Menaces d'Omar bnou Alkhattab contre Az-zahra as

[Albatoul]

Menaces d'Omar bnou Alkhattab contre Az-zahra as
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Source 1 :

Selon une chaîne de transmission qui répond aux critères exigés par AL-BOUKHARI.

Dans son Musannaf, Volume 21, Chapitre: AL MAGHAZI, al imam Al hafedh Abi bakr Abdullah fils de Mohammad fils de Ibrahim fils de Abi Shaybah qui a vécu entre 159 H et 235H rapporte le hadith suivant:


Hadith n° 39827 :

Mohammad fils de Bichr raconte selon Ubaydullah fils de Omar, d’après Zayd Ibn Aslam d’après son père Aslam qui rapporte : « Lorsque l’on prêta allégeance à Abu Bakr après le décès Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille), Ali ainsi que Zoubayr entraient chez Fatima, la fille du Messager d’Allah (S), ils l’a consultaient et suivaient ses directives concernant cette affaire. Lorsque Omar ibn Al-Khatab appris cela, il sorti et se rendit chez Fatima et lui dit : « Ô Fille du Messager d’Allah (S) ! Par Allah, il n’existe aucune personne de la création que nous aimons que ton père, et après lui, et nous n’aimons personne plus que toi après ton père, cependant par Allah, ceci ne m’empêchera pas, si ces gens (Ali et Zoubayr) se rassemblent chez toi, d’ordonner à ce qu’on brûle la maison sur eux. » Lorsque Omar s’en alla, et qu’ils (Ali, Zoubeyr et les opposant) arrivèrent chez Fatima, elle leur dit : « Savez-vous que Omar est venu me voir et a juré par Allah que si vous continuer, il brûlera la maison sur vous. Et par Allah, je sais qu’il fera ce qu’il a promis de faire alors allez-vous ne tranquillement et prenez vos décisions et ne revenez pas chez moi. » Ils s’en allèrent et ne revinrent pas chez elle jusqu’à ce qu’ils prêtent allégeance à Abu Bakr »

https://waqfeya.com/book.php?bid=12500

https://ia800704.us.archive.org/33/items/FP152371/21_152391.pdf

Examinons les membres de la chaine de transmission un par un …
Commençons par ce qui a été dit dans l’ouvrage « Tahdhib At-tahdhib » de Ibnou Hajar Al’Asqalani à propos des rapporteurs de ce hadith,

Tahdhib At-tahdhib Tome 3

Al Hafedh abil-Fadl Ahmad bnou Ali bnou Hajar Shihabuddine Al-Asqalani Al-Shafi’i

763 H- 856 H


Le premier rapporteur de ce hadith: Mohammad fils de Bichr

Mohammad fils de Bichr raconte selon Ubaydullah fils de Omar, d’après Zayd Ibn Aslam d’après son père Aslam qui rapporte : « Lorsque l’on prêta allégeance à Abu Bakr après le décès Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille),...

Mohammad fils de Bishr fils de Farafisah, fils de Mokhtar Al Hafedh Al’Abdi, Abou’Abdillah Al-Kuffi est mentionné dans les six livres reconnus cher les sunnites

Il a rapporté ( les hadiths ) selon Ismael fils de Abou Khaled, Hishem fils de ‘Urwah, ‘Ubaydullah fils de ‘Omar Al-‘Amri

Et selon lui (Mohammad fils de Bishr), ont rapporté les hadiths : Ali fils de Al Madini, Abou Bakr fils de Abi Shaybah

‘Othmane Addarimi dit que selon fils de Ma’ine ; il ( Mohammad fils de Bishr ) est homme de confiance.

Page 520

Le deuxième rapporteur du hadith: Ubaydullah fils de Omar,

Mohammad fils de Bichr raconte selon Ubaydullah fils de Omar, d’après Zayd Ibn Aslam d’après son père Aslam qui rapporte : « Lorsque l’on prêta allégeance à Abu Bakr après le décès Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille),

Dans Tahdhib At-tahdhib de Al Hafedh abil-Fadl Ahmad bnou Ali bnou Hajar Shihabuddine Al-Asqalani Al-Shafi’i Tome 3

« 6 » Ubaydullah fils de Omar, fils de Hafs,fils de ‘Assem fils de ‘Omar fils de Al Khattab Al’Adaoui, Al ‘Omari, Al Madani, Abou ‘Othmane ; un des sept Faqih

(rappel : « 6 » veut dire mentionné dans les six livres reconnus cher les sunnites)

Troisième rapporteur du hadith: Zayd fils de Aslam

Mohammad fils de Bichr raconte selon Ubaydullah fils de Omar, d’après Zayd fils de Aslam d’après son père Aslam qui rapporte : « Lorsque l’on prêta allégeance à Abu Bakr après le décès Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille),

Toujours dans Tahdhib At-tahdhib Tome de Al Hafedh abil-Fadl Ahmad bnou Ali bnou Hajar Shihabuddine Al-Asqalani Al-Shafi’i

« 6 » Zayd fils de Aslam Al ‘Adaoui (rappel : « 6 » veut dire mentionné dans les six livres reconnus cher les sunnites)

Il ( Zayd) a rapporté le hadith de son père, de ibnou 'Omar, de abi hurayrah, de Aicha, de Jaber, de Rabi'a fils de 'Ibad Ad-daylami, de Salamh fils de Akoua'a, de Anass, de Abi Saleh As-samman, de Yusr, fils de Said, de Al-a'raj, de Ali fils de Al-Husseine, de Abdourrahmane fils de Wa'lah, de Abdourrahmane fils de abi Said, de Al-Qa'qa' fils de Hakim, de 'Iyad fils de Abdullah fils de Saad fils de Abi Sarh, de Oum Darda et d'autres.

Parmi les hommes qui ont rapporté de lui, on cite:
Ses trois fils, Oussama, Abdullah, Abdurrahmane, Malek, Ibnou 'Ajlane, Ibnou Jurayj, Sulaymane fils de Bilal, Hafs fils de Maysarah, Dawud fils de Qays Al farra, Ayoub As-sakhyani, Jarir fils de Hazem ainsi que ‘Ubaydullah fils de ‘Omar, fils de Ishaq et d'autres
Ahmad, Abou Zor’a, Abou Hatem, Mohammad fils de Saad, An-Nissai et fils de Khirach l’on qualifié d’homme de confiance.
Ya’qoub fils de Shaybah a dit qu’il est un homme de science et de confiance.

Ahmad, Abou Zor’a, Abou Hatem, Mohammad fils de Saad, An-Nissai et fils de Khirach l’on qualifié d’homme de confiance.
Ya’qoub fils de Shaybah a dit qu’il est un homme de science et de confiance.

Quatrième rapporteur du hadith: Aslam

Encore dans son ouvrage Tahdhib At-tahdhib, Tome 1 Al Hafedh abil-Fadl Ahmad bnou Ali bnou Hajar Shihabuddine Al-Asqalani Al-Shafi’i


« 6 » Aslam Al’Adaoui, leur esclave, Abou Khaled, appelé aussi Abou Zayd…

( Rappel« 6 » veut dire mentionné dans les six livres reconnus cher les sunnites)

Il a rapporté (le hadith ) de Abi Bakr ainsi que de son esclave ‘Omar, de ‘Othmane, de fils de ‘Omar, de M'Âde fils de Jabal, De Abi 'Ubaydah....

Parmi ceux qui ont rapporté son hadith : Son fils Zayd, Al Qassem fils de Muhammed, Nafe'a esclave de Ibnou 'Omar et d'autres.

Comme vous l’avez pu remarquer, les rapporteurs de ce hadith sont tous des hommes de confiance, sur qui se basait Al Bokhari et Muslim pour authentifier leurs hadiths. Et malgré cela certain des sunnites essayent de contester l’authenticité de ce hadith. Leur argument : (« Aslam » le dernier maillon de la chaîne n’a pas assisté aux faits. Omar l’avait acheté à l’époque où Abu Baker est devenu Calif. )

Il s’agit d’un argument ridicule, puisque Al Bukhari lui-même s’appuyait sur ce rapporteur de hadith pour relater les récit du prophète et de sa sainte famille directement sans passer par les compagnons.
aucun sunnite avec un minimum de connaissance n'oserait critiquer un seule des rapporteurs de la chaîne de transmission du hadith car ce sont tous les rapporteurs digne de confiance et en plus ce sont les rapporteurs de Bukhari et Muslim, le seule argument qui leur reste pour rejeter ce hadith c'est de dire que le hadith est détaché (mursal) dans le sens ou le rapporteur final "Aslam Al-'Adaoui (l'esclave de Omar) n'a pas pu être témoin des événements qu'il rapporte, puisqu'il a été acheté par Omar 2 années après les événements.
Mais ce n'est pas tout a fait exacte le hadith n'est pas détaché (mursal) car un hadith détaché c'est un hadith où il manque un rapporteur entre le rapporteur final et les événements qu'il rapporte, hors dans notre cas même si Aslam rapporte des événement qui ce sont produit dont il n'a pas été témoin directe mais il le rapporte d'une personne qui a été un témoin direct et qui a même participé à cet événement en l’occurrence Omar lui-même. autrement comment ce fait-il que lorsque Aslam rapporte dans un hadith dans le Sahih de Bukhari des événements directement du Prophète (s) qu'il n'a jamais côtoyé ne pose aucun problème et le hadith et validé mais lorsqu'il rapporte des événements de Omar là il y a un problème :

Hadith n°4177
Abdullah fils de Youssuf dit que Malek raconte selon Zayd fils de Aslam, selon son père que le prophète saw marchait pendant un de ses voyages, Omar était avec lui…


dans ce hadith Aslam rapporte des événement directement d'après le Prophète (s) hors il est certain qu'il n'a pu ni être témoin des ces événements ni rencontré le Prophète (s) pour les lui raconter ce qui signifie qu'il manque un chaînon (rapporteur) entre le Prophète (e) et Aslam le hadith clairement détaché (mursal) mais pourtant valide car rapporté par un rapporteur digne de confiance, hors dans le hadith concernant les menaces de Omar de brûler la maison de Fatima (as), Aslam rapporte ses événements directement de Omar, ou de son fils Ibn Omar à la limite.
ce qui rend impossible de criquer ce hadith et de le rejeter sous prétexte qu'il serait détaché (mursal).


Al Boukhari a relaté ce récit dans deux endroits de son Sahih, et pourtant, Aslam Al’Adaoui ne déclarait pas avoir entendu de ‘Omar ou d’autres compagnons.

Cela prouve que Al-Boukhari accepte les récits de Aslam Al’Adaoui et sous entends que ce dernier rapporte directement de ‘Omar son maitre qu’il accompagnait souvent.

Dans Sahih Al-Boukhari:

Hadith n°4833
Abdullah fils de Maslamah raconte selon Malek fils de Zayd fils de Aslam, selon son père que le prophète saw marchait pendant un de ses voyages, Omar était avec lui…

Hadith n°5012
Ismael a dit : Selon Malek fils de Zayd fils de Aslam, selon son père que le prophète saw marchait pendant un de ses voyages, Omar était avec lui…

Ce récit de Aslam Al Adaoui est considéré comme entendu de ‘Omar puisqu’il s’agit du même principe adopté par Al-Boukhari dans un autre récits rapportés sur le prophète saw, alors que le rapporteur de ce récit :‘Orwa fils de Zubayr était un proche de Aicha. Sur cette proximité se Base Al-Bokhari pour dire que ‘Orwa l’a entendu de Aicha.

Sahih Al Boukhari
Al imam Abi Abdillah Mohammed fils de Ismael Al Boukhari
Nouvelle édition corrigée
Page 1296

Hadith n°5071

Abdullah fils de yussuf raconte selon Layth selon Yazid selon ‘Irak selon ‘Orwa que le prophète saw a demandé à Abu Bakr Aicha en mariage …

‘Orwa est un tabi’i ( suiveur : appartient à la génération qui n’a pas vécu avec le prophète mais avec les compagnons). Il ne déclare pas avoir entendu de Aicha ni d’autres compagnons, mais ils ont considéré qu’il a entendu de Aicha.

Lisons ensemble ce qui est écrit dans le livre de Ibnou Hajar « Fathu Al Bari » sur ce récit considéré Mursal ( Il manque le dernier chaînon )


Fathu Al-Bari Charh Sahih Al Boukkhari de Ibnou Hajar
( ce livre explique Sahih al boukhari)

Volume 9
Chapitre du " Mariage des petits avec les grands"

Le récit de ‘Orwa) concernant la demande en mariage du prophète saw pour Aicha n’a aucune preuve pour ce chapitre ( Mariage des petits avec les grands )

Le fait qu’Aicha soit plus jeune que le prophète saw était connu sans ce récit.

De plus, ce récit est Mursal.

Et si Al Boukhari acceptait de mettre dans son Sahih ce hadith, il devait accepter de mettre les autres qui sont aussi du même critère….

…Si nous savons que le narrateur ait rencontré la personne sur qui il racontait et si en plus de cela, il n’est pas malhonnête, nous devons considérer comme si il a entendu le récit de la personne même s’il n’y a aucune formule dans le récit qui l’indique.

Comme vous le remarquez, le récit de ‘Orwa, même s’il Mursal, il est considéré comme s’il l’a entendu de Aicha, car ‘Orwa est un homme honnête. La même chose devrait être pour Aslam, puisqu’il est aussi un homme jugé honnête. Sont récit considéré Mursal devrait être plus authentique puisqu’il a raconté sur ‘Omar avec qui il ne se séparait jamais. Tandis que ‘Orwa a raconté sur le prophète saw alors qu’il ne l’a pas vu.

Ce que nous concluons du récit d’Ibni Abi Shaybah dans son Mussannaf :

L’allégeance au Calif Abou Bakr n’a pas eu lieu suite à la consultation des musulmans comme il est prétendu, mais suite à des menaces de feu.

Nous concluons aussi que ‘Omar n’a pas hésité de menacer Fatema Azzahra as, la maitresse des femmes dans ce monde et au paradis. Le prophète saw a dit : « Fatima Zahra est une partie de moi, et celui qui met Fatima Zahra en colère, c'est moi qu'il met en colère »

De plus, le vérificateur de ce Hadith rapporté par Al hafedh Abi bakr Abdullah fils de Mohammad fils de Ibrahim fils de Abi Shaybah dans son Musannaf à laissé une une annotation n°9 qui renvoi à la note de bas de page n°9 qui est le commentaire du vérificateur à prorpos de ce hadith en question et il dit en commentaire (Voir le scan de la page 144 en haut), que le hadith est "authentique" (Sahih) et rapporté également par Ahmad dans son livre Fadhail As-Sahabi numéro du hadith 532

Mais dans cette version, Ahmad à supprimé les menaces de Omar et les a remplacée par le mot "wa kalamaha" (et il lui a parlé).
Même si la version de ce hadith est falsifié pour cacher les menaces de Omar envers Fatima (as) le vérificateur dit clairement que la chaîne de transmission du hadith est authentique (SAHIH) et fait référence au Musannaf d'Ibn Abi Chaybah où le hadith y est rapporté avec la même chaîne de transmission et sans amputation du texte, c'est à dire la partie où Omar menace Fatima (as).

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[Albatoul]

Source 2:


Ibn Abi ‘Asim – Al-Mudhkar wa -Tadhkil wa Dhikr -المذكر والتذكير والذكر - ابن ابي عاصم

D’après Zayd Ibn Aslam d’après son père Aslam qui dit : « Lorsque Omar ibn Al-Khatab a eu connaissance que des gens se sont réuni dans la maison de Fatima il est parti voir Fatima et lui dit : « Ô Fille du messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) ! Par Allah, ton père est la personne qui nous est la plus chère, et après lui, tu es la personne qui nous est la plus chère »,… Mais par Allah, ceci ne m’empêchera pas, à cause de ces gens réunis chez toi, d’ordonner de brûler (ta) maison eux. Après le départ d’Omar, ils (Ali, Zoubeyr..) sont venus vers elle et Fatima leur dit : « Savez-vous que Omar est venu me voir et a juré par Allah que si vous ne revenez pas sur votre décision (en prêtant allégeance à Abu Bakr), il brûlera la maison sur vous ».
La chaine est SAHIH rapporté par Ibn Abi Chayba dans « Al-Mussanaf »

Ici, nous remarquons bien l'authentification du hadith dans cette version qui a été falsifié pour cacher les menaces de Omar envers Fatima (as) le vérificateur dit clairement que la chaîne de transmission du hadith est authentique (SAHIH) et fait référence au Musannaf d'Ibn Abi Chaybah où le hadith y est rapporté avec la même chaîne de transmission et sans amputation du texte, c'est à dire la partie où Omar menace Fatima (as).

 

[Albatoul]

Source 3

Ahmad Ibn Hanbal- Al-Sunnah
D’après Ibn Chahab qui dit : Des hommes parmi les Muhajirine étaient en colère, ceux qui avaient refusé de prêter sermon d’allégeance à Abu Bakr, parmi eux Ali Ibn Abi Talib et Zubeyr Ibn ‘Awam, alors ils sont entré dans la maison de Fatima, la fille du Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) avec des armes, Alors Omar Ibn Al-Khattab avec une bande de gens parmi les Muhajirin, sont allé les déloger de la maison de Fatima pour les obliger à prêter allégeance à Abu Bakr Zubayr est sorti de la maison avec son épée, et il s’est fait désarmé à coups de pierre etc …

 

[Albatoul]

Source 4

Ibn Taymiya – Mihaj Sunnah Nabawiya (volume 8, page 291)

L’explication concernant ce qui est dit qu'il (Abu Bakr) est entré brusquement dans la maison (de Fatima), c’était pour voir s'il y avait quelque chose des biens appartenant à Allah (awj) pour le distribuer ou le donner à ceux qui le méritaient, ensuite il s’est rendu compte que s’il n’était pas entré cela aurait été mieux car, car il est permis de leur donner des biens provenant des butins.
وغاية ما يقال : إنه كبس البيت لينظر هل فيه شيء من مال الله الذي يقسمه ، وأن يعطيه لمستحقه ، ثم رأى أنه لو تركه لهم لجاز ; فإنه يجوز أن يعطيهم من مال الفيء

Ibn Taymiya explique que si Abu Bakr est entré en force dans la maison de Fatima (as) c'était pour vérifier si elle ne cachait pas des biens laissé par le Prophète (s) pour les pauvre, dans on peut dire qu'Abu Bakr ce grand justicier des temps anciens ce noble Robin des Bois à perquisitionné la maison de la criminelle et voleuse fille du Prophète (s) Fatima (as) car il l'a soupçonnait de cacher des biens destinés aux nécessiteux.

Dhahabi – Siyar A’lam Nubala (volume 0 (histoire des califes bien-guidés, page 17,18)
Abû Bakr dit: «Je ne regrette dans cette vie d'ici-bas que trois actes que je n'aurais pas dû commettre, j'aurais aimé ne pas avoir perquisitionné la maison de Fatima même s'ils s'y étaient retranchés avec l'intention de déclarer la guerre…»

 

[Albatoul]

Source 5:

Ahmad Ibn Hanbal - Al-Sunnah
D’après Ibn Chahab qui dit : Des hommes parmi les Muhajirine étaient en colère, et avaient refusé de prêter sermon d’allégeance à Abu Bakr, parmi eux se trouvait Ali Ibn Abi Talib et Zubeyr Ibn ‘Awam, alors ils sont entré (pour se réfugier) dans la maison de Fatima, la fille du Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) avec des armes, Alors Omar Ibn Al-Khattab avec une bande de gens parmi les Muhajirin, (sont allé les déloger de la maison de Fatima pour les obliger à prêter allégeance à Abu Bakr)... l'un d'entre eux à prit l'épée de Zubayr il l'a désarmé à coups de pierre etc …

 

[Albatoul]

Source 6

Le cheick sunnite Hassan Ibn Al-Farhan Al-Maliki dit
les partisans de Ali (as) étaient peu durant l’époque de l’allégeance à Omar et durant l’époque de l’allégeance à Abu Back, au début du Califat d’Abu Bakr leur division était dû à cause de l’attaque de la maison de Fatima (as) et quelques compagnons qui étaient avec Ali qui ne voulaient pas prêter allégeance à Abu Bakr, et ceci est prouvé par des récits Authentiques (SAHIH) Un Souvenir douloureux, qu'ils (les savants) ne veulent pas rappeler (Le répéter).

Dans la note de bas de page, il dit :
Je croyais que cette agression était un mensonge, jusqu'à ce que je lui trouve des chaines de transmissions très Solides, dont ce que Ibn Abi Shayba a rapporté dans Al_Moussanaf par une chaine de transmission SAHIH, d’après Aslam l’esclave de Omar et d’autres …

Cheich Hassan Ben Farhane Al Maliki, un Cheich sunnite Saoudien mis en prison pour avoir dit la vérité concernant quelques compagnons :

1
00:00:00,000 --> 00:00:26,000

A propos de ce que Abou Bakr a fait après la Saqifa concernant l’attaque contre la maison de Fatema Az-zahra, mois aussi je doutais de la véracité de cette histoire. Je l’ai appris au début de huit sources y compris des sunnites authentiques. J’ai approuvé l’authenticité de ces sources dans leur globalité sans rentrer dans les détails décrits par les frères chiites. Certains de ces détails atroces n’étaient pas confirmés.

2
00:00:26,000 --> 00:00:38,000

Aujourd’hui j’ai trente-six « Isnad » (chaîne de transmission) qui relatent l’histoire de l’attaque de la maison de Az-Zahra.

Avant j’avais huit isnad, aujourd’hui, j’en ai Trente-six.

3
00:00:38,000 --> 00:01:08,000

Concernant le pourquoi de l’histoire, je pense que Aboubakr ( que Dieu lui pardonne, lui fasse miséricorde et l’agrée) avait un sentiment de faiblesse quand le plus grand de la tribu de Khazraj saad fils de ‘Ubada s’est retiré ainsi que les banou Hachem et d’autres compagnons. Il ne restait avec lui que ceux qui étaient bannis par le messager et quelques-uns parmi les immigrés…

 

[Albatoul]

Source 7

Tarikh At-Tabari
D’après Zayd Ibn Kalib qui rapporte : « Omar Ibn Al-Khattab est allé à la maison de Ali, où étaient réuni Talha, Zoubeyr, et des gens parmi les mouhajirine, puis Omar a dit : « Par Allah, je brûlerai la maison sur vous ou vous sortez pour prêter allégeance (à Abu Bakr) », Alors Zoubeyr est sortie avec son épée à la main, mais il a trébuché et il a lâché son épée de sa main, alors ils se sont jeté sur lui et l’ont emmené."

Source 8


Al-Khatib Al-Baghdadi – Tarikh Madinat Al-Islam

D’après Muhammad Ibn Bichr, d’après Ubaydullah ibn Omar, d’après Zayd Ibn Aslam d’après son père Aslam qui rapporte : Omar ibn Al-Khattab dit à Fatima (as) : « Ô fille du Messager d’Allah (s) ! Par Allah (awj), il n’existe aucune personne parmi les gens que nous aimons autant que ton père (s), et après ton père (s), il n’y a personne que nous n’aimons autant que toi »

Commentaire : Le récit est authentique (SAHIH) rapporté par Ibn Abi Chayba 1/567 et il contient une histoire.

c'est presque le même version du hadith rapporté, par Ahmad Ibn Hanbal dans son livre Fadhail As-Sahaba, ici l'auteur ne rapporte que la partie "acceptable du hadith " c'est à dire lorsque Omar dit qu'il "aime" Fatima et son père (s) plus qu'aucune autre personne sur terre, et bien entendu l'auteur à oublié la partie où juste après avoir dit cela Omar jure par Allah (awj) et menace la même personne qui prétend "aimer" fille de la personne qu'il soit disant "aime" de tout sont coeur de brule sa maison.
donc malgré que ce récit ne soit pas complet, alors que la chaine de transmission est exactement la même que le hadith rapporté par Ibn Abi Chayba dans son livre Al-Mussanaf, et le vérificateur, le souligne bien en commentaire il dit :
le récit est authentique et il a été rapporté par Ibn Abi Chayba et il contient une histoire.
c'est à dire pour connaitre les détail de cette histoire il faudrait aller voir le hadith d'Ibn Abi Chayba.


Source 9

Ibn Abd Rabbih - Al-‘Iqd Al-Farid

chapitre : Parmi ceux qui se sont opposé à l’allégeance à Abu bakr
الذين تخلفوا عن بيعة أبي بكر
Ali, Al-Abbas, Zoubayr et Sa'd bin Ubada, en ce qui concerne Ali (as), Al-Abbas et Zoubayr ils sont resté dans la maison de Fatima (as). À ce moment-là, Abu Bakr a envoyé Omar ibn Al-Khattab pour les faire sortir de la maison de Fatima (as), et s'ils refusent de sortir, combattez-les ». Omar apporta de quoi allumer un feu à la maison de Fatima (as), puis Fatima (as) l’interpella en lui disant : « O Ibn Al-Khattab! Es-tu arrivé pour mettre le feu à ma maison ? » Il (Omar) lui répondit : « Oui, à moins que vous fassiez comme la communauté fait (prêter allégeance à Abu Bakr). »
علي والعباس ، والزبير ، وسعد بن عبادة ، فأما علي والعباس والزبير فقعدوا في بيت فاطمة حيث بعث اليهم أبو بكر عمر بن الخطاب ليخرجهم من بيت فاطمة ، وقال له : إن أبوا فقاتلهم ، فأقبل بقبس من نار على أن يضرم عليهم الدار فلقيته فاطمة ، فقالت : يا ابن الخطاب أجئت لتحرق دارنا ، قال : نعم أو تدخلوا فيما دخلت فيه الأمة

D’après le hadith d’Al-Zuhri d’après ‘Urwa, d’après Aicha qui rapporte : Ali (as) ne prêta pas allégeance à Abu Bakr jusqu’à ce que Fatima décède (as) et cela est survenu six mois après après la mort de son père (s) alors envoyé quelqu’un pour demander à Abu Bakr de venir chez lui, il l’a reçu dans sa demeure et lui prêta allégeance …

Le savant : Ibn Abd Rabbih - ابن عبد ربه
Dhahabi Siyar A’lam Nubala (volume 15, 283)
Le savant, l’écrivain, l’historien auteur du livre « Al-‘Iqd » …
Il était digne de confiance, noble, éloquent, et un poète …
العلامة الأديب الأخباري صاحب كتاب " العقد " أبو عمر أحمد بن محمد بن عبد ربه بن حبيب بن حدير المرواني مولى أمير الأندلس هشام بن الداخل الأندلسي القرطبي
وكان موثقا نبيلا بليغا شاعرا عاش اثنين وثمانين سنة

.

Source 10

Ibn Abd Al- Barr - Al-Isti’ab Fi Asma Al-Ashab

حدثنا محمد بن أحمد حدثنا محمد بن أيوب حدثنا أحمد بن عمرو البزار حدثنا أحمد بن يحيى حدثنا محمد بن نسير حدثنا عبد الله بن عمر عن زيد بن أسلم عن أبيه أن علياً والزبير كانا حين بويع لأبي بكر يدخلان على فاطمة فيشاورانها ويتراجعان في أمرهم فبلغ ذلك عمر، فدخل عليها عمر، فقال: يا بنت رسول الله والله ما كان من الخلق أحد أحب إلينا من أبيك وما أحد أحب إلينا بعده منك، ولقد بلغني أن هؤلاء النفر يدخلون عليك ولئن بلغني لأفعلن ولأفعلن. ثم خرج وجاءوها فقالت لهم: إن عمر قد جاءني وحلف لئن عدتم ليفعلن وايم الله ليفين بها، فانظروا في أمركم ولا ترجعوا إلي. فانصرفوا فلم يرجعوا حتى بايعوا لأبي بكر

Ici, il s'agit du même récit de Al Musannaf sauf que l'auteur ici à masqué les menaces que Omar à proféré à l'encontre de Sayeda Fatima (as) et à la place il a utilisé les terme suivants :
"je ferais ceci et je ferais cela" (لأفعلن ولأفعلن) au lieu de dire que Omar a dit; " ceci ne m’empêchera pas, si ces gens (Ali et Zoubayr) se rassemblent chez toi, d’ordonner à ce qu’on brûle la maison sur eux. »

 

[Albatoul]

Le regret ...

Vers la fin de sa vie au moment où la mort le guettât Abu Bakr et Omar firent part à qui veulent l'entendre de leur regrets pour s'être introduit de force dans la maison de Fatima (as) pour l'avoir maltraité et pour l'avoir mise en colère...

al-Muttaqi al-Hindi - Kanz Al-‘Uumal
D’après Abderrahmane Ibn ‘Awf qui rapporte qu’Abu Bakr Al-Sadiq lui a dit durant sa maladie à la suite de laquelle mourut : « Je ne regrette dans cette vie d'ici-bas que trois actes que je n'aurais pas dû commettre. D'abord j'aurais aimé ne pas avoir perquisitionné la maison de Fatima même s'ils s'y étaient retranchés avec l'intention de déclarer la guerre (comploter)…»

Dhahabi – Siyar A’lam Nubala
Abû Bakr dit: «Je ne regrette dans cette vie d'ici-bas que trois actes que je n'aurais pas dû commettre, j'aurais aimé ne pas avoir perquisitionné la maison de Fatima même s'ils s'y étaient retranchés avec l'intention de déclarer la guerre…»

Dhahabi – Tarikh Al-Islam

 

[Albatoul]

Ibn ‘Assakir – Tarikh Madinat Dimashq
Abû Bakr dit: «Je ne regrette dans cette vie d'ici-bas que trois actes que je n'aurais pas dû commettre, j'aurais aimé ne pas avoir ordonné d’entrer de force dans la maison de Fatima …»

At-Tabarani – Al-Mu’jam Al-Kabir

Sahih Al-Bukhari


Omar regrette ce qu’il a fait aux membres de la famille du Prophète (paix sur lui et sa famille)

D’après Al-Miswar Ibn Makhrama a dit : « Lorsque Omar ibn al-Khattab poignardé, il ressentit de vives douleurs ; pour le consoler, Ibn Abbas lui dit : « Ô Emir des croyants, tu n’as rien à regretter, car tu as été le compagnon du Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille), tu lui as bien tenu compagnie et tu l'as quitté alors qu'il était satisfait de toi, ensuite tu as tenu compagnie à Abu Bakr et tu l'as quitté alors qu'il était satisfait de toi, puis tu as tenu compagnie à leurs compagnons en les quittes, ils seront satisfait de toi.
Omar répondit : « En ce qui concerne la compagnie du Prophète ainsi que celle d'Abu Bakr et leur satisfaction à mon égard, cela m'est un don de Allah qu'il m'a octroyé… Mais en ce qui concerne l’angoisse dans laquelle tu me vois, je la ressens à cause de toi et de tes compagnons, (Banu Hachim) je jure par Allah que si je possède toute la terre pleine d'or, je m’en servirais pour me racheter du châtiment d’Allah avant de le rencontrer. »

 

[Albatoul]

Une révélation très peu connu dans le monde sunnite qui prouve qu'Abu Bakr et Omar ont non seulement menacer de brûler la maison sur Fatima avec tous les membres des Ahlulbayt qui s'y trouve, mais Abu Bakr avait également ordonné à son bras-droit Khalid Ibn Al-Walid d'assassiner l'imam Ali avant de se rétracter et d'annuler son ordre :

Abu Bakr al-Khallal, - As-Sunna - السنة للخلال
D’après ‘Aqil, d’après Az-Zuhri qui dit : « Abu Bakr a donné des ordres à Khalid (Ibn Al-Walid son général d’armée) à l’encontre de Ali. » Abu Abdallah a dit : Comment ! Pourquoi nous n’avons pas connaissance de ce hadith, il (Ahmad Ibn Hanbal) lui répondit : « je n’ai pas aimé écrire\rapporter ces hadiths »

La chaine des propos rapporté d’Ahmad Ibn Hanbal est SAHIH
Le hadith est rapporté par Ibn Assaki dans Tarikh Madinat Dimashq (volume 41, page 46,47)

 

[Albatoul]

Al-Sam'ani - Al-Anssab - السمعاني الانساب
Lorsque Abu Bakr a dit, « Non Khalid ne fera pas ce que je lui avais demandé », j’ai questionné l’honorable Omar Ibn Ibrahim Al-Hassani de Kufa, à propos de cela, il a dit : « Il (Abu Bakr) avait ordonné à Khalid Ibn Al-Walid d’assassiner Ali, mais il a regretté après cela, alors il a délaissé cela.

Abu ‘Oubayd Al-Qassim Ibn Salam – Al-Amwal

قال : حدثني : سعيد بن عفير ، قال : حدثني : علوان بن دواد ، مولى أبي زرعة بن عمرو بن جرير ، عن حميد بن عبد الرحمن بن حميد بن عبد الرحمن بن عوف ، عن صالح بن كيسان ، عن حميد بن عبد الرحمن بن عوف ، عن أبيه عبد الرحمن ، قال :.... ، عن عبد الرحمن بن عوف قوله : دخلت على أبي بكر أعوده في مرضه الذي توفي فيه فسلمت عليه ، وقلت : ما أرى بك بأسا ، والحمد لله ، ولا تأس على الدنيا ، فو الله إن علمناك الا كنت صالحا مصلحا ، فقال : إني لا آسي على شيء الا على ثلاث فعلتهم ، ووددت أني لم أفعلهم ، وثلاث لم أفعلهم وددت أني فعلتهم ، وثلاث وددت أني سألت رسول الله (ص) عنهم ، فأما التي فعلتها ووددت أني لم أفعلها : فوددت أني لم أكن فعلت كذا وكذا ، لخلة ذكرها ، قال أبو عبيد : لا أريد ذكرها ، ووددت أني يوم سقيفة بني ساعدة كنت قذفت الأمر في عنق أحد الرجلين عمر أو أبي عبيدة ، فكان أميرا وكنت وزيرا







Abu Bakr a dit : « J’aurais aimé n’avoir pas fait « telle et telle chose », il n’a pas voulu le mentionner. Abu Abu ‘Oubayd a dit : « je n’ai pas voulu le mentionner ».

Ce grand savant sunnite à volontairement caché » les aveux d’Abu Bakr avec les termes « telle et telle chose. Alors que dans d’autres hadith Abu Bakr dit : « Je ne regrette dans cette vie d’ici-bas que trois actes que je n’aurais pas dû commettre, j’aurais aimé ne pas avoir ordonné d’entrer de force dans la maison de Fatima »

Le vérificateur Abu Anas SAyed Ibn Rajib a dit en commentaire du hadith 376 :
Le hadith est extrêmement FAIBLE, à cause de ‘Alwan Ibn Daoud, appelé Abu Salih

En réalité c’est son analyse de la chaine de transmission de ce hadith qui est extrêmement faible car voici les explications qui prouve que le rapporteur est digne de confiance :
Dhahabi – Al-Mouqidhah fi 'Ilm Moustalah al-Hadith (page 79)
Dhahabi dit : « … et les sources pour connaitre ceux (les rapporteurs) qui sont digne de confiance sont : « Tarikh Al-Bukhari ; Ibn Abi Hatim ; et Ibn Hibban ; et le livre d’Tahdhib Al-Kamil (d’Al-Mizzi) »
وينبوع معرفة الثقات تاريخ البخاري وابن أبي حاتم وابن حبان وكتاب تهذيب الكمال
Donc selon Dhahabi, parmi les références sunnites qui permet de connaitre qui sont les rapporteurs qui sont dignes de confiance, il y a entre autres Ibn Hibban et son livre « Ath-Thiqqat » entre autres.
Ibn Hibban – Ath-Thiqat (Volume 8, page 526)
‘Alwan Ibn Daoud Al-Bajali, il fait partie des gens de Kouffa, il rapporte d’après Malik Ibn Maghoul et Omar Ibn Othman Al-Hamsi rapporte de lui
علوان بن دَاوُد البَجلِيّ من أهل الْكُوفَة يروي عَنْ مَالك بن مغول روى عَنهُ عمر بن عُثْمَان الْحِمصِي

En conclusion de quoi le seul rapporteur critiqué dans cette chaine de transmission et qui a servi de prétexte pour affaiblir le hadith, est le rapporteur ‘Alwan Ibn Daoud Al-Bajali, dit Abu Salih qui est finalement digne de confiance, puis qu’Ibn Hibban l’a mentionné dans son livre Ath-Thiqat qui signifie « les digne de confiance » donc le hadith et authentique

Dhahabi dans son ouvrage – Al-Mouqidhah fi 'Ilm Moustalah al-Hadith (page 78)
Dhahabi dit : « un rapporteur digne de confiance (الثقة) est celui qui est déclaré comme étant digne de confiance par un nombre important (de savants du hadith) et qui n'a pas été affaibli. Et dans un degré moindre c'est un rapporteur qui n'a pas été déclaré ni comme étant digne de confiance ni n'a été affaibli. si on a rapporté de lui dans les deux Sahih (Bukhari et Muslim) alors il devient digne de confiance et si ses récits sont authentifié par d'autres personnes comme At-Tirmidhi ou Ibn Khuzayma, alors il devient également Excellent et si ses récits sont authentifié par des personnes comme Ad-Daraqutni ou Al-Hakim alors la moindre des condition est que les hadiths qu'il rapporte devienent bon (Hassan) …
et les sources pour connaitre ceux (les rapporteurs) qui sont digne de confiance sont : « Tarikh Al-Bukhari ; Ibn Abi Hatim ; et Ibn Hibban ; et le livre d’Tahdhib Al-Kamil (d’Al-Mizzi) »
فصل الثقة من وثقه كثير ولم يضعَّف، ودونه من لم يوثق ولا ضُعِّف، فإن خرج حديث هذا في الصحيحين فهو موثق بذلك، وإن صحح له مثل الترمذي وابن خزيمة فجيّد أيضًا، وإن صحح له كالدارقطني والحاكم فأقل أحواله حسن حديثه، وقد اشتهر عند طوائف من المتأخرين إطلاق اسم الثقة على من لم يُجرَح مع ارتفاع الجهالة عنه، وهذا يسمى مستورًا، ويسمى محله الصدق، ويقال فيه: شيخ، وقولهم: مجهول، لا يلزم منه جهالة عينه، فإن جهل عينه وحاله فأولى ألا يحتجوا به، وإن كان المنفرد عنه من كبار الأثبات فأقوى لحاله، ويحتج بمثله جماعة كالنسائي وابن حبان، وينبوع معرفة الثقات تاريخ البخاري وابن أبي حاتم وابن حبان وكتاب تهذيب الكمال

Ibn Hibban – Ath-Thiqat (Volume 8, page 526)
‘Alwan Ibn Daoud Al-Bajali, il fait partie des gens de Kouffa, il rapporte d’après Malik Ibn Maghoul et Omar Ibn Othman Al-Hamsi rapporte de lui
علوان بن دَاوُد البَجلِيّ من أهل الْكُوفَة يروي عَنْ مَالك بن مغول روى عَنهُ عمر بن عُثْمَان الْحِمصِي

 

[Albatoul]

Fatema azzahra as est décédée sans avoir pardonné à Abou bakr et Omar

« Fatima fille du prophète courroucée, évita depuis cette époque Abou Bakr et ne cessa de l'éviter jusqu'à sa propre mort, survenue six mois après celle de l'envoyé de Dieu »

Fathu Al bari Charh Sahih Al bukhari

Chapitre : Al Faraedh
Hadith: 6725 page 5 et 6

فتح الباري شرح صحيح البخاري

كتاب الفرائض

باب قول النبي صلى الله عليه وسلم لا نورث ما تركنا صدقة

حدثنا عبد الله بن محمد حدثنا هشام أخبرنا معمر عن الزهري عن عروة عن عائشة أن فاطمة والعباس عليهما السلام أتيا أبا بكر يلتمسان ميراثهما من رسول الله صلى الله عليه وسلم وهما حينئذ يطلبان أرضيهما من فدك وسهمهما من خيبر فقال لهما أبو بكر سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول لا نورث ما تركنا صدقة إنما يأكل آل محمد من هذا المال قال أبو بكر والله لا أدع أمرا رأيت رسول الله صلى الله عليه وسلم يصنعه فيه إلا صنعته قال فهجرته فاطمة فلم تكلمه حتى ماتت

Quelques passages discours de Fatema Azzahra


Dès l’instant où Dieu décidera du Sublime retour à Lui de Son Prophète au sein de la demeure et de l’abri du groupe de Ses Prophètes et de Ses Serviteurs sincères, les cornes perfides de l’hypocrisie réapparaîtront au-dessus de vos têtes ; le vêtement de la foi sera arraché ; les ignorantins mal intentionnés hier silencieux, se mettront à parler, les paresseux et les rétrogrades se porteront à l’avant des rangs pour brailler et s’agiter.

Puis, Satan le maudit sortira la tête de sa cachette, il vous invitera à l’adhésion de son Parti. Il vous trouvera prédisposés à accepter son invitation malicieuse et prêts à observer ses directives. Il vous suggérera la sédition et, là encore, il vous trouvera rapides en besogne, fins prêts à la désobéissance qui enveloppera les sentiments de vos cœurs, marquant vos visages des stigmates de l’amertume et du doute. Alors, l’injustice s’est réinstallée dans vos cours. Vous avez porté des marques à des chameaux qui ne sont pas les vôtres (sous-entendu : vous avez désignés des dirigeants qui ne sont pas les vôtres) ; vous êtes allés vous désaltérer à l’eau d’une source qui n’est pas la vôtre (sous-entendu :

vous êtes guidés par des successeurs qui ne sont pas les vôtres). Tout cela s’est produit (lors de la réunion de la Saqifa) alors que le temps de la présence du Prophète parmi vous est encore tout proche ; alors que la déchirure créée par son départ est sans limite ; alors que la cicatrice n’est pas encore refermée ; alors que le Prophète lui-même n’était pas encore mis en terre.

Vous avez décidé promptement d’une affaire (réunion de la Saqifa) sous le fallacieux prétexte de parer à la discorde. Or, c’est bien dans la discorde qu’ils se sont engouffrés.

La Géhenne enveloppera sûrement les incrédules (voir Coran 49/9). Que tout cela est absurde ! Quel mauvais choix que tout cela ! Quelle entreprise déloyale ! Comme vous êtes stupides ! Comment acceptez-vous de vous laissez détourner de la Vérité !

Et pourtant, le Livre de Dieu est toujours parmi vous ; ses textes y sont clairement exposés ; ses directives manifestement énoncées ; ses signes clairement visibles ; ses restrictions intelligemment formulées ; et ses commandements loyalement évidents. Malgré tout, vous l’avez jeté par-dessus vos épaules !



Comment avez-vous osé agir de la sorte ! Auriez-vous du dédain pour lui ? Ou bien pensez-vous qu’en agissant ainsi vous serez à même de gouverner selon des principes autres que les siens ? Quel mauvais échange pour les injustes ! Le culte de celui qui recherche une religion en dehors de l’Islam n’est pas accepté. Cet homme sera, dans la vie future, au nombre de ceux qui ont tout perdu (voir Coran 3/85).

Il apparaît clairement que vous n’avez pas même pris le temps de la réflexion ni celui de la patience ni celui de l’obéissance. Vous avez allumé le foyer de la sédition, vous l’avez ravitaillé en braises ardentes, vous avez répondu à l’ordre du Démon vous invitant à éteindre la lumière de la Religion ainsi que l’éclat de l’Immaculée Tradition du Saint Prophète. Vous avez échangé ses propos sages et réfléchis pour des paroles futiles et vides de sens. Vos apparences étaient trompeuses. Vos complots à l’égard des membres de sa famille sont semblables à la lance qui pénètre le cœur.

Discours de Fatema azzahra as rapporté par:

ibn Abi al-hadid môtazeli, célèbre savant sunnite.

(dans son commentaire du « Nahdj al-Balagheh ») dans la biographie de Osman ben Hanif, dans la première partie, cite les différents documents qui attestent de l’authenticité du khotbah de la Dame de l’Islam (Salut sur elle). Il souligne de plus le fait qu’aucune des références qu’il a cité dans son livre pour ce khotbah n’émane de sources chiites.

Dans son ouvrage intitulé « Saqifeh wa fadek » Abou Bakr Ahmad ben Abdelaziz Djohari, qui est un des plus fameux et des plus grands narrateurs sunnites a cité et confirmé l’authenticité de ce khotbah, dans son livre, par plusieurs moyens.

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Cette khotbah a été cité par Ibnou Al Athir dans son ouvrage Manal At-taleb page 501 et 507

 

[Albatoul]

Dans son ouvrage : - A'lam Al Nissa' fi 'Alami al-Arab wa al-Islam, Omar Redha Kahala cite:


Fatima dit à Abu Bakr : « je prends à témoins Allah et les anges que vous deux (Abu Bakr et Omar), vous m’avez mise en colère et vous ne m’avez pas satisfaite, et lorsque je rencontrerais le Prophète je me plaindrais de vous deux. »
Abu Bakr lui dit : « je cherche refuge auprès d’Allah le très haut contre sa colère et ta colère ô Fatima, puis Abu Bakr se mit à pleurer, au point d’être désespéré. »
Fatima lui dit encore : « Par Allah j’invoquerais contre toi dans chacun de mes prières que je ferais»

Dans son ouvrage - Wafa ul-Wafa bi Akhbar Dar Al-Moustafa, Chaykh Samhoudi cite:

D’après Ali (paix sur lui) qui dit : « Lorsque le Messager de Allah (paix sur lui et sa famille) a été enterré, Fatimah (paix sur elle) est venu à sa tombe et a pris une poignée de la terre de la tombe et la mise sur ses yeux. Elle a alors pleuré et a dit [en poésie] : « Celui qui a senti la terre [de la tombe] de Ahmad (paix sur lui et sa famille) n’aura rien perdu s’il ne sent pas l’odeur tout au long de sa vie ; Se sont abattues sur moi des catastrophes telles que si elles s’abattaient sur des journées elles se transformeraient en nuits »


علي رضي الله عنه قال : لما رمس رسول الله صلى الله عليه وسلم جاءت فاطمة رضي الله عنها فوقفت على قبره وأخذت قبضة من تراب القبر ووضعته على عينيها وبكت وأنشأت تقول
ماذا على من شم تربة أحمد ; أن لا يَشُمَّ مدى الزمان غَوَالَيَا ;
صُبَّتْ عَليَّ مصائبٌ لو أنها ; صُبَّت على الأيام عُدْنَ لَيَالِيَا

 

[Albatoul]

Sahih Al-Bukhari


D’après Aicha qui dit : « Fatima la fille du Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille), envoya demander à Abu Bakr ce qui lui revenait de l’héritage du Messager d’Allah dans sa part du butin à Médine et à Fadak, ainsi que ce qui restait du Khums de Khaybar, Abu Bakr répondit que le Messager d’Allah avait fait la déclaration, suivante : « On n’hérite pas de nous, Ce que nous laissons est une aumône » sur laquelle la famille de Muhamed, prélèvera seulement de quoi pourvoir à sa nourriture, Or par Allah moi je ne changerais rien à l’aumône de l’Envoyé d’Allah, elle restera dans les mêmes conditions que du vivant du Prophète, j’en ferais comme le Prophète en faisait »

Abu Bakr a refusé de donner quoi que ce soit à Fatima, alors Fatima s’est détournée de lui, et ne lui adressa plus la parole jusqu’à sa mort, elle vécut après le Prophète six mois. Lorsque Fatima décéda, son mari, Ali l’a enterré durant la nuit, en secret, sans en informer Abu bakr, et Ali fit lui-même la prière sur Fatima.

Aicha dit ensuite : La considération dont Ali jouissait auprès des compagnons la devait à Fatima, celle-ci était décédé, il perdit toute considération qu’il avait acquis auprès des compagnons, alors Ali chercha à se réconcilier avec Abu bakr et lui prêter enfin sermon d’allégeance.

Ali demanda à Abu Bakr de venir chez lui, mais sans emmener personne avec lui, parce que Ali DETESTAIT la présence de Omar, alors
- Omar dit à Abu Bakr « NON ! Par Allah, tu n’entreras pas seul chez eux »
- Abu Bakr répondit à Omar : « Que craint tu qu’ils me fassent ? Par Allah j’irais chez eux », alors Abu Bakr, se rendit chez Ali seule…
Ali lui aurait dit entre autres toujours d’après Aicha la fille d’Abu Bakr : « nous reconnaissons tes mérites et ce que t’as donné Allah, cependant tu as pris le pouvoir sans nous avoir consulté et nous croyions que nous étions plus en droit pour le Califat »…

les évènement dans ce hadith se sont produit (selon l'istoire sunnite) APRES le décè de Fatima, lorsque Ali à vouliu se réconcilier avec Abu Bakr dans l'intéret de l'islma, si Fatima avait vraiment pardonné à Abu Bakr et Omar et s'était réconsilié avec eux e son vivant alors pourquoi Ali attendu que Fatima décède avant d'inviter Abu Bakr à venir chez lui pour se réconcilier et et l'attitude de Omar prouve que durant la vie de Fatima il y avait une défiance entre eux autrement Omar n'aurait jamais dit à Abu Bakr suite à l'invitation de Ali : « NON ! Par Allah, tu n’entreras pas seul chez eux » et Abu Bakr de lui répondre: Que craint tu qu’ils me fassent ? Par Allah j’irais chez eux » en plus cette crainte de Omar prouve qu'il n'y a jamais eu ni pardon ni réconciliation avec Abu Bakr et Omar.

Ce hadith est rapporté selon Aicha par trois chaines de transmission:

1ère chaîne de transmission:

Selon Yahya fils de Bakir, selon Ayth selon 'Aqil, selon bnou Hichem selon 'Urwa selon Aicha

2ème chaîne de transmission:

Selon Abdul-Aziz fils de Abdullah Ibrahim fils de Saad selon Saleh, selon Shiheb, selon 'Urwah fils de Zubeir, selon Aicha:



3ème Chaîne de transmission :

Selon Abdullah fils de Muhammad rapporte que Maâmar rapporte selon Az-zouhri,selon 'Urwah selon Aicha.

 

[Albatoul]

Ce même récit jugé authentique existe dans Sunan at-Tirmidhi 1609 avec une autre chaîne de transmission :

Ali fils de 'Issa rapporte selon Abdulwahhab fils de 'Ata qui rapporte de Muhammad fils de 'Amrou, selon Oum Salamah, selon Abi-Hurayrah :




certains savants sunnites essaye falsifier l'histoire dans ce hadith lorsque FAtima dit : "Par Allah je ne vous parlerais plus jamais la parole, elle est décédé sans leur avoir adressé la parole" à la fin du hadith, il y a le commentaire d'Ali Ibn Issa qui dit :
le sens de sa parole ; "je ne vous parlerais plus jamais la parole" signifie je ne vous parlerais plus jamais DE CET HERITAGE car vous êtes tous deux Abu Bakr et Omar des véridique"


قَالَ عَلِيُّ بْنُ عِيسَى مَعْنَى لاَ أُكَلِّمُكُمَا تَعْنِي فِي هَذَا الْمِيرَاثِ أَبَدًا أَنْتُمَا صَادِقَانِ

 

[Albatoul]

A partir de là, nous pouvons affirmer que Sayeda Azzahra paix sur elle la maîtresse des dames de ce monde et de celui de l'au delà est décédé sans avoir pardonné à Abou Bakr et Omar qui lui ont infligé un mauvais traitement. Ces deux compagnons de prophète saw ont délibérément désobéi au saint coran qui insistait sur le comportement envers la famille du prophète " Telle est la [bonne nouvelle] qu'Allah annonce à ceux de Ses serviteurs qui croient et accomplissent les bonnes œuvres! Dis: «Je ne vous en demande aucun salaire si ce n'est l'affection eu égard à [nos liens] de parenté». "
Ils ont désobéi aussi au prophète saw qui disait :

" Fatima est une partie de mon c ur. « FATIMA est une partie de mon c ur. Celui qui la contrarie me contrarie et contrarie Allah celui qui me contrarie. Celui qui contrarie Allah est maudit et fait partie des gens de l Enfer. "

Certain savants sunnites essayent de prouver que Sayeda Azzahra a pardonné à ces deux compagnons. Mais avant de démontrer que le récits sur lequel ils se basent n'est pas fiable, nous devons souligner que même si elle les pardonne, le mal est déjà fait. Ils ont suscité sa colère est cela est énorme devant ALLAH sw.

Le récit en question est le suivant:

Al-Bayhaqi – Sunan Al-Kubra
D’après Al-Shu’bi qui dit : « lorsque Fatima (as) est tombée malade, Abu bakr as-siddiq est venu lui rendre visite. Il a demandé la permission d’entrer. Ali (as) dit à Fatima (as) : « Ô Fatima il s'agit d'Abu Bakr et il demande la permission d’entrer ». Elle lui répondit : « Veux-tu que je lui donne la permission ? » Ali répondit : « Oui ». Elle lui donna donc la permission, et Abu Bakr entra afin de chercher sa satisfaction et lui dit : « Par Allah j’ai laissé mon foyer, ma fortune et ma famille uniquement en espérant la satisfaction d'Allah, la satisfaction de son Prophète et votre satisfaction vous les gens de la Maison Prophétique (Ahl Al Bayt). » Il lui parla cherchant à la satisfaire jusqu'à ce qu'elle fût satisfaite (de lui). »

Ceci (ce hadith) est détaché (Mursal) bon (HASSAN) mais la chaîne est authentique

le rapporteurs Al-Shu'bi était proche du tyran Al-Hajjaj Ibn Youssef
au sujet duquel Dhahabi dit :

Dhahabi Siyar A’lam Nubala (Volume 4, page 343)
Al-Hajjaj - الحجاج

Dhahabi dit : Allah (awj) l’a « anéanti » durant Ramadhan en l’an 95, il était injuste, tyrannique, nassibi (il déteste les Ahlulbayt), il a fait couler le sang (des musulmans), …
أهلكه الله في رمضان سنة خمس وتسعين كهلا ، وكان ظلوما، جبارا، ناصبيا، خبيثا، سفاكا للدماء
Il a assiégé Ibn Az-Zubayr dans la Mecque avec des projectiles de catapultes et a humilié ses habitants, puis il a été désigné comme gouverneur d’Irak et de l’orient durant 20 années … jusqu’à ce qu’Allah (awj) l’arracha (d’ici-bas). Nous l’insultons, nous ne l’aimons pas, plus encore nous le détestons pour Allah (awl), et cela fait partie des actes des plus solide branche de la foi.
وحصاره لابن الزبير بالكعبة، ورميه إياها بالمنجنيق وإذلاله لأهل الحرمين، ثم ولايته على العراق والمشرق كله عشرين سنة، وحروب ابن الأشعث له، وتأخيره للصلوات إلى أن استأصله الله .فنسبه ولا نحبه، بل نبغضه في الله; فإن ذلك من أوثق عرى الإيمان

Dhahabi Siyar A'lam Nubala (volume 4, page 304)

يوسف بن بهلول الحافظ : حدثنا جابر بن نوح ، حدثني مجالد عن الشعبي ، قال : لما قدم الحجاج سألني عن أشياء من العلم فوجدني بها عارفا ، فجعلني عريفا على قومي الشعبيين ومنكبا على جميع همدان وفرض لي ، فلم أزل عنده بأحسن منزلة ، حتى كان شأن عبد الرحمن بن الأشعث ، فأتاني قراء أهل الكوفة

ابن الجوزي في المنتظم ج 6 ص 248
حدثني سليمان بن أحمد، عن عيسى بن موسى، عن الشعبي، قال:
انطلق بي إلى الحجاج وأنا في حلق الحديد، فلما كنت بباب القصر استقبلني يزيد بن أبي مسلم، وكان صديقا لي، فقال لي: يا شعبي وآها لما بين دفتيك من العلم، وليس بيوم شفاعة، أقر للأمير بالشرك والنفاق على نفسك فبالحرى تنجو وما أراك بناج.
ثم دخلت القصر فاستقبلني محمد بن الحجاج، فقال لي مثل مقالة يزيد، فلما دخلت على الحجاج قال لي: يا شعبي ألم أشرفك ولا يشرف مثلك؟ / ألم أوفدك ولا يوفد
قلت: كل ذلك قد كان أصلح الله الأمير،أمرني بلزوم بابه

est-il possible qu'Al-Hajjaj honore une personne tel qu'Al-Shu'bi si ce dernier nétait pas lui-même nassibi ?
Shu'bi était un nassibi qui insultait Ali (as)

Al-Baladhuri - Ansab Al-Ashraf

أنساب الأشراف

حدثنا أحمد بن إبراهيم الدورقي، ثنا عبد الله بن عمرو المنقري، ثنا عبد الوارث أبو عبيدة، ثنا محمد بن ذكوان عن مجالد عن الشعبي قال: قدمنا على الحجاج البصرة، وقدم عليه قراء من المدينة من أبناء المهاجرين والأنصار، فيهم أبو سلمة بن عبد الرحمن بن عوف رضي الله عنه. وقراء من قراء أهل الشام وأهل الكوفة، فدخلنا عليه في يوم صائف شديد الحر وهو في آخر أبيات فدخلنا البيت الأول فإذا الماء قد أرسل فيه الثلج والخلاف، ثم دخلنا البيت الثاني فإذا فيه من الثلج والخلاف أكثر مما في البيت الأول ثم دخلنا البيت الثالث فإذا فيه من الماء والثلج والخلاف أكثر مما في البيت الثاني، قال: وإذا الحجاج قاعد على سريره، وعنبسة بن سعيد إلى جنبه فدخلنا فجلسنا على الكراسي فما خرجنا يومئذ حتى قررنا، ودخل الحسن آخر من دخل فقال الحجاج: مرحباً بأبي سعيد، إلي. ثم دعا بكرسي فوضع إلى جانب سريره فقعد عليه الحسن، فقال: اخلع قميصك فجعل الحسن يعالج زر قميصه وأبطأ بنزعه فطأطأ الحجاج رأسه إليه حتى قلنا إنه يتعاطاه بيده من لطفه به وإقباله عليه ثم جاءت جارية بدهن حتى وضعته على رأسه، وما صنع ذلك بأحد غيره، فقال له الحجاج: ما لي أراك منهوك الجسم لعل ذلك من سوء ولاية وقلة نفقة ألا نأمر لك بخادم لطيف ونفقة توسع بها على نفسك؟ فقال: إني من الله في سعة، وإن علي لنعمة، إني منه في عافية ولكن الكبر والحر. وأقبل الحجاج على عنبسة فقال: لا والله ولكن العلم بالله، والخوف له، والزهد فيما نحن فيه. قال: ولم يسمعها الحسن وقد سمعتها أنا وكنت أقرب إلى عنبسة من الحسن، وجعل الحجاج يذاكرهم ويسألهم إذ ذكر علي بن أبي طالب فنال منه ونلنا مقاربة له وفرقاً منه ومن شره، والحسن ساكت عاض على إبهامه، فقال: يا أبا سعيد مالي أراك ساكتاً؟ فقال: ما عسيت أن أقول؟ قال: أخبرني برأيك في أبي تراب علي؟ فقال الحسن: سمعت الله يقول: " وما جعلنا القبلة التي كنت عليها إلا لنعلم من يتبع الرسول ممن ينقلب على عقبيه وإن كانت لكبيرة إلاّ على الذين هدى اللّه وما كان ليضيع إيمانكم إن اللّه بالناس لرؤوف رحيم " . فعلي ممن هدى الله، ومن أهل الإيمان وأقول: إنه ابن عم رسول الله صلى الله عليه وسلم، وختنه على ابنته، وأحب الناس إليه، وصاحب سوابق مباركات سبقت له من الله لن تستطيع أنت ولا أحد من الناس حظرها عليه، والحول بينه وبينها، وأقول: قد كانت لعلي ذنوب، والله وحده حسيبه، والله ما أجد قولاً هو أعدل فيه من هذا. فبسر وجه الحجاج وتغير وقام عن السرير مغضباً، فدخل بيتاً خلفه، وخرجت فأخذت بيد الحسن وقلت: يا أبا سعيد أغضبت الأمير وأوغرت صدره، فقال: إليك عني يا عامر، يقول عامر الشعبي، وعامر من أهل الكوفة: أتيت شيطاناً من شياطين الإنس تكلم في هواه فقاربته في رأيه، ويحك يا عامر هلا اتقيت الله إذ سئلت فصدقت أو سكت فسلمت. فقلت: يا أبا سعيد قد قلتها وأنا أعلم ما فيها، وذكر بعد ذلك كلاماً في دخولهم على ابن هبيرة.
وحدثنا أحمد بن إبراهيم عن أبي معمر عن عبد الوارث عن محمد بن ذكوان، ثنا أبو نعامة قال: إنا لجلوس عند الحسن في المسجد الجامع إذ طلع الحجاج على برذون أبيض، وحوله شرط يسعون، حتى انتهى إلى الحلقة فسلم، ثم ثنى رجله فنزل فجلس بيني وبين الحسن، ومضى الحسن في حديثه، فلما فرغ أقبل على الحجاج فسأله، فقال الحجاج: إن هذا الشيخ شيخ مبارك معظم لحق أهل القبلة، ناصح لأهل الملة، صاحب سنة واستقامة ونصيحة للعامة، فعليكم به، فاحضروه واشهدوا مجلسه، فإن مجلسه مجلس يعرف فضل وترجى عاقبته، فلولا الذي ابتلينا به من الشغل وبالقيام بحق الرعية وسياستهم لأحببنا مشاهدتكم وحضوركم، ثم ما لبث أن جاءت سفرة وأطعمة وأشربة. فطعمنا، ثم قام شيخ كبير فاستقبل الحسن ثم قال: يا أبا سعيد شيخ كبير من أهل الديوان وعطائي زهيد قليل، وما فيه فضل عن قوت عيالي، وقد أخذت بفرس وسلاح ثم بكى وبكى الحسن، ثم قال: إن هذا السلطان ناصر لله ودينه وعباده، وسلطاننا قد أخفر ذمة اله واستخول عباد الله، وقتلهم على الدينار والدرهم أخذهما من خبيث، وأنفقهما في سرف، مضغة قليلة، وندامة طويلة، إذا خرج عدو الله فبغال رفافة، وسرادقات هفافة، وإذا خرج غيره سعى على رجله في غير كن. فسعي بهما إلى الحجاج فبعث حرسياً فدعا الحسن

Al-Shu'bi dit claire qu'il a entendu Al-Hajjaj insulter Ali Ibn Abi talib et que lui aussi il a insulté Ali pour se rapprocher d'Al-Hajjaj et de distancier de

dans tous les cas le hadith rapporté par Al-Shu'bi est directement contredit par ce hadith rapporté par Al-Bukhari

Sahih Al-Bukhari

D’après Aicha qui dit : « Fatima la fille du Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille), envoya demander à Abu Bakr ce qui lui revenait de l’héritage du Messager d’Allah dans sa part du butin à Médine et à Fadak, ainsi que ce qui restait du Khums de Khaybar, Abu Bakr répondit que le Messager d’Allah avait fait la déclaration, suivante : « On n’hérite pas de nous, Ce que nous laissons est une aumône » sur laquelle la famille de Muhamed, prélèvera seulement de quoi pourvoir à sa nourriture, Or par Allah moi je ne changerais rien à l’aumône de l’Envoyé d’Allah, elle restera dans les mêmes conditions que du vivant du Prophète, j’en ferais comme le Prophète en faisait »

Abu Bakr a refusé de donner quoi que ce soit à Fatima, alors Fatima s’est détournée de lui, et ne lui adressa plus la parole jusqu’à sa mort, elle vécut après le Prophète six mois. Lorsque Fatima décéda, son mari, Ali l’a enterré durant la nuit, en secret, sans en informer Abu bakr, et Ali fit lui-même la prière sur Fatima.

Aicha dit ensuite : La considération dont Ali jouissait auprès des compagnons la devait à Fatima, celle-ci était décédé, il perdit toute considération qu’il avait acquis auprès des compagnons, alors Ali chercha à se réconcilier avec Abu bakr et lui prêter enfin sermon d’allégeance.

Ali demanda à Abu Bakr de venir chez lui, mais sans emmener personne avec lui, parce que Ali DETESTAIT la présence de Omar, alors
- Omar dit à Abu Bakr « NON ! Par Allah, tu n’entreras pas seul chez eux »
- Abu Bakr répondit à Omar : « Que craint tu qu’ils me fassent ? Par Allah j’irais chez eux », alors Abu Bakr, se rendit chez Ali seule…
Ali lui aurait dit entre autres toujours d’après Aicha la fille d’Abu Bakr : « nous reconnaissons tes mérites et ce que t’as donné Allah, cependant tu as pris le pouvoir sans nous avoir consulté et nous croyions que nous étions plus en droit pour le Califat »…

les événement dans ce hadith se sont produit (selon l’histoire sunnite) APRES le décès de Fatima, lorsque Ali à voulu se réconcilier avec Abu Bakr dans l’intérêt de l’islam, si Fatima avait vraiment pardonné à Abu Bakr et Omar et s'était réconcilié avec eux e son vivant alors pourquoi Ali attendu que Fatima décède avant d'inviter Abu Bakr à venir chez lui pour se réconcilier et et l'attitude de Omar prouve que durant la vie de Fatima il y avait une défiance entre eux autrement Omar n'aurait jamais dit à Abu Bakr suite à l'invitation de Ali : « NON ! Par Allah, tu n’entreras pas seul chez eux » et Abu Bakr de lui répondre: Que craint tu qu’ils me fassent ? Par Allah j’irais chez eux » en plus cette crainte de Omar prouve qu'il n'y a jamais eu ni pardon ni réconciliation avec Abu Bakr et Omar.

 

[Albatoul]

Salamoun'alaykom

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Salamou 'alaykoum

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Je poursuis le travail incha ALLAH.

 

[Albatoul]

Source 8


Al-Khatib Al-Baghdadi – Tarikh Madinat Al-Islam

D’après Muhammad Ibn Bichr, d’après Ubaydullah ibn Omar, d’après Zayd Ibn Aslam d’après son père Aslam qui rapporte : Omar ibn Al-Khattab dit à Fatima (as) : « Ô fille du Messager d’Allah (s) ! Par Allah (awj), il n’existe aucune personne parmi les gens que nous aimons autant que ton père (s), et après ton père (s), il n’y a personne que nous n’aimons autant que toi »

Commentaire : Le récit est authentique (SAHIH) rapporté par Ibn Abi Chayba 1/567 et il contient une histoire.

c'est presque le même version du hadith rapporté, par Ahmad Ibn Hanbal dans son livre Fadhail As-Sahaba, ici l'auteur ne rapporte que la partie "acceptable du hadith " c'est à dire lorsque Omar dit qu'il "aime" Fatima et son père (s) plus qu'aucune autre personne sur terre, et bien entendu l'auteur à oublié la partie où juste après avoir dit cela Omar jure par Allah (awj) et menace la même personne qui prétend "aimer" fille de la personne qu'il soit disant "aime" de tout sont coeur de brule sa maison.
donc malgré que ce récit ne soit pas complet, alors que la chaine de transmission est exactement la même que le hadith rapporté par Ibn Abi Chayba dans son livre Al-Mussanaf, et le vérificateur, le souligne bien en commentaire il dit :
le récit est authentique et il a été rapporté par Ibn Abi Chayba et il contient une histoire.
c'est à dire pour connaitre les détail de cette histoire il faudrait aller voir le hadith d'Ibn Abi Chayba.


Source 9

Ibn Abd Rabbih - Al-‘Iqd Al-Farid

chapitre : Parmi ceux qui se sont opposé à l’allégeance à Abu bakr
الذين تخلفوا عن بيعة أبي بكر
Ali, Al-Abbas, Zoubayr et Sa'd bin Ubada, en ce qui concerne Ali (as), Al-Abbas et Zoubayr ils sont resté dans la maison de Fatima (as). À ce moment-là, Abu Bakr a envoyé Omar ibn Al-Khattab pour les faire sortir de la maison de Fatima (as), et s'ils refusent de sortir, combattez-les ». Omar apporta de quoi allumer un feu à la maison de Fatima (as), puis Fatima (as) l’interpella en lui disant : « O Ibn Al-Khattab! Es-tu arrivé pour mettre le feu à ma maison ? » Il (Omar) lui répondit : « Oui, à moins que vous fassiez comme la communauté fait (prêter allégeance à Abu Bakr). »
علي والعباس ، والزبير ، وسعد بن عبادة ، فأما علي والعباس والزبير فقعدوا في بيت فاطمة حيث بعث اليهم أبو بكر عمر بن الخطاب ليخرجهم من بيت فاطمة ، وقال له : إن أبوا فقاتلهم ، فأقبل بقبس من نار على أن يضرم عليهم الدار فلقيته فاطمة ، فقالت : يا ابن الخطاب أجئت لتحرق دارنا ، قال : نعم أو تدخلوا فيما دخلت فيه الأمة

D’après le hadith d’Al-Zuhri d’après ‘Urwa, d’après Aicha qui rapporte : Ali (as) ne prêta pas allégeance à Abu Bakr jusqu’à ce que Fatima décède (as) et cela est survenu six mois après après la mort de son père (s) alors envoyé quelqu’un pour demander à Abu Bakr de venir chez lui, il l’a reçu dans sa demeure et lui prêta allégeance …

Le savant : Ibn Abd Rabbih - ابن عبد ربه
Dhahabi Siyar A’lam Nubala (volume 15, 283)
Le savant, l’écrivain, l’historien auteur du livre « Al-‘Iqd » …
Il était digne de confiance, noble, éloquent, et un poète …
العلامة الأديب الأخباري صاحب كتاب " العقد " أبو عمر أحمد بن محمد بن عبد ربه بن حبيب بن حدير المرواني مولى أمير الأندلس هشام بن الداخل الأندلسي القرطبي
وكان موثقا نبيلا بليغا شاعرا عاش اثنين وثمانين سنة

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Source 10

Ibn Abd Al- Barr - Al-Isti’ab Fi Asma Al-Ashab

حدثنا محمد بن أحمد حدثنا محمد بن أيوب حدثنا أحمد بن عمرو البزار حدثنا أحمد بن يحيى حدثنا محمد بن نسير حدثنا عبد الله بن عمر عن زيد بن أسلم عن أبيه أن علياً والزبير كانا حين بويع لأبي بكر يدخلان على فاطمة فيشاورانها ويتراجعان في أمرهم فبلغ ذلك عمر، فدخل عليها عمر، فقال: يا بنت رسول الله والله ما كان من الخلق أحد أحب إلينا من أبيك وما أحد أحب إلينا بعده منك، ولقد بلغني أن هؤلاء النفر يدخلون عليك ولئن بلغني لأفعلن ولأفعلن. ثم خرج وجاءوها فقالت لهم: إن عمر قد جاءني وحلف لئن عدتم ليفعلن وايم الله ليفين بها، فانظروا في أمركم ولا ترجعوا إلي. فانصرفوا فلم يرجعوا حتى بايعوا لأبي بكر

Ici, il s'agit du même récit de Al Musannaf sauf que l'auteur ici à masqué les menaces que Omar à proféré à l'encontre de Sayeda Fatima (as) et à la place il a utilisé les terme suivants :
"je ferais ceci et je ferais cela" (لأفعلن ولأفعلن) au lieu de dire que Omar a dit; " ceci ne m’empêchera pas, si ces gens (Ali et Zoubayr) se rassemblent chez toi, d’ordonner à ce qu’on brûle la maison sur eux. »