cela.

La nuit suivante, je vis Fâtimah (p), la fille de Mohammed :saws: qui venait à moi et me proposait l'Islam. Alors je me soumis (me convertis à l'Islam). Elle (p) me dit: "La victoire sera pour les Musulmans. Prochainement, tu seras amenée auprès de mon fils al Hussein (P) saine et sauve. Il ne te sera fait aucun mal."

Elle ajouta: "Effectivement, il en fut ainsi. Je sortis pour Médine et personne ne me toucha. Quand elle vit al Hussein (p), elle reconnut celui qu'elle avait vu en rêve avec le Messager de Dieu :saws: qui l'avait mariée à lui. Alors elle le choisit comme époux.

On raconte qu'elle resta longtemps sans avoir d'enfant et qu'elle mourut quelques jours après avoir mis au monde l'Imam as-Sajjâd (p) en l'an 38H.


wa salam
 
salam alaykoum,


L'Imam as-Saiiâd (p) et le vieil homme
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"Le cortège des femmes et des enfants arrivaient près de la mosquée de la ville de Shâm, quand ils furent abordés par un vieil homme, habitant de la ville, qui dit en les voyant :

-"Louange à Dieu qui vous a tués, anéantis et a soulagé le pays de vos hommes et a donné à Yazîd la mainmise sur vous."

-Alî, fils de Hussein (p), lui répondit: "0 vieillard! as-tu lu le Coran?"

-"Oui"!

-As-tu lu ce verset:

" Dis: "Je ne demande aucune rétribution
pour cela si ce n'est l'affection envers mes proches." ?


- Oui!

- Ce sont nous les proches. 0 vieil homme! as-tu lu ce verset:

"Donnez aux proches ce qui leur est dû."?

- Oui! Je l'ai lu.

- Nous sommes les proches. 0 vieil homme! as-tu lu ce verset:

"Sachez que quel que soit le butin que vous preniez, le cinquième revient à Dieu, au Messager et à ses proches ..."?

- Oui! Je l'ai lu.

- Ce sont nous les proches. 0 vieillard! as-tu lu ce verset:

"vous les gens de la maison, Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement " ?

- Oui! Je l'ai déjà lu.

- Ce sont nous les gens de la maison (Ahle al Beit) à qui Dieu a
réservé le verset de la purification,ô vieil homme."


Le vieil homme se mit à pleurer, regrettant ses paroles et dit: "Par Dieu! Vous êtes eux?

Oui! Nous sommes eux, sans aucun doute. Par le droit de notre "grand-père, le Messager de Dieu (s), nous sommes eux."

Le vieil homme éclata en sanglots et jeta son turban. Puis il leva la tête vers le ciel et dit:

"Mon Dieu! Je désavoue devant Toi les ennemis de la famille de Mohammed (s), qu'ils soient des hommes ou des djinns."

Puis il demanda: "Est-ce que Dieu accepetera mon repentir?

Oui, si tu te repens et retourne à Dieu, Dieu revient à toi et tu es avec nous.

Mon Dieu, je me repens et reviens à Toi. Mon Dieu, je désavoue devant Toi ces ennemis de la famille de Mohammed (s) et ceux qui ont tué les membres de la famille de Mohammed (s)."

Cet incident arriva aux oreilles de Yazîd qui ordonna de tuer ce veil homme .. "


wa salam
 
salam alaykoum,


L'Imam as-Sajjâd (p) en présence de YazÎd
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A'lî, (p) fils de Hussein (p), raconte: "Lorsque nous arrivâmes au palais de Yazîd, fils de Mouawiya, nous étions attachés par des corrdes. La corde était accrochée à mon cou et à celui d'Oum Koultoum, puis à l'épaule de Zeinab et de Sukayna puis des filles. Ils nous menaient et chaque fois que nous ralentissions le pas, ils nous frappaient jusqu'à ce qu'ils nous fissent arrêter devant Yazîd que Dieu le maudisse. Je me suis avancé et dis à Yazîd assis sur un trone:

"Yazîd! A ton avis, comment serait le Messager de Dieu:saws: s'il nous voyait ainsi?"

Yazîd ordonna qu'on rompît leurs liens. Puis il posa la tête de Imam Hussein (p) devant lui et dit: "Louange à Dieu qui a tué ton père!"

'Imam as-Sajjâd (p) répondit: "Malédiction de Dieu pour celui qui a tué mon père. "

"Yazîd répliqua:

" Un malheur ne vous a pas touchés qui n'ait
as été de votre cause. "

L'Imam (p) répondit:

"Ce n'est pas cela qui est descendu à notre propos mais le verset suivant:

"Nulle calamité n'atteint la terre ni vous-mêmes sans que cela ne soit inscrit dans un livre, avant même d'avoir été créé. Voilà qui est facile à Dieu. Il en est ainsi pour que vous ne soyez pas désespérés par ce qui vous a échappé ni que vous n'exultiez de ce qui vous a été donné. Dieu n'aime pas l'insolent plein de gloriole."


Puis A'lî, fils de Hussein (p) continua:

"0 fils de Mouawiya, de Hind et de Sukhr, la Prophétie et l'autorité ne sont descendues que pour mes parents, mes aïeux avant que tu ne sois né. Mon grand-père Ali fils d'Abî Tâleb, était à Badr, à Uhud et [à la bataille) des Partis, portant l'étendard du Messager de Dieu:saws: alors que ton père et ton grand-père portaient l'étendard de l'incroyance.

Malheur à toi Yazîd! Si tu réalisais ce que tu as fait, quel crime tu as commis à l'encontre de mon père et de sa famille, tu t'enfuirais dans les montagnes, tu étendrais de la cendre, tu appellerais au malheur sur toi. Annonce l'humiliation et le regret quand les gens seront réunis le jour du Jugement.

Yazîd se rendit à la mosquée avec A'lî fils de Hussein:as: et ordonna à un orateur de monter sur la chaire et d'insulter l'Imam Hussein:as: et son père A'lî:as: . Ce qu'il fit et il termina en faisant l'éloge de Mouawiya et de Yazîd. Alors l'Imam A'lî fils de Hussein :as: se mit à crier:

"Malheur à toi, orateur! Tu achètes la satisfaction des créatures avec la colère du Créateur?"

Puis il s'adressa à Yazîd: "Yazîd! M'autorises-tu à monter sur l'estrade pour prononcer des paroles qui satisferont Dieu et apporteront des récompenses pour l'assistance?"

yazîd refusa. Mais devant l'insistance de l'assistance, il dut accepter. L'Imam Ali (p) monta à la tribune et commença par louer et glorifier Dieu puis dit:

"0 les gens! Nous ont été donnés six et nous furent ajoutés sept autres. Nous ont été donnés le savoir, la mansuétude, l'indulgence, l'éloquence, le courage,l'amour dans les coeurs des croyants. Nous a été ajouté le fait que de nous proviennent le Prophète l'élu Mohammed (s), de nous le sincère [A'lî al Murtadâ (p)], de nous at-Tayâr [Ja'afar], de nous le lion de Dieu et du Messager de Dieu [Hamzeh], et de nous, la Dame des femmes et d'elle les deux descendants de cette nation [al-Hassan et al-Hussein (p)],

Ensuite, il dit:

"Celui qui me connaît m'a déjà reconnu et à celui qui ne me con-
naît pas, alors je vais me faire connaître:


-Je suis le fils de La Mecque et de Mina!
-Je suis le fils de Zamzam et de Safa!
-Je suis le fils de celui qui a porté la zakât par les extrémités du
manteau!
-Je suis le fils du meilleur qui s'est enveloppé et s'est vêtu!
-Je suis le fils du meilleur qui s'est chaussé et a marché pieds nus! Je suis le fils du meilleur qui a tourné autour de la Kaabah et a marché entre Safa et Marwa!
-Je suis le fils du meilleur qui a fait le pèlerinage à la Maison Sacrée et a répondu [à l'appel de Dieu]!
-Je suis le fils de celui qui fut porté par le Bouraq dans les airs!
-Je suis le fils de celui qui partit de nuit de la Mosquée al Haram à la Mosquée al Aqsa!
-Je suis le fils de celui qui a atteint "le jujubier céleste" (de la
limite)!
-Je suis le fils de celui qui s'approcha et demeura suspendu. Il
était à une distance de deux portées d'arc - ou moins encore!
-Je suis le fils de celui qui pria avec les anges du ciel, à qui Le Majestueux a révélé ce qu'Il a révélé!
-Je suis le fils de Mohammed al Mustafâ et le fils d'Ali al Murtadha! Je suis le fils de celui qui a frappé des deux sabres devant le Messager de Dieu, qui a prêté allégeance des deux allégeances, qui a lancé les deux javelots, qui a émigré les deux émigrations, qui a combattu à Badr, à Hunayn, qui n'a jamais nié Dieu, même le temps d'un clin d'oeil!"

Et ainsi il continua, se présentant comme le fils du Messager de Dieu (s), de l'Imam A'lî (p), le prince des croyants, de Khadijah al Kubrâ et de Fâtimah az-Zahrâ' (p) .. , faisant montre de savoir, d'éloquence et de sagesse.

Enfin, il se présenta comme le fils de l'Imam Hussein (p), rappelant les évènements qui s'étaient passés à Karbalâ':


-Je suis le fils de Hussein, le tué de Karbalâ'!
-Je suis le fils de celui qui a été recouvert de sang! Je suis le fils de celui qui a été égorgé dans le dos!
-Je suis le fils de celui qu'on a laissé assoiffé jusqu'à la mort!
-Je suis le fils de celui à qui on a interdit l'accès à l'eau alors qu'il était permis au reste du monde!
-Je suis le fils de celui qui a été abattu à Karbalâ! (..) Je suis le fils de celui dont les femmes ont été capturées!
-Je suis le fils de celui dont l'honneur a été outragé à Karbalâ'!
-Je suis le fils de celui dont le corps est en terre et la tête ailleurs! Je suis le fils de celui dont les femmes ont été capturées et emmenées à Shâm en sacrifice!
-Je suis le fils de celui qui n'avait ni défenseur ni protecteur !(..) Je suis le fils de celui qui a été pleuré par les djinns dans les ténèbres, et pour lequel se sont plaints les oiseaux dans l'air!

Et il continuait à dire "Je suis ... " et les gens s'étaient mis à pleurer. Ils éclataient en sanglots et se lamentaient.. Les voix montaient dans la mosquée et Yazîd prit peur craignant une rébellion ou un élan de sympathie des gens pour A'lî (p). Il ordonna à celui qui annonçait la prière de couper l'intervention de l'Imam A'lî (p) en récitant l'Adhan. Il monta sur l'estrade, A'lî à côté de lui, et commença par dire:

-"Dieu est plus Grand!"

- Et A'lî(p) de continuer: "Oui! Dieu est plus Grand, plus Elevé,
plus Noble!"


- "J'atteste que point de divinité autre que Dieu!"

- Et Ali de dire:"J'atteste et tout ce qui témoigne (mes cheveux, ma peau, ma chair, mon sang, ma bouche et mes os) atteste qu'il ny a pas de divinité autre que Dieu et pas de seigneur autre que Lui!"

- "J'atteste que Mohammed est le Messager de Dieu!"
Alors, A'lî (p) se tourna vers Yazîd et dit:

"Yazîd! Ce Mohammed:saws: est mon Grand-père ou le tien? Si tu dis que c'est le tien, alors tu mens et si tu dis que c'est mon Grand-père, alors pourquoi as-tu tué sa famille? Pourquoi as-tu tué mon père injustement, t'es-tu emparé de ses biens et as-tu capturé ses femmes?

Il (p) parlait et les larmes coulaient sur ses joues.
Puis il (p) continua:

"Tu as fait cela et ensuite tu dis que Mohammed:saws: est le Messager de Dieu et tu t'orientes en direction de la Qiblah! Malheur à toi le Jour du Jugement Dernier quand mon grand-père et mon père te demanderont des comptes!"

Yazîd cria à celui qui récitait l'Adhan, de commencer l'annonce du début de la prière (al-iqâmat). [Yazîd prit position pour la prière.] Certains prièrent derrière lui et d'autres non puis ils se séparèrent.
Yazîd ordonna d'emmener A'lî fils de Hussein, les femmes et les enfants dans une masure sans toit à Shâm. Manhal rapporta les propos de l'Imam A'lî fils de Hussein (p):

"0 Manhâl! Par Dieu! Depuis le martyre de mon père, nos femmes connaissent la faim, jeûnant le jour, se lamentant la nuit. Là où nous habitons, il n y a pas de toit ... Il nous arrive la même chose qu'à Banî Israël avec les gens de Pharaon. Ces derniers tuaient les garçons et laissaient les filles en vie. Les Arabes se vantent auprès des étrangers que le Prophète Mohammed:saws: vient de chez eux. Et les gens de Qoraish se vantent auprès des Arabes que le Prophète:saws: provient de chez eux et nous, la famille de Mohammed:saws: , nous sommes tués, égorgés, prisonniers, chassés, éloignés de notre pays .. Nous sommes à Dieu et nous revenons à Lui. "

Arriva enfin le jour où Yazîd décida de renvoyer la famille du Prophète:saws: à Médine, tant leur présence à Shâm lui posait des problèmes. Il ordonna à Na'aman, fils de Bashîr de les ramener à Médine.

Quand le cortège arriva en Iraq, ils passèrent par Karbalâ.
Voilà 40 jours qu'avait eu lieu le drame. Là, ils rencontrèrent Jâber ben Abdallah al Ansari, accompagné d'A'tiyeh al A'ufâ, tous deux fidèles partisans d'Ah le al Beit (p). Selon certaines sources, l'Imam A'lî, fils de Hussein, aurait rapporté la tête de l'Imam Hussein (p) ainsi que celle des autres compagnons et les aurait en&shy;terrées avec leurs corps respectifs.
 
Les prises de position de l'Imam as-Sajjâd (p) à Médine______________________________________________



Puis le triste cortège reprit son chemin vers Médine. Un peu avant d'arriver à destination, l'Imam A'lî (p), fils de Hussein (p), demanda à Bashîr d'entrer dans la ville et d'annoncer aux habitants la nouvelle du martyre de l'Imam Hussein (p) et de leur arrivée.

"Voici Ali (P), fils de Hussein (P), avec ses tantes et ses soeurs qui arrivent!"

Peu de temps après, l'Imam A'lî Zein al A'bidine (p), Sayyidat Zeinab (p) et le cortège des veuves et des enfants entrèrent dans la ville.
Les gens étaient tous descendus dans la rue mais à leur vue, ils se mirent à pleurer, à crier, à se lamenter, à se frapper les joues, à sangloter ... Appelant au malheur ... Jamais les habitants de cette ville n'avaient autant pleuré! Même pour la mort de leur Prophète bien aimé Mohammed (s)!

Et la foule sanglota de plus belle et cria de désespoir quand elle entendit Zeinab (p), à l'approche de la mosquée de son Grand-père le Messager de Dieu (s), dire:

"0 mon Grand-père! Je me plains auprès de toi de ce qu'ils ont fait à mon frère Hussein!"

L'Imam A'lî (p) fit taire la foule et prit la parole:



"Louange à Dieu, Seigneur des mondes, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux, Créateur de toutes les créatures, (...), qui, éloigné, est élevé dans les hauts cieux, qui, proche, est témoin des conciliabules.
Nous Le louons pour les ordres grandioses, les époques terribles, les tragédies douloureuses, les peines mordantes, la grave calamité, la grandeur des malheurs imposants, acharnés, accablants,désastreux.

O les gens! Dieu (à Lui la louange) nous a éprouvés par de graves malheurs, une faille énorme dans l'Islam. Abû AbdAllah a été tué avec les membres de sa famille, leurs femmes et leurs enfants ont été capturés. Ils ont promené sa tête dans les pays, au bout de leurs lances. Ce malheur n'a pas d'égal.

O les gens! Quelle personnalité parmi vous [pourra] se réjouir de nous après son meurtre? Ou quel oeil (de chez vous) retiendra ses larmes et sera avare de verser des larmes? Alors que les bêtes féroces ont pleuré avec force sur son martyre, les mers ont pleuré de leurs vagues, les cieux de leurs piliers, la terre de ses rejets, les arbres de leurs branches, les baleines et les profondeurs des mers, les anges proches et l'ensemble des habitants des cieux.

O les gens! Quel coeur ne s'est pas brisé devant son meurtre? Ou quel coeur ne s'est-il pas attendri sur lui? Ou quelle oreille n'a t'elle pas entendu cette faille ouverte dans l'Islam?

O les gens! Nous sommes devenus des gens bannis, chassés, repoussés, éloignés des contrées, comme si nous étions des enfants de Turquie ou de Kaboul (Afghanistan) alors que nous n'avons commis aucun crime ni aucune exaction.

Par Dieu! Si le Prophète s'avançait vers eux dans notre combat comme il s'est avancé vers eux dans la recommandation en notre faveur, ils n'auraient pas renchéri à faire ce qu'ils ont fait de nous.
Nous sommes à Dieu et nous revenons à Lui.

Quel grand malheur! Combien douloureux, effroyable, impitoyable, brutal, amer, accablant!

Auprès de Dieu, nous tenons les comptes de ce qui est arrivé et de ce qui nous a atteints, car Il est Le Très-Puissant, le Détenteur de la Vengeance. ,,
Quand il (P) eut fini, les pleurs et les lamentations avaient redoublé. Une douleur effroyable, insupportable, s'était emparée de leurs coeurs en même temps qu'un sentiment de culpabilité pour avoir laissé le fils du Messager de Dieu (s) partir tout seul, sans avoir répondu à son appel. C'était pourtant le rendez vous avec la Vérité ... le retour à Dieu.

Ils ressentirent l'amertume d'un tel choc pour l'Islam. La ville avait sombré dans le deuil, la honte, la colère. Il n'y avait pas de maisons où l'on n'entendait pas des pleurs et des lamentations. Des sentiments de culpabilité, de mauvaise conscience commençaient à s'éveiller, appelant à la vengeance du sang de l'Imam Hussein (p), au refus des agissements de Yazîd ...


L'Imam (p) entra dans la ville, les larmes coulant en abondance sur ses joues. Il resta ainsi des années - jusqu'à sa mort dit-on à pleurer le martyre de son père, de son oncle, de ses frères, cousins, compagnons ... La vie en ce monde ne lui signifiait plus rien après leurs martyres ....

wa salam
 
La tristesse de l'Imam as-Sajjad(as)
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Un jour, Abou Hamzeh ath- Thamâlî entra chez l'Imam as-Sajjâd:as: et lui dit:

" Ta tristesse ne s'arrêtera-t-elle jamais, ô mon Maître?"

Il (p) répondit:

"Et comment ma tristesse pourrait-elle s'arrêter après avoir vu ce que j'ai vu."

Et comme si tous les malheurs étaient dans une main et le grand malheur dans l'autre; et même, plus grand encore!

Il (p) ajouta:

"0 Aba Hamzeh! As-tu vu ou as-tu entendu parler qu'une Hashémite puisse être capturée?" (et il (p) parlait de sa tante Zeinab :as: )».

Et comme si tous les malheurs étaient dans une main et le grand malheur dans l'autre; et même, plus grand encore!

O combien cela avait coûté à l'Imam as Sajjâd:as: de voir Zeinab (p) captive dans la cour du despote Yazîd, attachée par une corde ...

"On interrogea l'Imam as-Sajjâd:as: sur l'abondance de ses pleurs. Il (p) répondit:

"Ne me blâmez pas! Yaacoub avait un de ses fils disparu et il le pleura jusqu'à en devenir aveugle et il ne savait pas s'i! était mort. Alors que moi, j'ai vu 14 membres de ma famille tués en une matinée. Pensez-vous que la tristesse quittera un jour mon coeur?"

"Un jour, l'Imam:as: se rendit dans le désert. Son serviteur le suivit et le vit prosterné sur une pierre rude. Le serviteur raconte:

"Je m'arrêtai et j'entendis ses pleurs et ses sanglots. Il (p) répétait:

"Il ny a de divinité que Dieu par adoration et soumission! Il n' y a de divinité que Dieu par croyance et sincérité!"


J'ai compté jusqu'à 1000 fois. Ensuite, il s'était levé de sa prosternation, le visage et la barbe recouverts de larmes (de sable, selon d'autres propos), les larmes ruisselant sur les joues.


Je (le serviteur continue de parler) lui dis alors:

"Ta tristesse ne s'arrêtera-t-elle jamais? Tes larmes ne se tariront-elles pas?"

L'Imam:as: me répondit:

"Yaacoub, fils d'Isaac, fils d'lbrâhîm:as: ,était un prophète et l'un de ses douze fils avait disparu. De tristesse, ses cheveux avaient blanchi, il s'était voûté, il avait perdu la vue à force de pleurer. Et son fils était encore vivant en ce monde ici-bas. Alors que moi, j'ai vu mon père, mon frère, mon oncle, 17 membres de ma famille abattus. Comment ma tristesse va-t-elle s'arrêter et mes pleurs tarir?"

L'Imam A'lî fils de Hussein:as: pleura son père plus de 30 ans.
On ne lui présentait pas de nourriture ou de boisson qu'il ne disait:

"Comment manger alors qu'Aba AbdAllah a été tué ayant faim! Comment boire alors qu'Abû AbdAllah a été tué ayant soif"

S'il (p) se rendait au marché et qu'il voyait un boucher s'apprêtant à égorger une chèvre ou autre, il s'approchait et lui demandait:

"As-tu donné à boire à la bête avant?"

Le boucher répondait:

"Je n'égorge pas une bête sans lui avoir donné à boire avant, même si c'est un peu."

Alors, l'Imam:as: éclatait en sanglots et disait:

"Abû AbdAllah a été égorgé, en ayant soif"

C'est pourquoi un des surnoms de l'Imam as-Sajjâd (p) était:

"Celui qui pleure" ou "le pleureur" ou "le triste"

wa salam
 
salam alaykoum,


Les principaux moments de sa vie
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-L'Imam as-Sajjâd (p) fut élevé dans le berceau de l'Islam, bercé dans les bras du Prince des croyants (p) jusqu'au moment où ce dernier (p) fut tué d'un coup de sabre dans la mosquée d'al Kûfa en l'an 40H. Il avait à peine deux ou trois ans.

Il vécut ensuite avec les Gens de la Maison, Able al Beit (p), à Médine, sous l'ombre menaçante de la tyrannie et de la perfidie de Mouawiya. Il n'avait pas 13 ans lorsque son oncle l'Imam Hassan (p) fut empoisonné sur ordre de Mouawiya, en l'an 4OH.

Il se maria avec la fille de l'Imam Hassan (p), Fâtimah, qui lui donna, en l'an 57H, Mohammed al Bâqr (p), (qui deviendra le cinquième Imam (p) après lui et qui sera présent avec lui à Karbalâ', lors de la tragédie d'A'shûrâ').

A la mort de Mouawiya en 60H, Yazîd, son fils, prétendit au califat malgré le traité signé par son père avec l'Imam Hassan (p), stipulant que le califat devait revenir à l'Imam Hassan(p), s'il était encore vivant, sinon à son frère Hussein(p), à la mort de Mouawiya.

Aussi, l'Imam as-Sajjâd (p) participa-t-il avec son père l'Imam Hussein (p), à la mobilisation des partisans des Gens de la Maison (Able al Beit) (p) pour se soulever contre Yazîd et pratiquer l'ordonnance du bien et l'interdiction du blâmable. Il se rendit avec son père (p) à La Mecque, puis, avec lui (p), il reprit la route en direction de Kûfa, en réponse à l'appel des habitants de cette ville.

C'est alors qu'il assista, au début de l'an 6IH,. malade, invalide, impuissant, au douloureux drame de Karbalâ', durant lequel il vit son père (p), ses oncles, ses frères, ses cousins, les fidèles compagnons, tous massacrés sous ses yeux, leurs têtes arborées au bout des lances; ses tantes (dont Sayyidat Zeinab (p), ses soeurs et ses cousines, d'autres femmes, emmenées captives, accompagnées de leurs enfants affamés, assoiffés, puis enfermés dans une masure sans toit à Shâm, sous le soleil ardent sans eau ni nourriture.Seul homme survivant de cette tragédie, il dut faire preuve d'une grande force morale pour supporter tout cela, dans la voie de Dieu.

Il fut lui-même emprisonné, traîné de Kû±a à Shâm [l'actuelle ville de Damas]. Mais, malgré sa douleur, sa maladie, sa captivité, il manifesta son désaveu et son opposition aux méfaits de Yazîd, d'une façon ferme et sans réplique, et cria la vérité sur les évènements et sur les mérites d'Ahle al Beit, partout où il se trouvait, dans les palais d'Obeydullah Ibn Ziyâd ou de Yazîd, dans la mosquée de Kûfa, ou dans celle de Shâm, devant l'assemblée des gens réunis, bravant les menaces et la vergogne de Yazîd.

Signe de sa grandeur et de sa proximité de Dieu, il (p) put se rendre à Karbalâ', trois jours après la tragédie d'Ashûrâ', pour indiquer l'emplacement des tombes, celle de son père l'Imam al Hussein (p) et de tous les autres martyrs, à la tribu Assad, venue enterrer les martyrs, et pour prier sur les corps purs, comme le rapportent beaucoup de propos shiites.

Enfin, quand ils furent relâchés et purent rentrer à Médine, ils s'arrêtèrent à Karbalâ', quarante jours après le drame d'A'shûrâ', pour pleurer leurs morts et enterrer les têtes avec les corps ... Quel triste cortège formaient-ils à leur retour à Médine, quelques mois après leur départ, au mois de Shaaban de l'an 60H! Il ne ménagea pas alors ses efforts avec Sayyidat Zeinab (p), sa tante, pour sortir la population de Médine de sa torpeur, pour l'informer de ce qui s'était réellement passé à Karbalâ', lui faire prendre conscience du sens de la révolution de l'Imam Hussein (p), attiser ses sentiments de culpabilité, de remords et de repentir et la mettre en garde contre les agissements de Yazîd et de ses acolytes, l'appelant à la piété de Dieu.


Puis l'Imam as-Sajjâd (p) opta pour un repli tactique, pour une politique de prudence, se retirant de la scène publique. Il privilégia le travail en profondeur, de longue haleine et le travail secret, en vue de préparer le terrain pour les Imams (P) à venir après lui.

Cependant, il était à Médine quand eut lieu la révolte de Médine sous la direction d'Abdallah ben Handhalah, contre le nouveau gouverneur de Médine, nommé par Yazîd, O'thman ben Mohammed Ibn Sufian. Et il (p) y était encore quand elle fut violemment réprimée dans le sang par Muslim ben U'qbah, envoyé par Yazîd.

La ville sacrée du Prophète:saws: fut profanée, "ouverte" à tous les crimes possibles pendant trois jours (viols, pillages, destructions, incendies ... . Il put abriter 400 femmes Hashimites et Quraishites avec leurs enfants chez lui et les nourrir jusqu'au départ de l'armée de Yazîd.

Un an plus tard, la ville sacrée de La Mecque fut à son tour profanée par l'armée de Yazîd, la Kaabah partiellement détruite, incendiée, dans le but de réprimer une révolte menée par Abdallah ben Zubayr qui avait pris le contrôle de la ville après le départ de l'Imam Hussein (p) pour Karbalâ'.

Cette même année (64H), Yazîd trouva la mort. Son fils, Mouawiya, fils de Yazîd, fils de Mouawiya, fils d'Abî Sufian, désavoua sa famille, ainsi que leurs crimes, proclama son innocence, laissant le pouvoir en carence. Abdullah ben Zubayr se proposa comme successeur au califat, trouvant-là enfin l'occasion de satisfaire ses ambitions personnelles. Il s'auto-proclama calife de la Mecque et réussit à prendre le contrôle d'une bonne partie du Hedjaz et de l'Iraq en 65H.

Entre-temps, Marwân ben Hakam, le maudit, fils du maudit par le Messager de Dieu:saws: , prit le contrôle de Shâm et se proclama calife. Quelques mois plus tard, son fils Abd-al-Malek prit le pouvoir en 66H pour le garder près de 20 ans.

Plusieurs révoltes éclatèrent en Iraq. Il y eut d'abord la révolte des "Repentants" (at-Tawwâbînes) à Kûfa qui fut réprimée dans le sang en 64-65H.

Puis la révolution menée par al Mukhtâr ath- Thaqafi à Kûfa en 66H pour venger l'assassinat de l'Imam al Hussein (p). Ainsi, al Mukhtâr exécuta O'beydullah Ibn Ziyâd, Shimr Ibn Dhî al Jawshan, O'mar ben Sa'ad les maudits, et leurs têtes furent envoyées à l'Imam as-Sajjâd (p) à Médine.

Mais il fut, peu de temps après, tué avec ses compagnons par Moussab fils de Zubayr. Puis la révolte de Mutraf Ibn Al Mughirah dans la ville de Madâ'in en 77H, celle d'Abd er-Rahman ben Mohammed Ben al Ashash en 81-83H dans le Seistan, puis dans les villes de Basra et Fars ... elles furent toutes deux violemment réprimées dans le sang par al Hajjaj ben Youssef, envoyé par Abd-al-Malek ben Marwân.

Entre-temps, Abd-al-Malek ben Marwan s'était lancé dans des expéditions militaires au nom de la "propagation de l'Islam", en direction de l'ouest (conquête de tout le Maghreb) et en direction de l'est (conquête de l'Afghanistan). Son fils, Walîd ben Abd-Malek, lui succédant en 86H, après sa mort, continua les expéditions militaires jusqu'à atteindre à l'est l'Ouzbekistan et l'Inde et à l'ouest l'Andalousie, en Espagne.

Dans ce climat de violence, de répression et de bruits d'armes, l'Imam as-Sajjâd (p) ne fut pas épargné, bien que peu impliqué dans tous ces évènements. Le gouverneur de la ville de Médine fut chargé par Abd-al-Malek, fils de Marwân de le (p) placer sous haute-surveillance, de surveiller tous ses faits et gestes, de contrôler toutes ses relations et de lui en faire un rapport.

L'Imam (p) fut même à nouveau envoyé à Shâm, entravé de fers et de chaînes et enfermé par Abd-al-Malek qui dût cependant le relâcher quelques jours plus tard et le renvoyer à Médine. Dans une invocation adressée à Dieu, l'Imam as-Sajjâd (p) décrit la situation dans laquelle il (p) se trouvait :

"Combien d'ennemis ont dégainé contre moi le sabre de leur hostilité, ont aiguisé le tranchant de leur lame, en ont affilé pour moi la pointe, ont mélangé pour moi leurs poisons mortels, m'ont visé de leurs flèches!

D'une vigilan.ce sans faille, ils ne me quittent pas des yeux. Ils dissimulent leurs mauvaises intentions de vouloir m'infliger des malheurs et de me faire boire un breuvage amer de leur aigreur!'
[Mon Dieu!] "Tu as vu ma faiblesse à supporter les malheurs, mon impuissance à vaincre celui qui ma visé dans sa belligérance, ma solitude face au grand nombre de mes ennemis qui préparent pour moi des malheurs."


Tiré de l'invocation 49 "Pour écarter les stratagèmes des ennemis et repousser leur force" in as-Sahifat as-Sajjâdiyyeh, p276-277

L'Imam as-Sajjâd (p) eut 15 enfants dont Mohammed al Bâqr (p), Abdallah, Hassan et Hussein al-asghâr avec sayyidat Fâtimah, la fille de l'Imam Hassan (P), Zayd, O'mar, Hussein, Abd-Rahman, Sulaiman, A'lî, Khadîjah, Mohammed al-asghâr, Fâtimah, A'liyeh, Oum Kalthoum avec d'autres femmes.

En l'an 95H, le 25 Moharram, l'Imam as-Sajjâd rendit l'âme à la suite d'un empoisonnement commandité par Walîd Abd-al-Malek, 35 ans après le martyre de l'Imam Hussein (p), Il avait alors 57 ans.

Avant de mourir, l'Imam as-Sajjâd (p) réunit sa famille et "désigna son fils Mohammed (p) comme étant celui qui avait la charge de l'Imamat après lui. Az-Zuhrî, présent, demanda à l'Imam as-Sajjâd (p) agonisant:

"0 fils du Messager de Dieu, ne recommandes-tu pas l'aîné de tes enfants?" L'Imam (p) répondit: "0 Aba Abdallah, l'imamat n'est pas une question d'âge. Ainsi le Messager de Dieu (s) nous l'a confié. Et ainsi nous l'avons vu inscrit sur le Tableau et le Feuillet."

Il lui demanda:

"0 fils du Messager de Dieu, quel est le nombre des Légataires après lui, qu'il(s) vous aurait confié?" Il (P) me répondit: "Nous avons trouvé dans le Feuillet et le Tableau, 12 noms écrits pour les imams (P) avec le nom de leurs pères et de leurs mères."

Puis il (p) ajouta:

"Il sortira de Mohammed, mon fils, 7 Légataires dont le Mahdî - que Dieu prie sur eux "

Ainsi, l'Imam as-Sajjâd (P) fut témoin de ces tragiques évènements qui allaient entraîner de profonds changements au sein de la société islamique, tant sur le plan des croyances et de la politique que sur les plans militaire, social et économique.

Les lieu-tenants de Dieu sur terre après le Messager de Dieu:saws: , qui avaient vécu du temps du Messager de Dieu:saws: (donc qui étaient connus par tous les Musulmans) et qui étaient chargés de poursuivre l'application de l'Islam sur terre, avaient tous été assassinés.

Bani Omeyyades avaient réussi à prendre progressivement le contrôle de cette nouvelle nation islamique, par la force (en réprimant tout mouvement contestataire, notamment shiite) ou par la corruption - sans toutefois arriver à éteindre la lumière de l'Islam.

Les gens se tournaient de plus en plus vers la vie matérielle, négligeant progressivement les enseignements de l'Islam transmis par leur Messager:saws: , devenant sensibles aux flatteries et à l'appât des biens ou du pouvoir.

C'est alors qu'Abd-al-Malek put mobiliser les gens en vue de nouvelles conquêtes vers l'Est et vers l'Ouest, occupant de nouvelles terres, s'appropriant d'énormes richesses, impulsant un nouvel essor économique et commercial, intégrant de nouveaux peuples et de nouvelles cultures dans son royaume.

Après cet aperçu rapide des principaux évènements de la vie de l'Imam as-Sajjâd, nous allons voir dans les détails les positions prises par l'Imam (p) à partir des textes existants.


wa salam
 
salam alaykoum,


Plusieurs révoltes éclatèrent en Iraq. Il y eut d'abord la révolte des "Repentants" (at-Tawwâbînes) à Kûfa qui fut réprimée dans le sang en 64-65H.

Puis la révolution menée par al Mukhtâr ath- Thaqafi à Kûfa en 66H pour venger l'assassinat de l'Imam al Hussein (p). Ainsi, al Mukhtâr exécuta O'beydullah Ibn Ziyâd, Shimr Ibn Dhî al Jawshan, O'mar ben Sa'ad les maudits, et leurs têtes furent envoyées à l'Imam as-Sajjâd (p) à Médine.

Mais il fut, peu de temps après, tué avec ses compagnons par Moussab fils de Zubayr. Puis la révolte de Mutraf Ibn Al Mughirah dans la ville de Madâ'in en 77H, celle d'Abd er-Rahman ben Mohammed Ben al Ashash en 81-83H dans le Seistan, puis dans les villes de Basra et Fars ... elles furent toutes deux violemment réprimées dans le sang par al Hajjaj ben Youssef, envoyé par Abd-al-Malek ben Marwân.

Entre-temps, Abd-al-Malek ben Marwan s'était lancé dans des expéditions militaires au nom de la "propagation de l'Islam", en direction de l'ouest (conquête de tout le Maghreb) et en direction de l'est (conquête de l'Afghanistan). Son fils, Walîd ben Abd-Malek, lui succédant en 86H, après sa mort, continua les expéditions militaires jusqu'à atteindre à l'est l'Ouzbekistan et l'Inde et à l'ouest l'Andalousie, en Espagne.

Dans ce climat de violence, de répression et de bruits d'armes, l'Imam as-Sajjâd (p) ne fut pas épargné, bien que peu impliqué dans tous ces évènements. Le gouverneur de la ville de Médine fut chargé par Abd-al-Malek, fils de Marwân de le (p) placer sous haute-surveillance, de surveiller tous ses faits et gestes, de contrôler toutes ses relations et de lui en faire un rapport.

L'Imam (p) fut même à nouveau envoyé à Shâm, entravé de fers et de chaînes et enfermé par Abd-al-Malek qui dût cependant le relâcher quelques jours plus tard et le renvoyer à Médine. Dans une invocation adressée à Dieu, l'Imam as-Sajjâd (p) décrit la situation dans laquelle il (p) se trouvait :

"Combien d'ennemis ont dégainé contre moi le sabre de leur hostilité, ont aiguisé le tranchant de leur lame, en ont affilé pour moi la pointe, ont mélangé pour moi leurs poisons mortels, m'ont visé de leurs flèches!

D'une vigilan.ce sans faille, ils ne me quittent pas des yeux. Ils dissimulent leurs mauvaises intentions de vouloir m'infliger des malheurs et de me faire boire un breuvage amer de leur aigreur!'
[Mon Dieu!] "Tu as vu ma faiblesse à supporter les malheurs, mon impuissance à vaincre celui qui ma visé dans sa belligérance, ma solitude face au grand nombre de mes ennemis qui préparent pour moi des malheurs."


Tiré de l'invocation 49 "Pour écarter les stratagèmes des ennemis et repousser leur force" in as-Sahifat as-Sajjâdiyyeh, p276-277

L'Imam as-Sajjâd (p) eut 15 enfants dont Mohammed al Bâqr (p), Abdallah, Hassan et Hussein al-asghâr avec sayyidat Fâtimah, la fille de l'Imam Hassan (P), Zayd, O'mar, Hussein, Abd-Rahman, Sulaiman, A'lî, Khadîjah, Mohammed al-asghâr, Fâtimah, A'liyeh, Oum Kalthoum avec d'autres femmes.

En l'an 95H, le 25 Moharram, l'Imam as-Sajjâd rendit l'âme à la suite d'un empoisonnement commandité par Walîd Abd-al-Malek, 35 ans après le martyre de l'Imam Hussein (p), Il avait alors 57 ans.

Avant de mourir, l'Imam as-Sajjâd (p) réunit sa famille et "désigna son fils Mohammed (p) comme étant celui qui avait la charge de l'Imamat après lui. Az-Zuhrî, présent, demanda à l'Imam as-Sajjâd (p) agonisant:

"0 fils du Messager de Dieu, ne recommandes-tu pas l'aîné de tes enfants?" L'Imam (p) répondit: "0 Aba Abdallah, l'imamat n'est pas une question d'âge. Ainsi le Messager de Dieu (s) nous l'a confié. Et ainsi nous l'avons vu inscrit sur le Tableau et le Feuillet."

Il lui demanda:

"0 fils du Messager de Dieu, quel est le nombre des Légataires après lui, qu'il(s) vous aurait confié?" Il (P) me répondit: "Nous avons trouvé dans le Feuillet et le Tableau, 12 noms écrits pour les imams (P) avec le nom de leurs pères et de leurs mères."

Puis il (p) ajouta:

"Il sortira de Mohammed, mon fils, 7 Légataires dont le Mahdî - que Dieu prie sur eux "

Ainsi, l'Imam as-Sajjâd (P) fut témoin de ces tragiques évènements qui allaient entraîner de profonds changements au sein de la société islamique, tant sur le plan des croyances et de la politique que sur les plans militaire, social et économique.

Les lieu-tenants de Dieu sur terre après le Messager de Dieu (s), qui avaient vécu du temps du Messager de Dieu (s) (donc qui étaient connus par tous les Musulmans) et qui étaient chargés de poursuivre l'application de l'Islam sur terre, avaient tous été assassinés.

Bani Omeyyades avaient réussi à prendre progressivement le contrôle de cette nouvelle nation islamique, par la force (en réprimant tout mouvement contestataire, notamment shiite) ou par la corruption - sans toutefois arriver à éteindre la lumière de l'Islam.

Les gens se tournaient de plus en plus vers la vie matérielle, négligeant progressivement les enseignements de l'Islam transmis par leur Messager (s), devenant sensibles aux flatteries et à l'appât des biens ou du pouvoir.

C'est alors qu'Abd-al-Malek put mobiliser les gens en vue de nouvelles conquêtes vers l'Est et vers l'Ouest, occupant de nouvelles terres, s'appropriant d'énormes richesses, impulsant un nouvel essor économique et commercial, intégrant de nouveaux peuples et de nouvelles cultures dans son royaume.

Après cet aperçu rapide des principaux évènements de la vie de l'Imam as-Sajjâd, nous allons voir dans les détails les positions prises par l'Imam (p) à partir des textes existants.


wa salam
 
salam alaykoum,


Quelques exemples de son comportement divin
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Ses surnoms



La meilleure façon de présenter l'Imam (p) est d'évoquer ses surnoms car ils désignent souvent un caractère particulier de sa personne ou de sa vie.

En dehors des appellations d'après le nom de ses fils, comme Abûl-I-Hassan ou Abû Mohammed, selon la coutume dans ces régions, les surnoms les plus connus étaient:

-"Zein alA'bidîne", la "Parure des dévôts".

Quand az-Zuhri parlait de l'Imam A'lî, fils de Hussein (p), il disait:

"Zein al A 'bidîne, A 'lî, fils de Hussein (P), m'a dit ... "

Sufiân ben Ayynat l'interrompit et demanda:

"Pourquoi dis-tu "Zein al A 'bidîne"?

Il répondit:

"J'ai entendu Saî'd ben Mussayyib dire, le tenant d'Ibn Abbas, que le Messager de Dieu a déclaré: "Le Jour du Jugement Dernier, un crieur appellera: "Où est Zein al A'bidine?" C'est alors que je vis comme mon fils A'lî, fils de Hussein, fils d'A'lî, fils d'Abî Tâleb, s'avançant de parmi les rangs. "

Ce même propos a été rapporté par l'Imam as-Sâdeq (P), le tenant de ses pères (p).

-"Sayed as-Sâjidîna wa'l'A 'bidîne", le "Seigneur de ceux qui se prosternent et adorent Dieu."
-"Az-Zâkî", le "Pur."
-"Al-Amîn", le "Fidèle."
-"As-Sajjâd", "celui qui se prosterne beaucoup."


De l'Imam Mohammed al Bâqr (p):

"Mon père, A 'lî, fils de Hussein (P), n'évoquait pas un bienfait que Dieu, Tout-Puissant, lui avait octroyé qu'il ne se prosternait; il ne lisait pas un verset du Livre de Dieu Tout-Puissant où il y avait une prosternation qu'il ne se prosternait;

Dieu Tout-Puissant n'avait pas repoussé de lui un mal qu'il (P) craignait, ou une ruse qu'on lui avait faite qu'il ne se prosternait; il ne terminait pas une prière obligatoire qu'il ne se prosternait; il ne réussissait pas à réconcilier deux personnes, qu'il ne se prosternait. Il avait des traces de ses prosternations sur l'ensemble des endroits de la prosternation [du corps], c'est pourquoi il fitt surnommé "as-Sajjâd. "


-"Dhû ath-thafanât", "celui qui a des callosités". Egalement de l'Imam al Bâqr (P):

"Mon père avait aux endroits de la prosternation des traces saillantes. Il les coupait deux fois par an et à chaque fois, les cinq callosités [c'est-à-dire au front, aux genoux et aux pieds]. C'est pourquoi, il fut surnommé "Dhû ath-thafanât" ."


Il reçut également les surnoms suivants:

- "Al A 'bed", "Celui qui adore beaucoup Dieu".

-"Al-Bakkâ" "Celui qui pleure beaucoup".

De l'Imam as-Sâdeq (p):

"Ceux qui pleurent beaucoup" sont au nombre de cinq: Adam, Yaacoub, Youssef ,Fâtimah, fille de Mohammed (s) et A'n fils de Hussein (P).

Quant à Adam, il (P) pleura le paradis perdu au point d'avoir comme des vallées dans ses joues.

Quant à Ya'acoub, il (P) pleura Youssef au point de perdre la vue et qu'on lui dise:"Par Dieu! Tu ne cesseras de penser à Youssef jusqu'à en dépérir et être de ceux qui ont péri."

Quant à Youssef il (P) pleura Ya'acoub au point de gêner ses compagnons de prison qui lui dirent: Ou bien tu pleures la journée et tu te tais la nuit, ou le contraire". Ils se mirent d'accord pour l'une des deux solutions.

Quant à Fâtimah, fille du Messager de Dieu (s), elle (P) pleura le Messager de Dieu (s) au point de gêner les habitants de Médine qui lui dirent: "Tu nous fais du mal avec l'abondance de tes pleurs." Elle allait au cimetière des martyrs et y pleurait à satiété puis se retirait.


Quant à Ali, fils de Hussein, il (P) pleura al Hussein (P) vingt ou quarante ans. On ne lui présentait pas de nourriture qu'il ne se mettait à pleurer au point que son serviteur lui disait: "Que Dieu me mette en rançon pour toi, ô fils du Messager de Dieu (s)! J'e peur que tu ne sois de ceux qui sont perdus."

Il (P) répondait: je me plains à Dieu de mon malheur et de mon affliction et je sais deDieu ce que vous ne savez pas. Car je ne me rappelle pas l'assassinat des enfants de Fâtimah sans être suffoqué par les larmes ( cause de cela)."

-"Az-Zâhed", l' "Ascète".

-"Al-marîd", le "Malade" (à Karbalâ').

wa salam
 
L’Imam-As’Sajjãd

Salamoun'alaykom


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A l'occasion du décès de L’Imam-As’Sajjãd (Ali fils de l’Imam Al-Hussayn nommé Zayn Al-Abidin) (as)


Le summum de spiritualité et de dévotion​

Dieu dit dans son Noble Livre: ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33). L’Imâm ‘Alî Ibn al-Hussayn, Zayn al-‘Âbidîn (p) est l’un des Gens de la Famille dont nous célébrons la mémoire de sa mort au 25 ème jour du mois sacré de muharram. Avec cet Imâm (p), nous connaissons les vastes horizons de l’Imâma dans ses dimensions les plus diverses qui ont empli de science leurs raisons, d’esprit leurs cœurs et de bénédictions leurs vies.

Cet imâm (p) représente le summum de spiritualité de dévotion et d’amour de Dieu. Lorsque nous lisons ses diverses invocations, nous constatons comment sa foi le transporte vers les hauteurs de la sérénité et du bien et transporte l’homme vers la voie de l’Islam. Lorsqu’il s’adresse à Dieu dans ses invocations, il vit l’Islam dans ses concepts, dans ses moralités et dans sa spiritualité ; et lorsque nous l’écoutons, on a l’impression de fréquenter toute une école de l’Islam culturel, spirituel, gnostique et militant qui emplit notre invocation de Dieu et qui empli notre invocation d’une vie engagée dans la voie de l’Islam.

L’Imâm (p) nous apprend une nouvelle méthode de vivre avec Dieu sans pour autant s’éloigner de la vie dans ce monde.

Le message de ‘Âchourâ’​

L’Imâm Zayn al-‘Âbidîn (p) a vécu avec son père l’Imâm al-Hussayn (p) et ses compagnons l’événement de ‘Âchourâ’ en tant que message destiné à changer la réalité et à affirmer l’humanité de l’homme dans le sens de la dignité et de la lutte contre les injustes. Il a vécu toutes les scènes du drame avec le nourrisson égorgé, avec le jeune homme tué et avec le vieillard nonagénaire martyrisé. Il les a vécues avec le deuil, la patience et le courage des femmes qui ont assisté au drame. Malade, il vivait tout cela et l’accumulait dans sa conscience sans se perturber tout en plongeant dans le profond du drame.

Dans son attitude à l’égard des Tyrans de Kûfa et de Damas, et contrairement à cette image à travers laquelle certains conteurs le présentent humilié et tout en larme, il était aussi au summum du courage et de l’honneur. Face à Ibn Ziyâd et à Yazîd, il était ferme, courageux et digne, mais certains cherchent à nous faire pleurer et non pas à ouvrir nos cerveaux pour connaître les Imâms tels qu’ils étaient réellement.

Un professeur de la culture islamique​

De retour à Médine, le drame ne l’a pas empêché d’être une école pour beaucoup de savants qui ont conduit le mouvement culturel islamique. Ses biographes affirment qu’il faisait référence pour un grand nombre de jurisconsulte et de savants qui ont tenu de lui des sermons, des invocations, des discours sur les vertus du Coran, sur le licite et l’illicite ainsi que sur les expéditions guerrières et les batailles. Ses souvenirs dramatiques ne l’ont pas empêché d’assumer ses responsabilités d’Imâm qui diffusait la science, la connaissance et la spiritualité au point que certains chercheurs l’ont considéré comme le professeur de l’époque.

Un exemple de pardon et de tolérance​

Au moment de la révolte de Médine contre les Umayyades, l’un de ces derniers, Marwân Ibn al-Hakam qui avait conseillé le gouverneur de tuer al-Hussayn (p) s’il refusait de prêter serment d’allégeance à Yazîd, devait s’enfuir de Médine mais il ne savait pas comment faire pour protéger les membres de sa famille, femmes, enfants et autres au nombre de 500 personnes. Aucun des notables de Médine n’a accepté de les protéger sauf l’Imâm ‘Alî Ibn al-Hussayn (p) que les Umayyades avaient tué son père, ses frères, ses oncles, ses cousins et leurs compagnons. Pourtant, il a dit à Marwân : « Envoie-moi les membres de ta famille pour qu’ils soient avec les miens ». L’une des filles de Marwân a dit : « Nous avons trouvé dans la maison de ‘Alî Ibn al-Hussayn un bon traitement que nous n’avons jamais trouvé dans la maison de notre père ». Un poète a dit en parlant de la différence à ce propos, entre les Gens de la Famille et les autres :

«Nous avons gouverné avec la tolérance comme qualité,

mais quand vous avez gouverné le sang a coulé à Abtah.

Vous avez considéré comme licite le fait de tuer les prisonniers,

Alors que tant de fois nous les avons pardonnés.

Cette différence entre nous et vous suffit,

Et chaque vase laisse couler le liquide qu’il contient ».

Une autre histoire parle d’un autre gouverneur umayyade de Médine qui avait l’habitude de maltraiter l’Imâm Zayn al-‘Âbidîn (p). Ce gouverneur a été démis de ses fonctions et le calife a ordonné de le punir en l’exposant dans la place publique au châtiment des gens qui l’insultaient et le frappaient en passant près de lui. Mais il avait surtout peur de Zayn al-‘Âbidîn (p) et des membres de sa famille. Quant à l’Imâm (p) qui avait demandé aux siens de ne lui faire aucun mal, il ne s’est pas contenté d’aller voir le gouverneur déchu sans le maltraiter, mais il lui a demandé s’il n’avait pas besoin de quelque chose ou s’il avait des dettes à rembourser se proposant ainsi de les rembourser à sa place. Par la suite, ce gouverneur disait : « Dieu sait qui envoyer comme messagers » reconnaissant ainsi la tolérance et les bons caractères de ‘Alî Ibn al-Hussayn (p).

Une troisième histoire parle d’un personnage qui, croisant l’Imâm (p) en passant avec certains de ses compagnons, il l’a insulté avant de continuer son chemin. Après son départ, l’Imâm (p) a proposé à ses compagnons d’aller avec lui pour rencontrer ce même personnage. Ces derniers ont cru qu’il voulait le violenter mais ils ont changé d’avis lorsqu’ils l’ont entendu réciter le verset qui dit : ((Ceux qui maîtrisent leur colère et qui pardonnent aux hommes)) (Coran III, 134). A leur arrivée, ledit personnage les a reçus en s’attendant au pire, mais l’Imâm (p) lui a dit : « Tu viens de m’adresser des accusations ; si ce que tu as dit est vrai, je demande à Dieu de me pardonner. Et si ce que tu as dit n’est pas vrai, je demande à Dieu de te pardonner ». L’homme a été tellement touché puis il a reconnu son erreur tout en disant : «Dieu sait qui envoyer comme messagers».

Connaissance et spiritualité
Le voyant pleurer par crainte de Dieu, l’un de ses compagnons lui a dit : « Le Messager de Dieu et le Commandeur des Croyants sont tes grands pères, az-Zahrâ’ est ta grand- mère, al-Hassan est ton oncle et al-Hussayn ton père ! ». L’Imâm (p) a répondu : « Ne parle pas de mon père et de mon grand-père; Dieu a créé le Paradis pour ceux qui Lui obéissent mêmes s’ils sont des esclaves abyssins et Il a créé l’Enfer pour ceux qui Lui désobéissent même s’ils sont des seigneurs quraychites ». Il a signalé ainsi que la valeur en Islam ne provient pas de la parenté même très noble mais plutôt de la bonne action : ((Ceux qui sont les plus nobles d’entre vous auprès de Dieu sont les plus pieux)) (Coran XLIX, 13) . Dans le même sens, l’Imâm ‘Alî (p) disait : « Le partisan de Muhammad est celui qui obéit à Dieu même s’il n’est pas de proche parenté et l’ennemi de Muhammad est celui qui désobéit à Dieu même s’il est de proche parenté » ((Les hommes les plus proches d’Ibrâhîm (Abraham) sont vraiment ceux qui l’ont suivi)) (Coran III, 68).

En pleurant son père l’Imâm al-Hussayn (p), l’Imâm Zayn al-‘Âbidîn (p) ne le faisait pas par sentiment de faiblesse mais pour attirer l’attention publique sur le drame de ‘Âchourâ’ qu’il voulait conserver vivante dans la conscience des gens.

Il demandait aux gens de recommander le bien et de déconseiller le mal en disant : « Celui qui ne recommande pas le bien et ne déconseille pas le mal est comme celui qui abandonne le Livre de Dieu ». Il enseignait que parmi les gens, ceux qui se patientent, qui sont tolérants, qui pardonnent et qui se visitent les uns les autres pour Dieu gagneront le Paradis sans être jugés.

Voilà la leçon à apprendre de l’Imâm Zayn al-‘Âbidîn (p). Il existe beaucoup d’autres leçons à apprendre de cet Imâm et à en faire une méthode spirituelle et morale. Que la paix de Dieu, sa Miséricorde et ses Bénédictions soient sur Zayn al-‘Âbidîn, sur son père, son oncle, sa grand-mère et son grand-père ainsi que sur le Messager de Dieu (P).

Son Eminence l'Ayatollah al-'Uzmâ Muhammad Hussein Fadlullah
 
l imam zein al abidine fils de l imam alhossein a transformé l eau en diamants

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lors de la visite d un des partisants d ahl albayt chez l imam il transformé l eau en diamants sous les yeux ébahies du visiteur

clikez sur ce lien pour savoir tous ce qui s'est passé

http://ahlalbayt12.7olm.org/montada-f23/topic-t232.htm
 
Glorification de Zayn Al-Abidin ('alayhi salâm)

1. Gloire à Toi ! Ô Mon Dieu ! Je viens mendier la protection de Ton Amour !
2. Gloire à Toi ! Ô Mon Dieu ! Tu T’es prescrit l’Exaltation très élevée !
3. Gloire à Toi ! Ô Mon Dieu ! Le Pouvoir est Ta Couverture !
4. Gloire à Toi ! Ô Mon Dieu ! La Puissance est Ton Habit !
5. Gloire à Toi ! Ô Mon Dieu ! La Magnificence est Ton Autorité !
6. Gloire à Toi ! Le Très Majestueux ! Tu es bien le Très Majestueux !
7. Gloire à Toi ! Tu es loué dans le plus haut ! Tu entends et Tu vois ce qui est sous terre !
8. Gloire à Toi ! Tu es Le Témoin de chaque conversation confidentielle !
9. Gloire à Toi ! Le Lieu où chaque plainte est déposée !
10. Gloire à Toi ! Le Présent en toute assemblée !
11. Gloire à Toi ! L’Unique objet des grands espoirs !
12. Gloire à Toi ! Tu vois ce qui est dans les profondeurs des eaux !
13. Gloire à Toi ! Tu entends la respiration des poissons dans les abysses des océans !
14. Gloire à Toi ! Tu connais le poids des cieux !
15. Gloire à Toi ! Tu connais le poids des terres !
16. Gloire à Toi ! Tu connais le poids du soleil et de la lune !
17. Gloire à Toi ! Tu connais le poids de l’obscurité et de la lumière !
18. Gloire à Toi ! Tu connais le poids de l’ombre et de l’air !
19. Gloire à Toi ! Tu connais le poids du vent et le nombre de fois le poids de l’atome qui y est contenu !
20. Gloire à Allah ! Le Très Saint ! Le Très Saint ! Le Très Saint !
21. Gloire à Toi ! Surprenant, comment celui qui Te connaît ne finit-il pas par Te craindre ?
22. Gloire à Toi ! Ô mon Dieu ! A Toi appartient La Louange !
23. La Gloire appartient à Allah ! Le Très Haut ! Le Très Majestueux !


Dans les Psaumes de l’Islam (‘Assahifat as-Sajjadiyat)

Imam Ali Zayn Al-Abidin :as:
Fils de Al-Hussein :)as:)
Fils de l’Imam ‘Ali ibn Abi Talib :)as:)
et de Fatima Zahra ('alayha salam)
fille du Prophète Mohammad :)saws:)

Que la Paix soit avec lui


(Al-Zuhri a rapporté selon Sa’îd Ibn Al-Musayyib ayant dit : « Les gens ne quittaient pas La Mecque tant que Ali ibn Al-Hossein, le maître des Croyants, que la Paix soit avec lui, n’en sortait pas. Aussi, lorsqu’il la quitta, j’en sortis avec lui. Il fit une halte dans un relais à des fins d’accomplir deux cycles de prières. Puis, il glorifia Allah lors de la prosternation en récitant cet hommage glorifiant Allah. Lors de cet événement, les arbres et les mottes de terre glorifièrent en sa compagnie, ce qui éveilla en nous un grand étonnement. Puis, relevant la tête, il dit : « Ô Sa’ïd, serais-tu effrayé ? – J’ai répondu : Oui ! Ô fils du Messager de Allah ! Il enchérit disant : « C’est là l’hommage de la Glorification suprême. Il m’a été rapporté par mon père qui le tenait de son grand-père, lui-même le tenant du Messager de Allah (pslf), ceci : Aucun acte coupable demeure après l’hommage de cette Glorification. Lorsque Allah, Majestueux dans Sa Majesté, créa Gabriel, IL lui inspira l’hommage de cette Glorification. C’est l’hommage glorifiant au plus haut degré Le Sublime Nom de Allah.)

Ibn Shihab Al-Zuhri, décédé en 124/742, fut un juriste célèbre ainsi qu’un éminent traditionaliste, il est connu pour être le premier à avoir appelé l’Imam « Zayn al-Abidin ». Sa’ïd Al-Musayyib, décédé en 94/712-713, fut l’un des « sept jurisconsultes » de Médine. Il était connu en tant que Chef des Suivants-Sayyid Al-Tabi’in, c’est-à-dire les gens qui suivent la génération des Compagnons du Prophète.
 
La tristesse de l'Imam as-Sajjad (as) et le rire des néo-omeyyades, les wahhabites.

Asalamou 'aleykoum,


En préambule je vous explique le titre : le rire des wahhabites, signifie que les savants wahhabites ont tous dit « Hussein s'est trompé en sortant contre Yazid » !


Je vous livre un passage d'une tristesse indescriptible. Lisez bien. Les larmes ne suffisent pas.

_______________________________________

Un jour, Abou Hamzeh ath-Thamâlî entra chez l'Imam as-Sajjâd (as) et lui dit :
« Ta tristesse ne s'arrêtera-t-elle jamais, ô mon Maître ? »
Il (as) répondit : « Et comment ma tristesse pourrait-elle s'arrêter après avoir vu ce que j'ai vu ». Et comme si tous les malheurs étaient dans une main et le grand malheur dans l'autre ; et même, plus grand encore !

Il (as) ajouta : « Ô Abou Hamzeh ! As-tu vu ou as-tu entendu parler d'une Hashémite puisse être capturée ? » (et il (as) parlait de sa tante Zeinab (as)). Ô combien cela avait coûté à l'Imam as-Sajjad (as) de voir Zaynab (as) captive dans la cour du despote Yazid attachée par une corde...
« On interrogea l'Imam as-Sajjad (as) sur l'abondance de ses pleurs. Il (as) répondit : « Ne me blâmez pas ! Yacoub avait un de ses fils disparu et il pleura jusqu'à en devenir aveugle et il ne savait pas s'il était mort. Alors que moi, j'ai vu 14 membres de ma famille tués en une matinée. Pensez-vous que la tristesse quittera un jour mon coeur ? »



« Un jour, l'Imam (as) se rendit dans le désert. Son serviteur le suivit et le vit prosterné sur une pierre rude. Le serviteur raconte : « Je m'arrêtai et j'entendis ses pleurs et ses sanglots. Il (as) répétait : « Il n'y a de divinité que Dieu pour adoration et soumission ! Il n'y a de divinité que Dieu par croyance et sincérité ! » J'ai compté jusqu'à 1000 fois. Ensuite, il s'était levé de sa prosternation, le visage et la barbe recouverts de larme (de sable, selon d'autres propos), les larmes ruisselant sur les joues.

Je [le serviteur continue de parle] lui dis alors : « Ta tristesse ne s'arrêtera-t-elle jamais ? Tes larmes ne se tariront-elles pas ? ».
L'Imam (as) me répondit :
« Yacoub, fils d'Isaac, fils d'Ibrahim (as), étaint un prophète (as) et l'un de ses douze fils avait disparu. De tristesse, ses cheveux avaient blanchi, il s'était voûté, il avait perdu la vue à force de pleurer. Et son fils était encore vivant en ce monde ici-bas. Alors que moi, j'ai vu mon père, mon frère, mon oncle, 17 membres de ma famille abattis. Comment ma tristesse va-t-elle s'arrêter et mes pleurs tarir ? »


« L'Imam 'Ali fils de Hussein pleura son père plus de 30. On ne lui présentait pas de nourriture ou de boisson qu'il ne disait : « Comment manger alors qu'Abu AbdAllah a été tué ayant faim !
Comment boire alors qu'Abu AbdAllah a été tué ayant soif !
»

S'il (as) se rendait au marché et qu'il voyait un boucher s'apprêtant à égorger une chèvre ou autre, il s'approchait et lui demandait : « As-tu donné à boire à la bête avant ? » Le boucher répondit : « Je n'égorge pas une bête sans lui avoir donné à boire avant, même si c'est un peu ». Alors l'Imam (as) éclatait en sanglots et disait : « Abu AbdAllah a été égorgé en ayant soif »
 
Imam Zayn al abidin (as): Layssa al gharib

[video=youtube;IwpKKq653T0]http://www.youtube.com/watch?v=IwpKKq653T0&amp;feature=related[/video]
 
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